Caractère satanique de la Révolution française
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violaine
J.-Baptiste
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Caractère satanique de la Révolution française
J'ai réalisé une vidéo de 25 minutes pour démontrer le caractère satanique de la Révolution française de 1789, et comme elle n'intéressera certainement pas grand monde sur mon profil facebook, je la poste ici, on sait jamais :
J.-Baptiste- Près de Jésus Christ
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Inscription : 10/01/2012
Re: Caractère satanique de la Révolution française
@ Baptiste
certainement que la révolution francaise était satanique et que la franc maconnerie en était l'investigatrice, mais le pauvre peuple poussé à bout, inciter à la rebellion contre l'église, les prêtres, n'y voyaient que du feu
Violaine
certainement que la révolution francaise était satanique et que la franc maconnerie en était l'investigatrice, mais le pauvre peuple poussé à bout, inciter à la rebellion contre l'église, les prêtres, n'y voyaient que du feu
Violaine
violaine- Avec les anges
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Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
Re: Caractère satanique de la Révolution française
robespierre etait un illuminati mais ca s est retourné contre lui...
bach88- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1556
Localisation : israel
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Re: Caractère satanique de la Révolution française
Oui, la fameuse phrase "la Révolution mange ses propres enfants" ne signifie en réalité nulle autre chose que le Diable prend les âmes de ceux qui ont pactisé avec lui. C'est un thème courant des contes populaires.
Les FM qui en savaient trop et qui n'appartenaient pas aux plus hautes élites de leurs rangs (au dessus même du 33ème degré) : COUIC. Comme dans les mafias.
Les FM qui en savaient trop et qui n'appartenaient pas aux plus hautes élites de leurs rangs (au dessus même du 33ème degré) : COUIC. Comme dans les mafias.
J.-Baptiste- Près de Jésus Christ
- Messages : 23
Inscription : 10/01/2012
Re: Caractère satanique de la Révolution française
Intéressante video!
Il faut du courage pour s'exprimer ainsi.
Sur ce sujet,il faut prendre beaucoup de précautions,par exemple,au commencement de la video, les "droits de l'homme" qui ne s'opposent pas au droit de Dieu,car l’expression a été reprise par les papes actuels, notamment Jean-Paul II et Benoit XVI.
Il faudrait plutôt souligner que Louis XVI allait déjà dans ce sens et vers une monarchie constitutionnelle.
Autrement,je n'ai pas bien compris comment la Révolution est une vengeance de l'extermination des Templiers.
Les Templiers avaient surtout le tort d'être très riches et on les accusait de tous les maux:ésotérisme ou homosexualité,ce qui n'a jamais été prouvé.
Cet ordre puissant était totalement approuvé par l'Eglise romaine,au même titre qu'aujourd'hui "l'Opus Dei" qui est contesté par beaucoup de chrétiens.
Alors,je vois mal cette Révolution effectivement contre l'Eglise et contre Dieu prendre la défense et vouloir venger cet ordre religieux.
A bientôt et bon courage.
Il faut du courage pour s'exprimer ainsi.
Sur ce sujet,il faut prendre beaucoup de précautions,par exemple,au commencement de la video, les "droits de l'homme" qui ne s'opposent pas au droit de Dieu,car l’expression a été reprise par les papes actuels, notamment Jean-Paul II et Benoit XVI.
Il faudrait plutôt souligner que Louis XVI allait déjà dans ce sens et vers une monarchie constitutionnelle.
Autrement,je n'ai pas bien compris comment la Révolution est une vengeance de l'extermination des Templiers.
Les Templiers avaient surtout le tort d'être très riches et on les accusait de tous les maux:ésotérisme ou homosexualité,ce qui n'a jamais été prouvé.
Cet ordre puissant était totalement approuvé par l'Eglise romaine,au même titre qu'aujourd'hui "l'Opus Dei" qui est contesté par beaucoup de chrétiens.
Alors,je vois mal cette Révolution effectivement contre l'Eglise et contre Dieu prendre la défense et vouloir venger cet ordre religieux.
A bientôt et bon courage.
pax et bonum- Avec les anges
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Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: Caractère satanique de la Révolution française
Pour ceux qui veulent oublier les Saints martyrs et pour ceux qui veulent nous faire oublier l'inoubliable et pour les criminels aussi:
« La révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu
pendant tout le Moyen Age et dans toute l’Europe. »
Pierre Chaunu
Pour l’histoire, Perrin, 1984.
La Révolution qui est survenue en France à la fin du XVIIIe siècle, faisant qu’il y a bien, malgré l’aveuglement de nos contemporains et les illusions de certains sots, valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par les puissances de l’enfer auxquelles nous sommes à présent soumis et asservis, est une révolte contre l’ordre naturel et surnaturel établi par Dieu. La Révolution, il est bon de le rappeler, est satanique dans son principe, nihiliste dans son essence, terrifiante et criminelle dans ses conséquences !
La Révolution s’est attaquée avec fureur à l’Église,
tuant son clergé, détruisant ses institutions,
et injuriant ses dogmes ! :
Foncièrement antichrétienne et antireligieuse, elle s’est attaquée avec une sorte de fureur irrationnelle à l’Église, tuant son clergé, combattant sa hiérarchie, ses institutions, ses dogmes, et, pour mieux la renverser, elle a voulu arracher et détruire, par une politique systématique qui poussa la folie jusqu’à établir un nouveau calendrier afin d’effacer des mémoires le temps grégorien, et d’éradiquer définitivement les fondements mêmes du christianisme.
La Révolution mit en oeuvre une politique antichrétienne terrifiante, elle organisa une déchristianisation violente et criminelle qui eut pour but d’en finir avec le christianisme de la vie quotidienne en France : prêtres déportés ou assassinés, religieux contraints à abjurer leurs vœux, croix et images pieuses détruites, fêtes religieuses interdites, agendas modifiés, et interdiction du culte public et privé. Toutes les congrégations furent supprimées le 18 août 1792. La Commune de Paris, sous l’impulsion de son procureur-syndic Chaumette, sera la première à prendre, après le 10-août, des mesures anticléricales : interdiction du port du costume ecclésiastique (12 août), interdiction des processions et manifestations religieuses sur la place publique (16 août). L’an II (septembre 1793-septembre 1794) voit l’apogée de la politique de déchristianisation. Ce sont des représentants en mission qui donnent l’impulsion décisive. Sous l’influence de Chaumette on prend différents arrêtés interdisant toute manifestation extérieure du culte, on rend obligatoire le mariage des prêtres et laïcise les convois funèbres ainsi que les cimetières. Le 24 octobre, la Convention, après les rapports de Romme et de Fabre, adopte le calendrier républicain en remplacement du calendrier grégorien, substituant, comme ère, à la naissance du Christ la date du 22 septembre 1792, premier jour de la République, et éliminant le dimanche au profit du “décadi” !
La Commune s’empare de Notre-Dame, la Convention se rend à la cathédrale, baptisée “temple de la Raison” et assiste à une présentation de la fête civique. Des sections imitent cet exemple ; le 20 novembre, des citoyens de la section de l’Unité, revêtus d’ornements sacerdotaux, défilent, chantant et dansant, devant la Convention. En juin 1793, les cérémonies et les processions hors des églises sont interdites, ainsi que le port des insignes sacerdotaux. Les prêtres sont incités à renoncer au sacerdoce et à se marier, le 23 novembre 1793, sur la recommandation de Chaumette, la Commune ordonne la fermeture de toutes les églises de la capitale.
Culte de la déesse “Raison” à Notre-Dame de Paris !
La déchristianisation s’est manifestée de différentes façons pendant la Révolution :
les persécutions et les massacres des prêtres réfractaires,
le mariage et la déprêtisation de prêtres et évêques constitutionnels,
la fermeture des églises et la vente des presbytères
la démolition des clochers
les autodafés,
les changements de noms de lieux,
la suppression des agendas,
la suppression du calendrier grégorien et la mise en place du calendrier républicain, avec des “semaines” de dix jours (suppression du dimanche),
les abdications,
l’iconoclasme,
la fonte de l’argenterie,
les fêtes civiques,
la fonte des cloches,
le culte de l’Être suprême.
le culte de la Raison,
Il faut ajouter à cette liste sinistre la profanation des tombeaux dans la basilique Saint-Denis : les tombeaux des principaux rois de France ont été profanés, en deux vagues, en août 1793, et du 12 au 25 octobre 1793, à l’instigation de Barère, porte-parole du Comité de salut public.
Les prêtres réfractaires à la Consitution civile du clergé, furent si nombreux que la guillotine se montra insuffisante pour les tuer. En mai 1792, l’Assemblée Constituante décrète alors l’exil hors du Royaume pour tous les insoumis, le lieu de déportation choisi est la Guyane, réputée pour son climat meurtrier au 18ème siècle. De nombreux prêtres sont alors emprisonnés. On achemine les convois de déportés vers les trois grands ports de l’Atlantique : Nantes, Bordeaux et Rochefort-sur-mer. C’est ainsi que 73 prêtres sont acheminés vers Nantes, 1 494 vers Bordeaux et 827 vers Rochefort. De nombreux convois circulent vers l’ouest. Les prêtres sont serrés sur des charrettes, dans le froid, la pluie. Ils sont hués, humiliés, reçoivent des jets de pierres et menacés de mort s’ils bronchent. Dans certaines villes, comme La Rochelle, ils sont livrés à la population et tués. Dans d’autres, la population les prend en pitié. Certains s’agenouillent à leur passage.
La Révolution a légitimé le crime de masse
pour asseoir son pouvoir !
La grande spécificité de la Révolution est d’avoir légitimé le crime de masse pour asseoir son pouvoir. Le bilan humain de cette sinistre Révolution, prêtres, religieuses, religieux confondus dans ce chiffres terrifiant, s’élève à environ 200 000 morts, dont 40 000 personnes guillotinées, des milliers de personnes mitraillées au canon à Lyon, fusillées à Marseille ou Toulon, 5 000 noyés à Nantes, des milliers d’autres noyés à Ancenis ou Angers, 1 400 massacrés des Massacres de Septembre qui périrent dans des conditions effroyables.
Sources :
Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur. Essai sur la violence révolutionnaire (1789-1794), Fayard, 2000.
Jacques Le Goff et René Rémond, Histoire de la France religieuse, le Seuil, tome 3, XVIIIe siècle – XIXe siècle.
Michel Vovelle, 1793, La Révolution contre l’Église, de la Raison à l’Être suprême, éditions Complexe, 1988.
« La révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu
pendant tout le Moyen Age et dans toute l’Europe. »
Pierre Chaunu
Pour l’histoire, Perrin, 1984.
La Révolution qui est survenue en France à la fin du XVIIIe siècle, faisant qu’il y a bien, malgré l’aveuglement de nos contemporains et les illusions de certains sots, valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par les puissances de l’enfer auxquelles nous sommes à présent soumis et asservis, est une révolte contre l’ordre naturel et surnaturel établi par Dieu. La Révolution, il est bon de le rappeler, est satanique dans son principe, nihiliste dans son essence, terrifiante et criminelle dans ses conséquences !
La Révolution s’est attaquée avec fureur à l’Église,
tuant son clergé, détruisant ses institutions,
et injuriant ses dogmes ! :
Foncièrement antichrétienne et antireligieuse, elle s’est attaquée avec une sorte de fureur irrationnelle à l’Église, tuant son clergé, combattant sa hiérarchie, ses institutions, ses dogmes, et, pour mieux la renverser, elle a voulu arracher et détruire, par une politique systématique qui poussa la folie jusqu’à établir un nouveau calendrier afin d’effacer des mémoires le temps grégorien, et d’éradiquer définitivement les fondements mêmes du christianisme.
La Révolution mit en oeuvre une politique antichrétienne terrifiante, elle organisa une déchristianisation violente et criminelle qui eut pour but d’en finir avec le christianisme de la vie quotidienne en France : prêtres déportés ou assassinés, religieux contraints à abjurer leurs vœux, croix et images pieuses détruites, fêtes religieuses interdites, agendas modifiés, et interdiction du culte public et privé. Toutes les congrégations furent supprimées le 18 août 1792. La Commune de Paris, sous l’impulsion de son procureur-syndic Chaumette, sera la première à prendre, après le 10-août, des mesures anticléricales : interdiction du port du costume ecclésiastique (12 août), interdiction des processions et manifestations religieuses sur la place publique (16 août). L’an II (septembre 1793-septembre 1794) voit l’apogée de la politique de déchristianisation. Ce sont des représentants en mission qui donnent l’impulsion décisive. Sous l’influence de Chaumette on prend différents arrêtés interdisant toute manifestation extérieure du culte, on rend obligatoire le mariage des prêtres et laïcise les convois funèbres ainsi que les cimetières. Le 24 octobre, la Convention, après les rapports de Romme et de Fabre, adopte le calendrier républicain en remplacement du calendrier grégorien, substituant, comme ère, à la naissance du Christ la date du 22 septembre 1792, premier jour de la République, et éliminant le dimanche au profit du “décadi” !
La Commune s’empare de Notre-Dame, la Convention se rend à la cathédrale, baptisée “temple de la Raison” et assiste à une présentation de la fête civique. Des sections imitent cet exemple ; le 20 novembre, des citoyens de la section de l’Unité, revêtus d’ornements sacerdotaux, défilent, chantant et dansant, devant la Convention. En juin 1793, les cérémonies et les processions hors des églises sont interdites, ainsi que le port des insignes sacerdotaux. Les prêtres sont incités à renoncer au sacerdoce et à se marier, le 23 novembre 1793, sur la recommandation de Chaumette, la Commune ordonne la fermeture de toutes les églises de la capitale.
Culte de la déesse “Raison” à Notre-Dame de Paris !
La déchristianisation s’est manifestée de différentes façons pendant la Révolution :
les persécutions et les massacres des prêtres réfractaires,
le mariage et la déprêtisation de prêtres et évêques constitutionnels,
la fermeture des églises et la vente des presbytères
la démolition des clochers
les autodafés,
les changements de noms de lieux,
la suppression des agendas,
la suppression du calendrier grégorien et la mise en place du calendrier républicain, avec des “semaines” de dix jours (suppression du dimanche),
les abdications,
l’iconoclasme,
la fonte de l’argenterie,
les fêtes civiques,
la fonte des cloches,
le culte de l’Être suprême.
le culte de la Raison,
Il faut ajouter à cette liste sinistre la profanation des tombeaux dans la basilique Saint-Denis : les tombeaux des principaux rois de France ont été profanés, en deux vagues, en août 1793, et du 12 au 25 octobre 1793, à l’instigation de Barère, porte-parole du Comité de salut public.
Les prêtres réfractaires à la Consitution civile du clergé, furent si nombreux que la guillotine se montra insuffisante pour les tuer. En mai 1792, l’Assemblée Constituante décrète alors l’exil hors du Royaume pour tous les insoumis, le lieu de déportation choisi est la Guyane, réputée pour son climat meurtrier au 18ème siècle. De nombreux prêtres sont alors emprisonnés. On achemine les convois de déportés vers les trois grands ports de l’Atlantique : Nantes, Bordeaux et Rochefort-sur-mer. C’est ainsi que 73 prêtres sont acheminés vers Nantes, 1 494 vers Bordeaux et 827 vers Rochefort. De nombreux convois circulent vers l’ouest. Les prêtres sont serrés sur des charrettes, dans le froid, la pluie. Ils sont hués, humiliés, reçoivent des jets de pierres et menacés de mort s’ils bronchent. Dans certaines villes, comme La Rochelle, ils sont livrés à la population et tués. Dans d’autres, la population les prend en pitié. Certains s’agenouillent à leur passage.
La Révolution a légitimé le crime de masse
pour asseoir son pouvoir !
La grande spécificité de la Révolution est d’avoir légitimé le crime de masse pour asseoir son pouvoir. Le bilan humain de cette sinistre Révolution, prêtres, religieuses, religieux confondus dans ce chiffres terrifiant, s’élève à environ 200 000 morts, dont 40 000 personnes guillotinées, des milliers de personnes mitraillées au canon à Lyon, fusillées à Marseille ou Toulon, 5 000 noyés à Nantes, des milliers d’autres noyés à Ancenis ou Angers, 1 400 massacrés des Massacres de Septembre qui périrent dans des conditions effroyables.
Sources :
Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur. Essai sur la violence révolutionnaire (1789-1794), Fayard, 2000.
Jacques Le Goff et René Rémond, Histoire de la France religieuse, le Seuil, tome 3, XVIIIe siècle – XIXe siècle.
Michel Vovelle, 1793, La Révolution contre l’Église, de la Raison à l’Être suprême, éditions Complexe, 1988.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Caractère satanique de la Révolution française
L’Essence satanique de la Révolution !
« Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. » (Joseph de Maistre)
La Révolution est absolument satanique. L’affaire la plus tristement célèbre des persécutions religieuses est la noyade de 83 prêtres dans la Loire en novembre 1793, ordonnée par le criminel Carrier.
Ce dernier est alcoolique chronique. En juin 1793, il est envoyé à Rennes, puis en octobre à Nantes. On lui ordonne de « nettoyer les prisons surchargées de la ville » au prétexte que les Anglais arrivent.
Il imagine alors un procédé radical qu’il appelle la « déportation verticale ». C’est à dire qu’au lieu de la déportation vers les îles lointaines, il fait embarquer les condamnés sur des barques à fonds plats qui sont coulées au milieu de la Loire.
Les premiers exécutés sont des prêtres réfractaires. Certains s’agrippent au bateau qui les conduit au lieu du supplice. Leurs bourreaux, parmi lesquels certains reconnaissent leurs anciens paroissiens, leur coupent les mains. Des milliers d’hommes et de femmes périssent dans ce que Carrier appelle la « baignoire nationale ». Il fait également fusiller ou guillotiner des centaines de personnes dans une plaine à côté de Nantes.
Ces crimes ne touchent malheureusement pas que les prêtres réfractaires. Un grand nombre de religieux et religieuses l’est également. Le 13 février 1790, un décret interdit les voeux monastiques et les congrégations religieuses sont supprimées !
En 1794, plusieurs religieuses sont guillotinées : 4 filles de la Charité le 28 juin à Arras, 15 Carmélites de Compiègne le 17 juillet à Paris, 32 Sacramentines et Ursulines du 6 au 26 juillet à Orange, et 11 Ursulines les 17 et 23 octobre à Valenciennes. Elles sont aujourd’hui toutes béatifiées ou canonisées.
Lire : Abbé Yves Blomme, Les Prêtres Déportés sur les Pontons de Rochefort, Éditions BORDESSOULES, 1994.
Mgr Bougaud, Le christianisme et les temps présents, Poussielgues Frères, 1890, Tome 4e, 3e partie, chap. II, pp. 386-387.
“La Révolution n’est pas la société moderne ; elle en est le chancre.
La Révolution n’a pas fait la société moderne ; elle a failli l’étouffer dans son berceau, et elle est en train de la défaire.
La Révolution n’est pas née de l’Évangile ; elle est née contre l’Évangile, des passions que réprouve l’Evangile. Elle en est la contradiction et la haine.
Qui comprendrait cela verrait clair dans les obscurités redoutables de l’heure présente, et s’expliquerait la conduite de l’Église. L’Église n’a jamais condamné la société moderne ; elle a condamné vingt fois la Révolution ; elle la condamnera jusqu’à la fin.
Entre l’Église et la société moderne il y a moyen de s’entendre. Entre l’Église et la Révolution il n’y en a point. Ou l’Église tuera la Révolution, ou la Révolution tuera l’Église. C’est un duel à mort.
Qu’est- ce donc que la Révolution ? D’abord la Révolution est une idée ; sans cela elle n’agiterait pas le monde.
Ensuite c’est une idée opposée à la doctrine formelle de l’Église ; c’est une hérésie comme l’arianisme , le pélagianisme ; qui aura son cours comme ces grandes hérésies ; qui fera peut-être plus de mal, parce qu’elle s’attaque aux fondements mêmes des sociétés ; mais qui disparaîtra comme ces hérésies sous les foudres toutes-puissantes de l’Église.
Dans l’évolution complète de l’idée révolutionnaire, il y a trois degrés successifs. Il y a le libéralisme : la doctrine de ceux qui, par bon sens ou par timidité, s’arrêtent à mi-chemin. Il y a ensuite le radicalisme, qui nous menace en ce moment : la doctrine de ceux qui, par passion ou par logique, iront jusqu’au bout. Et enfin il y a le socialisme qui s’affirme timidement et attend l’avenir.
Et, en dépit de toutes les dénégations, les trois ne font qu’un. Le premier engendre le second, qui engendre le troisième. Et tous ensemble sont ce que j’ai appelé le chancre de la société moderne, et en seraient la ruine totale, si l’Église n’était pas là.”
A conseiller l’excelent article au sujet du génocide de la Vandée de Patrick Ferner sur son blog de qualité : “Question sur le monde” :
“Le génocide, une invention française”
http://patrickferner.hautetfort.com/archive/2008/03/10/patrick-ferner-le-genocide-une-invention-francaise.html
En effet, le cas de la Vendée est exemplaire afin de nous démontrer la nature réelle de cette infernale Révolution, mise en oeuvre, inspirée et dirigée par le démon.
Le général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, suite à l’extermination des Vendéens ayant survécu à la Virée de Galerne à Savenay, précisait : «Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.»
En 2007, sous la direction de Jacques Hussenet, un nouveau bilan, prenant en compte les travaux antérieurs, surtout à partir de 1990, arrive au chiffre de 170 000 morts pour les habitants de la Vendée. (Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, p. 148.)
« Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. » (Joseph de Maistre)
La Révolution est absolument satanique. L’affaire la plus tristement célèbre des persécutions religieuses est la noyade de 83 prêtres dans la Loire en novembre 1793, ordonnée par le criminel Carrier.
Ce dernier est alcoolique chronique. En juin 1793, il est envoyé à Rennes, puis en octobre à Nantes. On lui ordonne de « nettoyer les prisons surchargées de la ville » au prétexte que les Anglais arrivent.
Il imagine alors un procédé radical qu’il appelle la « déportation verticale ». C’est à dire qu’au lieu de la déportation vers les îles lointaines, il fait embarquer les condamnés sur des barques à fonds plats qui sont coulées au milieu de la Loire.
Les premiers exécutés sont des prêtres réfractaires. Certains s’agrippent au bateau qui les conduit au lieu du supplice. Leurs bourreaux, parmi lesquels certains reconnaissent leurs anciens paroissiens, leur coupent les mains. Des milliers d’hommes et de femmes périssent dans ce que Carrier appelle la « baignoire nationale ». Il fait également fusiller ou guillotiner des centaines de personnes dans une plaine à côté de Nantes.
Ces crimes ne touchent malheureusement pas que les prêtres réfractaires. Un grand nombre de religieux et religieuses l’est également. Le 13 février 1790, un décret interdit les voeux monastiques et les congrégations religieuses sont supprimées !
En 1794, plusieurs religieuses sont guillotinées : 4 filles de la Charité le 28 juin à Arras, 15 Carmélites de Compiègne le 17 juillet à Paris, 32 Sacramentines et Ursulines du 6 au 26 juillet à Orange, et 11 Ursulines les 17 et 23 octobre à Valenciennes. Elles sont aujourd’hui toutes béatifiées ou canonisées.
Lire : Abbé Yves Blomme, Les Prêtres Déportés sur les Pontons de Rochefort, Éditions BORDESSOULES, 1994.
Mgr Bougaud, Le christianisme et les temps présents, Poussielgues Frères, 1890, Tome 4e, 3e partie, chap. II, pp. 386-387.
“La Révolution n’est pas la société moderne ; elle en est le chancre.
La Révolution n’a pas fait la société moderne ; elle a failli l’étouffer dans son berceau, et elle est en train de la défaire.
La Révolution n’est pas née de l’Évangile ; elle est née contre l’Évangile, des passions que réprouve l’Evangile. Elle en est la contradiction et la haine.
Qui comprendrait cela verrait clair dans les obscurités redoutables de l’heure présente, et s’expliquerait la conduite de l’Église. L’Église n’a jamais condamné la société moderne ; elle a condamné vingt fois la Révolution ; elle la condamnera jusqu’à la fin.
Entre l’Église et la société moderne il y a moyen de s’entendre. Entre l’Église et la Révolution il n’y en a point. Ou l’Église tuera la Révolution, ou la Révolution tuera l’Église. C’est un duel à mort.
Qu’est- ce donc que la Révolution ? D’abord la Révolution est une idée ; sans cela elle n’agiterait pas le monde.
Ensuite c’est une idée opposée à la doctrine formelle de l’Église ; c’est une hérésie comme l’arianisme , le pélagianisme ; qui aura son cours comme ces grandes hérésies ; qui fera peut-être plus de mal, parce qu’elle s’attaque aux fondements mêmes des sociétés ; mais qui disparaîtra comme ces hérésies sous les foudres toutes-puissantes de l’Église.
Dans l’évolution complète de l’idée révolutionnaire, il y a trois degrés successifs. Il y a le libéralisme : la doctrine de ceux qui, par bon sens ou par timidité, s’arrêtent à mi-chemin. Il y a ensuite le radicalisme, qui nous menace en ce moment : la doctrine de ceux qui, par passion ou par logique, iront jusqu’au bout. Et enfin il y a le socialisme qui s’affirme timidement et attend l’avenir.
Et, en dépit de toutes les dénégations, les trois ne font qu’un. Le premier engendre le second, qui engendre le troisième. Et tous ensemble sont ce que j’ai appelé le chancre de la société moderne, et en seraient la ruine totale, si l’Église n’était pas là.”
A conseiller l’excelent article au sujet du génocide de la Vandée de Patrick Ferner sur son blog de qualité : “Question sur le monde” :
“Le génocide, une invention française”
http://patrickferner.hautetfort.com/archive/2008/03/10/patrick-ferner-le-genocide-une-invention-francaise.html
En effet, le cas de la Vendée est exemplaire afin de nous démontrer la nature réelle de cette infernale Révolution, mise en oeuvre, inspirée et dirigée par le démon.
Le général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, suite à l’extermination des Vendéens ayant survécu à la Virée de Galerne à Savenay, précisait : «Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.»
En 2007, sous la direction de Jacques Hussenet, un nouveau bilan, prenant en compte les travaux antérieurs, surtout à partir de 1990, arrive au chiffre de 170 000 morts pour les habitants de la Vendée. (Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, p. 148.)
Dernière édition par Lotfi le Jeu 23 Fév 2012 - 8:56, édité 1 fois
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Caractère satanique de la Révolution française
L'ouvrage "Terribles châtiments des révolutionnaires" donne un aperçu de ce qu'il advient des ennemis de Dieu, et en particulier de ce qu'il est advenu de nombre de révolutionnaires.
http://www.liberius.net/livre.php?id_livre=487
http://www.liberius.net/livre.php?id_livre=487
J.-Baptiste- Près de Jésus Christ
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Inscription : 10/01/2012
Re: Caractère satanique de la Révolution française
En tant qu'historien de formation, croyez bien que je rappelle souvent ces points que notre chère République se garde bien de mettre en avant...
Mais c'est difficile tant l'histoire officielle reste marquée dans les esprits.
Mais c'est difficile tant l'histoire officielle reste marquée dans les esprits.
vinz 109- Contemplatif
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Inscription : 26/12/2009
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