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Les évêques USA sonnent la mobilisat. générale contre le gouver.Obama

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Message par sylvia Sam 4 Fév 2012 - 13:31

Les évêques américains sonnent la mobilisation générale contre le gouvernement Obama

1 février 2012 | Enregistrer sous: Americatho,Episcopat,Hôpitaux catholiques,Les “catholiques” d'Obama,Obamacare vs. catholiques,Points non négociables | Publié par: Daniel Hamiche

Près des deux tiers des évêques des 195 diocèses américains – et le nombre croît chaque jour – ont déjà fait savoir leur condamnation ferme – et parfois véhémente – du récent mandat fédéral promulgué par le ministère de la Santé, et donc par la “catholique” Kathleen Sebelius, qui vise à obliger l’Église catholique et ses institutions à couvrir le remboursement des pilules abortives, des moyens contraceptifs et de la stérilisation dans ses contrats d’assurance maladie ! Une attaque sans précédent contre la liberté religieuse, contre la liberté de conscience et contre la liberté. Et un mandat qui découle des dispositions de l’ObamaCare, qu’avaient vues et dénoncées les évêques américains mais que beaucoup d’idiots utiles catholiques avaient refusé de voir : leurs yeux sont désormais dessillés et beaucoup d’entre eux se joignent désormais à la protestation de leurs pasteurs… Par une “ironie” de l’histoire, Obama, qui avait habilement et mensongèrement réussi à diviser les catholiques pour faire passer son ObamaCare, se trouve aujourd’hui être l’agent de leur réunification…

J’ai choisi de traduire à votre intention une monition adressée le 30 janvier aux fidèles de l’archidiocèse de Washington D.C. par leur ordinaire, le cardinal Donald Wuerl. Elle résume bien l’enjeu de la bataille, mais elle vient surtout d’un prélat qui ne passe pas pour un “conservateur”. Elle n’en est que plus révélatrice de la mobilisation générale contre une dérive prévisible d’un gouvernement dont la malfaisance n’est plus à démontrer.

Le 20 janvier 2012, le ministère de la Santé des États-Unis [United States Department of Health and Human Services], avec l’approbation du Président Barack Obama, a publié un nouveau mandat fédéral rendant obligatoire la couverture des médicaments abortifs, de la stérilisation et de tous les contraceptifs agréés par la FDA [1], pour pratiquement tous les employeurs, y compris les institutions religieuses.

Qu’est-ce qui est au cœur de la préoccupation des évêques catholiques et d’autres sur cette décision du gouvernement d’Obama ? En quoi peut-il affecter l’archidiocèse de Washington ?

Ce nouveau mandat est le premier règlement fédéral dans l’histoire de notre nation exigeant de toutes les institutions religieuses qu’elles payent pour la couverture de médicaments abortifs, de la stérilisation et des contraceptifs. Les gens étaient déjà libres d’utiliser ces produits et procédures largement disponibles. Jusqu’à la publication de ce mandat, les employeurs pouvaient choisir ou ne pas choisir de les couvrir, et les particuliers pouvaient choisir ou ne pas choisir de chercher des employeurs qui les paieraient pour eux. Désormais, à peu près toutes les compagnies d’assurance devront inclure les substances abortives, la stérilisation et les contraceptifs. Pratiquement les institutions catholiques et les particuliers devront payer pour cette couverture. Être obligé de fournir ces services viole à la fois nos convictions religieuses et notre liberté.

En maintenant ce règlement du ministère de la Santé, le gouvernement a ignoré le premier amendement de la Constitutions des États-Unis et a nié aux catholiques leur droit le plus fondamental, leur droit à la liberté religieuse. Malgré la demande de l’Église d’élargir le champ de l’exemption religieuse, ce qui a été repris par beaucoup d’autres institutions religieuses, le gouvernement a refusé de modifier de champ d’exemption religieuse contenu dans ce règlement qui le limite aux groupes religieux qui emploient et servent des gens essentiellement de leur propre foi. La plupart des églises et des institutions gérées par elles, sont hors du champ de cette exemption en raison de leur grande ouverture à servir le bien commun de la société et tous les gens indépendamment de leurs croyances.

Même ceux qui peuvent être en désaccord avec l’enseignement de l’Église sur le caractère sacré de la vie, comme le conseil de rédaction du Washington Post ou du New York Daily News, ont déclaré qu’il ne revenait au gouvernement de forcer des institutions religieuses à avaliser et payer des procédures ou des médicaments qui violent leurs croyances.

Que va-t-il se passer si ce mandat est maintenu ? Nos écoles, nos hôpitaux et nos organisations charitables se trouveront dans une situation intenable : choisir entre violer la loi civile ou abandonner leurs principes religieux.

Par exemple, ce mandat autorisera une école catholique à choisir l’une de ces trois options : 1. violer ses croyances en fournissant une couverture pour des médicaments et des procédures que nous estimons immoraux ; 2. cesser de fournir une assurance à tous ses employés et supporter des amendes à répétitions et à la fin ruineuses ; ou 3. tenter de se maintenir dans le champ d’exemption en ne salariant et ne servant plus que des catholiques.

Une école catholique ne peut tout simplement pas enseigner vraiment la doctrine catholique et fournir une assurance à ses enseignants – et dans le cas des universités catholiques, également à ses étudiants – qui viole ses croyances propres. Elle ne peut pas davantage refuser à ses employés l’accès à une assurance santé abordable, un droit humain fondamental. Elle ne peut pas non plus se permettre de payer des amendes écrasantes. Elle ne peut pas non plus fermer ses portes aux non catholiques.

Il n’y a désormais plus aucun doute que la liberté religieuse dans notre pays est en péril. Voici seulement quelques semaines, le gouvernement Obama a tenté, sans succès, de faire dire à la Cour suprême que le gouvernement avait le droit d’interférer dans le choix par une église de ses ministres. Heureusement, la Cour a rejeté à l’unanimité cette position extrémiste. De manière injustifiée, le gouvernement a poussé sur un autre front.

Les catholiques dans toute l’Amérique sont déjà en train de combattre ce mandat. Des journalistes catholiques de toutes tendances ont abondamment critiqué ces dispositions comme étant injustes, et les dirigeants de grandes organisations catholiques – Comme la Catholic Health Association, les Catholic Relief Services et Catholic Charities USA – ont également exprimé leur opposition à ces dispositions. Entretemps, la Commission Ad Hoc sur la liberté religieuse des évêques, explore activement toutes les options contentieuses et d’initiatives législatives pour remédier à cette injustice.

Le temps est venu de parler haut et fort. C’est maintenant que toutes nos voix doivent être entendues. Par conséquent, je vous demande deux choses. D’abord, comme communauté de foi nous devons nous engager à prier pour que la sagesse et la justice puissent l’emporter, et pour que la liberté religieuse puisse être sauvegardée. Ensuite, je vous demande de visiter [ces deux sites : ici et là] pour en savoir plus sur cette attaque contre la liberté religieuse et pour trouver les moyens de soutenir une législation susceptible d’abolir cette décision gouvernementale.

1. Food and Drug Administration : office fédéral de contrôle des produits pharmaceutiques et alimentaires.
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Message par Lotfi Dim 5 Fév 2012 - 0:58

Mgr Michel Schooyans dévoile le vrai visage d’Obama
Du 1er au 5 mai, l’Académie pontificale des sciences sociales, s’est réunie en session plénière au Vatican pour s’entretenir sur la doctrine sociale catholique et les droits de la personne humaine

Le 1er mai, après l’introduction de la présidente de l’Académie pontificale des sciences humaines, Mme Mary Ann Glendon, les premiers à parler ont été l’archevêque français Mgr Roland Minnerath et le prêtre belge Mgr Michel Schooyans. Ils ont établi une entente dans la présentation de leurs discours. Mgr Minnerath a parlé des «droits subjectifs» de la personne, en démontrant l’opposition entre les traditions de l’Église et les fausses doctrines laïcistes. De son côté, Mgr Schooyans explique comment "analyser des problèmes contemporains" en se basant sur "les thèses exposées par Mgr Minnerath". "Concrètement, il les a appliquées à la présidence d’Obama et au leader européen qui lui ressemble le plus, Tony Blair."
Une forte publicité présente Obama comme un libérateur, un «messie» qui va ramener l’ordre économique et social, établir la paix. L’exposé de Mgr Schooyans dénonce «le messianisme» d’Obama ainsi que de Blair, son compère. Tous les deux préconisent un gouvernement mondial avec une religion mondiale, et un tribunal pénal international pour condamner les opposants aux «nouveaux droits» immoraux et anti-catholiques. Mgr Schooyans prouve que leur politique mondialiste, totalitaire transgresse les droits inaliénables de l’individu et s’attaque au domaine de la religion.
Voici une partie du curriculum vitae des deux conférenciers de l’Académie pontificale publiée dans «Chiesa»:

«Mgr Roland Minnerath, 62 ans, est ar-chevêque de Dijon depuis 2004. Précé-demment, il a été professeur à la faculté de théologie de Strasbourg dans les domaines de l’histoire de l’Église et les relations entre l’Église et l’État. Il est consultant à la section Affaires Etrangères de la secrétairerie d’état, au Vatican.
«Michel Schooyans est un prêtre belge, professeur émérite de l’Université catholique de Louvain. Grand spécialiste de l’anthropologie, de la philosophie politique, de la bioéthique et de la démographie, il est membre de trois Académies pontificales: des sciences sociales, pour la vie, et pour Saint Thomas d’Aquin. Il a publié en 2006 un livre intitulé «Le terrorisme à visage humain» qui a de nombreux points communs avec son intervention du 1er mai, au Vatican. Son dernier ouvrage paru en Italie, «La prophétie de Paul VI» (éditions Cantagalli, 2008), est une vigoureuse défense de l’encyclique «Humanæ Vitae».»
Vous lirez avec intérêt des extraits de la seconde partie de l’intervention de Mgr Schooyans à la session plénière de l’Académie pontificale des sciences sociales
, lue au Vatican, en français, le matin du vendredi 1er mai 2009.
Yvette Poirier

L’élection de M. Barack Obama à la présidence des États-Unis a suscité de nombreuses expectatives (attentes fondées sur des espérances) dans le monde entier. On attend de lui que, selon ses promesses, il corrige les erreurs du président précédent. Des formules excessives ont même été utilisées, affirmant, par exemple, que l’heure était venue de "reconstruire" les États-Unis ou de réorganiser l’ordre international. Or, l’administration Bush, si elle ne manque pas de mérites, se caractérise par des échecs reconnus, même dans le cercle le plus proche de ce président. Cependant, sur un point essentiel et fondamental, le Président Bush a promu une politique digne de respect et de continuité: il a offert à l’être humain non né, ainsi qu’au personnel médical, une protection juridique, insuffisante sans doute, mais efficace.
… Une fois élu, une des premières mesures du Président Obama a été de révoquer (d’abolir) les dispositions prises par le Président Bush pour protéger le droit à la vie de l’être humain non né.
Le Président Obama réintroduit ainsi le droit à discriminer, à "mettre à part" certains êtres humains. Avec lui, le droit de tout individu humain à la vie et à la liberté n’est plus reconnu ni moins encore protégé

46 millions d’avortements
Le nouveau président entraîne ainsi le droit dans un processus de régression qui altère la qualité démocratique de la société qui l’a élu. De fait, une société qui se dit démocratique, dans laquelle les gouvernants, invoquant de "nouveaux droits" subjectifs, permettent l’élimination de certaines catégories d’êtres humains, est une société qui est déjà engagée de plain-pied sur la route du totalitarisme. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 46 millions d’avortements sont réalisés chaque année dans le monde. En révoquant des dispositions juridiques protégeant la vie, M. Obama va allonger la liste funèbre des victimes de lois criminelles. Le chemin est ouvert pour que l’avortement devienne légalement exigible. Le droit lui-même pourra être précipité dans l’indignité lorsqu’il sera instrumentalisé et pressé de légaliser n’importe quoi, et mis, par exemple, au service d’un programme d’élimination d’innocents. A partir de là, la réalité de l’être humain n’a plus d’importance en soi.

Subventions pour l’avortement

La conséquence évidente du changement décidé par M. Obama est que le nombre d’avortements va augmenter dans le monde. Le Président Bush avait coupé les subventions destinées à des programmes comportant l’avortement, en particulier à l’extérieur des États-Unis. La révocation de cette mesure par la nouvelle administration limite le droit du personnel médical à l’objection de conscience et permet à M. Obama d’augmenter les subsides affectés à des organisations publiques et privées, nationales et internationales, qui développent des programmes de contrôle de la natalité, de "maternité sans risque", de "santé reproductive" incluant l’avortement parmi les méthodes contraceptives qu’ils promeuvent.
Le Président Obama apparaîtra donc inévitablement comme un des principaux responsables du vieillissement de la population des États-Unis et des nations "bénéficiaires" de programmes de contrôle de la natalité présentés comme condition préalable au développement. Comment un leader politique bien informé peut-il ignorer qu’une société qui avorte ses enfants est une société qui avorte son avenir?

Abolition des principes moraux

La mesure prise par Barack Obama est destinée à avoir des répercussions au plan mondial. Le "messianisme" nord-américain traditionnel se flattait d’offrir au monde le meilleur modèle de démocratie. Avec la permission de tuer légalement des innocents, cette prétention est en train de sombrer. En son lieu et place émerge un "messianisme" qui annonce l’extinction (l’abolition) des principes moraux apparaissant dans la Déclaration d’Indépendance (1776) et dans la Constitution des États-Unis (1787). Dorénavant est rejetée la référence au Créateur. Aucune réalité humaine ne s’impose plus en vertu de sa dignité intrinsèque. Prévaut désormais la volonté présidentielle. Selon ses propres paroles, le président ne devra plus se référer à des traditions morales et religieuses de l’humanité. Sa volonté est source de loi. A propos, qu’en pense le Congrès américain ?
Or dès lors que le poids des États-Unis est celui qui pèse le plus dans les relations internationales, bilatérales et multilatérales, et spécialement dans le cadre de l’ONU, on peut prévoir que tôt ou tard, l’avortement sera présenté à l’ONU comme un "nouveau droit humain", un droit permettant d’exiger l’avortement. Il s’ensuivra qu’il n’y aura plus de place, en droit, pour l’objection de conscience. Ce même processus permettra au président de manifester sa volonté d’inclure dans la liste d’autres "nouveaux droits" subjectifs, comme l’euthanasie, l’homo- sexualité, la répudiation (divorce), la drogue, etc.
Dans ces programmes, le Président Obama pourra compter sur l’appui du couple Tony Blair et Cherie Booth. Le think-tank (équipe de spécialistes), fondé par l’ex-premier ministre britannique sous le nom de Tony Blair Faith Foundation (fondation de la foi de Tony Blair) aura, parmi ses attributions, de reconstruire les grandes religions comme son collègue Barack Obama reconstruira la société mondiale. Dans ce but, la fondation en question devra répandre les "nouveaux droits", en utilisant à cette fin les religions du monde et en adaptant celles-ci à leurs nouvelles tâches. Ces religions devront être réduites au même commun dénominateur, c’est-à-dire vidées de leur identité.

Liberté religieuse sacrifiée

En fait, le projet de Tony Blair prolonge et amplifie l’Initiative des Religions Unies, apparue il y a plusieurs années. Il prolonge également la Déclaration pour une éthique planétaire, dont Hans Küng (théologien réfractaire à l’Église catholique) est l’un des principaux inspirateurs. Ce plan ne pourra se réaliser qu’au prix du sacrifice de la liberté religieuse, de l’imposition d’une lecture "politiquement correcte" des Écritures et du sabotage des fondements naturels du droit. Déjà Machiavel recommandait l’utilisation de la religion à des fins politiques…
La "conversion" très médiatisée de l’ancien premier ministre au catholicisme ainsi que son interview en avril 2009 à la revue gay "Attitude" permettent d’encore mieux comprendre les intentions de Tony Blair concernant les religions, à commencer par la religion catholique. Le discours du Saint-Père, notamment sur le préservatif, serait d’une autre génération. Le récent "converti" n’hésite pas à expliquer au pape non seulement ce que celui-ci doit dire, mais aussi ce qu’il doit croire ! Est-il catholique ? M. Blair ne croit pas à l’autorité du pape.

Dieu chassé de la société

Nous voici revenus au temps de Hobbes [1], sinon à Cromwell: c’est le pouvoir civil qui définit ce qu’il faut croire. La religion est vidée de son contenu propre, de sa doctrine; n’en reste qu’un résidu de morale, défini par le "Léviathan" (livre de Hobbes). On ne dit pas qu’il faille nier Dieu, mais dorénavant Dieu n’a plus rien à faire dans l’histoire des hommes et de leurs droits: nous revenons au déisme. Dieu est remplacé par le Léviathan [2]. A celui-ci de définir, s’il le veut, une religion civile... Les textes religieux, et en particulier bibliques, doivent être compris dans leur sens purement "métaphorique"; c’est ce que recommande Hobbes (III, XXXVI). Il faut en outre réformer les institutions religieuses pour les adapter au changement. Il faut même prendre en otages quelques personnalités religieuses, appelées à cautionner (certifier) la nouvelle "foi" sécularisée, celle du "civil part- nership" (partenariat civil).
Il ne reste de droits que ceux définis par le Léviathan. Comme l’écrit Hobbes, "La loi de nature et la loi civile se contiennent l’une l’autre, et sont d’égale étendue." (I, XXVI, 4). Il ne reste de vérité que celle énoncée par le même Léviathan. Seul celui-ci décide comment le changement doit être conduit.
Le projet Blair ne peut se réaliser sans remettre en question la distinction et les rapports entre l’Église et l’État. Ce projet risque de nous faire régresser à une époque où le pouvoir politique s’attribuait la mission de promouvoir une confession religieuse ou d’en changer. Dans le cas de la Tony Blair Faith Foundation, il s’agirait même de promouvoir une et une seule confession religieuse, qu’un pouvoir politique universel, global, imposerait à l’ensemble du monde. Rappelons que le projet Blair, imprégné de New Age, a été préparé idéologiquement par l’initiative pour les Religions Unies ainsi que par la Déclaration pour une éthique planétaire (déjà citées) et est appuyé par de nombreuses fondations similaires.

Religion mondiale anti-Dieu

Ce projet rappelle évidemment l’histoire de l’anglicanisme et de sa fondation par le "défenseur de la foi", Henri VIII. Le projet des religions unies et réduites à un commun dénominateur est toutefois plus discutable encore que ne l’était le projet d’Henri VIII. En effet, la réalisation de ce projet postule (réclame) la mise sur pied d’un gouvernement mondial et d’une police globale des idées. Ainsi qu’on l’a vu à propos de Barack Obama, les artisans de la gouvernance mondiale s’appliquent à imposer un système de positivisme juridique faisant procéder le droit de la volonté suprême, de laquelle dépend la validation des droits particuliers. Désormais, si toutefois devait se réaliser le projet de M. Blair, les agents de la gouvernance mondiale imposeront, par un nouvel Acte de Suprématie, une religion unique, validée par les interprètes de la volonté suprême, dont le Vicaire général est peut-être déjà trouvé (Hobbes, III, XXXVI).
Ce que révèle l’analyse des décisions de Barack Obama et du projet de Tony Blair, c’est que se profile une Alliance de deux volontés convergentes, visant, l’une, à subjuguer le droit, l’autre, à subjuguer la religion. Telle est la nouvelle version de l’aigle à deux têtes. Droit et religion sont instrumentalisés pour "légitimer" n’importe quoi.
Cette double instrumentalisation est mortelle pour la communauté humaine. C’est ce qui ressort de diverses expériences réalisées dans le cadre de l’État-Providence. Celui-ci, à force de vouloir plaire aux individus, a multiplié les "droits" subjectifs de complaisance, par exemple en matière de divorce, de sexualité, de familles, de population, etc. Mais ce faisant, cet État-Providence a créé d’innombrables problèmes qu’il est incapable de résoudre.
Par ces canaux, et avec l’appui du couple Blair, le juriste-président Obama est en train de lancer un nouveau messianisme nord-américain, totalement sécularisé. Il bénéficie en cela de l’appui de son fidèle partenaire, candidat présumé à la présidence de l’Union Européenne. La volonté suprême du Président des USA validera le droit des nations et le droit des relations entre les nations. Dans la foulée, les "Trente-Neuf Articles" de la nouvelle religion devront être promulgués par son collègue britannique.


Un terrorisme politico-juridique
avec un tribunal pénal international

A partir du sommet de cette pyramide, la volonté du Prince est destinée à circuler par les canaux internationaux de l’ONU et à atteindre les canaux nationaux particuliers. A terme, ce processus, comme on le remarque, éteint l’autorité des parlements nationaux, abolit l’autorité des exécutifs et ruine l’indépendance du pouvoir judiciaire. C’est pour ces raisons que, dans la logique de M. Obama, le rôle d’un tribunal pénal international est appelé à s’étendre et qu’il doit être armé pour réprimer les récalcitrants – par exemple, les catholiques – qui refusent cette vision du pouvoir et du droit, d’un droit vassalisé (asservi) par le pouvoir. Comment ne pas voir cette vérité aveuglante: nous assistons à l’émergence d’un terrorisme politico-juridique sans précédent dans l’histoire ?
…L’Église reconnaît pleinement la valeur des arguments fournis par la raison en faveur de la vie humaine. Comme Mgr Minnerath l’a admirablement montré, l’Église complète et consolide cette argumentation en se prévalant de l’apport de la théologie: respect de la création; l’homme, image de Dieu; amour du prochain: nouveau commandement; etc. Ces arguments sont fréquemment exposés dans les déclarations de l’Église et les nombreux documents chrétiens sur la question.
… c’est un devoir pour l’Église d’appeler tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à s’unir afin de constituer un front unique pour défendre la vie de tout être humain. La première attitude qui s’impose à tous, selon les responsabilités de chacun, est l’objection de conscience, que d’ailleurs M. Obama veut circonscrire. Mais cette objection doit être complétée par un engagement à agir dans la sphère politique, dans les médias et dans les universités. La mobilisation doit être générale et se donner pour but l’objectif central de toute morale, et spécialement de toute la morale catholique: reconnaître et aimer le prochain, à commencer par le prochain le plus ténu et le plus vulnérable.

Mgr Michel Schooyans

(1)Thomas Hobbes est l’auteur du Léviathan en 1651... Il est l’un des premiers philosophes qui tente de refonder la légitimité du pouvoir des dirigeants sur autre chose que la religion ou la tradition. Son projet est de fonder l’ordre politique sur un pacte entre les individus, afin de faire de l’homme un acteur décisif dans l’édification de son propre monde social et politique. Hobbes développa l’idée selon laquelle, que ce soit le chaos ou la guerre civile, ces situations relèvent de l’«état de nature» et de la célèbre formule bellum omnium contra omnes («guerre de tous contre tous»), et ne peuvent être évitées que par un solide gouvernement central. Ainsi, il dénia tout droit de rébellion envers le souverain.
[2] Le Léviathan est un monstre marin évoqué dans la Bible, dans les Psaumes (74,14 et 104, 26), en Isaïe, 27, 1 et au Livre de Job (3:8 et 40:25). Ce nom désigne un monstre colossal, dragon, serpent et crocodile, dont la forme n’est pas précisée; il peut être considéré comme l’évocation d’un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d’en bousculer l’ordre et la géographie sinon d’anéantir le monde.



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Message par Lotfi Mar 7 Fév 2012 - 0:44

La «Déclaration de Manhattan»

«Nous rendrons à César ce qui est à César, pleinement et sans rechigner. Mais en aucun cas nous ne rendrons à César ce qui est à Dieu.»

La veille de Noël, le 24 décembre, alors que la population américaine était accaparée par le temps des fêtes, le gouvernement d’Obama a institué, à la sourdine, un système d’assurance-maladie en ouvrant largement la porte à l’avortement, à l’euthanasie et au suicide assistée. Des autorités religieuses des États-Unis s’étaient réunies pour s’opposer à la politique du gouvernement d’Obama avant cette réforme du système de santé. Les leaders religieux ont défendu énergiquement le droit à la vie, les principes chrétiens du mariage, le sens sacré de la famille, la liberté religieuse et l’objection de conscience. Obama a fait la sourde oreille.
Les autorités religieuses qui s’étaient réunies à Manhattan pour préparer une offensive contre ces infâmes projets, ont intitulé le manifeste “Déclaration de Manhattan” qu’ils ont publié ouvertement et présenté au gouvernement d’Obama, le 20 novembre dernier. Mais revenons à la “Déclaration de Manhattan”. Son texte intégral, avec la liste des 152 premiers signataires, se trouve sur la page web: Manhattan Declaration: A Call of Christian Conscience.

Charles de Pechpeyerou a traduit des extraits du rapport de Sandro Magister, publié à Rome, le 25 novembre 2009. Voici de larges extraits de cette traduction du rapport:

“Parmi les leaders religieux qui ont présenté l’appel au public, vendredi, le 20 novembre, au National Press Club de Washington, il y avait le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie, Mgr Donald W. Wuerl, archevêque de Washington, et Mgr Charles J. Chaput, évêque de Denver, Colorado.
La «Déclaration de Manhattan» ne tombe pas dans le vide, elle survient à un moment critique pour la société et la vie politique américaines: celui où le gouvernement de Barack Obama est très occupé à faire passer un plan de réforme de l’assurance-maladie aux États-Unis.
En défendant la vie humaine dès la conception et le droit à l’objection de conscience, l’appel conteste deux points mis en danger par le projet de réforme actuellement en discussion au Sénat.

Intervention de l’épiscopat catholique

Au Congrès, à la Maison Blanche de Washington, une vive action de lobbying menée au grand jour par l’épiscopat catholique a contribué à éventer le danger. Le vote final, ayant garanti à la fois le droit à l’objection de conscience et le blocage de tout financement public en faveur de l’avortement, la conférence des évêques a présenté ce résultat comme un «succès». Mais maintenant, au Sénat, la bataille repart de zéro, sur un texte initial que l’Église juge à nouveau inacceptable. La conférence des évêques a déjà adressé aux sénateurs une lettre indiquant les modifications qu’elle souhaite voir apporter à tous les points litigieux.
Mais maintenant, il y a, en plus, la «Déclaration de Manhattan», dont le dernier chapitre, intitulé «Lois injustes», s’achève sur cette annonce solennelle :
«Nous ne nous laisserons pas contraindre au silence, à l’acquiescement, à la violation de nos consciences par quelque pouvoir que ce soit, culturel ou politique, quelles que puissent être les conséquences pour nous».
Et tout de suite après: «Nous rendrons à César ce qui est à César, pleinement et sans rechigner. Mais en aucun cas, nous ne rendrons à César ce qui est à Dieu».
Dans un passage au début du texte, l’appel dit aussi:
“Alors que l’opinion publique prend une direction pro-vie, des forces puissantes et déterminées agissent en faveur de l’avortement, de la recherche destructrice d’embryons, du suicide assisté et de l’euthanasie.”

Opinion publique en faveur de la vie

Et c’est vrai. D’après les plus récentes enquêtes, l’opinion publique américaine est en train de virer sensiblement vers une plus grande défense de la vie de l’enfant conçu…Les leaders religieux qui harcèlent Obama sur les terrains minés de l’avortement, du mariage entre homosexuels, de l’euthanasie, savent donc qu’une partie large et croissante de la société américaine est avec eux.
Le lancement de la «Déclaration de Manhattan » a eu un fort écho dans les médias américains, sans que personne n’ait protesté contre cette «ingérence» politique des Églises.
En Europe le paysage est très différent. (On peut en dire autant de la province de Québec.) Ici, la «laïcité» est pensée et appliquée en conflit, latent ou explicite, avec les Églises…
Même différence de vision, quant au refus de donner la communion eucharistique aux hommes et femmes politiques catholiques favorables à l’avortement. La controverse est très vive aux États-Unis, pas de ce côté-ci de l’Atlantique…
Il faut cependant noter que, sur ce point, quelque chose est en train de changer, même en Europe. Et pas seulement parce qu’il y a un pape comme Benoît XVI qui affirme sa préférence pour le modèle américain de relations entre les Églises et l’Etat.
Il y a quelques jours, un signal est venu d’Espagne, où l’Église catholique est aux prises avec un gouvernement idéologiquement hostile, celui de José Luis Rodríguez Zapatero, et où une loi libéralisant encore davantage l’avortement est en cours d’élaboration.

Communion refusée aux politiciens favorables à
l’avortement


Selon des informations reprises par «L’Osservatore Romano», l’évêque Juan Antonio Martínez Camino, secrétaire général de la conférence des évêques d’Espagne, n’a pas hésité à avertir les hommes et femmes politiques catholiques que, s’ils votent cette loi, ils ne pourront être admis à la communion eucharistique, car ils se seront mis en situation objective de “péché public”.
Ce n’est pas tout. Mgr Martínez Camino a ajouté que ceux qui disent qu’il est moralement légitime de tuer un enfant à naître, se mettent en contradiction avec la foi catholique et risquent donc de tomber dans l’hérésie et d’être excommuniés “latae sententiae”, c’est-à-dire automatiquement.
C’est la première fois qu’en Europe un dirigeant de conférence d’évêques tient des propos aussi «américains».
Mais revenons à la «Déclaration de Manhattan», présentée le 20 novembre 2009. Et voici ci-dessous la traduction du texte abrégé qui a été diffusé avec le texte intégral de la «Déclaration:
Les chrétiens, quand ils ont vécu conformément aux idéaux les plus élevés de leur foi, ont défendu les faibles et les vulnérables et travaillé inlassablement pour protéger et renforcer les institutions vitales de la société civile, à commencer par la famille.
Nous sommes… unis en ce moment pour réaffirmer les vérités fondamentales de la justice et du bien commun et lancer un appel à nos concitoyens, croyants ou non, pour qu’ils s’unissent à nous afin de les défendre. Ces vérités sont le caractère sacré de la vie humaine, la dignité du mariage comme union conjugale entre mari et femme, et les droits de la conscience et de la liberté religieuse.
Ces vérités, dans la mesure où elles (engendrent) la dignité de l’homme et le bien-être de la société, sont inviolables et non négociables. Comme elles sont de plus en plus attaquées par des forces puissantes dans notre culture, nous sommes obligés, aujourd’hui, de parler fort pour les défendre et de nous engager à les honorer pleinement, quelles que soient les pressions exercées sur nous et sur nos institutions pour qu’elles soient abandonnées ou fassent l’objet de compromis. Nous prenons cet engagement, non comme partisans d’un groupe politique, mais comme disciples de Jésus-Christ, le Seigneur crucifié et ressuscité, qui est la Voie, la Vérité et la Vie.

Recherche destructrice d’embryons

La vie des enfants à naître, des handicapés et des personnes âgées est de plus en plus menacée. Alors que l’opinion publique prend une direction pro-vie, des forces puissantes et déterminées agissent en faveur de l’avortement, de la recherche destructrice d’embryons, du suicide assisté et de l’euthanasie. Bien que la protection des faibles et des personnes vulnérables soit le premier devoir d’un gouvernement, aujourd’hui le pouvoir du gouvernement est souvent appelé à faire la promotion de ce que Jean-Paul II appelait «la culture de la mort».
Nous nous engageons à travailler sans cesse pour une égale protection de tout être humain innocent, à tous les stades de son développement et dans toutes les situations. Nous refuserons notre implication ou celle de nos institutions dans la destruction de vies humaines et nous soutiendrons, de toutes les façons possibles, ceux qui, en conscience, feront de même.

Infidélité et divorce

L’institution du mariage, déjà attaquée par la promiscuité, l’infidélité et le divorce, risque d’être redéfinie et donc subvertie. Le mariage est l’institution originelle et la plus importante pour assurer la santé, l’éducation et le bien-être de tous. Là où le mariage se dégrade, les pathologies sociales se développent. La tendance à redéfinir le mariage est un symptôme, plus que la cause, d’une érosion de la culture du mariage. Elle reflète une perte de compréhension du sens du mariage tel qu’il est incorporé dans notre droit civil et dans nos traditions religieuses.
Or il est essentiel de résister à cette tendance, car y céder serait renoncer à la possibilité de recréer une juste conception du mariage et, par là, à l’espoir de reconstruire une saine culture du mariage. Cette résistance bloquerait l’idée fausse et destructrice que ce qui est important, dans le mariage, c’est le romanesque et autres satisfactions pour adultes et non pas, intrinsèquement, le caractère unique et la valeur d’actes et de relations dont le sens est donné par la capacité à créer, promouvoir et protéger la vie. Le mariage n’est pas une «construction sociale», c’est plutôt une réalité objective – l’union scellée par un accord entre un mari et une femme – que la loi a le devoir de reconnaître, d’honorer et de protéger.

Dispositions anti-discrimination

La liberté religieuse et les droits de la conscience sont en grand danger. Ces principes fondamentaux de justice sont menacés de manière évidente par les efforts faits pour affaiblir ou éliminer l’objection de conscience du personnel et des institutions de santé, ainsi que par les dispositions anti-discrimination qui sont utilisées comme armes pour obliger les institutions religieuses, organismes caritatifs, entreprises et prestataires de services à accepter (et même à faciliter) des activités et des rapports qu’ils jugent immoraux, sous peine de perdre (leur emploi ou le droit d’exercer leur oeuvre de charité).
Les attaques contre la liberté religieuse menacent gravement non seulement des individus, mais aussi des institutions de la société civile, notamment des familles, des organismes caritatifs et des communautés religieuses. Le bon état de ces institutions constitue une indispensable protection contre les excès gouvernementaux et il est indispensable au bon fonctionnement de toutes les institutions, gouvernement compris, sur lesquelles s’appuie la société.
En tant que chrétiens, nous croyons aux lois et nous respectons l’autorité des gouvernants terrestres. Nous considérons comme un privilège spécial de vivre dans une société démocratique où le poids moral de la loi sur nous est encore plus fort à cause du droit de tous les citoyens à participer au processus politique. Mais, même dans un régime démocratique, les lois peuvent être injustes.

Des lois gravement injustes

Et dès les origines, notre foi nous a enseigné que la désobéissance civile est un devoir face à des lois gravement injustes ou à des lois qui impliquent que nous fassions ce qui est injuste ou immoral. De telles lois n’ont pas le pouvoir de contraindre en conscience parce qu’elles ne peuvent revendiquer d’autre autorité que celle de la simple volonté humaine.
Nous proclamons donc que nous ne nous soumettrons à aucun texte qui nous forcerait, nous ou les institutions que nous dirigeons, à accomplir ou à faciliter les avortement, des recherches destructrices d’embryons, des suicides assistés, des euthanasies ou tout autre acte violant les principes de la profonde, intrinsèque et égale dignité de tout membre de la famille humaine.
De plus, nous proclamons que nous ne nous laisserons pas contraindre au silence, à l’acquiescement, à la violation de notre conscience par quelque pouvoir que ce soit, culturel ou politique, quelles que puissent être les conséquences pour nous.
Nous rendrons à César ce qui est à César, pleinement et sans rechigner. Mais en aucun cas nous ne rendrons à César ce qui est à Dieu


Lotfi
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