POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
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POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Dernière édition par Gilles le Ven 14 Nov 2014 - 4:32, édité 1 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Si je me souviens de ce que l'on m'a raconté, les templiers protégeaient un secret.
Merci pour cette vidéo.
Votre soeur en Christ
Merci pour cette vidéo.
Votre soeur en Christ
Invité- Invité
Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Bonjour ou bonsoir "mariejesus" !
Avez-vous bien regardé la première vidéo ? Car la réponse à votre question est très clairement indiquée !
Il s'agit de la légende () selon laquelle les "Templiers" auraient eu en leur posession le "Saint-Graal"... La coupe dans laquelle Notre Seigneur Jésus-Christ et les apôtres auraient bu le soir de la Dernière Cène.
Une reconstitution du Saint-Graal,
utilisée pour un film d'Indiana Jones.
Fraternellement...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Avez-vous bien regardé la première vidéo ? Car la réponse à votre question est très clairement indiquée !
Il s'agit de la légende () selon laquelle les "Templiers" auraient eu en leur posession le "Saint-Graal"... La coupe dans laquelle Notre Seigneur Jésus-Christ et les apôtres auraient bu le soir de la Dernière Cène.
Une reconstitution du Saint-Graal,
utilisée pour un film d'Indiana Jones.
Fraternellement...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Eh pour le Saint Graal, je le sais et oui j'ai regardé, en fait ils ont été tous assassinés.
Mais je vous demandais, s'ils avaient bien protégé un secret.
Oh les pauvres chevaliers du Christ
Mais je pense que non.
Votre soeur en Christ
Mais je vous demandais, s'ils avaient bien protégé un secret.
Oh les pauvres chevaliers du Christ
Mais je pense que non.
Votre soeur en Christ
Invité- Invité
Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Un secret si terrible que...
Selon un autre témoignage, il existait dans l’ordre un secret si terrible que ceux qui le connaissaient préféraient perdre la vie que de le révéler ! De fait, à Paris, trente-six Templiers périrent sous la torture sans consentir le moindre aveu.Le grand-maître lui-même, Jacques de Molay, fut condamné au bûcher sur ordre de Philippe le Bel.
Source: Templiers-mysteres.com - Editorial 1
Gilles de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Michael- Dans la prière
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Je suis heureux que tu portes le même intérêt que le mien pour l'histoire des Templiers.
Ces grands serviteurs de Dieu furent très mal compris et persécutés par l'Église après les Croisades. Ils périrent dans les pires souffrances et de faux aveux leur furent retirés par des tortures indescriptibles.
Jacques de MOLAY, grand maître des Templiers mort sur
le bûcher le 18 mars 1314 -
Il est jeté au bûcher, sur lequel il aurait, selon la légende, maudit le pape, ainsi que les rois de France « jusqu’à la treizième génération ».
Fraternellement...
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Merci Gilles, une importante organisation au début de notre histoire en Amérique du Sud http://lorl.free.fr/christ.htm
mcris- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Merci cher Gilles,
J`ai visionné les deux vidéos, impressionant et intéressant mais triste.
J`ai visionné les deux vidéos, impressionant et intéressant mais triste.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
C'est amusant, je m’intéressait au templier depuis deux ou trois jours ... A croire que Dieu veut que je me renseigne à leur sujet !!
Merci pour les vidéos que je regarderai demain (hé oui en France il est 00h14)
Merci pour les vidéos que je regarderai demain (hé oui en France il est 00h14)
Ad Dei gloriam- Avec l'Archange Gabriel
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Mais c'est pas L'Eglise qui a condamné les templiers!! Ces derniers seront victimes de l’intense rivalité opposant le roi de France aux papes de Rome, fervents défenseurs de la théocratie.
may80- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Merci Gilles pour les vidéos, on vois bien dans les vidéos les procès d’intérêts et les fausses et grotesques accusations de l’époque ! Ceux qui les ont jugés ont été jugé dans l’année ... Notre seigneur seul peut juger ! Gloire aux templiers qui protège toujours le temple .
Soldat de Christ 1- Aime la Bible
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Nombre de spéculations et légendes circulent sur les Templiers, dont certaines construites de toute pièces pour les discréditer, et la plupart sont impossibles à vérifier.
Je pense qu'il faudra essentiellement retenir que leur puissance financière avérée était telle qu'elle faisait trop d'ombre au Pape comme au Roi de France, mais aussi à d'autres souverains : Ils avaient entre autre la garde de plusieurs trésors royaux.
Cela faisait de l'Ordre du Temple la première "multinationale", au dessus des Etats, de tous les temps.
La perte de Jérusalem et de la Terre Sainte ont érodé l'éclat de leur aura et finalement sonné leur glas.
Je pense qu'il faudra essentiellement retenir que leur puissance financière avérée était telle qu'elle faisait trop d'ombre au Pape comme au Roi de France, mais aussi à d'autres souverains : Ils avaient entre autre la garde de plusieurs trésors royaux.
Cela faisait de l'Ordre du Temple la première "multinationale", au dessus des Etats, de tous les temps.
La perte de Jérusalem et de la Terre Sainte ont érodé l'éclat de leur aura et finalement sonné leur glas.
romu- Hosanna au plus haut des cieux!
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Trop d'argent ??
J'ai lu des livres sur eux mais en histoire romancée. J'aimais bien.
J'ai lu des livres sur eux mais en histoire romancée. J'aimais bien.
c12345- Contemplatif
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Inscription : 25/09/2012
Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
J'aimerais savoir s'il en existe encore des templiers?
Chaton8- Aime le Rosaire
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Localisation : Belgique
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Salut,
Je pense pouvoir apporter beaucoup de réponses aux questions diverses, car j'ai accès, de par ma religion, à quelques informations. Dans la bible de ma religion (dont je ne donnerai aucun détail), il y a tout un passage sur les templiers, ce que je vais donc dire ci-après provient directement d'un ouvrage sacré :
=> Ils n'ont pas du tout tous été assassinés. Il y eut bon nombre de survivants, qui se tournèrent vers d'autres mouvements religieux après la dissolution de leur ordre en 1312, qui a grandement ébranlé la foi des templiers sachant que le Pape lui même n'était pas indifférent à cette dissolution. D'après les textes, il en résulta deux groupes religieux, complètement opposés mais dont l'idée principale restait la même : rester totalement inconnus et dans l'anonymat (normal, sachant que les templiers étaient à l'époque pourchassés et mis à mort).
=> Là dessus, c'est un grand mystère, je ne sais presque rien mais il serait question d'un lieu qu'ils auraient découvert et qui remettrai en question certains préceptes religieux.
=> Pas au sens propre du terme, vu que l'Ordre du Temple a été dissous et scindé en deux groupes, mais effectivement, il en reste, ils ont juste un autre nom. Ils y a aussi comme pour n'importe qui leurs descendants, mais tous ne sont pas forcément chrétiens.
Je pense pouvoir apporter beaucoup de réponses aux questions diverses, car j'ai accès, de par ma religion, à quelques informations. Dans la bible de ma religion (dont je ne donnerai aucun détail), il y a tout un passage sur les templiers, ce que je vais donc dire ci-après provient directement d'un ouvrage sacré :
Eh pour le Saint Graal, je le sais et oui j'ai regardé, en fait ils ont été tous assassinés.
Mais je vous demandais, s'ils avaient bien protégé un secret.
Oh les pauvres chevaliers du Christ
Mais je pense que non.
Votre soeur en Christ
=> Ils n'ont pas du tout tous été assassinés. Il y eut bon nombre de survivants, qui se tournèrent vers d'autres mouvements religieux après la dissolution de leur ordre en 1312, qui a grandement ébranlé la foi des templiers sachant que le Pape lui même n'était pas indifférent à cette dissolution. D'après les textes, il en résulta deux groupes religieux, complètement opposés mais dont l'idée principale restait la même : rester totalement inconnus et dans l'anonymat (normal, sachant que les templiers étaient à l'époque pourchassés et mis à mort).
Un secret si terrible que...
Selon un autre témoignage, il existait dans l’ordre un secret si terrible que ceux qui le connaissaient préféraient perdre la vie que de le révéler ! De fait, à Paris, trente-six Templiers périrent sous la torture sans consentir le moindre aveu.
Le grand-maître lui-même, Jacques de Molay, fut condamné au bûcher sur ordre de Philippe le Bel.
=> Là dessus, c'est un grand mystère, je ne sais presque rien mais il serait question d'un lieu qu'ils auraient découvert et qui remettrai en question certains préceptes religieux.
J'aimerais savoir s'il en existe encore des templiers?
=> Pas au sens propre du terme, vu que l'Ordre du Temple a été dissous et scindé en deux groupes, mais effectivement, il en reste, ils ont juste un autre nom. Ils y a aussi comme pour n'importe qui leurs descendants, mais tous ne sont pas forcément chrétiens.
Templier- J'ai la foi
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
J'ai de part ma religion quelques informations.
Mystère tu es entouré de mystère.
Mystère tu es entouré de mystère.
c12345- Contemplatif
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Mais non je ne suis pas mystérieux, juste prudent et respectueux de mon prochain.
Templier- J'ai la foi
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
comme tu veux templier:clouche:
c12345- Contemplatif
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Si y a des questions, y a la messagerie privée après.
Templier- J'ai la foi
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Inscription : 08/07/2013
c12345- Contemplatif
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Découvrir la mission et les fruits toujours présents. Reportage réalisé dans le cadre de la célébration de la vigile à l'Oratoire Saint-Joseph de Québec et la célébration des investitures à la Basilique-Cathédrale de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Gilles tu mélanges les templiers et les chevaliers de l'ordre du Saint Sépulcre de Jérusalem !
Je proteste, mon ami. Cela rien à avoir avec ce qu'évoque Templier. Les chevaliers du Saint Sépulcre ne se cachent pas et il y a là rien de secret.
Ils font partie de l'Eglise.
Ne mélangeons pas tout. Autrefois c'était le cas aussi des templiers, leur ordre était connu et pas secret, il appartenait à l'Eglise jusqu'à ce qu'il soit dissous .
Que Templier dise sa religion ouvertement et son soit disant livre sacré pour moi il y en a qu'un c'est la Sainte Bible.
Après on verra, pas question qu'il entraîne les membres du forum dans quelque chose qui ne peut s’énoncer de manière claire et nette à visage découvert. C'est du n'importe quoi là, franchement !
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
Je proteste, mon ami. Cela rien à avoir avec ce qu'évoque Templier. Les chevaliers du Saint Sépulcre ne se cachent pas et il y a là rien de secret.
Ils font partie de l'Eglise.
Ne mélangeons pas tout. Autrefois c'était le cas aussi des templiers, leur ordre était connu et pas secret, il appartenait à l'Eglise jusqu'à ce qu'il soit dissous .
Que Templier dise sa religion ouvertement et son soit disant livre sacré pour moi il y en a qu'un c'est la Sainte Bible.
Après on verra, pas question qu'il entraîne les membres du forum dans quelque chose qui ne peut s’énoncer de manière claire et nette à visage découvert. C'est du n'importe quoi là, franchement !
.Fraternellement, Amicalement Lumen.j'ai accès, de par ma religion, à quelques informations. Dans la bible de ma religion (dont je ne donnerai aucun détail)
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
Invité- Invité
Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Que Templier dise sa religion ouvertement et son soit disant livre sacré pour moi il y en a qu'un c'est la Sainte Bible.
Après on verra, pas question qu'il entraîne les membres du forum dans quelque chose qui ne peut s’énoncer de manière claire et nette à visage découvert. C'est du n'importe quoi là, franchement !
Et, je cite :
* Note : Pour toute personne d’autre religion, qui ne partagerait pas les croyances catholiques, il est toujours possible de participer aux échanges du forum. Cependant, nous demandons un très grand respect du caractère catholique et de la vocation de ce forum. Voir à ce sujet, les points no. 2 et 3.
et
2) La participation aux échanges sur le Peuple de la Paix suppose le respect du caractère catholique de ce forum. Notre forum se veut toutefois ouvert à des échanges respectueux avec des âmes d’autres confessions chrétiennes, ou d’autres religions. Nous demandons à nos visiteurs d’autres religions de ne pas s’attaquer de façon agressive à la Foi catholique. Il est possible de poser des questions ou des objections respectueuses, qui favoriseront un débat, dans un esprit de recherche de la Vérité. Le dénigrement ou la critique gratuits, puérils ou non documentés des enseignements de l’Église, ainsi que des paroles ou des actes du Saint-Père, entraîneront le retrait du droit d'écriture.
Il me semble que cela fonctionne dans les deux sens, donc de quel droit te permets-tu de mettre en doute ma religion ainsi que la bible qui y est associé (oui, bible sans majuscule, mot de la langue française figurant dans le dictionnaire français.), et de quel droit te permets-tu de me juger sans me connaitre ?
Je ne donne pas de détails sur ma religion tout simplement parce que ce n'est pas le sujet sur ce forum, et par respect je ne vais pas m'étendre là-dessus. Je vois pas en quoi ça fait de moi un gourou comme tu sembles l'insinuer.
Merci de respecter les autres, tu es catholique, il me semble qu'aimer et accepter ton prochain est censé être un fondement religieux, alors ce genre de remarques déplacées, la prochaine fois tu ne les mettras pas en publique.
Maintenant, j'aimerai qu'un administrateur passe par là, et qu'il me dise lui-même en quoi avoir une autre religion mérite-t-il ce traitement et de quelle manière j'ai enfreint le règlement, merci.
Templier- J'ai la foi
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
merci pour ces information templier c'est fort intéressent
HijaDeDios- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Merci de respecter les autres, tu es catholique, il me semble qu'aimer et accepter ton prochain est censé être un fondement religieux, alors ce genre de remarques déplacées, la prochaine fois tu ne les mettras pas en publique.
Maintenant, j'aimerai qu'un administrateur passe par là, et qu'il me dise lui-même en quoi avoir une autre religion mérite-t-il ce traitement et de quelle manière j'ai enfreint le règlement, merci.
Je regrette Templier je ne parle pas de manière déplacée,
je suis un membre de ce forum et je suis libre de dire ce que je pense ouvertement sans avoir à me cacher.
Dans ma manière de m'exprimer je suis correcte.
Quant à respecter les autres religions, je le fais. Mais là je suis dans l'incapacité de
respecter ou pas puisque tu la tais. C'est cela que je n'accepte pas trop.
Ce forum est fait pour échanger sur notre point de vue et notre façon de vivre la religion.
Si c'est une religion qui en est vraiment une, reconnue en tant que telle, pourquoi la taire ?
Quant à aimer qui te dit que je ne t'aime pas ?
Toi tu vois tu peux dire que je suis catholique et suis sensée aimer mon prochain mais
tu peux rajouter "ami ou ennemi". Tu connais aussi le livre sacré auquel je me réfère, pas moi.
Je ne dis pas non plus que tu es un gourou. ou bien cite-moi.
Sur ce forum il n'est pas interdit de parler de religion autre que catholique à condition que ce soit dans le respect mutuel.
Le partage est ouvert et il doit être dans les deux sens.
Peut-être n'as-tu pas compris que tu étais en droit de parler de ta religion,
même si elle était autre. Dans ce cas j'ai bien fait de te remettre en question
par rapport au mystère que tu en fais. Maintenant que le malentendu est éclairci.
Tu vas pouvoir parler ouvertement de ta religion et t'autoriser à parler de "ton livre
sacré" de même.
Nous aussi nous pourrons être "riche" de te connaître, dans ce partage qui se fera. Ce n'est pas un manque de respect d'être d'une autre religion et d'en parler franchement.
J'espère que c'est claire : je ne peux pas mettre en doute une religion ou une bible que je ne connais pas )mais une personne qui tait sa religion et sa bible pour je ne savais quelle raison, je suis en droit de le faire et si il persiste après ce que je lui dis là je continuerai autant de le faire. Car le fait est que l'autre bible sans B majuscule dont on parle sur le moteur de recherche Google est la bible satanique.de quel droit te permets-tu de mettre en doute ma religion ainsi que la bible qui y est associé
Les gens honnêtes n'ont rien à cacher.
Notre frère Lotfi est musulman et j'aime bien quand il exprime son point de vue, car la discussion et l'échange nous enrichit mutuellement. Il n'y a pas de barrières, alors...
Je l'aime et l'apprécie beaucoup ce petit frère, que Dieu me donne de rencontrer sur ce forum.
La transparence, il n'y a rien de mieux, mon cher frère.
Cependant, au jour d'aujourd'hui l'ordre des templiers est dissout et ceux dont on fait référence aujourd'hui puisqu'ils sont cachés on ne sait où, c'est de l'ordre de "l'ésotérisme"
et non plus religieux et cela n'a rien à voir avec les chevaliers du Saint Sépulcre qui sont dans l'Eglise. Il est bon de ne pas confondre...
L'histoire des templiers est passionnante et interroge toujours autant de nos jours mais par rapport au passé. J'espère que le malentendu est dissipé ?
Fraternellement.
Notre forum se veut toutefois ouvert à des échanges respectueux avec des âmes d’autres confessions chrétiennes, ou d’autres religions.
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
Dernière édition par Lumen le Jeu 11 Juil 2013 - 23:20, édité 1 fois (Raison : rajout de "Car le fait est que l'autre bible sans B majuscule dont on parle sur le moteur de recherche Google est la bible satanique.")
Invité- Invité
Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
La chute de l'ordre des templiers
La chute de l'ordre du Temple fait également l'objet d'une polémique. Elle serait le fait du roi de France Philippe IV le Bel qui aurait agi dans le but unique de s'approprier le trésor des Templiers. Cependant, les raisons pour lesquelles l'ordre a été éliminé sont beaucoup plus complexes et celles exposées ci-dessous n'en représentent probablement qu'une partie.
Les raisons
L'une des premières raisons fut la perte de la ville de Saint-Jean-d'Acre, qui entraîna celle de la Terre sainte.
En effet, le 28 mai 1291, les croisés perdirent Acre à l'issue d'un siège sanglant. Les chrétiens furent alors obligés de quitter la Terre sainte et les ordres religieux tels que les Templiers ainsi que les Hospitaliers n'échappèrent pas à cet exode. La maîtrise de l'ordre fut déplacée à Chypre. Or, une fois expulsé de Terre sainte, avec la quasi-impossibilité de la reconquérir, la question de l'utilité de l'ordre du Temple s'est posée car il avait été créé à l'origine pour défendre les pèlerins allant à Jérusalem sur le tombeau du Christ. Ayant perdu la Terre sainte et donc la raison même de leur existence, une partie de l'ordre se pervertit. Le peuple percevait d'ailleurs depuis plusieurs décennies les chevaliers comme des seigneurs orgueilleux et cupides menant une vie désordonnée (les expressions populaires « boire comme un templier » ou « jurer comme un templier » sont révélatrices à cet égard) : dès 1274 au deuxième concile de Lyon, ils durent produire un mémoire pour justifier leur existence.
Une querelle opposait également le roi de France Philippe IV le Bel au pape Boniface VIII, ce dernier ayant affirmé la supériorité du pouvoir pontifical sur le pouvoir temporel des rois, en publiant une bulle pontificale en 1302 : Unam Sanctam. La réponse du roi de France arriva sous la forme d'une demande de concile aux fins de destituer le pape, lequel excommunia en retour Philippe le Bel et toute sa famille par la bulle Super Patri Solio. Boniface VIII mourut le 11 octobre 1303, peu après l'attentat d'Anagni. Son successeur, Benoît XI, eut un pontificat très bref puisqu'il mourut à son tour le 7 juillet 1304. Clément V fut élu pour lui succéder le 5 juin 1305.
Or, à la suite de la chute d'Acre, les Templiers se retirèrent à Chypre puis revinrent en Occident occuper leurs commanderies. Les Templiers possédaient d'immenses richesses (certains vivant dans un luxe ostentatoire alors qu'ils ont fait vœu de pauvreté), augmentées par les redevances (droits d'octroi de péage, de douane, banalités, etc.) et biens issus du travail de leurs commanderies (bétail, agriculture…) cependant ils possédaient également une puissance militaire équivalente à quinze mille hommes dont mille cinq cents chevaliers entraînés au combat, force entièrement dévouée au pape. Par conséquent, une telle force ne pouvait que se révéler gênante pour le pouvoir en place. Il est à ajouter que les légistes royaux, formés au droit romain, cherchaient à exalter la puissance de la souveraineté royale. Or, la présence du Temple en tant que juridiction pontificale limitait grandement le pouvoir du roi sur son propre territoire.
Portrait de Clément V
L'attentat d'Anagni est un des reflets de cette lutte des légistes pour assurer un pouvoir aussi peu limité que possible au roi. La position des légistes, notamment Guillaume de Nogaret, en tant que conseillers du roi, a sûrement eu une influence sur Philippe le Bel.
Enfin, certains historiens prêtent une part de responsabilité dans la perte de l'ordre à Jacques de Molay, maître du Temple élu en 1293 à Chypre après la perte de Saint-Jean-d'Acre. En effet, suite à la perte d'Acre, un projet de croisade germa de nouveau dans l'esprit de certains rois chrétiens mais aussi et surtout dans celui du pape Clément V. Le pape désirait également une fusion des deux ordres militaires les plus puissants de Terre Sainte et le fit savoir dans une lettre qu'il envoya à Jacques de Molay en 1306. Le maître y répondit par une autre lettre dans laquelle il s'opposait à cette idée (craignant que l'ordre du Temple soit fondu dans celui des Hospitaliers), sans pour autant être catégorique. Cependant, les arguments qu'il avança pour étayer ses propres vues étaient bien minces. Enfin, Jacques de Molay manqua de diplomatie en refusant au roi de faire suite à sa demande à être reçu chevalier du Temple à titre honorifique.
Aujourd'hui, l’implication du pape dans l’arrestation des Templiers pourrait être objet de polémique. Certains historiens parlent de trois rencontres entre Philippe le Bel et Clément V, étalées de 1306 à 1308, au cours desquelles fut discuté le sort des Templiers. Toutefois, ces historiens se fondent sur la seule source contemporaine. En effet, un chroniqueur italien du nom de Giovanni Villani est le seul à indiquer une rencontre en 1305, entre le roi et le pape, soi-disant pour aborder la question de la suppression de l'ordre. Il est à noter que d'autres historiens estiment qu'il n'est pas sérieux de se fier uniquement à Villani, car les Italiens de l'époque avaient un fort ressentiment contre Clément V, pape français. Les mêmes historiens attestent d'une rencontre entre le roi de France et le pape au mois de mai 1307, quelques mois donc avant l'arrestation. Les légistes royaux invoqueront, un an après, cette rencontre en affirmant que le pape avait alors donné son autorisation au roi pour procéder à cette arrestation.
Par la bulle Faciens misericordiam, Clément V nomme en 1308 des commissions pontificales chargées d'enquêter sur l'ordre, en marge de la procédure séculière engagée par le roi de France, Philippe IV le Bel.
L'arrestation des Templiers
L'idée de détruire l'ordre du Temple était déjà présente dans l'esprit du roi Philippe IV le Bel, mais ce dernier manquait de preuves et d'aveux afin d'entamer une procédure. Ce fut chose faite grâce à un atout majeur déniché par Guillaume de Nogaret en la personne d'un ancien Templier renégat : Esquieu de Floyran. Selon la thèse officielle, Esquieu de Floyran (bourgeois de Béziers ou prieur de Montfaucon) était emprisonné pour meurtre et partageait sa cellule avec un Templier condamné à mort qui se confessa à lui, lui avouant le reniement du Christ, les pratiques obscènes des rites d'entrée dans l'ordre et la sodomie. Esquieu de Floyran n’ayant pas réussi à vendre ses rumeurs à Jacques II d'Aragon, y parvint en 1305 auprès du roi de France, Guillaume de Nogaret payant par la suite Esquieu de Floyran afin de diffuser au sein de la population les idées de « reniement du Christ et crachat sur la croix, relations charnelles entre frères, baisers obscènes exercés par les chevaliers du Temples ». Philippe le Bel écrivit au Pape pour lui faire part du contenu de ces aveux.
En même temps, Jacques de Molay, au courant de ces rumeurs, demanda une enquête pontificale au pape. Ce dernier la lui accorda le 24 août 1307. Cependant, Philippe le Bel était pressé. Il n'attendit pas les résultats de l'enquête, prépara l'arrestation à l’abbaye de Sainte-Marie, près de Pontoise, le jour de la fête de l’exaltation de la Sainte-Croix96. Il dépêcha des messagers le 14 septembre 1307 à tous ses sénéchaux et baillis, leur donnant des directives afin de procéder à la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers des Templiers ainsi qu'à leur arrestation massive en France au cours d'une même journée, le vendredi 13 octobre 1307. Le but d'une action menée en quelques heures était de profiter du fait que les Templiers étaient disséminés sur tout le territoire et ainsi d'éviter que ces derniers, alarmés par l'arrestation de certains de leurs frères, ne se regroupassent et ne devinssent alors difficiles à arrêter.
Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. À Paris, on compta 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre.
Templier embrassant un ecclésiastique, manuscrit de Jacques de Longuyon, vers 1350.
Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies furent arrêtés. Ils n'opposèrent aucune résistance. Quelques-uns réussirent à s'échapper avant ou pendant les arrestations. Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal.
Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant incarcérés dans l'attente de leur procès.
Frères Templiers sur le bûcher, manuscrit anonyme, 1384.
Le procès
Puisque tous les Templiers du royaume de France avaient été arrêtés, Philippe IV le Bel enjoignit aux souverains européens (Espagne et Angleterre) de faire de même. Tous refusèrent car ils craignaient les foudres du pape. Le roi de France n'en fut pas découragé et ouvrit donc le procès des Templiers.
Cependant, l'ordre du Temple était un ordre religieux et ne pouvait subir à ce titre la justice laïque. Philippe le Bel demanda donc à son confesseur, Guillaume de Paris, aussi Grand Inquisiteur de France, de procéder aux interrogatoires des cent trente-huit Templiers arrêtés à Paris. Parmi ces chevaliers, trente-huit moururent sous la torture, mais le processus des « aveux » avait été enclenché, donnant lieu aux accusations d'hérésie et d'idolâtrie. Parmi les péchés confessés le plus souvent, l'Inquisition enregistra le reniement de la Sainte-Croix, le reniement du Christ, la sodomie et l'adoration d'une idole (appelée le Baphomet). Trois Templiers résistèrent à la torture et n'avouèrent aucun comportement obscène.
Afin d'essayer de protéger l'ordre du Temple, le pape Clément V fulmina la bulle Pastoralis praeminentiae qui ordonnait aux souverains européens d'arrêter les Templiers qui résidaient chez eux et de mettre leurs biens sous la gestion de l'Église. Le roi pour en tirer une légitimité au nom du peuple et pour impressionner le pape, convoqua à Tours les États généraux de 1308 qui approuvèrent la condamnation de l'ordre alors que le Pape avait fait interrompre la procédure royale enclenchée par Philippe le Bel. De plus, le Pape demandait à entendre lui-même les Templiers à Poitiers. Mais, la plupart des dignitaires étant emprisonnés à Chinon, le roi Philippe le Bel prétexta que les prisonniers (soixante-douze en tout, triés par le roi lui-même) étaient trop faibles pour faire le voyage. Le pape délégua alors deux cardinaux pour aller entendre les témoins à Chinon. Le manuscrit ou parchemin de Chinon qui en traite indique que le pape Clément V a donné l'absolution aux dirigeants de l'ordre à cette occasiona .
La première commission pontificale se tint le 12 novembre 1309 à Paris. Elle avait pour but de juger l'ordre du Temple en tant que personne morale et non les personnes physiques. Pour ce faire, elle envoya dès le 8 août une circulaire à tous les évêchés afin de faire venir les Templiers arrêtés pour qu’ils comparaissent devant la commission. Un seul frère dénonça les aveux faits sous la torture : Ponsard de Gisy, précepteur de la commanderie de Payns. Le 6 février 1310, quinze Templiers sur seize clamèrent leur innocence. Ils furent bientôt suivis par la plupart de leurs frères.
Le roi de France souhaita alors gagner du temps et fit nommer à l'archiépiscopat de Sens un archevêque qui lui était totalement dévoué, Philippe de Marigny, demi-frère d'Enguerrand de Marigny.
Celui-ci envoya cinquante-quatre Templiers au bûcher le 12 mai 1310, suite à leurs aveux extorqués sous la torture en 1307. Tous les interrogatoires furent terminés le 26 mai 1311.
Le fac-similé de l'interrogatoire des dignitaires templiers en août 1308 à Chinon, conservé aux archives vaticanes, a été publié et mis en vente en 2007
Le concile de Vienne
Le concile de Vienne, qui se tint le 16 octobre 1311 au sein de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne, avait trois objectifs : statuer sur le sort de l'ordre, discuter de la réforme de l'Église et organiser une nouvelle croisade.
Cependant, lors du concile, quelques Templiers décidèrent de se présenter : ils étaient au nombre de sept et désiraient défendre l'ordre. Le roi, voulant en finir avec l'ordre du Temple, partit en direction de Vienne avec des gens d'arme afin de faire pression sur Clément V. Il arriva sur place le 20 mars 1312. Le 22 mars 1312, le Pape fulmina la bulle Vox in excelso qui ordonnait l'abolition définitive de l'ordre. Pour ce qui est du sort des Templiers et de leurs biens, le pape fulmina deux autres bulles :
Ad providam le 2 mai 1312, concernait les biens du Temple qui furent légués en totalité à l'ordre de l'Hôpital (à l'exception de l'Espagne et du Portugal, où deux ordres naquirent des cendres de l'ordre du Temple, l'ordre de Montesa et l'ordre du Christ)
Considerantes dudum le 6 mai 1312 quant à elle, déterminait le sort des hommes. Ceux ayant avoué ou ayant été déclarés innocents se verraient attribuer une rente et pourraient vivre dans une maison de l'ordre alors que tous ceux ayant nié ou s'étant rétractés, subiraient un châtiment sévère (la peine de mort).
Toutefois, le sort des dignitaires de l'ordre du Temple restait entre les mains du pape.
Le sort des dignitaires
Une commission pontificale fut nommée le 22 décembre 1313. Elle était constituée de trois cardinaux et d'avoués du roi de France et devait statuer sur le sort des quatre dignitaires de l'ordre. Devant cette commission, ils réitérèrent leurs aveux. Le 11 ou 18 mars 1314, les quatre Templiers furent amenés sur le parvis de Notre-Dame de Paris afin que l'on leur lût la sentence. C'est là que Jacques de Molay, maître de l'ordre du Temple, Geoffroy de Charnay, précepteur de Normandie, Hugues de Pairaud, visiteur de France et Geoffroy de Goneville, précepteur en Poitou-Aquitaine apprirent qu'ils étaient condamnés à la prison à vie.
Toutefois, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay clamèrent leur innocence. Ils avaient donc menti aux juges de l'Inquisition, furent déclarés relaps et remis au bras séculier (en l'occurrence, la justice royale). Voici la description qu'en fit, dans sa chronique latine, Guillaume de Nangis, un chroniqueur de l'époque : « Mais alors que les cardinaux pensaient avoir mis un terme à cette affaire, voilà que tout à coup et inopinément deux d'entre eux, le grand maître et le maître de Normandie, se défendirent opiniâtrement contre le cardinal qui avait prononcé le sermon et contre l'archevêque de Sens Philippe de Marigny, revenant sur leur confession et sur tout ce qu'ils avaient avoué. »
Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay sur le bûcher, enluminure provenant des Grandes Chroniques de France
Le lendemain, Philippe le Bel convoqua son conseil et, faisant fi des cardinaux, condamna les deux Templiers au bûcher. Ils furent conduits sur l'île aux Juifsa 11 afin d'y être brûlés vifs. Geoffroi (ou Godefroi) de Paris fut un témoin oculaire de cette exécution. Il écrivit dans sa Chronique métrique (1312-1316), les paroles du maître de l'ordre : « […] Je vois ici mon jugement où mourir me convient librement; Dieu sait qui a tort, qui a péché. Il va bientôt arriver malheur à ceux qui nous ont condamné à tort : Dieu vengera notre mort. […] » Proclamant jusqu’à la fin son innocence et celle de l'ordre, Jacques de Molay s'en référa donc à la justice divine et c'est devant le tribunal divin qu'il assignait ceux qui sur Terre l'avaient jugé. La malédiction légendaire de Jacques de Molay « Vous serez tous maudits jusqu'à la treizième génération » lancée par des ésotéristes et historiens par la suite inspira Les Rois maudits de Maurice Druon. Les deux condamnés demandèrent à tourner leurs visages vers la cathédrale Notre-Dame pour prier. C'est avec la plus grande dignité qu'ils moururent. Guillaume de Nangis ajouta : « On les vit si résolus à subir le supplice du feu, avec une telle volonté, qu'ils soulevèrent l'admiration chez tous ceux qui assistèrent à leur mort… ».
La décision royale avait été si rapide que l'on s'aperçut après coup que la petite île où l'on avait dressé le bûcher ne se trouvait pas sous la juridiction royale, mais sous celle des moines de Saint-Germain-des-Prés. Le roi dut donc confirmer par écrit que l'exécution ne portait nullement atteinte à leurs droits sur l'île .
Giovanni Villani, contemporain des Templiers, mais qui n'assista pas à la scène, ajouta dans sa Nova Cronica que « le roi de France et ses fils éprouvèrent grande honte de ce péché », et que « la nuit après que ledit Maître et son compagnon eurent été martyrisés, leurs cendres et leurs os furent recueillis comme des reliques sacrées par les frères et d'autres religieuses personnes, et emmenés en lieux consacrés. » Ce témoignage est toutefois sujet à suspicions, Villani étant un florentin et ayant rédigé son ouvrage entre une et deux décennies après les faits.
Absous par le pape
L'original du parchemin de Chinon, document essentiel mais perdu dans les archives secrètes du Vatican depuis le XVIIe siècle, a été retrouvé en 2002 par l'historienne Barbara Frale et publié en 2007 avec l'ensemble des documents relatifs au procès. Il indique que le pape Clément V a finalement absous secrètement les dirigeants de l'ordre. Leur condamnation et mise à mort sur le bûcher est donc bel et bien la responsabilité du roi Philippe le Bel et non celle du pape ni de l'Église contrairement a une fausse idée largement répandue.
Le sort des frères
La dissolution de l'ordre lors du concile de Vienne et ensuite la mort de Jacques de Molay marquèrent la fin officielle de l'ordre du Temple. Les biens templiers, en particulier les commanderies, furent reversés par la bulle papale Ad Providam en majeure partie à l'ordre de l'Hôpital. Pour autant, tous les chevaliers, frères et servants templiers n'ont pas été exécutés, bon nombre d'entre eux sont retournés à la vie civile ou ont été accueillis par d’autres ordres religieux.
Les Templiers en France
L'Ordre étant déclaré éteint en 1312, Le pape Clément V ordonne de faire comparaître tous les Templiers des provinces, et de les faire juger par des conciles provinciaux. S'ils sont absous, on pourra leur donner une pension prise sur les biens de l'Ordre. En Catalogne par exemple, le mot de la fin est donné par l'archevêque de Tarragone, Guillem de Rocabertí, qui prononce, le 4 novembre 1312, l'innocence de tous les Templiers catalans. La Commanderie du Mas Deu, devenue possession Hospitalière, verse des pensions aux chevaliers, mais également aux non-nobles et aux frères servants. En décembre 1318, le Pape Jean XXII s'adresse aux évêques de France, pour les avertir que certains Frères de l'ex-Ordre du Temple « avaient repris les vêtements laïques », et leur demande de supprimer les pensions aux Frères qui ne se soumettraient pas à cet avertissement.
Philippe le Bel voulant mettre la main sur certains des biens des Templiers, les Hospitaliers n'auront de cesse de faire respecter les décisions papales, et finiront par obtenir à peu près partout, là où était décidé la dévolution des biens des Templiers.
Les Templiers du royaume d'Aragon
Dans le royaume d’Aragon, les Templiers se répartirent dans différents Ordres, principalement dans l’ordre de Montesa, créé en 1317 par le roi d’Aragon Jacques II, à partir de la branche des Templiers reconnue innocente lors du procès de 1312 en France. Les biens du Temple y furent transférés en 1319, mais également dans l'Ordre de Saint-Georges d'Alfama, créé dans la même période par fusion entre l’Ordre de Calatrava et les Templiers de France réfugiés en Espagne. Quant aux biens des templiers, dans le royaume d'Aragon et le comté de Barcelone, ils iront à l’Hôpital lorsque les Templiers ne les avaient pas déjà vendus à des personnes de confiance, et dans le royaume de Valence, les biens templiers et ceux des hospitaliers seront fusionnés dans le nouvel Ordre de Montesa.
Les Templiers du Portugal
Au Portugal, ils passèrent à l'ordre du Christ. Successeur « légitime du Temple », la Milice du Christ est fondée en 1319 par le roi Denis Ier de Portugal et le pape Jean XXII. Les biens des Templiers ont été « réservés » à l'initiative du roi, pour la Couronne portugaise à partir de 1309, et transférés à l’Ordre du Christ en 1323.
On retrouve de nombreuses influences de l’ordre du Christ dès le début des « Grandes découvertes » portugaises, dont on verra la croix sur les voiles des navires de Vasco de Gama lors du passage du cap de Bonne-Espérance en 1498 (alors que les voiles des navires de Christophe Colomb lors de sa traversée de l'Atlantique en 1492, portent plus probablement la croix de l’Ordre de Calatrava).
Les Templiers d'Angleterre
En Angleterre, le roi Edouard II a tout d'abord refusé d’arrêter les Templiers et de saisir leurs biens. Il convoque son sénéchal de Guyenne et lui demande de rendre compte, suite à quoi, il rédige le 30 octobre, puis le 10 décembre 1307, des lettres au pape, ainsi qu'au roi du Portugal, de Castille, d'Aragon et de Naples. Il y défend les chevaliers du Temple, et les encourage à faire de même. Le 14 décembre, il reçoit confirmation du Pape d'arrêter les Templiers. Il ordonne, le 8 janvier 1308, que l'on se saisisse de tous les membres de l'Ordre présents dans son pays, et qu'on les assigne à résidence, sans recourir à la torture.
Un tribunal est dressé en 1309, qui finit par absoudre en 1310 les Templiers repentis. Le transfert des biens des Templiers vers les Hospitaliers, ordonné par la Bulle papale de Clément V en 1312,n’a de plus pas été exécuté avant 1324. C’est à cette date que l'Église du Temple, siège des Templiers à Londres, fut transférée aux Hospitaliers, avant de revenir à la Couronne d’Angleterre en 1540 lorsque le roi Henri VIII dissolut l’ordre des Hospitaliers, confisqua leurs biens, et nomma le prêtre de l'Église du Temple « the Master of the Temple »
Les Templiers d'Ecosse
En Écosse, l'ordre de Clément V de confisquer tous les biens des Templiers, n'est pas totalement appliqué, en particulier depuis que Robert Ier d'Écosse a été excommunié, et n'obéit plus au Pape. Mr William de Lamberton (bishop of St Andrew), accorde en 1311 sa protection aux Templiers en Écosse. En 1312, ils sont même absouts en Angleterre et en Écosse par Édouard Ier d'Angleterre, et réconciliés dans l'Église. Puis en 1314, les Templiers auraient aidé Robert de Bruce à remporter la bataille de Bannockburn contre les Anglais mais leur présence au sein de cette bataille est hypothétique. Par contre, de nombreuses traces templières ont été laissées en Écosse bien après 1307, dans le cimetière de Kilmartin par exemple, ou encore dans le village de Kilmory.
Dans le monde germanique
En Europe centrale, les biens de l'ordre furent confisqués puis redistribués pour certains aux Hospitaliers, et pour d'autres à l'Ordre Teutonique. Mais peu d'arrestations eurent lieu dans cette province, et aucun Templier ne fut exécuté. Les princes allemands, séculiers et ecclésiastiques, avaient pour grand nombre pris parti pour les templiers. L'ordre, se sentant soutenu par la noblesse et les princes, semble s'être peu préoccupé de cet appareil judiciaire: le synode de la province ecclésiastique de Mayence renvoya absous tous ceux de sa circonscription. Le synode de la province de Trêves fut réuni, et après une enquête, prononça également une sentence d'absolution. Enhardis par ces deux jugements, les Templiers essayèrent de se maintenir sur les bords du Rhin, dans le Luxembourg et le diocèse de Trêves, et probablement aussi dans le duché de Lorraine. Restés sous la protection de leur famille et des seigneurs locaux, beaucoup de chevaliers se virent attribuer une rente à vie, et d'importantes indemnités durent même être versées par les Hospitaliers, en dédommagement des biens confisqués, à tel point qu'ils durent parfois revendre les biens qui venaient de leur être attribués.
Les légendes au sujet des Templiers
L'historien et archevêque Guillaume de Tyr rédige à partir de 1167 Historia rerum in partibus transmarinis gestarum, ouvrage dans lequel il se révèle d'abord favorable aux Templiers puis de plus en plus critique à leur égard à mesure qu'ils prennent de la puissance (privilèges pontificaux comme l'exemption de la dîme et de l'excommunication, droit de réaliser des quêtes dans les églises, comptes à rendre exclusivement au pape). Peu à peu, dit-il, les membres de l'Ordre deviennent arrogants et irrespectueux envers la hiérarchie ecclésiastique et séculière : Guillaume de Tyr est ainsi à l'origine des premières légendes sur les Templiers, tantôt apologétiques (légende des neuf chevaliers restés seuls pendant neuf ans), tantôt critiques, les accusant notamment à plusieurs reprises de trahir les Chrétiens pour de l'argent.
La fin tragique des Templiers a contribué à générer des légendes à leur sujet. Parmi d'autres, leur quête supposée du Saint-Graal, l'existence d'un trésor caché (comme celui envisagé à Rennes-le-Château par exemple), leur découverte éventuelle de documents cachés sous le Temple d'Hérode, certaines hypothèses de leurs liens avec les francs-maçons. De plus, certains groupements ou sociétés secrètes (tels que la Rose-Croix) ou certaines sectes , telles que l'ordre du Temple solaire (et ses survivances, comme le Collège Templier), la Militia Templi ou l'Ordo Templi Orientis, se réclameront par la suite de l'ordre, affirmant leur filiation en s'appuyant sur la survivance secrète de l'ordre, sans parvenir pour autant à le prouver, ou en produisant même parfois de faux documents.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple
La chute de l'ordre du Temple fait également l'objet d'une polémique. Elle serait le fait du roi de France Philippe IV le Bel qui aurait agi dans le but unique de s'approprier le trésor des Templiers. Cependant, les raisons pour lesquelles l'ordre a été éliminé sont beaucoup plus complexes et celles exposées ci-dessous n'en représentent probablement qu'une partie.
Les raisons
L'une des premières raisons fut la perte de la ville de Saint-Jean-d'Acre, qui entraîna celle de la Terre sainte.
En effet, le 28 mai 1291, les croisés perdirent Acre à l'issue d'un siège sanglant. Les chrétiens furent alors obligés de quitter la Terre sainte et les ordres religieux tels que les Templiers ainsi que les Hospitaliers n'échappèrent pas à cet exode. La maîtrise de l'ordre fut déplacée à Chypre. Or, une fois expulsé de Terre sainte, avec la quasi-impossibilité de la reconquérir, la question de l'utilité de l'ordre du Temple s'est posée car il avait été créé à l'origine pour défendre les pèlerins allant à Jérusalem sur le tombeau du Christ. Ayant perdu la Terre sainte et donc la raison même de leur existence, une partie de l'ordre se pervertit. Le peuple percevait d'ailleurs depuis plusieurs décennies les chevaliers comme des seigneurs orgueilleux et cupides menant une vie désordonnée (les expressions populaires « boire comme un templier » ou « jurer comme un templier » sont révélatrices à cet égard) : dès 1274 au deuxième concile de Lyon, ils durent produire un mémoire pour justifier leur existence.
Une querelle opposait également le roi de France Philippe IV le Bel au pape Boniface VIII, ce dernier ayant affirmé la supériorité du pouvoir pontifical sur le pouvoir temporel des rois, en publiant une bulle pontificale en 1302 : Unam Sanctam. La réponse du roi de France arriva sous la forme d'une demande de concile aux fins de destituer le pape, lequel excommunia en retour Philippe le Bel et toute sa famille par la bulle Super Patri Solio. Boniface VIII mourut le 11 octobre 1303, peu après l'attentat d'Anagni. Son successeur, Benoît XI, eut un pontificat très bref puisqu'il mourut à son tour le 7 juillet 1304. Clément V fut élu pour lui succéder le 5 juin 1305.
Or, à la suite de la chute d'Acre, les Templiers se retirèrent à Chypre puis revinrent en Occident occuper leurs commanderies. Les Templiers possédaient d'immenses richesses (certains vivant dans un luxe ostentatoire alors qu'ils ont fait vœu de pauvreté), augmentées par les redevances (droits d'octroi de péage, de douane, banalités, etc.) et biens issus du travail de leurs commanderies (bétail, agriculture…) cependant ils possédaient également une puissance militaire équivalente à quinze mille hommes dont mille cinq cents chevaliers entraînés au combat, force entièrement dévouée au pape. Par conséquent, une telle force ne pouvait que se révéler gênante pour le pouvoir en place. Il est à ajouter que les légistes royaux, formés au droit romain, cherchaient à exalter la puissance de la souveraineté royale. Or, la présence du Temple en tant que juridiction pontificale limitait grandement le pouvoir du roi sur son propre territoire.
Portrait de Clément V
L'attentat d'Anagni est un des reflets de cette lutte des légistes pour assurer un pouvoir aussi peu limité que possible au roi. La position des légistes, notamment Guillaume de Nogaret, en tant que conseillers du roi, a sûrement eu une influence sur Philippe le Bel.
Enfin, certains historiens prêtent une part de responsabilité dans la perte de l'ordre à Jacques de Molay, maître du Temple élu en 1293 à Chypre après la perte de Saint-Jean-d'Acre. En effet, suite à la perte d'Acre, un projet de croisade germa de nouveau dans l'esprit de certains rois chrétiens mais aussi et surtout dans celui du pape Clément V. Le pape désirait également une fusion des deux ordres militaires les plus puissants de Terre Sainte et le fit savoir dans une lettre qu'il envoya à Jacques de Molay en 1306. Le maître y répondit par une autre lettre dans laquelle il s'opposait à cette idée (craignant que l'ordre du Temple soit fondu dans celui des Hospitaliers), sans pour autant être catégorique. Cependant, les arguments qu'il avança pour étayer ses propres vues étaient bien minces. Enfin, Jacques de Molay manqua de diplomatie en refusant au roi de faire suite à sa demande à être reçu chevalier du Temple à titre honorifique.
Aujourd'hui, l’implication du pape dans l’arrestation des Templiers pourrait être objet de polémique. Certains historiens parlent de trois rencontres entre Philippe le Bel et Clément V, étalées de 1306 à 1308, au cours desquelles fut discuté le sort des Templiers. Toutefois, ces historiens se fondent sur la seule source contemporaine. En effet, un chroniqueur italien du nom de Giovanni Villani est le seul à indiquer une rencontre en 1305, entre le roi et le pape, soi-disant pour aborder la question de la suppression de l'ordre. Il est à noter que d'autres historiens estiment qu'il n'est pas sérieux de se fier uniquement à Villani, car les Italiens de l'époque avaient un fort ressentiment contre Clément V, pape français. Les mêmes historiens attestent d'une rencontre entre le roi de France et le pape au mois de mai 1307, quelques mois donc avant l'arrestation. Les légistes royaux invoqueront, un an après, cette rencontre en affirmant que le pape avait alors donné son autorisation au roi pour procéder à cette arrestation.
Par la bulle Faciens misericordiam, Clément V nomme en 1308 des commissions pontificales chargées d'enquêter sur l'ordre, en marge de la procédure séculière engagée par le roi de France, Philippe IV le Bel.
L'arrestation des Templiers
L'idée de détruire l'ordre du Temple était déjà présente dans l'esprit du roi Philippe IV le Bel, mais ce dernier manquait de preuves et d'aveux afin d'entamer une procédure. Ce fut chose faite grâce à un atout majeur déniché par Guillaume de Nogaret en la personne d'un ancien Templier renégat : Esquieu de Floyran. Selon la thèse officielle, Esquieu de Floyran (bourgeois de Béziers ou prieur de Montfaucon) était emprisonné pour meurtre et partageait sa cellule avec un Templier condamné à mort qui se confessa à lui, lui avouant le reniement du Christ, les pratiques obscènes des rites d'entrée dans l'ordre et la sodomie. Esquieu de Floyran n’ayant pas réussi à vendre ses rumeurs à Jacques II d'Aragon, y parvint en 1305 auprès du roi de France, Guillaume de Nogaret payant par la suite Esquieu de Floyran afin de diffuser au sein de la population les idées de « reniement du Christ et crachat sur la croix, relations charnelles entre frères, baisers obscènes exercés par les chevaliers du Temples ». Philippe le Bel écrivit au Pape pour lui faire part du contenu de ces aveux.
En même temps, Jacques de Molay, au courant de ces rumeurs, demanda une enquête pontificale au pape. Ce dernier la lui accorda le 24 août 1307. Cependant, Philippe le Bel était pressé. Il n'attendit pas les résultats de l'enquête, prépara l'arrestation à l’abbaye de Sainte-Marie, près de Pontoise, le jour de la fête de l’exaltation de la Sainte-Croix96. Il dépêcha des messagers le 14 septembre 1307 à tous ses sénéchaux et baillis, leur donnant des directives afin de procéder à la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers des Templiers ainsi qu'à leur arrestation massive en France au cours d'une même journée, le vendredi 13 octobre 1307. Le but d'une action menée en quelques heures était de profiter du fait que les Templiers étaient disséminés sur tout le territoire et ainsi d'éviter que ces derniers, alarmés par l'arrestation de certains de leurs frères, ne se regroupassent et ne devinssent alors difficiles à arrêter.
Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. À Paris, on compta 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre.
Templier embrassant un ecclésiastique, manuscrit de Jacques de Longuyon, vers 1350.
Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies furent arrêtés. Ils n'opposèrent aucune résistance. Quelques-uns réussirent à s'échapper avant ou pendant les arrestations. Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal.
Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant incarcérés dans l'attente de leur procès.
Frères Templiers sur le bûcher, manuscrit anonyme, 1384.
Le procès
Puisque tous les Templiers du royaume de France avaient été arrêtés, Philippe IV le Bel enjoignit aux souverains européens (Espagne et Angleterre) de faire de même. Tous refusèrent car ils craignaient les foudres du pape. Le roi de France n'en fut pas découragé et ouvrit donc le procès des Templiers.
Cependant, l'ordre du Temple était un ordre religieux et ne pouvait subir à ce titre la justice laïque. Philippe le Bel demanda donc à son confesseur, Guillaume de Paris, aussi Grand Inquisiteur de France, de procéder aux interrogatoires des cent trente-huit Templiers arrêtés à Paris. Parmi ces chevaliers, trente-huit moururent sous la torture, mais le processus des « aveux » avait été enclenché, donnant lieu aux accusations d'hérésie et d'idolâtrie. Parmi les péchés confessés le plus souvent, l'Inquisition enregistra le reniement de la Sainte-Croix, le reniement du Christ, la sodomie et l'adoration d'une idole (appelée le Baphomet). Trois Templiers résistèrent à la torture et n'avouèrent aucun comportement obscène.
Afin d'essayer de protéger l'ordre du Temple, le pape Clément V fulmina la bulle Pastoralis praeminentiae qui ordonnait aux souverains européens d'arrêter les Templiers qui résidaient chez eux et de mettre leurs biens sous la gestion de l'Église. Le roi pour en tirer une légitimité au nom du peuple et pour impressionner le pape, convoqua à Tours les États généraux de 1308 qui approuvèrent la condamnation de l'ordre alors que le Pape avait fait interrompre la procédure royale enclenchée par Philippe le Bel. De plus, le Pape demandait à entendre lui-même les Templiers à Poitiers. Mais, la plupart des dignitaires étant emprisonnés à Chinon, le roi Philippe le Bel prétexta que les prisonniers (soixante-douze en tout, triés par le roi lui-même) étaient trop faibles pour faire le voyage. Le pape délégua alors deux cardinaux pour aller entendre les témoins à Chinon. Le manuscrit ou parchemin de Chinon qui en traite indique que le pape Clément V a donné l'absolution aux dirigeants de l'ordre à cette occasiona .
La première commission pontificale se tint le 12 novembre 1309 à Paris. Elle avait pour but de juger l'ordre du Temple en tant que personne morale et non les personnes physiques. Pour ce faire, elle envoya dès le 8 août une circulaire à tous les évêchés afin de faire venir les Templiers arrêtés pour qu’ils comparaissent devant la commission. Un seul frère dénonça les aveux faits sous la torture : Ponsard de Gisy, précepteur de la commanderie de Payns. Le 6 février 1310, quinze Templiers sur seize clamèrent leur innocence. Ils furent bientôt suivis par la plupart de leurs frères.
Le roi de France souhaita alors gagner du temps et fit nommer à l'archiépiscopat de Sens un archevêque qui lui était totalement dévoué, Philippe de Marigny, demi-frère d'Enguerrand de Marigny.
Celui-ci envoya cinquante-quatre Templiers au bûcher le 12 mai 1310, suite à leurs aveux extorqués sous la torture en 1307. Tous les interrogatoires furent terminés le 26 mai 1311.
Le fac-similé de l'interrogatoire des dignitaires templiers en août 1308 à Chinon, conservé aux archives vaticanes, a été publié et mis en vente en 2007
Le concile de Vienne
Le concile de Vienne, qui se tint le 16 octobre 1311 au sein de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne, avait trois objectifs : statuer sur le sort de l'ordre, discuter de la réforme de l'Église et organiser une nouvelle croisade.
Cependant, lors du concile, quelques Templiers décidèrent de se présenter : ils étaient au nombre de sept et désiraient défendre l'ordre. Le roi, voulant en finir avec l'ordre du Temple, partit en direction de Vienne avec des gens d'arme afin de faire pression sur Clément V. Il arriva sur place le 20 mars 1312. Le 22 mars 1312, le Pape fulmina la bulle Vox in excelso qui ordonnait l'abolition définitive de l'ordre. Pour ce qui est du sort des Templiers et de leurs biens, le pape fulmina deux autres bulles :
Ad providam le 2 mai 1312, concernait les biens du Temple qui furent légués en totalité à l'ordre de l'Hôpital (à l'exception de l'Espagne et du Portugal, où deux ordres naquirent des cendres de l'ordre du Temple, l'ordre de Montesa et l'ordre du Christ)
Considerantes dudum le 6 mai 1312 quant à elle, déterminait le sort des hommes. Ceux ayant avoué ou ayant été déclarés innocents se verraient attribuer une rente et pourraient vivre dans une maison de l'ordre alors que tous ceux ayant nié ou s'étant rétractés, subiraient un châtiment sévère (la peine de mort).
Toutefois, le sort des dignitaires de l'ordre du Temple restait entre les mains du pape.
Le sort des dignitaires
Une commission pontificale fut nommée le 22 décembre 1313. Elle était constituée de trois cardinaux et d'avoués du roi de France et devait statuer sur le sort des quatre dignitaires de l'ordre. Devant cette commission, ils réitérèrent leurs aveux. Le 11 ou 18 mars 1314, les quatre Templiers furent amenés sur le parvis de Notre-Dame de Paris afin que l'on leur lût la sentence. C'est là que Jacques de Molay, maître de l'ordre du Temple, Geoffroy de Charnay, précepteur de Normandie, Hugues de Pairaud, visiteur de France et Geoffroy de Goneville, précepteur en Poitou-Aquitaine apprirent qu'ils étaient condamnés à la prison à vie.
Toutefois, Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay clamèrent leur innocence. Ils avaient donc menti aux juges de l'Inquisition, furent déclarés relaps et remis au bras séculier (en l'occurrence, la justice royale). Voici la description qu'en fit, dans sa chronique latine, Guillaume de Nangis, un chroniqueur de l'époque : « Mais alors que les cardinaux pensaient avoir mis un terme à cette affaire, voilà que tout à coup et inopinément deux d'entre eux, le grand maître et le maître de Normandie, se défendirent opiniâtrement contre le cardinal qui avait prononcé le sermon et contre l'archevêque de Sens Philippe de Marigny, revenant sur leur confession et sur tout ce qu'ils avaient avoué. »
Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay sur le bûcher, enluminure provenant des Grandes Chroniques de France
Le lendemain, Philippe le Bel convoqua son conseil et, faisant fi des cardinaux, condamna les deux Templiers au bûcher. Ils furent conduits sur l'île aux Juifsa 11 afin d'y être brûlés vifs. Geoffroi (ou Godefroi) de Paris fut un témoin oculaire de cette exécution. Il écrivit dans sa Chronique métrique (1312-1316), les paroles du maître de l'ordre : « […] Je vois ici mon jugement où mourir me convient librement; Dieu sait qui a tort, qui a péché. Il va bientôt arriver malheur à ceux qui nous ont condamné à tort : Dieu vengera notre mort. […] » Proclamant jusqu’à la fin son innocence et celle de l'ordre, Jacques de Molay s'en référa donc à la justice divine et c'est devant le tribunal divin qu'il assignait ceux qui sur Terre l'avaient jugé. La malédiction légendaire de Jacques de Molay « Vous serez tous maudits jusqu'à la treizième génération » lancée par des ésotéristes et historiens par la suite inspira Les Rois maudits de Maurice Druon. Les deux condamnés demandèrent à tourner leurs visages vers la cathédrale Notre-Dame pour prier. C'est avec la plus grande dignité qu'ils moururent. Guillaume de Nangis ajouta : « On les vit si résolus à subir le supplice du feu, avec une telle volonté, qu'ils soulevèrent l'admiration chez tous ceux qui assistèrent à leur mort… ».
La décision royale avait été si rapide que l'on s'aperçut après coup que la petite île où l'on avait dressé le bûcher ne se trouvait pas sous la juridiction royale, mais sous celle des moines de Saint-Germain-des-Prés. Le roi dut donc confirmer par écrit que l'exécution ne portait nullement atteinte à leurs droits sur l'île .
Giovanni Villani, contemporain des Templiers, mais qui n'assista pas à la scène, ajouta dans sa Nova Cronica que « le roi de France et ses fils éprouvèrent grande honte de ce péché », et que « la nuit après que ledit Maître et son compagnon eurent été martyrisés, leurs cendres et leurs os furent recueillis comme des reliques sacrées par les frères et d'autres religieuses personnes, et emmenés en lieux consacrés. » Ce témoignage est toutefois sujet à suspicions, Villani étant un florentin et ayant rédigé son ouvrage entre une et deux décennies après les faits.
Absous par le pape
L'original du parchemin de Chinon, document essentiel mais perdu dans les archives secrètes du Vatican depuis le XVIIe siècle, a été retrouvé en 2002 par l'historienne Barbara Frale et publié en 2007 avec l'ensemble des documents relatifs au procès. Il indique que le pape Clément V a finalement absous secrètement les dirigeants de l'ordre. Leur condamnation et mise à mort sur le bûcher est donc bel et bien la responsabilité du roi Philippe le Bel et non celle du pape ni de l'Église contrairement a une fausse idée largement répandue.
Le sort des frères
La dissolution de l'ordre lors du concile de Vienne et ensuite la mort de Jacques de Molay marquèrent la fin officielle de l'ordre du Temple. Les biens templiers, en particulier les commanderies, furent reversés par la bulle papale Ad Providam en majeure partie à l'ordre de l'Hôpital. Pour autant, tous les chevaliers, frères et servants templiers n'ont pas été exécutés, bon nombre d'entre eux sont retournés à la vie civile ou ont été accueillis par d’autres ordres religieux.
Les Templiers en France
L'Ordre étant déclaré éteint en 1312, Le pape Clément V ordonne de faire comparaître tous les Templiers des provinces, et de les faire juger par des conciles provinciaux. S'ils sont absous, on pourra leur donner une pension prise sur les biens de l'Ordre. En Catalogne par exemple, le mot de la fin est donné par l'archevêque de Tarragone, Guillem de Rocabertí, qui prononce, le 4 novembre 1312, l'innocence de tous les Templiers catalans. La Commanderie du Mas Deu, devenue possession Hospitalière, verse des pensions aux chevaliers, mais également aux non-nobles et aux frères servants. En décembre 1318, le Pape Jean XXII s'adresse aux évêques de France, pour les avertir que certains Frères de l'ex-Ordre du Temple « avaient repris les vêtements laïques », et leur demande de supprimer les pensions aux Frères qui ne se soumettraient pas à cet avertissement.
Philippe le Bel voulant mettre la main sur certains des biens des Templiers, les Hospitaliers n'auront de cesse de faire respecter les décisions papales, et finiront par obtenir à peu près partout, là où était décidé la dévolution des biens des Templiers.
Les Templiers du royaume d'Aragon
Dans le royaume d’Aragon, les Templiers se répartirent dans différents Ordres, principalement dans l’ordre de Montesa, créé en 1317 par le roi d’Aragon Jacques II, à partir de la branche des Templiers reconnue innocente lors du procès de 1312 en France. Les biens du Temple y furent transférés en 1319, mais également dans l'Ordre de Saint-Georges d'Alfama, créé dans la même période par fusion entre l’Ordre de Calatrava et les Templiers de France réfugiés en Espagne. Quant aux biens des templiers, dans le royaume d'Aragon et le comté de Barcelone, ils iront à l’Hôpital lorsque les Templiers ne les avaient pas déjà vendus à des personnes de confiance, et dans le royaume de Valence, les biens templiers et ceux des hospitaliers seront fusionnés dans le nouvel Ordre de Montesa.
Les Templiers du Portugal
Au Portugal, ils passèrent à l'ordre du Christ. Successeur « légitime du Temple », la Milice du Christ est fondée en 1319 par le roi Denis Ier de Portugal et le pape Jean XXII. Les biens des Templiers ont été « réservés » à l'initiative du roi, pour la Couronne portugaise à partir de 1309, et transférés à l’Ordre du Christ en 1323.
On retrouve de nombreuses influences de l’ordre du Christ dès le début des « Grandes découvertes » portugaises, dont on verra la croix sur les voiles des navires de Vasco de Gama lors du passage du cap de Bonne-Espérance en 1498 (alors que les voiles des navires de Christophe Colomb lors de sa traversée de l'Atlantique en 1492, portent plus probablement la croix de l’Ordre de Calatrava).
Les Templiers d'Angleterre
En Angleterre, le roi Edouard II a tout d'abord refusé d’arrêter les Templiers et de saisir leurs biens. Il convoque son sénéchal de Guyenne et lui demande de rendre compte, suite à quoi, il rédige le 30 octobre, puis le 10 décembre 1307, des lettres au pape, ainsi qu'au roi du Portugal, de Castille, d'Aragon et de Naples. Il y défend les chevaliers du Temple, et les encourage à faire de même. Le 14 décembre, il reçoit confirmation du Pape d'arrêter les Templiers. Il ordonne, le 8 janvier 1308, que l'on se saisisse de tous les membres de l'Ordre présents dans son pays, et qu'on les assigne à résidence, sans recourir à la torture.
Un tribunal est dressé en 1309, qui finit par absoudre en 1310 les Templiers repentis. Le transfert des biens des Templiers vers les Hospitaliers, ordonné par la Bulle papale de Clément V en 1312,n’a de plus pas été exécuté avant 1324. C’est à cette date que l'Église du Temple, siège des Templiers à Londres, fut transférée aux Hospitaliers, avant de revenir à la Couronne d’Angleterre en 1540 lorsque le roi Henri VIII dissolut l’ordre des Hospitaliers, confisqua leurs biens, et nomma le prêtre de l'Église du Temple « the Master of the Temple »
Les Templiers d'Ecosse
En Écosse, l'ordre de Clément V de confisquer tous les biens des Templiers, n'est pas totalement appliqué, en particulier depuis que Robert Ier d'Écosse a été excommunié, et n'obéit plus au Pape. Mr William de Lamberton (bishop of St Andrew), accorde en 1311 sa protection aux Templiers en Écosse. En 1312, ils sont même absouts en Angleterre et en Écosse par Édouard Ier d'Angleterre, et réconciliés dans l'Église. Puis en 1314, les Templiers auraient aidé Robert de Bruce à remporter la bataille de Bannockburn contre les Anglais mais leur présence au sein de cette bataille est hypothétique. Par contre, de nombreuses traces templières ont été laissées en Écosse bien après 1307, dans le cimetière de Kilmartin par exemple, ou encore dans le village de Kilmory.
Dans le monde germanique
En Europe centrale, les biens de l'ordre furent confisqués puis redistribués pour certains aux Hospitaliers, et pour d'autres à l'Ordre Teutonique. Mais peu d'arrestations eurent lieu dans cette province, et aucun Templier ne fut exécuté. Les princes allemands, séculiers et ecclésiastiques, avaient pour grand nombre pris parti pour les templiers. L'ordre, se sentant soutenu par la noblesse et les princes, semble s'être peu préoccupé de cet appareil judiciaire: le synode de la province ecclésiastique de Mayence renvoya absous tous ceux de sa circonscription. Le synode de la province de Trêves fut réuni, et après une enquête, prononça également une sentence d'absolution. Enhardis par ces deux jugements, les Templiers essayèrent de se maintenir sur les bords du Rhin, dans le Luxembourg et le diocèse de Trêves, et probablement aussi dans le duché de Lorraine. Restés sous la protection de leur famille et des seigneurs locaux, beaucoup de chevaliers se virent attribuer une rente à vie, et d'importantes indemnités durent même être versées par les Hospitaliers, en dédommagement des biens confisqués, à tel point qu'ils durent parfois revendre les biens qui venaient de leur être attribués.
Les légendes au sujet des Templiers
L'historien et archevêque Guillaume de Tyr rédige à partir de 1167 Historia rerum in partibus transmarinis gestarum, ouvrage dans lequel il se révèle d'abord favorable aux Templiers puis de plus en plus critique à leur égard à mesure qu'ils prennent de la puissance (privilèges pontificaux comme l'exemption de la dîme et de l'excommunication, droit de réaliser des quêtes dans les églises, comptes à rendre exclusivement au pape). Peu à peu, dit-il, les membres de l'Ordre deviennent arrogants et irrespectueux envers la hiérarchie ecclésiastique et séculière : Guillaume de Tyr est ainsi à l'origine des premières légendes sur les Templiers, tantôt apologétiques (légende des neuf chevaliers restés seuls pendant neuf ans), tantôt critiques, les accusant notamment à plusieurs reprises de trahir les Chrétiens pour de l'argent.
La fin tragique des Templiers a contribué à générer des légendes à leur sujet. Parmi d'autres, leur quête supposée du Saint-Graal, l'existence d'un trésor caché (comme celui envisagé à Rennes-le-Château par exemple), leur découverte éventuelle de documents cachés sous le Temple d'Hérode, certaines hypothèses de leurs liens avec les francs-maçons. De plus, certains groupements ou sociétés secrètes (tels que la Rose-Croix) ou certaines sectes , telles que l'ordre du Temple solaire (et ses survivances, comme le Collège Templier), la Militia Templi ou l'Ordo Templi Orientis, se réclameront par la suite de l'ordre, affirmant leur filiation en s'appuyant sur la survivance secrète de l'ordre, sans parvenir pour autant à le prouver, ou en produisant même parfois de faux documents.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple
Dernière édition par Lumen le Ven 12 Juil 2013 - 2:42, édité 4 fois (Raison : Fautes d'orthographe)
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Re: POUR TOUT SAVOIR SUR AU SUJET DES "TEMPLIERS" : TEXTES ET VIDÉOS...
Templiers de l'histoire à la légende
Le Trésor des Templiers
Documentaire_Le procès des templiers
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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