Pourquoi l’Iran nous amène vers la Troisième Guerre mondiale
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Pourquoi l’Iran nous amène vers la Troisième Guerre mondiale
Pourquoi l’Iran nous amène vers la Troisième Guerre mondiale ?
:2222:
Les faits au sujet des « prétendus » programmes d’armes nucléaires de l'Iran n'ont jamais été discutés. Ce programme n’existe tout simplement pas et personne n’a jamais réussi à produire la moindre preuve tangible prouvant le contraire. Ceci n'a pas arrêté l'administration Bush de faire de fausses accusations et des menaces, ni de dissuader la presse « attachée » des États-Unis d'impliquer l'Iran dans des programmes d'armes nucléaires cachés à l’Agence Internationale de l'Energie Atomique. En fait, la presse présente quotidiennement des déclarations non confirmées de membres d'organisations terroristes, comme le Moudjahidin Klaq (qui est sur la liste des organisations terroristes du Département d'État), pour faire croire que l'Iran développe secrètement des armes nucléaires. Ces déclarations se sont révélées entièrement sans fondement et devraient être classées comme seulement une autre partie de la guerre de propagande de Washington.
« Pendant que le Président Bush scrute l'horizon mondial, le point le plus critique étant potentiellement l'Iran, le Président et son équipe des Politiques étrangères croient que le régime islamique de Téhéran recherche activement des armes nucléaires. » Chris Wallace, Fox News
Ça vous rappelle quelque chose ?
L’Iran n'a pas de programme d'armes nucléaires. C’est la conclusion de Mohammed el-Baradei, le chef respecté de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique. L'agence a dirigé une investigation minutieuse et presque continuelle sur tous les sites présumés pendant les deux dernières années et en est arrivée avec exactement les mêmes résultats chaque fois : rien. Si nous ne pouvons pas nous fier aux conclusions de ces investigations complètes par des experts nucléaires, alors l'agence devrait être fermée et le Traité de Non-Prolifération Nucléaire devrait être abandonné. C'est aussi simple que ça.
Ceci, bien sûr, est exactement ce que les États-Unis et Israël préféreraient puisqu’ils n'ont pas l'intention de se conformer aux normes internationales ou aux traités et sont entièrement en faveur d’une confrontation militaire avec l’Iran. Ils semblent maintenant avoir en mains le prétexte pour effectuer une telle attaque.
Récemment, le porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères de l'Iran a rejeté formellement un projet soumis par les membres de l'Union Européenne qui auraient bloqué l’Iran dans « ses activités reliées à l'enrichissement ». Le Ministre des Affaires Étrangères, Hamid Reza Asefi, a dit, « Les propositions soumises par les Européens en ce qui concerne le problème nucléaire ne sont pas acceptables pour l’Iran. »
Asefi a fait la bonne chose ; l'offre était visiblement hypocrite. Les États-Unis ne permettent pas d'inspections spontanées sur leurs sites d'armements nucléaires, bien que ce soit la seule nation qui n’ait jamais utilisé l'arme nucléaire dans une bataille et bien qu'ils développent une toute nouvelle gamme de bombes tactiques « anti-bunkers » pour détruire les sites d'armements lourdement fortifiés et enterrés profondément dans le sol.
Les États-Unis sont aussi la seule nation qui réclame le droit d’utiliser des armes nucléaires dans une « première attaque » s'ils sentent que les intérêts de leur sécurité nationale sont en jeu.
Le Traité de Non-Prolifération est entièrement conçu pour harasser les pays qui n’ont pas encore développé d'armes nucléaires et pour les forcer à observer des règles conçues par les États les plus puissants. Il a été conçu pour maintenir la structure existante du pouvoir, pas pour conserver la paix.
Même dans ce cas, l’Iran ne « viole » pas le traité en allant de l’avant avec un programme pour « enrichir l'uranium ». Ils n'ont même pas les centrifugeuses pour conduire un tel procédé. La réouverture de leurs facilités à Isfahan signifie qu'ils continueront le processus de « conversion » pour produire du carburant nucléaire qui est nécessaire dans les centrales électriques nucléaires. Ceci est tout à fait permis sous les termes du Traité de Non-Prolifération. Ils ont suspendu temporairement ce droit, et ont accepté les autres mesures pour prouver leur bonne foi et pour démontrer à l'Union Européenne leur volonté de trouver une solution raisonnable aux inquiétudes mutuelles. Mais maintenant, sous les pressions de l'administration Bush, l'Union Européenne essaie de revenir sur cette partie du marché et change les termes du traité lui-même.
D’aucune façon
Jusqu'à présent, l’Iran a joué le jeu en suivant toutes les règles et mérite les mêmes considérations que les autres signataires du traité. Les membres de l'Union Européenne attachés à ce dossier (l’Angleterre, l’Allemagne et la France) essaient tout simplement de retarder les choses dans un effort futile d’apaiser Washington et Tel-Aviv. De plus, lorsque l’Iran rouvre son usine et commence le travail, le « chien de garde » de l'agence de l'ONU (IAEA) sera présent pour régler les caméras de surveillance nécessaires et recommencera à surveiller tout ce qui se passe pendant le procédé sensible du cycle du carburant.
L’Iran a démontré une très mauvaise volonté à être intimidé par Washington. L'administration Bush a poussé l'Union Européenne à appliquer ses normes doubles en menaçant une action militaire, mais cela n’a pas masqué la duplicité de leurs demandes. Pourquoi l’Iran devrait-elle accepter toutes ces demandes sur son traitement du carburant nucléaire pour des buts pacifiques si tout est justement inscrit dans le traité ? Israël ou le Pakistan accepteraient-ils une proposition similaire ?
Bien sûr que non. Les deux pays ont ignoré le traité dans son ensemble et ont construit leurs propres armes nucléaires derrière le dos de la communauté internationale. Seulement l’Iran a été sélectionnée et punie pour s’être CONFORMÉE au traité. Ceci démontre le pouvoir de Washington pour dicter l'agenda international.
Le refus de l'Iran met l'Union Européenne dans la position de référer le cas à l’IAEA, où les membres de conseil feront leur discussions et décideront si le cas devrait être envoyé au Conseil de Sécurité de l'ONU. Que l’IAEA analyse le cas ou non ne fait pas une bien grosse différence. Bush, le premier ministre israélien et la presse occidentale exploiteront les détails d’une façon qui condamnera l’Iran et préparera le chemin pour un attaque préventive. La conduite de la guerre ne sera pas déraillée par de simples faits.
L’Iran a résisté aux critiques de la presse et aux déclarations trompeuses de l'administration Bush admirablement. Il a répondu avec prudence et discipline en recherchant des solutions raisonnables à ces problèmes épineux. Néanmoins, il a été inébranlable dans la défense de ses droits sous le Traité de Non-Prolifération. Cette consistance dans son comportement suggère qu'il sera également inébranlable s'il est la cible d'une attaque délibérée. Nous devons prévoir qu'il répondra avec toute la puissance dont il dispose ; en négligeant les menaces de ripostes nucléaires. Nous n’avons qu’à regarder uniquement en Iraq pour voir ce qui arrive lorsqu’un pays ne se défend pas. Rien ne vaut cela.
La population iranienne devrait avoir confiance que leur gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre ses frontières, sa souveraineté nationale et son droit de vivre en paix sans la menace d'intervention étrangère. Ceci, bien sûr, signifierait des attaques des forces d'Israël et celles des États-Unis en Iraq. Que les États-Unis prennent une partie active dans les attaques aériennes initiales est sans importance ; selon les propres normes du Président Bush, les alliés de « ceux qui veulent nous nuire » sont tout aussi coupables que ceux qui dirigent les attaques. Dans ce cas, les États-Unis ont fourni les avions à long rayon d’action, de même que les munitions pour faire sauter les bunkers pour l'attaque planifiée. La responsabilité de l'administration n'est pas en doute.
Nous devons prévoir que le gouvernement iranien a une stratégie à long terme pour la guerre « asymétrique » qui interrompra le flux de pétrole et les attaques sur les intérêts américains autour du monde. Certainement, si quelqu’un fait face à un ennemi implacable qui a comme objectif avoué un « changement de régime, » il n'y a aucune raison de se retenir de faire tout ce qui est nécessaire pour battre cet adversaire. Jusqu'ici, aucun des bombardements terroristes à Londres, en Espagne, en Turquie, en Indonésie, en Arabie Saoudite ou aux États-Unis n’a impliqué une seule personne de nationalité iranienne. Ceci pourrait très certainement changer. L'Intelligence iranienne a probablement déjà planifié des opérations secrètes qui seraient exécutées en cas d’attaques délibérées sur leurs équipements. Il est aussi probable que l’Iran devienne un partisan actif des groupes terroristes internationaux ; en enrôlant plus de recrues dans la guerre contre les intérêts américains. Après tout, n'importe quel attaque sur l’Iran peut être perçue seulement comme une déclaration de guerre totale.
N’est-ce pas ?
Si l'Iran riposte contre Israël ou les États-Unis en Iraq, alors les deux nations procéderont avec un projet qui est déjà en place pour détruire tous les sites d'armes biologiques, chimiques et conventionnelles de l’Iran. En fait, c’est la stratégie ultime des États-Unis de toute façon ; non pas l'élimination des facilités « imaginaires » d'armes nucléaires. Les États-Unis et Israël veulent enlever les griffes du régime des Mollah pour pouvoir contrôler les ressources critiques et éliminer toute possibilité d'une rivalité régionale pour l’avenir.
À court terme, cependant, le projet est plein de difficultés. En ce moment, il n’y a pas de marge de manœuvre dans les approvisionnements de pétrole mondial pour des interruptions massives et la plupart des experts prédisent des pénuries dans le dernier trimestre de cette année. Si la guerre de l'administration sur l’Iran va de l’avant, nous verrons un choc dans les approvisionnements de pétrole et les économies mondiales qui pourrait être catastrophique. Un rapport qui a été l’objet d’une fuite la semaine dernière mentionnait que Dick Cheney avait ordonné à la STRATCOM (Stratégic Command) de produire « des plans d'urgence pour une guerre nucléaire tactique contre l’Iran », et c’est probablement un morceau du casse-tête projeté pour dissuader l’Iran de riposter et d’intensifier le conflit.
Ceci ne fait aucune différence. Si l'Iran est attaquée, elle ripostera ; c’est absolument certain.
C'est toujours l'erreur des extrémistes de mal évaluer le comportement des hommes raisonnables ; exactement comme c'est toujours l'erreur des hommes raisonnables de mal évaluer le comportement des extrémistes.
Nous ne devrions pas nous attendre à ce que l'administration Bush ait fait un choix rationnel ; ce serait un changement dramatique de toutes les décisions précédantes.
Le Président des États-Unis a toujours la possibilité de déchaîner l'Harmaguédon s'il le choisit. Normalement, cependant, la raison l’emporte.
Lorsque les bombes frapperont les bunkers de l’Iran la Troisième Guerre mondiale sera en route.
http://globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=WHI20050809&articleId=825
Traduit par Oscar Blais
par Mike Whitney
:2222:
Les faits au sujet des « prétendus » programmes d’armes nucléaires de l'Iran n'ont jamais été discutés. Ce programme n’existe tout simplement pas et personne n’a jamais réussi à produire la moindre preuve tangible prouvant le contraire. Ceci n'a pas arrêté l'administration Bush de faire de fausses accusations et des menaces, ni de dissuader la presse « attachée » des États-Unis d'impliquer l'Iran dans des programmes d'armes nucléaires cachés à l’Agence Internationale de l'Energie Atomique. En fait, la presse présente quotidiennement des déclarations non confirmées de membres d'organisations terroristes, comme le Moudjahidin Klaq (qui est sur la liste des organisations terroristes du Département d'État), pour faire croire que l'Iran développe secrètement des armes nucléaires. Ces déclarations se sont révélées entièrement sans fondement et devraient être classées comme seulement une autre partie de la guerre de propagande de Washington.
« Pendant que le Président Bush scrute l'horizon mondial, le point le plus critique étant potentiellement l'Iran, le Président et son équipe des Politiques étrangères croient que le régime islamique de Téhéran recherche activement des armes nucléaires. » Chris Wallace, Fox News
Ça vous rappelle quelque chose ?
L’Iran n'a pas de programme d'armes nucléaires. C’est la conclusion de Mohammed el-Baradei, le chef respecté de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique. L'agence a dirigé une investigation minutieuse et presque continuelle sur tous les sites présumés pendant les deux dernières années et en est arrivée avec exactement les mêmes résultats chaque fois : rien. Si nous ne pouvons pas nous fier aux conclusions de ces investigations complètes par des experts nucléaires, alors l'agence devrait être fermée et le Traité de Non-Prolifération Nucléaire devrait être abandonné. C'est aussi simple que ça.
Ceci, bien sûr, est exactement ce que les États-Unis et Israël préféreraient puisqu’ils n'ont pas l'intention de se conformer aux normes internationales ou aux traités et sont entièrement en faveur d’une confrontation militaire avec l’Iran. Ils semblent maintenant avoir en mains le prétexte pour effectuer une telle attaque.
Récemment, le porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères de l'Iran a rejeté formellement un projet soumis par les membres de l'Union Européenne qui auraient bloqué l’Iran dans « ses activités reliées à l'enrichissement ». Le Ministre des Affaires Étrangères, Hamid Reza Asefi, a dit, « Les propositions soumises par les Européens en ce qui concerne le problème nucléaire ne sont pas acceptables pour l’Iran. »
Asefi a fait la bonne chose ; l'offre était visiblement hypocrite. Les États-Unis ne permettent pas d'inspections spontanées sur leurs sites d'armements nucléaires, bien que ce soit la seule nation qui n’ait jamais utilisé l'arme nucléaire dans une bataille et bien qu'ils développent une toute nouvelle gamme de bombes tactiques « anti-bunkers » pour détruire les sites d'armements lourdement fortifiés et enterrés profondément dans le sol.
Les États-Unis sont aussi la seule nation qui réclame le droit d’utiliser des armes nucléaires dans une « première attaque » s'ils sentent que les intérêts de leur sécurité nationale sont en jeu.
Le Traité de Non-Prolifération est entièrement conçu pour harasser les pays qui n’ont pas encore développé d'armes nucléaires et pour les forcer à observer des règles conçues par les États les plus puissants. Il a été conçu pour maintenir la structure existante du pouvoir, pas pour conserver la paix.
Même dans ce cas, l’Iran ne « viole » pas le traité en allant de l’avant avec un programme pour « enrichir l'uranium ». Ils n'ont même pas les centrifugeuses pour conduire un tel procédé. La réouverture de leurs facilités à Isfahan signifie qu'ils continueront le processus de « conversion » pour produire du carburant nucléaire qui est nécessaire dans les centrales électriques nucléaires. Ceci est tout à fait permis sous les termes du Traité de Non-Prolifération. Ils ont suspendu temporairement ce droit, et ont accepté les autres mesures pour prouver leur bonne foi et pour démontrer à l'Union Européenne leur volonté de trouver une solution raisonnable aux inquiétudes mutuelles. Mais maintenant, sous les pressions de l'administration Bush, l'Union Européenne essaie de revenir sur cette partie du marché et change les termes du traité lui-même.
D’aucune façon
Jusqu'à présent, l’Iran a joué le jeu en suivant toutes les règles et mérite les mêmes considérations que les autres signataires du traité. Les membres de l'Union Européenne attachés à ce dossier (l’Angleterre, l’Allemagne et la France) essaient tout simplement de retarder les choses dans un effort futile d’apaiser Washington et Tel-Aviv. De plus, lorsque l’Iran rouvre son usine et commence le travail, le « chien de garde » de l'agence de l'ONU (IAEA) sera présent pour régler les caméras de surveillance nécessaires et recommencera à surveiller tout ce qui se passe pendant le procédé sensible du cycle du carburant.
L’Iran a démontré une très mauvaise volonté à être intimidé par Washington. L'administration Bush a poussé l'Union Européenne à appliquer ses normes doubles en menaçant une action militaire, mais cela n’a pas masqué la duplicité de leurs demandes. Pourquoi l’Iran devrait-elle accepter toutes ces demandes sur son traitement du carburant nucléaire pour des buts pacifiques si tout est justement inscrit dans le traité ? Israël ou le Pakistan accepteraient-ils une proposition similaire ?
Bien sûr que non. Les deux pays ont ignoré le traité dans son ensemble et ont construit leurs propres armes nucléaires derrière le dos de la communauté internationale. Seulement l’Iran a été sélectionnée et punie pour s’être CONFORMÉE au traité. Ceci démontre le pouvoir de Washington pour dicter l'agenda international.
Le refus de l'Iran met l'Union Européenne dans la position de référer le cas à l’IAEA, où les membres de conseil feront leur discussions et décideront si le cas devrait être envoyé au Conseil de Sécurité de l'ONU. Que l’IAEA analyse le cas ou non ne fait pas une bien grosse différence. Bush, le premier ministre israélien et la presse occidentale exploiteront les détails d’une façon qui condamnera l’Iran et préparera le chemin pour un attaque préventive. La conduite de la guerre ne sera pas déraillée par de simples faits.
L’Iran a résisté aux critiques de la presse et aux déclarations trompeuses de l'administration Bush admirablement. Il a répondu avec prudence et discipline en recherchant des solutions raisonnables à ces problèmes épineux. Néanmoins, il a été inébranlable dans la défense de ses droits sous le Traité de Non-Prolifération. Cette consistance dans son comportement suggère qu'il sera également inébranlable s'il est la cible d'une attaque délibérée. Nous devons prévoir qu'il répondra avec toute la puissance dont il dispose ; en négligeant les menaces de ripostes nucléaires. Nous n’avons qu’à regarder uniquement en Iraq pour voir ce qui arrive lorsqu’un pays ne se défend pas. Rien ne vaut cela.
La population iranienne devrait avoir confiance que leur gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre ses frontières, sa souveraineté nationale et son droit de vivre en paix sans la menace d'intervention étrangère. Ceci, bien sûr, signifierait des attaques des forces d'Israël et celles des États-Unis en Iraq. Que les États-Unis prennent une partie active dans les attaques aériennes initiales est sans importance ; selon les propres normes du Président Bush, les alliés de « ceux qui veulent nous nuire » sont tout aussi coupables que ceux qui dirigent les attaques. Dans ce cas, les États-Unis ont fourni les avions à long rayon d’action, de même que les munitions pour faire sauter les bunkers pour l'attaque planifiée. La responsabilité de l'administration n'est pas en doute.
Nous devons prévoir que le gouvernement iranien a une stratégie à long terme pour la guerre « asymétrique » qui interrompra le flux de pétrole et les attaques sur les intérêts américains autour du monde. Certainement, si quelqu’un fait face à un ennemi implacable qui a comme objectif avoué un « changement de régime, » il n'y a aucune raison de se retenir de faire tout ce qui est nécessaire pour battre cet adversaire. Jusqu'ici, aucun des bombardements terroristes à Londres, en Espagne, en Turquie, en Indonésie, en Arabie Saoudite ou aux États-Unis n’a impliqué une seule personne de nationalité iranienne. Ceci pourrait très certainement changer. L'Intelligence iranienne a probablement déjà planifié des opérations secrètes qui seraient exécutées en cas d’attaques délibérées sur leurs équipements. Il est aussi probable que l’Iran devienne un partisan actif des groupes terroristes internationaux ; en enrôlant plus de recrues dans la guerre contre les intérêts américains. Après tout, n'importe quel attaque sur l’Iran peut être perçue seulement comme une déclaration de guerre totale.
N’est-ce pas ?
Si l'Iran riposte contre Israël ou les États-Unis en Iraq, alors les deux nations procéderont avec un projet qui est déjà en place pour détruire tous les sites d'armes biologiques, chimiques et conventionnelles de l’Iran. En fait, c’est la stratégie ultime des États-Unis de toute façon ; non pas l'élimination des facilités « imaginaires » d'armes nucléaires. Les États-Unis et Israël veulent enlever les griffes du régime des Mollah pour pouvoir contrôler les ressources critiques et éliminer toute possibilité d'une rivalité régionale pour l’avenir.
À court terme, cependant, le projet est plein de difficultés. En ce moment, il n’y a pas de marge de manœuvre dans les approvisionnements de pétrole mondial pour des interruptions massives et la plupart des experts prédisent des pénuries dans le dernier trimestre de cette année. Si la guerre de l'administration sur l’Iran va de l’avant, nous verrons un choc dans les approvisionnements de pétrole et les économies mondiales qui pourrait être catastrophique. Un rapport qui a été l’objet d’une fuite la semaine dernière mentionnait que Dick Cheney avait ordonné à la STRATCOM (Stratégic Command) de produire « des plans d'urgence pour une guerre nucléaire tactique contre l’Iran », et c’est probablement un morceau du casse-tête projeté pour dissuader l’Iran de riposter et d’intensifier le conflit.
Ceci ne fait aucune différence. Si l'Iran est attaquée, elle ripostera ; c’est absolument certain.
C'est toujours l'erreur des extrémistes de mal évaluer le comportement des hommes raisonnables ; exactement comme c'est toujours l'erreur des hommes raisonnables de mal évaluer le comportement des extrémistes.
Nous ne devrions pas nous attendre à ce que l'administration Bush ait fait un choix rationnel ; ce serait un changement dramatique de toutes les décisions précédantes.
Le Président des États-Unis a toujours la possibilité de déchaîner l'Harmaguédon s'il le choisit. Normalement, cependant, la raison l’emporte.
Lorsque les bombes frapperont les bunkers de l’Iran la Troisième Guerre mondiale sera en route.
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Traduit par Oscar Blais
par Mike Whitney
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Re: Pourquoi l’Iran nous amène vers la Troisième Guerre mondiale
APPEL A L’ANNIHILATION D’ISRAEL PAR AHMADINEJAD
L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France est consternée par les récentes déclarations du leader iranien Ahmadinejad, selon lequel « le compte à rebours a commencé pour l'annihilation » de l’Etat d’Israël.
L’UPJF appelle toutes les autorités politiques, intellectuelles, civiles et scientifiques à condamner sans équivoque ces propos inacceptables et à accentuer les actions menées par la France afin d’empêcher le leader fou iranien de posséder l’arme atomique.
Dans ce sens, l’UPJF prend note avec satisfaction de la réaction du Ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner qui a affirmé que ces propos sur Israël étaient « inacceptables ». Il en est de même pour l’affirmation de M. Kouchner : « Pour la France, le droit d'Israël à exister, qui a été consacré par une décision de l'Assemblée générale des Nations unies, ne saurait être contesté ».
Néanmoins, devant le danger que représenterait un Iran nucléaire pour le monde entier, l’UPJF demande au Ministre des affaires étrangères quelles sont les mesures concrètes que compte prendre notre pays afin d’empêcher le scénario catastrophe de se réaliser.
Claude BAROUCH
Président de L upjf
L’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France est consternée par les récentes déclarations du leader iranien Ahmadinejad, selon lequel « le compte à rebours a commencé pour l'annihilation » de l’Etat d’Israël.
L’UPJF appelle toutes les autorités politiques, intellectuelles, civiles et scientifiques à condamner sans équivoque ces propos inacceptables et à accentuer les actions menées par la France afin d’empêcher le leader fou iranien de posséder l’arme atomique.
Dans ce sens, l’UPJF prend note avec satisfaction de la réaction du Ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner qui a affirmé que ces propos sur Israël étaient « inacceptables ». Il en est de même pour l’affirmation de M. Kouchner : « Pour la France, le droit d'Israël à exister, qui a été consacré par une décision de l'Assemblée générale des Nations unies, ne saurait être contesté ».
Néanmoins, devant le danger que représenterait un Iran nucléaire pour le monde entier, l’UPJF demande au Ministre des affaires étrangères quelles sont les mesures concrètes que compte prendre notre pays afin d’empêcher le scénario catastrophe de se réaliser.
Claude BAROUCH
Président de L upjf
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