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Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ???

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vinz 109
Gilles
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Message par Gilles Sam 3 Juil 2010 - 2:54

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Iran_Missile432


Iran: l’heure de vérité approche

Rédigé par JSS le Jun 30th, 2010

Face à l’entêtement iranien, peut-on imaginer une action au-delà des sanctions économiques ? On sait que ces dernières ont montré dans le passé qu’elles pouvaient aisément être contournées. A moins d’être complètement sourd et totalement aveugle, tout un chacun devrait être désormais en mesure de discerner que l’Iran ne veut plus qu’une seule chose : la guerre. L’Iran cherche la guerre. Il finira par l’avoir. Mais seuls les Américains ont la capacité militaire de mener une intervention brutale.


Elections truquées, prise du pouvoir par la frange la plus radicale de l’islamisme iranien, répression dure de toute opposition, arrestation des opposants politiques, refus de tout compromis avec les principales puissances de la planète et affirmation que la fuite en avant vers le nucléaire continuera. Mais que cherchent les dirigeants iraniens ? La confrontation ? Dans ce jeu, ils ne peuvent que tout perdre. Sont-ils fous ?

Pour répondre à cette question et comprendre pourquoi le pouvoir iranien est jusqu’au-boutiste, il faut intégrer quelques données relatives aux croyances des Chiites. Pour ceux-ci I’Imâm Mahdi, dit Imam az-Zaman (Maître des temps), le douzième Imam, qui fut occulté (caché) par Allah au 9ème siècle, survit de façon mystique et demeure le pôle du monde. Il réapparaîtra à l’issue de l’apocalypse pour faire régner la justice, la paix et la prospérité sur la planète.

La spécificité historique de l’Iran chiite, isolé depuis des siècles de ses voisins arabes sunnites s’est nourrie de cette croyance. Mais au sein du Chiisme iranien s’opposent deux écoles de pensée, celles des Sadeghis et celle des Hojjatiye.

Cette dernière professe que le retour du Mahdi sera accéléré par l’extension du désordre qui doit aboutir à l’Apocalypse. Ils préconisent de participer activement à cette accélération des évènements. Ce sont des millénaristes messianiques qui s’agrègent autours de quelques ayatollahs ultraréactionnaires.

A partir de 1979, les Hojjatiye infiltrent toutes les institutions révolutionnaires comme les Pasdaran, le renseignement militaire et l’assemblée consultative. Mais depuis le décès de l’Ayatollah Khomeiny, ils ont petit-à-petit pris le contrôle complet de l’ensemble de l’appareil d’Etat. Au sommet, l’Ayatollah Khamenei, le Guide spirituel de la République, la plus haute autorité politique iranienne, il est celui qui décide et dispose; à la présidence de la République, Amhadinedjad ; à la présidence de l’Assemblée, Larijani, ancien négociateur nucléaire ; tous sont des Hojjatiye. L’ensemble du corps des Pasdaran (Gardiens de la Révolution) l’est également, ainsi que tout l’encadrement des structures étatiques. Tous les opposants déclarés appartiennent au courant de pensée adverse.

Les Hojjatiye forment une Junte islamique qui contrôle totalement l’Etat iranien.

Le comportement étrange des membres du pouvoir ne peut se comprendre que par cette affiliation. Le Mahdi est le sujet de conversation le plus important en Iran ainsi que le rôle que l’Iran et Ahmadinejad joueront pendant son retour prévu.

C’est la nouvelle frénésie.

Des agences de presse se consacrent presque entièrement aux signes précurseurs de son arrivée. Ahmadinejad n’a manqué aucune occasion de se référer directement ou indirectement à la réapparition prochaine du Mahdi. Il aborde fréquemment le sujet. En novembre 2005, il dit que sa principale mission dans la vie est de «Paver le chemin pour la réapparition glorieuse de l’Imam Mahdi. Si je crois qu’il va arriver d’ici deux, trois, quatre ans, pourquoi agirais-je avec ménagement? C’est le moment de se montrer fort, pur et dur». Il a dit et répété dans ses discours que le Mahdi ne se révèlera qu’après une guerre apocalyptique sur la Terre qui provoquera la mort d’une bonne partie de la population du monde.

Il y a bien sûr des fous dans toutes les croyances.

La seule différence c’est qu’aucun d’eux n’est Président d’un Etat qui cherche à se doter d’armes de destruction massive.

Dans toute l’histoire de l’humanité, aucun mouvement messianique n’a dirigé un Etat et aucun n’a possédé un arsenal nucléaire. Les plus dangereux dirigeants de l’histoire moderne sont ceux qui, comme Hitler, disposent d’une idéologie totalitaire et d’une foi mystique en leur propre mission. Ahmadinejad remplit ces deux critères.

Il est évident qu’un système totalitaire dirigé par des utopistes mystiques s’avère plus dangereux que le même, dirigé par des pragmatiques. C’est pourquoi, le jusqu’auboutisme apocalyptique des dirigeants iraniens aboutira à une confrontation.

C’est dans ce contexte, et lui seul, qu’il faut comprendre tous les évènements qui se sont déroulés en 2009 en Iran. En se mesurant aux puissants de ce monde, les dirigeants iraniens croient précipiter l’avènement d’un salut. Le nucléaire n’est qu’un moyen pour la réalisation de cette stratégie politico-mystique. Certes, on parle de paix pour l’humanité, mais cette paix n’est rendue possible, d’après leur doctrine, qu’après une bataille décisive qui préparerait les conditions de l’avènement de Mahdi.

Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime, sont partie prenante dans cette vision mystique du rôle que doit jouer l’Iran pour le retour du Mahdi et le salut de l’humanité.

Il est désormais évident que les négociations sont totalement inefficaces dans le cas d’un régime aussi retors et belliqueux que celui des fondamentalistes iraniens.

L’histoire nous a appris que les pays dont l’idéologie est fanatique ne cèdent que devant leur défaite. Ils n’acceptent jamais de compromis, même s’ils se trouvent au bord du désastre.

Une transition par le haut, c’est-à-dire initiée et négociée par les élites, n’est pas envisageable compte tenu du peu d’influence des opposants et une sortie par le bas, par une révolution dans la rue, n’est pas non plus envisageable car la société civile est faible et inorganisée.

Les Iraniens veulent la confrontation

La stratégie d’Obama de la main tendue a échoué et le jeu du bâton et de la carotte ne fonctionne pas.

D’autant que des informations font état de l’installation secrète par les Pasdaran de missiles antinavires sol-mer dans les faubourgs du port érythréen d’Assab, situé à proximité du détroit de Bad-el-Mandeb à une trentaine de kilomètres d’Asmara sur la mer Rouge. Si cela est vrai, Téhéran pourrait, depuis cette base, menacer le trafic maritime en mer Rouge où débouche le canal de Suez. L´Erythrée aurait donné à l´Iran le contrôle de ce port dans le cadre de la coopération stratégique entre les deux pays. Dans ce même pays, la force Al-Qods, corps d’élite des Pasdarans, forme dans des camps d’entraînement les rebelles yéménites Houthis, des chiites en rébellion aux confins du Nord-Yémen et dont l’aviation saoudienne pilonne les camps. Sous l’influence de l’Iran, cette minorité cherche à faire sécession pour constituer un satellite pro-iranien pouvant agir dans la péninsule arabique. Les Houthis ont reçu une aide illimitée en armes et en approvisionnement, sous la surveillance des Pasdaran, ainsi que d’experts du Hezbollah libanais. L’objectif de Téhéran est de mettre durablement un pied dans cette région située à quelques encablures du Golfe d’Aden, et disposer ainsi d’un moyen de pression sur la route du pétrole. Une zone hautement stratégique en cas de conflit et qui pourrait être incluse dans les premières frappes en cas de conflit.

La seule solution désormais est donc la confrontation avec l’Iran des Mollahs, car la priorité absolue est la sécurité stratégique du Golfe et de la mer Rouge.

“Si la guerre est horrible, la servitude est pire”, écrivait Winston Churchill.

Recevant le prix Nobel de la paix, le président américain a affirmé que «les outils de guerre ont un rôle à jouer pour préserver la paix». Il a aussi longuement disserté sur la notion de «Guerre Juste». Barak Obama sait qu’un Munich nucléaire est impossible. Il sait aussi que l’Amérique impériale n’a pas le droit de déléguer à un allié, Israël, la tâche de résoudre le problème. Si les USA veulent garder leur rang de superpuissance, ils doivent assumer la lourde mission de résoudre définitivement la question iranienne.

Après pas mal de tractations et de gages réciproques, les Américains ont pu convaincre les Russes et les Chinois du danger de laisser la junte islamique disposer d’un arsenal nucléaire.

Depuis trois ans, les Américains plaident sans succès pour un embargo sur les produits pétroliers raffinés que l’Iran importe en quantités énormes (plus de 50% de sa consommation). Le corollaire d’une application stricte d’un tel embargo serait le contrôle des cargaisons des navires de commerce et le blocus des côtes. Version plus soft : des sanctions pour les compagnies d’assurances qui couvrent les navires marchands iraniens. Du même coup, privée d’assurance, l’importante flotte de pétroliers iraniens ne serait plus autorisée à entrer dans aucun port.

L’étincelle nécessaire à une guerre.

La guerre à l’Iran nucléaire ne choquerait pas. Surtout si cette guerre consiste à détruire l’ensemble du potentiel militaire, de neutraliser les Pasdaran et de précipiter la chute du régime dictatorial.

Mais les Chinois et les Russes ne veulent pas paver le chemin vers une guerre programmée. En tout cas ils ne veulent pas paraître la cautionner. Ils refusent donc cet embargo qui mènerait trop directement à une guerre provoquée avec leur bénédiction.

Or les fenêtres d’opportunité ne sont pas nombreuses. Il faut pouvoir rassembler discrètement des forces aériennes considérables à proximité du théâtre d’opération et la prochaine opportunité sera le relèvement de la 5ème flotte de l’US Navy basée à Bahreïn.

En temps normal, le dispositif naval américain dans le Golfe persique est constitué de deux porte-avions et de deux porte-hélicoptères, accompagnés par une trentaine de bâtiments d’escorte et de soutien. Durant la guerre contre l’Irak, en 2003, sa capacité a été portée à cinq porte-avions et six porte-hélicoptères présents dans le Golfe. En septembre 2007, alors que le Conseil de Sécurité était à nouveau saisi du dossier iranien, l’US Navy a effectué une démonstration de force sans précédent qui a amené dans la zone du Golfe et de la mer d’Oman la plus importante concentration navale depuis le déploiement occidental au large de Beyrouth, en février 1984. Les Américains ont en effet profité de la relève des bâtiments de la 5ème Flotte pour faire coïncider celle-ci avec la fin de ses exercices annuels dans la zone Pacifique-Océan Indien. Depuis lors chaque année, en septembre, la tension remonte d’un cran.

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Ahmadinejad

Actuellement d’importantes forces navales se concentrent pour participer à l’exercice interallié et interarmes RimPac (Rim of the Pacific); un exercice de très grande envergure où 20.000 hommes de 14 nations vont se déployer, jusqu’à la fin août, au large de Guam. C’est dans ce cadre qu’une flotte de navires de guerre américains, accompagné d’un navire israélien, a franchi le canal de Suez il y a quelques jours. Ce qui a fait dire à certains que la guerre contre l’Iran était imminente. Mais une dizaine de bâtiments ne sont évidemment pas suffisants pour mener une opération sur l’Iran.

Dans le même temps dans les semaines à venir, la France va redéployer le porte-avions Charles de Gaulle, et son groupe aérien composé de Rafale F3, dans l’océan Indien face aux côtes pakistanaises.

La guerre préemptive

L’embargo pétrolier aurait été considéré par les Iraniens comme un acte de guerre.

L’annonce, par la presse, d’une part que l’Arabie saoudite aurait autorisé les Israéliens à utiliser leur espace aérien pour des frappes contre l’Iran et d’autre part que les Israéliens disposeraient d’une base en Arabie saoudite font partie des multiples rumeurs tendant à provoquer les Iraniens. La technique du mouchoir rouge agité devant le taureau ..

Ces informations sont d’autant plus suspectes que le roi Abdallah, lors de la visite à Djeddah d’Hervé Morin le 5 juin, a déclaré “Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d’exister : l’Iran et Israël”.

Mais l’essentiel est de provoquer les Iraniens car ces derniers ont prévenus qu’à la moindre velléité à leur égard, ils lanceraient une attaque préventive sur les bases américaines dans le Golfe, s’attaqueraient à leurs navires et bloqueraient le détroit d’Ormuz. Le but recherché étant de faire le plus de morts possible dans les rangs US et de déstabiliser les monarchies du Golfe ; au prix de 500.000 morts iraniens s’il le faut. Car la doctrine iranienne est de frapper en premier sans attendre la première attaque adverse.

Les Etats-Unis, et la coalition qu’ils dirigeront, lancerons donc des frappes préemptives.

Les Américains font couramment la distinction entre les attaques préemptives et préventives, une différence qui va au-delà des arguties. Une attaque préventive est fondée uniquement sur la possibilité que l’ennemi attaque sous peu. Une attaque préemptive est menée contre un ennemi sur le point d’attaquer. C’est la riposte anticipée à une menace imminente, un concept également intégré dans la doctrine française. La préemption est donc légitime, elle est très proche de la notion de légitime défense autorisée par l’article 51 de la Charte des Nations Unies.

Mais la préparation doit être particulièrement discrète pour éviter que l’Iran ne mette ses menaces à exécution et tout particulièrement éviter que le détroit d’Ormuz ne soit bloqué.

La particularité d’Ormuz réside dans son extrême vulnérabilité. A son point le plus étroit, le détroit fait 6,5km, mais les eaux territoriales iraniennes sont peu profondes et inaptes à la navigation, les navires sont donc obligés de transiter entre les îles Quoin et Ras Dobbah en Oman. A cet endroit, les passages maritimes font 1,8km de large dans chaque direction. Ce n’est pas le seul passage étroit pour accéder au Golfe Persique, les navires doivent encore transiter entre les îles de Jazireh-ye Tonb-e Kuchek, Bozorg et Abu Musa. Ces trois îles ont été prises de force en 1971 par les Iraniens au détriment des Emiratis, un contentieux de plus dans la région. 17,4 Millions de barils de pétrole passent tous les jours par le détroit d’Ormuz, soit 33,1% du commerce de pétrole mondial. Ce point de passage est l’un des plus névralgiques du monde, mais aussi un des plus vulnérables puisqu’il suffit de couler quelques navires pour le fermer. Les Iraniens peuvent mettre en ouvre cette menace. Le port militaire de Bander Abbas se trouve juste à l’entrée du détroit et des bases militaires sont situées sur les îles. Le blocus du détroit d’Ormuz se ferait à l’aide de bateaux civils qui mouilleraient des mines par centaines. L’Iran possède quelques 5.000 mines d’origine nord-coréennes, des EM11, EM31 et les redoutables EM52 qui activent un missile lorsqu’une cible passe à portée. Les Russes ont également livré un millier de mines marines dont des MDM-6.

Discrétion pour rassembler les forces alliées: il est en effet impensable de procéder comme pour les deux guerres contre l’Irak et mettre près de six mois pour déployer le dispositif militaire sous les caméras des télévisions.

L’indispensable coalition est déjà connue : Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Jordanie et Pakistan ; auxquels se joindront en deuxième ligne, défensive et non offensive, tous les autres pays arabes qui sont alliés des Etats-Unis.

Dans le cadre d’une attaque, les Américains disposent d’une base au Qatar et d’une base navale et aérienne au Bahreïn, où siège la 5ème flotte. Les Français disposent d’Al Dhafra aux Emirats et de Djibouti. Deux porte-avions nucléaires de l’US Navy et leur groupe naval patrouillent les eaux du Golfe, et un troisième est dans le Nord-ouest de l’Océan Indien face au Pakistan.

Positionnée en Méditerranée, face à Israël et au Liban, la 6ème flotte américaine est à 1.100km des frontières iraniennes. Sont à disposition les bases aériennes du Koweït, de Jordanie, des Emirats, d’Oman, d’Irak, d’Afghanistan et de Djibouti, soit plus de 500 avions de combat déjà déployés. L’Egypte mettra ses infrastructures à disposition. Les bases saoudiennes ne seront pas utilisées par des militaires non-musulmans, l’erreur religieuse de 1990-91 ne sera pas répétée. Les bases aériennes en Turquie ne pourront pas être activées, Recep Tayyip Erdogan a déjà choisi son camp : l’Iran.

Des bombardiers lourds B-52 et B-1 seront prépositionnés en Grande-Bretagne, d’autres B-52, avec des B-2, le seront à Diego Garcia dans l’océan Indien. Les bases de l’Otan en Europe seront également impliquées pour le soutien, de même que la base géante de Santa Maria dans les Açores.

Début septembre, de retour de RimPac, 3 porte-avions de l’US Navy vont relever les 2 bâtiments positionnés dans le Golfe et celui positionné face au Pakistan dans l’océan Indien. Les bâtiments relevés sortiront d’abord du Golfe, une mer fermée et dangereuse, à ce moment là dans la mer d’Oman et à proximité, se trouveront, outre le Charles de Gaulle et les porte-aéronefs de la Royal Navy et des Marines, 6 groupes aéronavals ; soit 480 avions de combat et 65 bâtiments de guerre.

De quoi donner des sueurs froides aux Iraniens.

Alors que dans la presse arabe, il ne se passe plus une semaine sans qu’un éditorialiste ne réclame «Bombardez l’Iran».

Vraiment, la fin de l’année 2010 sera celle de tous les dangers pour l’Iran.

Par Aldo-Michel Mungo – Analyste en géostratégie – Directeur de la rédaction du magazine militaire Carnets de Vol

Source: jssnews.com

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Message par vinz 109 Dim 4 Juil 2010 - 17:57

Des rumeurs folles affirment que l'attaque va commencer le 10 juillet. Ce serait d'ailleurs la véritable raison de l'annulation de la garden-party de l'Elysée pour les conspirationnistes.
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Message par basileus Lun 5 Juil 2010 - 12:52

nous sommes le 5 donc ,dans 5 jours nous le serons.

Moi je vois bien cette date, car 1 mois après il y aura un alignement planétaire en forme de croix le 10 aout.

MINCE JE PARS EN VACANCE IL AURAI PAS PU PROGRAMMER CELA EN SEPTEMBRE LOL.
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Message par vinz 109 Lun 5 Juil 2010 - 16:42

c'est quoi cet alignement en forme de croix?
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Message par basileus Mer 7 Juil 2010 - 13:53

j'ai lu un poste a ce sujet sur le fofo alignement planetaire e forme de croix le 10 aout 2010.
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Message par Michael Sam 15 Jan 2011 - 20:31





L'Iran dit poursuivre "avec vigueur" l'enrichissement d'uranium

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L'Iran poursuit "avec vigueur" ses "activités d'enrichissement" d'uranium malgré les sanctions, a déclaré samedi Ali Akbar Salehi, le chef du programme nucléaire iranien, moins d'une semaine avant une nouvelle réunion entre l'Iran et le groupe 5+1 sur le nucléaire à Istanbul.
"Les récentes sanctions (internationales) n'ont créé aucun problème pour nos activités nucléaires", a assuré M. Salehi, dont les propos étaient diffusés en direct par la télévision d'Etat.
"Nous continuons nos activités nucléaires avec force (...). En particulier nous continuons avec vigueur nos activités d'enrichissement", a-t-il ajouté. "Notre production d'uranium enrichi a augmenté", a-t-il insisté.



Cette déclaration intervient moins d'une semaine avant une nouvelle rencontre sur le nucléaire entre l'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) les 21 et 22 janvier à Istanbul (Turquie).
Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours démenti.
M. Salehi s'exprimait en marge de la visite de l'usine à eau lourde à Arak (centre) par des diplomates auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de pays non alignés, du groupe des 77 et de la Ligue arabe, de la Syrie, du Venezuela.



L'Union européenne, mais aussi la Russie et la Chine, deux alliés de poids de l'Iran, ont cependant décliné l'invitation.
"La Russie et la Chine ont leurs propres considérations politiques. Certains ont dit qu'en les invitant, nous voulions diviser le groupe 5+1. Mais ce n'est pas notre intention. Nous voulons seulement montrer nos progrès et notre transparence", a insisté M. Salehi.



Le chef du programme nucléaire iranien a également ajouté que l'Iran avait "construit une nouvelle usine à Ispahan de production du combustible (pour les réacteurs nucléaires), qui est l'une des plus modernes au monde".
"Nous devons remercier (les Occidentaux) de ne pas nous avoir donné le combustible à 20% (pour le réacteur de recherche de Téhéran). Nous sommes entrés dans ce domaine et (...) l'Iran sera un des rares pays à pouvoir produire à la fois des plaques et des barres de combustibles", a-t-il ajouté.
L'enrichissement d'uranium contenu à moins de 20% sert à fabriquer du combustible pour les centrales nucléaires. Mais s'il est poussé à 90% et plus, il sert à la fabrication de l'arme atomique.



En début de semaine, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait assuré que les sanctions internationales contre Téhéran commençaient à porter leurs fruits, notamment en affectant le programme nucléaire iranien.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté en juin une nouvelle résolution renforçant les sanctions internationales contre Téhéran à cause de ses activités nucléaires controversées. Les Etats-Unis, l'Union européenne, le Canada, l'Australie, le Japon et la Corée du Sud ont ensuite adopté leurs propres sanctions pour faire pression sur Téhéran.
Les sanctions "ont rendu bien plus difficile pour l'Iran la réalisation de ses ambitions nucléaires. L'Iran a des problèmes technologiques qui ont ralenti son calendrier", a estimé Mme Clinton.



Lors de la cérémonie, M. Salehi a également présenté deux nouveaux radio-isotopes construits par les ingénieurs iraniens à l'usine d'Arak et destinés aux besoins médicaux du pays.
Il a ajouté que le réacteur de recherche de 40 mégawatts, actuellement en construction à Arak et destiné à fabriquer des radio-isotopes pour le pays et l'exportation, entrerait "en service d'ici deux ou trois ans".

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/l-iran-dit-poursuivre-avec-vigueur-l-enrichissement-d-uranium-15-01-2011-1228723.php


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Michael
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Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Empty La Troisième Guerre mondiale se prépare : Objectif Iran

Message par Rock Sam 15 Jan 2011 - 23:18

1ère partie : La guerre planétaire
par Michel Chossudovsky.


L’humanité est à un carrefour dangereux : la guerre contre l’Iran est à un « stade de préparation avancé » et des systèmes d’armes de haute technologie, incluant des ogives nucléaires, sont complètement déployés.

Cette aventure militaire est sur la planche à dessin du Pentagone depuis le milieu des années 1990. D’abord l’Irak, ensuite l’Iran, peut-on lire dans un document déclassifié de l’US Central Command.

L’escalade fait partie du programme militaire. Alors que l’Iran représente la prochaine cible, avec la Syrie et le Liban, ce déploiement militaire stratégique menace également la Corée du Nord, la Chine et la Russie.

Depuis 2005, les États-Unis et leurs alliés, incluant leurs partenaires de l’OTAN et Israël, ont été impliqués dans le vaste déploiement et le stockage de systèmes d’armes perfectionnés. Les systèmes de défense antiaérienne des États-Unis, des pays membres de l’OTAN et d’Israël sont totalement intégrés.

Il s’agit d’une tentative coordonnée du Pentagone, de l’OTAN et de l’armée israélienne (Tsahal), avec la participation militaire active de plusieurs pays partenaires non membres de l’OTAN, dont les États arabes de premier plan (les membres du Dialogue méditerranéen et de l’Initiative de coopération d’Istanbul) : l’Arabie Saoudite, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, Singapore, et, entre autres, l’Australie. (L’OTAN comprend 28 États membres. Vingt et un pays supplémentaires sont membres du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) et le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul comportent 10 pays arabes plus Israël.)

Les rôles de l’Égypte, des États du Golfe et de l’Arabie Saoudite (au sein de l’alliance militaire élargie) sont particulièrement pertinents. L’Égypte contrôle le transit des navires de guerre et des pétroliers par le canal de Suez ; l’Arabie Saoudite et les États du Golfe occupent les lignes de côtes sud-ouest du golfe Persique, du détroit d’Ormuz et du golfe d’Oman. Au début juin, « l’Égypte aurait permis à un navire israélien et 11 navires étasuniens de passer par le canal de Suez […] en guise de signal clair à l’Iran. […] Le 12 juin, les organes de presse régionaux rapportaient que les Saoudiens avaient accordé à Israël le droit de survoler leur espace aérien […] » (Muriel Mirak Weissbach, Israel’s Insane War on Iran Must Be Prevented., Global Research, 31 juillet 2010)

Dans la doctrine militaire post-11 septembre, ce déploiement massif d’équipement militaire a été défini comme un élément de la soi-disant « guerre mondiale au terrorisme », ciblant des organisations terroristes « non étatiques », incluant Al-Qaïda et les prétendus « états qui appuient le terrorisme », comprenant l’Iran, la Syrie, le Liban et le Soudan.

L’établissement de nouvelles bases militaires étasuniennes, le stockage systèmes d’armes perfectionnés, incluant des armes nucléaires tactiques, etc., ont été mis en œuvre en vertu de la doctrine de défense militaire préemptive sous l’égide de la « guerre mondiale au terrorisme ».

La guerre et la crise économique

Les plus vastes implications d’une attaque des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël contre l’Iran sont lourdes de conséquences. La guerre et la crise économique sont intimement liées. D’une part, l’économie de guerre est financée par Wall Street, qui fait office de créancier de l’administration étasunienne. Les fabricants d’armes étasuniens sont d’autre part les récipiendaires des contrats d’approvisionnement de plusieurs milliards de dollars du département de la Défense pour des systèmes d’armes perfectionnés. En retour, « la bataille du pétrole » au Moyen-Orient et en Asie centrale sert directement les intérêts des géants anglo-étasuniens de l’industrie pétrolière.

Les États-Unis et leurs alliés « appellent à la guerre » au plus fort d’une dépression économique mondiale, cela, sans compter la plus grave catastrophe environnementale de l’Histoire. Cela prend une tournure amère, car l’un des joueurs importants (BP) sur l’échiquier géopolitique du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, connu autrefois sous le nom Anglo-Persian Oil Company, est le responsable du désastre écologique dans le golfe du Mexique.

Désinformation médiatique

Face aux conséquences probables de ce que l’on affiche comme une opération « punitive » ad hoc contre les installations nucléaires iraniennes plutôt qu’une guerre totale, l’opinion publique, influencée par le battage médiatique, se montre tacitement favorable, indifférente ou ignorante. Pourtant, les préparatifs de guerre comprennent le déploiement d’armes nucléaires fabriquées par les États-Unis et Israël. Dans ce contexte, les effets dévastateurs d’une guerre nucléaire sont soit banalisés ou ne sont tout simplement pas mentionnés.

La « vraie crise » qui menace l’humanité, selon les médias et les gouvernements, ce n’est pas la guerre, mais le réchauffement planétaire. Les médias fabriquent des crises là où il n’y en a pas, comme la pandémie mondiale H1N1, qui représentait « un péril planétaire ». Toutefois, personne ne semble redouter une guerre nucléaire promue par les États-Unis.

La guerre contre l’Iran est présentée à l’opinion publique comme un problème parmi tant d’autres. Elle n’est pas vue comme une menace à la « Terre mère » comme l’est le réchauffement planétaire. Elle ne fait pas la une des journaux. Qu’une attaque contre l’Iran puisse mener à une escalade et déclencher une « guerre mondiale » ne fait l’objet de préoccupation.


Le culte du massacre et de la destruction

L’engin meurtrier mondial est aussi maintenu par un culte enraciné du massacre et de la destruction qui imprègne les films hollywoodiens, sans parler des séries sur le crime et la guerre diffusées à heure de grande écoute à la télévision réseau. Ce culte de la tuerie est cautionné par la CIA et le Pentagone, qui appuient (financent) les productions d’Hollywood, lesquelles servent d’instrument de propagande de guerre :

« L’ancien agent de la CIA Bob Baer nous a dit qu’il "existe une symbiose entre la CIA et Hollywood" et a révélé que l’ancien directeur de la CIA George Tenet est actuellement "à Hollywood où il discute avec les studios" » (Matthew Alford et Robbie Graham, Lights, Camera… Covert Action: The Deep Politics of Hollywood, Global Research, 31 janvier 2009).

La machine meurtrière est déployée au niveau planétaire, dans le cadre de la structure unifiée de commandement au combat. Elle est invariablement préservée comme instrument incontesté de paix et de prospérité mondiale par les institutions gouvernementales, les médias privés, ainsi que par les mandarins et intellectuels du nouvel ordre mondial issus des boîtes de réflexion et des instituts d'études stratégiques de Washington.

Une culture de massacre et de violence s’est incrustée dans la conscience humaine.

La guerre est largement acceptée comme une phase du processus sociétal : la patrie doit être « défendue » et protégée.

Dans les démocraties occidentales, on maintient « la violence légitimée » et les exécutions sommaires de « terroristes » comme des instruments nécessaires à la sécurité nationale.

La soi-disant communauté internationale entretient une « guerre humanitaire ». Elle n’est pas condamnée comme acte criminel et ses principaux artisans sont récompensés pour leur contribution à la paix mondiale.

Concernant l’Iran, ce qui se déroule constitue la légitimation absolue de la guerre au nom d’une notion illusoire de sécurité planétaire.

Une attaque aérienne « préemptive » contre l’Iran mènerait à l’escalade

À l’heure actuelle il existe trois théâtres de guerre distincts au Moyen-Orient et en Asie centrale : l’Irak, l’Af-Pak (l’Afghanistan et le Pakistan) et la Palestine.

Si l’Iran faisait l’objet d’une attaque aérienne « préemptive » de la part des forces alliées, la région entière s’embraserait, de l’est de la Méditerranée à la frontière ouest de la Chine, du Pakistan et de l’Afghanistan, ce qui nous conduirait probablement à un scénario de Troisième Guerre mondiale.

La guerre s’étendrait par ailleurs au Liban et à la Syrie.

S’ils étaient exécutés, il est très peu probable que les bombardements soient circonscrits aux installations nucléaires iraniennes, comme l’affirment les déclarations officielles des États-Unis et de l’OTAN. Une attaque aérienne massive visant à la fois les infrastructures militaires et civiles – les systèmes de transport, les usines et les édifices publiques – est davantage probable.



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Relativement aux réserves mondiales de pétrole et de gaz, l’Iran, détenant approximativement 10 % de celles-ci, se classe au troisième rang après l’Arabie Saoudite (25 %) et l’Irak (11 %). Par comparaison, les États-Unis possèdent moins de 2,8 % des réserves mondiales de pétrole, lesquelles sont estimées à moins de 20 milliards de barils. La région élargie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale comprend des réserves de pétrole équivalant à plus de 30 fois celles des États-Unis, ce qui représente plus de 60 % de toutes les réserves du monde.

La récente découverte en Iran de la deuxième réserve de gaz en importance, Soumar et Halgan, est significative : on l’estime à 12,4 billions de pieds cube.



Cibler l’Iran n’a pas que pour but de réinstaurer le contrôle anglo-étasunien de l’économie pétrolière et gazière, y compris les routes de pipeline, mais également à s’opposer à l’influence de la Chine et de la Russie dans la région.

L’attaque planifiée contre l’Iran fait partie d’une feuille de route militaire mondiale coordonnée. Il s’agit d’une étape de la « longue guerre » du Pentagone, une guerre sans frontières à but lucratif, un projet de domination mondiale, une succession d’opérations militaires.





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Les planificateurs militaires des États-Unis et de l’OTAN ont envisagé divers scénarios d’escalade militaire. Ils sont aussi pleinement conscients des implications géopolitiques, à savoir que la guerre pourrait s’étendre au-delà de la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale. Par ailleurs, les impacts économiques sur les marchés du pétrole, etc., ont été analysés.




Alors que l’Iran, la Syrie et le Liban sont des cibles immédiates, la Chine, la Russie et la Corée du Nord, sans parler du Venezuela et de Cuba, font également l’objet de menaces de la part des États-Unis.



La structure des alliances militaires est en jeu. Les déploiements, les exercices et les entrainements militaires des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël effectués aux frontières immédiates de la Russie et de la Chine sont directement liés à la guerre envisagée contre l’Iran. Ces menaces et le moment choisi pour les proférer informent clairement les anciennes puissances de la guerre froide qu’elles ne doivent intervenir d’aucune manière pouvant empiéter sur une attaque contre l’Iran menée par les États-Unis.



Guerre planétaire



L’objectif stratégique à moyen terme est de cibler l’Iran et de neutraliser ses alliés par la diplomatie de la canonnière. L’objectif militaire à long terme consiste à cibler directement la Chine et la Russie.



Alors que l’Iran représente la cible immédiate, le déploiement militaire est loin d’être limité au Moyen-Orient et à l’Asie centrale : un programme militaire mondial a été formulé.



Le déploiement de troupes coalisées et de systèmes d’armes perfectionnés par les États-Unis, l’OTAN et ses partenaires a lieu simultanément dans toutes les grandes régions du monde.



Les récents actes de l’armée étasunienne le long du littoral nord-coréen, y compris la conduite de jeux de guerre, relèvent d’un plan mondial.



Visant principalement la Russie et la Chine, les exercices militaires, les exercices de guerre et les déploiements d’armes des États-Unis de l’OTAN et des alliés, sont menés parallèlement dans les grandes zones géopolitiques sensibles :



-dans la péninsule coréenne, la mer du Japon, le détroit de Taïwan, la mer de Chine méridionale, menaçant la Chine;



-en Pologne, des missiles Patriot sont déployés, alors qu’en République Tchèque un centre d’alerte lointaine est mis sur pied, tous deux menaçant la Russie;



-en Bulgarie, en Roumanie et sur la mer Noire des déploiements navals menacent la Russie;



-en Géorgie, les États-Unis et l’OTAN déploient des troupes



-dans le golfe Persique, un gigantesque déploiement naval dirigé contre l’Iran a lieu, incluant des sous-marins israéliens.



Concurremment, la Méditerranée orientale, la mer Noire, les Caraïbes, l’Amérique centrale et la région des Andes en Amérique du Sud se militarisent continuellement. En Amérique latine et dans les Caraïbes, les menaces visent le Venezuela et Cuba.



L’« aide militaire » étatsunienne



Par ailleurs, des transferts d’armes de grande envergure à des pays sélectionnés ont été entrepris sous la bannière de l’« aide militaire » étasunienne, dont une vente d’armes à l’Inde de 5 milliards de dollars visant à renforcer la puissance de l’inde face à la Chine. (Huge U.S.-India Arms Deal To Contain China, Global Times, 13 juillet 2010).



« [La] vente d’armes améliorera les liens entre Washington et New Delhi et, intentionnellement ou non, aurait pour effet de limiter l’influence de la Chine dans la région. » (Cité dans Rick Rozoff, Confronting both China and Russia: U.S. Risks Military Clash With China In Yellow Sea, Global Research, 16 juillet 2010)



Les États-Unis ont des accords de coopération militaire avec de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, dont Singapore, le Vietnam et l’Indonésie, comprenant de l’« aide militaire » ainsi que la participation à des jeux de guerres menés par les États-Unis en bordure du Pacifique (juillet-août 2010). Ces accords appuient le déploiement d’armes contre la République populaire de Chine. (Voir Rick Rozoff, Confronting both China and Russia: U.S. Risks Military Clash With China In Yellow Sea, Global Research, 16 juillet 2010).

En lien plus étroit avec l’attaque planifiée contre l’Iran, les États-Unis arment de la même manière les États du Golfe (le Bahreïn, le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis) de missiles terrestres intercepteurs, de Patriot Advanced Capability-3, d’un système de défense de zone du théâtre à haute altitude (THAAD), ainsi que de missiles intercepteurs mer-air Standard 3, installés sur des navires de guerre équipés du système Aegis et situés dans le golfe Persique. (Voir Rick Rozoff, NATO’s Role In The Military Encirclement Of Iran, Global Research, 10 février 2010).

Le calendrier de stockage et de déploiement militaire

Concernant les transferts d’armes des États-Unis à des pays alliés et partenaires, le moment choisi pour la livraison et le déploiement est crucial. En temps normal, le lancement d’une opération militaire organisée par les États-Unis se produirait une fois que ces systèmes d’armes sont en place, déployés efficacement et que le personnel est entraîné. (En Inde par exemple)

Nous assistons à un plan militaire mondial soigneusement coordonné, contrôlé par le Pentagone et impliquant les forces armées combinées de plus de 40 pays. Ce déploiement militaire multinational et planétaire est de loin la plus importante démonstration de systèmes d’armes perfectionnés de l’Histoire.

De surcroît, les États-Unis et leurs alliés ont établi de nouvelles bases militaires dans différentes régions du monde : « La surface de la Terre est structurée comme un vaste champs de bataille. » (Voir Jules Dufour, Le réseau mondial des bases militaires US, Mondialisation.ca, le 10 avril).

La structure de commandement unifié divisée en commandements géographiques est basée sur une stratégie de militarisation à l’échelle planétaire. « L’armée étasunienne possède des bases dans 63 pays et de toutes nouvelles bases militaires ont été construites dans 7 pays depuis le 11 septembre 2001. En tout, 255 065 personnels militaires étasuniens sont déployés à travers le monde. (Voir Jules Dufour, Le réseau mondial des bases militaires US, Mondialisation.ca, le 10 avril 2007)

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Source: DefenseLINK-Unified Command Plan

Scénario de Troisième Guerre mondiale

« Le monde et les zones de responsabilité des commandants » (voir la carte ci-dessus) définit le plan militaire mondial du Pentagone, lequel est un plan de conquête du monde. Ce déploiement militaire a lieu simultanément dans plusieurs régions et est coordonné par les commandements régionaux étasuniens. Il comprend le stockage de systèmes d’armes de fabrication étasunienne par les forces des États-Unis et des pays partenaires, dont certains sont d’anciens ennemis, comme le Vietnam et le Japon.

Le contexte actuel est caractérisé par un accroissement du potentiel militaire planétaire contrôlé par une superpuissance mondiale utilisant ses nombreux alliés pour déclencher des guerres régionales.

En revanche, la Seconde Guerre mondiale était une conjonction de théâtres de guerre régionaux distincts. En raison des technologies des années 1940, il n’existait pas de coordination stratégique « en temps réel » des actions militaires entre de vastes régions géographiques.


La guerre planétaire est fondée sur le déploiement coordonné d’une seule puissance militaire dominante supervisant les actions de ses partenaires et de ses alliés.

À l’exception d’Hiroshima et de Nagasaki, la Seconde Guerre mondiale était définie par l’utilisation d’armes conventionnelles. La planification d’une guerre planétaire repose sur la militarisation de l’espace. Si une guerre contre l’Iran était déclenchée, on utiliserait non seulement des armes nucléaires, mais aussi toute la gamme de systèmes d’armes perfectionnés, incluant des méthodes électrométriques et des techniques de modification de l’environnement (ENMOD).

Le Conseil de sécurité des Nations Unies

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté au début juin une quatrième ronde de sanctions radicales contre la République islamique d’Iran, comprenant un embargo élargi sur les armes, ainsi que des « contrôles financiers plus sévères ». Amère ironie du sort, cette résolution est passée dans les jours suivant le refus catégorique du Conseil de sécurité (CS) d’adopter une motion condamnant Israël pour son attaque contre la Flottille de la liberté de Gaza en eaux internationales.

La Russie et la Chine, sous la pression des États-Unis, ont cautionné le régime de sanctions du CS à leurs propres dépens. Leur décision au sein du CS contribue à affaiblir leur propre alliance militaire, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dans laquelle l’Iran a un statut d’observateur. La résolution du CS paralyse les coopérations militaires bilatérales et les accords commerciaux respectifs de la Chine et de la Russie avec l’Iran. Elle a également de profondes répercussions sur le système de défense aérien de l’Iran, lequel dépend en partie de la technologie et de l’expertise russe.

Cette résolution du CS donne de facto le « feu vert » au déclenchement d’une guerre préemptive contre l’Iran.

L’Inquisition étasunienne : la création d’un consensus politique pour la guerre

En chœur, les médias occidentaux ont désigné l’Iran comme une menace à la sécurité mondiale en raison de son prétendu (inexistant) programme d’armement nucléaire. Faisant écho aux déclarations officielles, les médias demandent maintenant l’exécution de bombardements punitifs en Iran pour assurer la sécurité d’Israël.

Les médias occidentaux appellent à la guerre. Par le biais de reportages successifs, ad nauseam, le but consiste à inculquer tacitement dans la conscience des gens l’idée que la menace iranienne est réelle et que la République islamique doit être mise « hors jeu ».

Ce mécanisme de création d’un consensus favorable à la guerre est similaire à l’Inquisition espagnole : il requiert et exige la soumission à l’idée que la guerre est une entreprise humanitaire.

La vraie menace à la sécurité mondiale, connue et documentée, émane de l’alliance entre les États-Unis, l’OTAN et Israël. Cependant, dans un environnement inquisitorial, les réalités sont sens dessus dessous : les bellicistes sont dévoués à la paix et les victimes de la guerre sont présentées comme les protagonistes de celle-ci. Alors qu’en 2006 presque les deux tiers des Étasuniens s’opposaient à une action militaire contre l’Iran, un récent sondage Reuter-Zogby, effectué en février 2010 suggère que 56 % des Étasuniens sont favorables à une telle action de la part des États-Unis et de l’OTAN.


Fabriquer un consensus politique basé sur un parfait mensonge ne peut toutefois pas reposer uniquement sur la position officielle de ceux qui sont à la source du mensonge.

Le mouvement antiguerre aux États-Unis, partiellement infiltré et coopté, a pris une position faible à l’égard de l’Iran. Ce mouvement est divisé. L’accent a été mis sur des guerres qui ont déjà lieu (Afghanistan, Irak) plutôt que sur la ferme opposition à des guerres en préparation et en ce moment même sur la planche à dessin du Pentagone. Depuis l’inauguration de l’administration Obama, le mouvement antiguerre a perdu de son élan.

En outre, ceux qui s’opposent activement aux guerres en Afghanistan et en Irak ne s’opposent pas nécessairement à des « bombardements punitifs » de l’Iran et ne définissent pas non plus ceux-ci comme un acte de guerre pouvant possiblement être un prélude à la Troisième Guerre mondiale.

L’envergure des manifestations antiguerre en ce qui a trait à l’Iran a été minime comparativement aux manifestations massives ayant précédé les bombardements et l’invasion de l’Irak en 2003.

La vraie menace à la sécurité mondiale provient de l’alliance des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël.

Dans l’arène diplomatique, la Chine et la Russie ne s’opposent pas à l’opération iranienne. Celle-ci est appuyée par les gouvernements des États arabes de premier plan intégrés au Dialogue méditerranéen organisé par l’OTAN. Elle a par ailleurs l’appui de l’opinion publique occidentale.

Nous appelons les gens du pays, des États-Unis, de l’Europe de l’Ouest, d’Israël, de la Turquie et du monde entier à s’élever contre ce projet militaire, contre leurs gouvernements qui appuient une action militaire contre l’Iran, contre les médias qui servent à camoufler les conséquences dévastatrices d’une guerre contre l’Iran.

Le programme militaire favorise un système économique mondial destructeur et motivé par le profit, appauvrissant de vastes groupes de population à travers le monde.

Cette guerre est une pure folie.


La Troisième Guerre mondiale sera terminale. Albert Einstein avait compris les périls d’une guerre nucléaire et l’extinction de la vie sur terre, laquelle a déjà débuté avec la contamination radioactive provenant de l’uranium appauvri. « Je ne sais pas avec quelles armes on combattra durant la Troisième Guerre mondiale, mais durant la Quatrième, ce sera avec des pierres et des bâtons. »

Les médias, les intellectuels, les scientifiques et les politiciens, tous en chœur, occultent la vérité non dite, à savoir qu’une guerre menée avec des ogives nucléaires détruit l’humanité et que ce processus complexe de destruction graduelle a déjà débuté.

Lorsque le mensonge devient vérité, il n’y a pas de retour en arrière.

Lorsque la guerre est perpétuée comme entreprise humanitaire, la Justice et tout l’appareil judiciaire international sont bouleversés : le pacifisme et le mouvement antiguerre sont criminalisés et l’opposition à la guerre devient un acte criminel.

Le Mensonge doit être dénoncé pour ce qu’il est et ce qu’il fait.

Il sanctionne le massacre, sans distinction, d’hommes, de femmes et d’enfants.

Il détruits des familles et des gens. Il détruit l’engagement des êtres humains envers leurs semblables.

Il empêche les gens d’exprimer leur solidarité avec ceux qui souffrent. Il maintient la guerre et l’État policier comme la seule avenue.

Il détruit à la fois le nationalisme et l’internationalisme.


Mettre fin au mensonge équivaut à mettre fin à un projet criminel de destruction planétaire dans lequel la quête du profit constitue la force primordiale.

Ce programme militaire à but lucratif anéantit les valeurs humaines et transforme les gens en zombies inconscients.

Renversons la vapeur.

Contestons les criminels de guerre en hauts lieux et les puissants groupes de pression privés qui les soutiennent.

Démolissons l’Inquisition étasunienne.

Minons la croisade militaire des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël.

Fermons les usines d’armement et les bases militaires.

Ramenons les troupes à la maison.

Les membres des forces armées devraient désobéir aux ordres et refuser de participer à une guerre criminelle.



Article original en anglais : Preparing for World War III, Targeting Iran, Part I: Global Warfare, publié le 1er août 2010.

Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).

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Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Empty Re: Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ???

Message par Rock Sam 15 Jan 2011 - 23:22

Deuxième partie : La feuille de route militaire.


Le stockage et le déploiement de systèmes d'armes perfectionnés visant l'Iran a commencé dans la foulée du bombardement et de l'invasion de l'Irak en 2003. Dès de le début, ces plans de guerre étaient menés par les États-Unis, avec la participation de l'OTAN et d’Israël.



Après l'invasion de l'Irak en 2003, l'administration Bush a identifié l'Iran et la Syrie comme les prochaines étapes du « plan d'action pour la guerre ». Des sources militaires étasuniennes ont indiqué qu'une attaque aérienne contre l'Iran pourrait impliquer un déploiement d'une envergure comparable aux raids étasuniens de mars 2003 en Irak, baptisés « choc et stupeur » :



« Des attaques aériennes des États-Unis contre l'Iran excéderaient largement l'ampleur des attaques israéliennes de 1981 contre le réacteur nucléaire d'Osirak en Irak et ressembleraient davantage aux premiers jours de la campagne aérienne de 2003 contre ce pays ». (Voir Globalsecurity)



« Theater Iran Near Term »



Les planificateurs militaires étasuniens ont donné aux simulations d'une attaque en Iran le nom de code TIRANNT, « Theater Iran Near Term » (Théâtre Iran court terme). Ces simulations ont débuté en mai 2003 « lorsque les spécialistes du renseignement et les modéliseurs ont rassemblé les données nécessaires à l'analyse d'un scénario de guerre de théâtre (c’est-à-dire de grande envergure) en Iran ». (William Arkin, Washington Post, 16 avril 2006).



Dans les scénarios, plusieurs milliers de cibles en Iran ont été identifiées et sont incluses dans une guerre éclair « choc et stupeur » :



L'analyse, appelée TIRANNT, pour « Theater Iran Near Term », a été jumelée à un scénario d'invasion par le corps de la Marine étasunienne et une simulation du nombre de missiles iraniens. Au même moment les planificateurs étasuniens et britanniques ont mené des jeux de guerre sur la mer Caspienne et Bush a ordonné au Commandement stratégique des États-Unis d'établir un plan d'attaque globale contre les armes de destruction massives iraniennes. Tout cela alimentera en bout de ligne un nouveau plan de guerre pour « des opérations de combat majeures » contre l'Iran, déjà esquissé, selon ce que confirment maintenant des sources militaires [avril 2006].



[...] Dans le cadre de TIRANNT, les planificateurs de l'armée et l'U.S. Central Command ont examiné des scénarios de guerre contre l'Iran, à court terme et pour les années suivant la période visée, lesquels comprennent tous les aspects d'une opération de combat majeure, de la mobilisation au déploiement de forces, en passant par les opérations de stabilité d'après-guerre à la suite d'un changement de régime. (William Arkin, Washington Post, 16 avril 2006)



Divers « scénarios de théâtre de guerre » relatifs à une attaque contre l'Iran ont été envisagés : « L'armée, les marines et les forces aériennes des États-Unis ont tous préparé des plans de bataille et passé quatre ans à construire des bases et à s'entraîner pour l’"Opération libération de l'Iran". L'amiral Fallon, le nouveau chef du Commandement central des États-Unis (USCENTCOM), a hérité des plans informatisés sous le nom de TIRANNT (Theatre Iran Near Term). » (New Statesman, 19 février 2007)



En 2004, en faisant usage des scénarios de guerre initiaux de TIRANNT, le vice-président Dick Cheney a donné l’ordre à l’USSTRATCOM [Commandement stratégique étasunien] de rédiger un « plan de contingence » d’une opération militaire à grande échelle contre l’Iran, « à utiliser en riposte à une autre attaque terroriste de type 11-Septembre en sol étasunien », en supposant que le gouvernement de Téhéran serait derrière le complot terroriste. Le plan incluait l’usage préemptif d’armes nucléaires contre un État ne possédant pas d’armes nucléaires :



Le plan comprend un assaut aérien de grande envergure contre l’Iran à l’aide d’armes conventionnelles et d’armes nucléaires tactiques. En Iran, il y a plus de 450 cibles stratégiques majeures, dont de nombreux sites soupçonnés de servir au développement d’un programme d’armement nucléaire. Bien des cibles sont durcies ou enfouies profondément sous terre et ne pourraient être démolies au moyen d’armes conventionnelles, d’où l’option du nucléaire. Comme dans le cas de l’Irak, la réaction n’est pas conditionnelle à l’implication réelle de l’Iran dans l’acte terroriste visant les États-Unis. Plusieurs officiers de la Force aérienne impliqués dans la planification sont apparemment consternés par les conséquences de ce qu’ils font – préparer une attaque nucléaire délibérée contre l’Iran –, mais personne n’est prêt à nuire à sa carrière en émettant des objections. (Philip Giraldi, Deep Background,The American Conservative août 2005)



La feuille de route militaire:" D'abord l'Irak, ensuite l'Iran"



La décision de cibler l'Iran en vertu de TIRANNT relevait d'une planification militaire et d'un enchaînement d'opérations militaires élargis. Sous l'administration Clinton, l’USCENTCOM avait déjà envisagé d'envahir d'abord l'Irak et ensuite l'Iran dans « les plans de théâtre de guerre ». L'objectif stratégique déclaré était l'accès au pétrole du Moyen-Orient:



Les vastes intérêts liés à la sécurité nationale et les objectifs énoncés dans la Stratégie de sécurité nationale du président (SSN) et la Stratégie militaire nationale du président [de l'Instance collégiale des chefs d'état-major] (SMN) constituent le fondement de la stratégie opérationnelle du Commandement central des États-Unis. La SSN dirige l'exécution d'une stratégie de double endiguement des États voyous que sont l'Irak et l'Iran, du moment que ces États posent une menace aux intérêts des États-Unis, aux autres États de la région, ainsi qu'à leurs propres citoyens. Le double endiguement est conçu pour maintenir l'équilibre des forces dans la région sans que cela dépende de l'Irak ou de l'Iran. La stratégie opérationnelle de l'USCENTCOM est basée sur les intérêts et centré sur la menace. Le but de l'engagement étasunien, tel qu'adopté dans le SSN, est de protéger les intérêts fondamentaux des États-Unis dans la région : un accès ininterrompu et sécurisé au pétrole du Golfe pour les États-Unis et leurs alliés. (USCENTCOM, http://www.milnet.com/milnet/pentagon/centcom/chap1/stratgic.htm#USPolicy, le lien n'est plus fonctionnel, mais il est archivé au http://tinyurl.com/37gafu9)



La guerre contre l'Iran était vue comme une étape dans une succession d'opérations militaires. Selon le commandant (l'ancien commandant) de l'OTAN, le général Wesley Clark, la feuille de route militaire du Pentagone était composée d'une série de pays : « [Le] plan de campagne de cinq ans [comprend] [...] sept pays au total, en commençant par l'Irak, ensuite la Syrie, le Liban, la Lybie, l'Iran, la Somalie et le Soudan. » Dans L'Irak, le terrorisme et l'Empire américain (page 130), le général Clark déclare ce qui suit:



Lorsque je suis retourné au Pentagone en novembre 2001, un officier d’état-major de haut rang avait du temps pour discuter. Oui, nous nous dirigions toujours vers une confrontation avec l’Irak, a-t-il affirmé. Mais il y avait plus. Cela faisait l’objet de discussions et constituait une phase d’un plan projetant une campagne de cinq ans disait-il, où l’on trouvait en tout sept pays en commençant par l’Irak, ensuite la Syrie, le Liban, le Lybie l’Iran, la Somalie et le Soudan. (Voir Secret 2001 Pentagon Plan to Attack Lebanon, Global Research, 23 juillet 2006)



Le rôle d'Israël



Il y a eu beaucoup de discussions sur le rôle d'Israël dans l'initiative d'une attaque contre l'Iran.



Israël est membre d'une alliance militaire. Tel Aviv n'est pas un instigateur et n'a pas de programme militaire distinct.



Israël est intégré dans le « plan de guerre pour des opérations de combat majeures » contre l'Iran, formulé en 2006 par l’USSTRATCOM. Dans le contexte d'opérations militaires de grande envergure, une action militaire unilatérale non coordonnée entreprise par un partenaire de la coalition, à savoir Israël, est presque impossible d'un point de vu stratégique. Israël est un membre de facto de l'OTAN et toute action de sa part nécessiterait un « feu vert » de Washington.



Une attaque par l'État hébreux pourrait toutefois être utilisée comme « mécanisme déclencheur » d'une guerre totale contre l'Iran, ainsi que des représailles par l'Iran contre Israël.



À cet égard, il existe des signes indiquant que Washington pourrait envisager l'option d'une attaque initiale par Israël (soutenue par les États-Unis), au lieu d'une opération militaire catégorique menée par les États-Unis contre l'Iran. L'attaque israélienne, quoique menée en liaison étroite avec le Pentagone et l'OTAN, serait présentée à l'opinion publique comme une décision unilatérale de Tel Aviv. Elle serait ensuite utilisée par Washington pour justifier, aux yeux du monde, une intervention militaire des États-Unis et de l'OTAN visant à « défendre Israël » plutôt qu'à attaquer l'Iran. En vertu des accords de coopération militaires actuels, à la fois les États-Unis et l'OTAN seraient « obligés » de « défendre Israël » contre l'Iran et la Syrie.



Il convient de noter à cet égard qu'au début du second mandat de Bush, le (l'ancien) vice président Dick Cheney a indiqué très clairement que l'Iran figurait « en tête de liste [des] voyous ennemis » des États-Unis et que, pour ainsi dire, Israël « bombarderait pour [eux] » sans que les États-Unis soient impliqués militairement ni qu'ils aient à faire de pression sur Israël pour qu'« il agisse » (Voir Michel Chossudovsky, Planned US-Israeli Attack on Iran, Global Research, 1er mai 2005). Selon Dick Cheney :



Les gens craignent entre autres qu’Israël agisse sans qu’on le lui demande […] Comme l’Iran préconise la destruction d’Israël, les Israéliens pourraient bien décider d’agir d’abord et de laisser ensuite le reste du monde s’occuper de nettoyer les dégâts diplomatiques. (Dick Cheney, en entrevue à MSNBC, janvier 2005)



En commentant l’affirmation du vice-président, l’ancien conseiller à la Sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski a confirmé avec une certaine appréhension qu’en effet, Cheney désire que le premier ministre Ariel Sharon agisse au nom des États-Unis et qu’il « le fasse » pour eux :



Je crois que la question de l’Iran est davantage ambiguë et là-bas, le problème n’est certainement pas la tyrannie, ce sont les armes nucléaires. Et aujourd’hui, dans une étrange déclaration parallèlement à cette déclaration en faveur de la liberté, le vice-président a indiqué que les Israéliens pourraient le faire et il a en fait utilisé un langage qui ressemblait à une justification ou même un encouragement, invitant les Israéliens à passer à l’acte.



Nous avons affaire à une opération militaire conjointe des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël pour bombarder l’Iran, dont la planification est entamée depuis 2004. Des représentants du département de la Défense, sous Bush et Obama, ont travaillé assidûment à identifier avec soin des cibles iraniennes avec leurs homologues israéliens de l’armée et du renseignement. Sur le plan militaire, toute action par Israël devrait être planifiée et coordonnée par les plus hautes instances de la coalition menée par les États-Unis.



Une attaque par Israël nécessiterait également un soutien logistique coordonné par les États-Unis et l’OTAN, particulièrement en ce qui a trait au système de défense aérienne israélien, lequel est complètement intégré dans celui des États-Unis et de l’OTAN depuis janvier 2009.

(Voir Michel Chossudovsky, Unusually Large U.S. Weapons Shipment to Israel: Are the US and Israel Planning a Broader Middle East War? Global Research, janvier 2009 ; en français : Envois d’un volume inhabituel d’armes des États-Unis vers Israël: Ces pays projettent-ils d’étendre la guerre au Moyen-Orient?)



Le système radar bande X d’Israël, implanté au début 2009 avec le support technique des États-Unis, a « intégré la défense antimissile israélienne au réseau mondial de détection de missiles étasunien [basé dans l’espace], lequel comprend des satellites, des croiseurs Aegis sur la Méditerranée, la mer rouge et dans le golfe Persique ainsi que des radars terrestres et des intercepteurs Patriot ». (Defense Talk.com, 6 janvier 2009,)



Cela signifie qu’en bout de ligne, c’est Washington qui mène la barque. Ce sont les États-Unis, non pas Israël, qui contrôlent le système de défense aérienne : « ''Cela demeurera toujours un système radar étasunien'', a déclaré le porte-parole Geoff Morrell. ''Ce n’est pas quelque chose que nous donnons ou vendons aux Israéliens et il s’agit d’un système qui nécessitera probablement du personnel étasunien sur place pour l’opérer. » (Cité dans Israel National News, 9 janvier 2009).



L’armée étasunienne supervise le système de défense aérienne d’Israël, intégré au système mondial du Pentagone. Autrement dit, Israël ne peut pas lancer une guerre contre l’Iran sans le consentement de Washington, d’où l’importance de la fameuse législation « feu vert » au Congrès étasunien appelée House Resolution 1553, soutenue par le Parti républicain et appuyant explicitement une attaque israélienne contre l’Iran :



La mesure présentée par le républicain du Texas Louie Gohmert et 46 de ses collègues cautionne l’utilisation par Israël de « tous les moyens nécessaires » contre l’Iran, « dont l’usage de la force militaire. […] Il faut que ce soit fait. Nous devons démontrer notre appui à Israël. Nous devons cesser de jouer avec cet allié crucial dans une région si difficile. (Voir Webster Tarpley, Fidel Castro Warns of Imminent Nuclear War; Admiral Mullen Threatens Iran; US-Israel Vs. Iran-Hezbollah Confrontation Builds On, Global Research, 10 août 2010)



En pratique, la législation proposée est un « feu vert » à la Maison-Blanche et au Pentagone plutôt qu’à Israël. Elle constitue une approbation à une guerre contre l’Iran sous l’égide des États-Unis et qui utilise convenablement Israël pour perpétrer une attaque. Elle sert par ailleurs de justification pour mener une guerre dans le but de défendre Israël.



Dans ce contexte, Israël pourrait en effet fournir le prétexte pour mener la guerre en réaction aux prétendues attaques du Hamas ou du Hezbollah et/ou au déclenchement d’hostilités à la frontière israélo-libanaise. Il est essentiel de comprendre qu’un « incident » mineur pourrait être utilisé comme prétexte pour provoquer une importante opération militaire contre l’Iran.



Les planificateurs militaires des États-Unis savent qu’Israël (plutôt que les États-Unis) serait la première cible des représailles de l’Iran. De manière générale, les Israéliens seraient les victimes des machinations et de Washington et de leur propre gouvernement. À cet égard, il est absolument nécessaire que les Israéliens s’opposent fermement à toute attaque de l’Iran par le gouvernement Netanyahou.



Guerre mondiale : le rôle du Commandement stratégique des États-Unis (USSTRATCOM)



Les opérations militaires mondiales sont coordonnées par le quartier général de l’USSTRATCOM à la base aérienne d’Offutt au Nebraska, en lien avec les commandements régionaux des commandements unifiés (par exemple, le Commandement central en Floride, responsable de la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, voir la carte ci-dessous) ainsi que par les unités de commandements de coalition en Israël, en Turquie, dans le golfe Persique et à la base militaire Diego Garcia dans l’océan Indien. La planification militaire et la prise de décision au niveau national et sur une base individuelle par des alliés des États-Unis, de l’OTAN et des « pays partenaires » sont intégrées à un plan militaire mondial, comprenant la militarisation de l’espace.



En vertu de son nouveau mandat, l’USSTRATCOM a la responsabilité de « superviser un plan d’attaque mondial » au moyen d’armes conventionnelles et nucléaires. Dans le jargon militaire, il est désigné pour jouer le rôle d’un « agent d’intégration chargé des missions d’opérations dans l’espace, d’opérations d’information, de défense antimissile intégrée, du commandement et du contrôle mondial, du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance, des attaques mondiales et de dissuasion stratégique [...] ».



Les responsabilités de l’USSTRATCOM comprennent : « la gestion, la planification et l’exécution d’opérations de dissuasion stratégique » au niveau mondial; « la synchronisation des plans et des opérations de défense antimissile planétaires, ainsi que des plans de combat régionaux, etc. L’USSTRATCOM est l’organisme principal de coordination des guerres modernes.



En janvier 2005, au début du déploiement militaire et de l’accroissement du potentiel militaire visant l’Iran, l’USSTRATCOM a été identifié comme « le principal commandement pour l’intégration et la synchronisation des efforts à l’échelle du département de la Défense dans la lutte contre les armes de destruction massive ». (Michel Chossudovsky, Nuclear War against Iran, Global Research, 3 janvier 2006 ; en français : Guerre nucléaire contre l'Iran).



Cela signifie que la coordination d’une attaque à grande échelle contre l’Iran, comprenant divers scénarios d’escalade à l’intérieur et à l’extérieur de la vaste région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, serait menée par l’USSTRATCOM.



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Carte : Zones de responsabilité du Commandement central des États-Unis



Armes nucléaires tactiques visant l’Iran



Le fait que les États-Unis et Israël envisagent l’utilisation d’armes nucléaires contre l’Iran est confirmé à la fois par des documents militaires et des déclarations officielles. En 2006, l’USSTRATCOM a annoncé qu’il était parvenu à une capacité opérationnelle lui permettant de toucher rapidement des cibles autour du globe à l’aide d’armes nucléaires ou conventionnelles. Cette annonce a été faite à la suite de simulations militaires relatives à une attaque nucléaire menée par les États-Unis et visant un pays fictif. (David Ruppe, Preemptive Nuclear War in a State of Readiness: U.S. Command Declares Global Strike Capability, Global Security Newswire, 2décembre 2005)



En ce qui concerne l’époque Bush-Cheney, il y a continuité : le président Obama a largement appuyé la doctrine préconisant l’utilisation préemptive d’armes nucléaires formulée par l’administration précédente. Dans le 2010 Nuclear Posture Review (examen de la position concernant le nucléaire), l’administration Obama a confirmé qu’« elle se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires contre l’Iran » en raison du non-respect des demandes étasuniennes concernant son prétendu programme nucléaire (inexistant). (U.S. Nuclear Option on Iran Linked to Israeli Attack Threat - IPS ipsnews.net, April 23, 2010). L’administration Obama a également indiqué qu’elle utiliserait des armes nucléaires advenant des représailles de l’Iran en réaction à une attaque israélienne. (Ibid.). Israël a aussi élaboré ses propres « plans secrets » pour bombarder l’Iran avec des armes nucléaires tactiques :



Les commandants de l’armée israélienne croient que les frappes conventionnelles pourraient ne plus suffire pour anéantir des installations d’enrichissement de mieux en mieux défendues. Plusieurs d’entre elles ont été construites en dessous d’au moins 70 pieds de béton et de pierres. Toutefois les armes antiblockhaus équipées d’ogives nucléaires seraient employées seulement si une attaque conventionnelle était écartée et si les États-Unis refusaient d’intervenir, ont affirmé des sources de haut rang. (Revealed: Israel plans nuclear strike on Iran - Times Online, 7 janvier 2007)



Les déclarations d’Obama relativement à l’utilisation d’armes nucléaires contre l’Iran et la Corée du Nord concordent avec la doctrine des armes nucléaires post-11-Septembre, laquelle permet l’usage d’armes nucléaires tactiques dans un théâtre de guerre conventionnel.



Par une campagne de propagande s’étant assuré l’appui de scientifiques de l’énergie nucléaire « faisant autorité », on justifie l’usage de mini-bombes nucléaires comme instrument de paix, notamment comme une façon de lutter contre le « terrorisme islamique » et d’établir une « démocratie » à l’occidentale en Iran. « L’utilisation sur le champ de bataille » d’armes nucléaires de faible puissance a été autorisée. Il est prévu qu’elles soient employées avec des armes conventionnelles contre l’Iran et la Syrie dans la prochaine phase de la « guerre au terrorisme » étasunienne.



Des représentants de l’administration soutiennent que les armes nucléaires de faible puissance sont des instruments de dissuasion nécessaires contre des États voyous [l’Iran, la Syrie, la Corée du Nord]. Leur logique est que les armes nucléaires existantes sont trop destructrices pour être employées dans une guerre nucléaire générale. Les ennemis potentiels le réalisent, donc ils ne croient pas en la menace de représailles nucléaires. Les mini-bombes nucléaires sont cependant moins destructrices, en conséquence, leur usage est concevable. Cela rendrait l’effet dissuasif des armes nucléaires plus efficace. (Opponents Surprised By Elimination of Nuke Research Funds Defense News 29 novembre 2004)



Les armes nucléaires privilégiées dans une attaque contre l’Iran seraient les armes nucléaires tactiques (fabriquées aux États-Unis), à savoir, les bombes antiblockhaus équipées d’ogives nucléaires (par exemple B61.11) possédant une capacité explosive dépassant de trois à six fois la bombe d’Hiroshima. La B61-11 constitue la « version nucléaire » des bombes « conventionnelles » BLU 113 ou Guided Bomb Unit GBU-28 (bombe guidée). Elle peut être livrée sensiblement de la même façon que les bombes antiblockhaus conventionnelles. (Voir Michel Chossudovsky, http://www.globalresearch.ca/articles/CHO112C.html, et http://www.thebulletin.org/article_nn.php?art_ofn=jf03norris). Alors que les États-Unis n’envisagent pas l’usage d’armes thermonucléaires stratégiques contre l’Iran, l’arsenal nucléaire d’Israël est largement composé de bombes thermonucléaires, lesquelles sont déployées et pourraient être utilisées advenant une guerre avec l’Iran. Tout l’Iran serait accessible au système de missile israélien Jericho III, dont la portée varie entre 4800 km et 6500 km.






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Bombe guidée antiblockhaus conventionnelle Guided Bomb Unit GBU-27

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Bombe antiblockhaus B61



Retombées radioactives



Alors que les analystes militaires des États-Unis et de l’OTAN n’en tiennent simplement pas compte, le problème des retombées radioactives et de la contamination serait dévastateur et affecterait possiblement une vaste zone de la région élargie du Moyen-Orient (incluant Israël) et de l’Asie centrale.



Les armes nucléaires sont présentées, dans une logique tordue, comme un moyen de consolider la paix et de prévenir les « dommages collatéraux ». Les armes nucléaires iraniennes inexistantes constituent une menace à la sécurité mondiale, alors que celles des États-Unis et d’Israël sont des instruments de paix, sans danger pour la population civile des environs.



Usage de la « Mère de toutes les bombes » (MOAB) prévu contre l’Iran



L’« arme monstre » de 21 500 livres surnommée « mère de toutes les bombes » est significative dans l’arsenal d’armes conventionnelles des États-Unis. Détenant la plus grande portée de cet arsenal, la GBU-43/B or Massive Ordnance Air Blast bomb (MOAB) a été qualifiée d’« arme non nucléaire la plus puissante jamais conçue ». La MOAB a été testée au début mars 2003 avant d’être déployée dans le théâtre de guerre irakien. Selon des sources militaires étasuniennes, avant que la « mère de toutes les bombes » ne soit lancée, l’Instance collégiale des chefs d'état-major avait avisé le gouvernement de Saddam Hussein qu’elle serait utilisée contre l’Irak. (Des reportages non confirmés mentionnent qu’elle l’a été.)



Le département de la Défense étasunien a confirmé en octobre 2009 qu’il a l’intention d’utiliser la « mère de toutes les bombes » contre l’Iran. On dit de la MOAB qu’elle est « idéale pour frapper des installations nucléaires enfouies profondément sous terre, comme celles de Natanz et de Qom en Iran ». (Jonathan Karl, Is the U.S. Preparing to Bomb Iran? ABC News, 9 octobre 2009). En vérité, la MOAB, étant donné sa capacité explosive, entraînerait un nombre extrêmement élevé de victimes civiles. Il s’agit d’un « engin meurtrier » conventionnel provoquant un nuage en champignon de type nucléaire.

L'acquisition de quatre MOAB a été autorisée en octobre 2009 au coût élevé de 58,4 millions de dollars (14,6 millions pour chaque bombe). Ce montant inclut les coûts de développement, d’essai et d’intégration des MOAB sur des bombardiers furtifs B-2. (Ibid.). Cette acquisition est directement liée aux préparations de la guerre concernant l’Iran. La notification était contenue dans un « memo de reprogrammation » de 93 pages, comprenant les instructions suivantes :



« "Le département a un urgent besoin opérationnel (UBO), soit d’avoir la capacité de frapper des cibles dures et enfouies profondément sous terre dans un environnement très dangereux. La MOP [Massive Ordnance Penetrator] est l’arme de choix pour satisfaire les exigences de l’UBO." On mentionne par ailleurs que la demande est approuvée par le Commandement du Pacifique (responsable de la Corée du Nord) et le Commandement central, (responsable de l’Iran). » (ABC News, op cit, c’est l’auteur qui souligne). Pour consulter la demande de reprogrammation (pdf), cliquer ici.

Le Pentagone planifie un processus de destruction considérable des infrastructures de l’Iran et des pertes civiles massives par l’emploi combiné d’armes nucléaires tactiques et de bombes conventionnelles monstres provoquant des nuages en champignon, incluant la MOAB et la GBU-57A/B ou Massive Ordnance Penetrator (MOP), encore plus massive que la MOAB et supérieure à celle-ci en termes de capacité explosive.

La MOP est décrite comme « une nouvelle bombe puissante¸ visant directement les installations nucléaires souterraines de l’Iran et de la Corée du Nord. La bombe gargantuesque est plus longue qu’onze personnes se tenant épaule contre épaule [voir l’image ci-dessous], ou plus de 20 pieds de long ». (Voir Edwin Black, "Super Bunker-Buster Bombs Fast-Tracked for Possible Use Against Iran and North Korea Nuclear Programs", Cutting Edge, 21 septembre 2009)

Ces bombes sont des armes de destruction massive (ADM) dans le vrai sens du terme. L’objectif à peine voilé de la MOAB et de la MOP, y compris le surnom étasunien utilisé pour décrire la MOAB (mère de toutes les bombes), est la « destruction massive » et la perte massive de civils dans le but d’inculquer la peur et le désespoir.

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« Mère de toutes les bombes » (MOAB)

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GBU-57A/B Mass Ordnance Penetrator (MOP)


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MOAB: scènes d’un test : explosion et nuage en champignon

Armement de pointe : « La guerre devenue possible grâce aux nouvelles technologies »



Le processus décisionnel de l’armée étasunienne relativement à l’Iran est soutenu par la Guerre des étoiles, la militarisation de l’espace et la révolution des communications et des systèmes d’information. Vu les avancées de la technologie militaire et le développement de nouveaux systèmes d’armes, une attaque contre l’Iran, si on la compare à la guerre éclair de mars 2003 lancée contre l’Irak, pourrait être significativement différente en raison de la combinaison des systèmes d’armes. L’opération contre l’Iran prévoie l’usage des systèmes d’armes les plus avancés pour appuyer ses attaques aériennes. Selon toute probabilité, de nouveaux systèmes seront testés.



Le document du Project of the New American Century (Projet pour un nouveau siècle étasunien, PNAC) intitulé Rebuilding American Defenses (Rebâtir les défenses des États-Unis), expose brièvement le mandat de l’armée étasunienne en ce qui a trait aux guerres de théâtre à grande échelle qui doivent être menées simultanément dans différentes régions du monde :



« Lutter et vaincre résolument dans de multiples théâtres de guerre majeurs et simultanés »



Cette formulation équivaut à revendiquer une guerre de conquête mondiale par une seule superpuissance impériale. Le document du PNAC réclame également la transformation des forces étasuniennes pour exploiter la « révolution des affaires militaires », c'est-à-dire mener dorénavant une « guerre devenue possible grâce aux nouvelles technologies ». (Voir Project for a New American Century, Rebuilding Americas Defenses, Washington DC, septembre 2000, pdf). Celui-ci consiste à développer et perfectionner un engin meurtrier de pointe basé sur un arsenal de nouvelles armes sophistiquées, lesquelles remplaceraient tôt ou tard les paradigmes existants.



« L’on peut donc prévoir que le processus de transformation aura en réalité deux étapes : d’abord une transition, ensuite une transformation plus approfondie. Le point de rupture se fera lorsque les nouveaux systèmes d’armes mis en service seront prédominants, peut-être, par exemple, lorsque des engins sans pilote commenceront à être plus nombreux que ceux nécessitant un équipage. À cet égard, le Pentagone devrait hésiter à faire de gros investissements dans de nouveaux programmes – des chars d’assaut, des avions, des porte-avions par exemple – lesquels maintiendraient les forces étatsuniennes dans les paradigmes de guerre actuels pendant bien des décennies. » (Ibid.), c’est l’auteur qui souligne)



La guerre contre l’Iran pourrait en effet constituer ce point de rupture crucial. De nouveaux systèmes d’armes basés dans l’espace sont introduits et visent à invalider un ennemi dont les capacités militaires sont considérables et les forces terrestres dépassent le demi-million.



Les armes électromagnétiques



Des armes électromagnétiques pourraient être utilisées pour déstabiliser les systèmes de communications iraniens, paralyser la production d’électricité, miner et déstabiliser le commandement et le contrôle, les infrastructures gouvernementales, le transport, l’énergie, etc. Les techniques de modification de l’environnement (CNMOD) (guerre météorologique), développées dans le cadre du programme HAARP et membres de la même famille d’armes, pourraient également être employées. (Voir Michel Chossudovsky, "Owning the Weather" for Military Use, Global Research, 27 septembre 2004). Ces systèmes d’armes sont totalement opérationnels. Dans ce contexte, le document de l’Armée de l’air étasunienne AF 2025 a explicitement admis les applications militaires des technologies de modification de l’environnement.



La modification de l’environnement deviendra un élément de la sécurité intérieure et internationale […] Ses applications pourraient être offensives ou défensives et même être utilisées comme moyen dissuasif. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur la terre ou de modifier les conditions climatiques, d’améliorer les communications par la modification de l’ionosphère (l’utilisation de miroirs ionosphériques) et la production de conditions climatiques artificielles font toutes partie d’un ensemble de technologies intégrées pouvant augmenter considérablement la capacité des États-Unis, ou diminuer celle d’un adversaire, d’acquérir une vision, une portée et une puissance mondiale, (Air Force 2025 Final Report, See also US Air Force: Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025, AF2025 v3c15-1 | Weather as a Force Multiplier: Owning... | (Ch 1) atwww.fas.org).



Le rayonnement électromagnétique permettant de « détériorer la santé à distance », pourrait aussi être envisagé dans un théâtre de guerre, (Voir Mojmir Babacek, Electromagnetic and Informational Weapons:, Global Research, 6 août 2004) ainsi que de nouvelles utilisations des armes biologiques par l’armé étasunienne, tel que suggéré par le PNAC : « Des types d’armes biologiques perfectionnées capable de "cibler" des génotypes spécifiques pourrait transformer l’instrument de terreur qu’est la guerre biologique en un outil politique utile. » (PNAC, op cit., p. 60).



Les capacités militaires de l’Iran : des missiles de moyenne et longue portée



L’Iran a un potentiel militaire de pointe, comprenant des missiles de moyenne et de longue portée capables de toucher des cibles en Israël et dans les États du Golfe. D’où l’accent mis par l’alliance des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël sur les armes nucléaires, qu’ils prévoient utiliser de manière préemptive ou en réaction à une attaque au missile de l’Iran lancée en guise de représailles.



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Portée des missiles iraniens Shahab. Droits d’auteur Washington Post

En novembre 2006, suite à une planification précise, des missiles terrestres iraniens ont été testés dans le cadre d’une opération soigneusement mise en scène. Selon un expert en missiles étasunien de haut niveau (cité par Debka), « les Iraniens ont fait la démonstration d’une technologie récente de lancement de missile et l’Occident ignorait qu’ils possédaient celle-ci. » (Voir Michel Chossudovsky, Iran's "Power of Deterrence" Global Research, 5 novembre 2006 ; en français : « Le Pouvoir de Dissuasion » de l'Iran) Israël a reconnu que le Shehab-3, avec une portée de 2000 km, peut atteindre Israël, le Moyen-Orient et l’Europe. (Debka, 5 novembre 2006)



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Selon Uzi Rubin, l’ancien chef du programme de missiles antibalistiques israélien, « l’intensité de l’exercice militaire était sans précédent […] Il était destiné à impressionner et il a impressionné ». (www.cnsnews.com 3 novembre 2006)



S’ils ont créé de l’agitation politique aux États-Unis et en Israël, les exercices de 2006 n’ont modifié d’aucune manière la détermination des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël de s’en prendre à l’Iran.



Téhéran a confirmé dans plusieurs déclarations que l’Iran répliquerait s’il était attaqué et a soutenu qu’Israël serait la cible immédiate d’attaques au missile de l’Iran. La question du système de défense aérien d’Israël est donc fondamentale. Des installations militaires des États-Unis et de leurs alliés dans les États du Golfe, en Turquie, en Arabie Saoudite, en Afghanistan et en Irak pourraient être également ciblées par l’Iran.



Les forces terrestres iraniennes

L’Iran, encerclé par des bases militaires des États-Unis et de leurs alliés, a tout de même un potentiel militaire considérable. (Voir la carte ci-dessous) Il est important de reconnaître cependant la taille absolue des forces iraniennes en termes de personnel (armée de terre, marine, force aérienne) lorsque comparée à celles des États-Unis et de l’OTAN servant en Irak et en Afghanistan.



Confrontées à une insurrection bien organisée, les forces de la coalition sont déjà débordées en Afghanistan et en Irak. Ces dernières seraient-elles en mesure de faire face à la situation si les forces terrestres iraniennes entraient dans les champs de bataille actuels de ces deux pays? La force du mouvement de résistance contre l’occupation des États-Unis et de leurs alliés serait inévitablement affectée.



Les forces terrestres iraniennes sont de l’ordre de 700 000, desquelles 13 000 sont des soldats professionnels, 220 000 des conscrits et 350 000 des réservistes. (Voir Islamic Republic of Iran Army - Wikipedia). En outre, il y a 18 000 personnels dans la marine et 52 000 dans la force aérienne. Selon l’Institut international d’études stratégiques, « les Gardiens de la révolution ont approximativement 125 000 personnels répartis dans cinq branches : ils ont leurs propres Marines, leurs Forces aériennes et terrestres, ainsi que les Forces Qods (Forces spéciales) ». D’après le CISS, la force paramilitaire de volontaires Basij, contrôlée par les Gardiens de la révolution, « comprend environ 90 000 membres en service actif à temps plein, 300 000 réservistes et en tout 11 millions d’hommes pouvant être mobilisés si nécessaire ». (Armed Forces of the Islamic Republic of Iran - Wikipedia) Autrement dit, l’Iran peut mobiliser jusqu’à un demi-million de troupes régulières et plusieurs millions de milices. Ses forces spéciales Qods sont déjà en fonction en Irak.



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Installations militaires de l’armée étasunienne et de ses alliés entourant l’Iran.


Depuis plusieurs années l’Iran procède à ses propres exercices de guerre. Si sa Force aérienne a des faiblesses, ses missiles à longue et moyenne portée sont totalement opérationnels. L’armée iranienne est en état d’alerte. À l’heure actuelle, ses troupes sont concentrées à quelques kilomètres des frontières irakiennes et afghanes, ainsi qu’à proximité du Koweït. La Marine iranienne est déployée dans le golfe Persique, près des installations militaires des États-Unis et de leurs alliés aux Émirats arabes unis.

Il convient de noter qu’en réaction à l’accroissement de la puissance militaire iranienne, les États-Unis ont transféré de grandes quantités d’armes à leurs alliés de l’OTAN dans le golfe Persique, y compris au Koweït et en Arabie Saoudite.



Bien que les armes de pointe iraniennes ne soient pas à la hauteur de celles des États-Unis et de l’OTAN, les forces iraniennes seraient en mesure d’infliger de lourdes pertes aux forces de la coalition dans un théâtre de guerre conventionnel et sur le terrain en Irak ou en Afghanistan. En décembre 2009 les troupes terrestres et les chars d’assaut iraniens ont traversé la frontière irakienne sans être confrontées ou opposées par les forces alliées et ont occupé un territoire contesté dans le champ pétrolifère de l’est du Maysan.



Même en cas de guerre éclair efficace ciblant les installations militaires, les systèmes de communications, et d’autres infrastructures de l’Iran avec des bombardement aériens massifs, des missiles de croisières, des bombes antiblockhaus conventionnelles et des armes nucléaires tactiques, une guerre contre l’Iran, une fois commencée, pourrait tôt ou tard mener à une guerre de terrain. Les planificateurs militaires étasuniens l’ont sans aucun doute envisagé dans leurs scénarios de guerre.



Une opération de cette nature provoquerait des pertes civiles et militaires considérables, surtout si des armes nucléaires sont utilisées.



L’augmentation du budget pour la guerre en Afghanistan actuellement à l’étude au Congrès étasunien, est aussi prévue en cas d’attaque contre l’Iran.



Dans un scénario d’escalade, les troupes iraniennes pourraient traverser les frontières de l’Irak et de l’Afghanistan.



Par ailleurs, une escalade militaire dans laquelle des armes nucléaires seraient employées pourrait nous mener à un scénario de Troisième guerre mondiale et s’étendre au-delà de la région du Moyen–Orient et de l’Asie centrale.



En réalité, ce projet militaire sur la planche à dessin du Pentagone depuis plus de cinq ans menace l’avenir de l’humanité.



Dans cet essai, nous nous sommes concentrés sur les préparatifs de guerre. Que ceux-ci soient à un stade avancé n’implique pas que ces plans de guerre seront mis à exécution.



L’alliance des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël réalise que l’ennemi est amplement en mesure de riposter. Dans les cinq dernières années, ce facteur en soi a été déterminant dans les décisions des États-Unis et de leurs alliés de reporter une attaque contre l’Iran.



La structure des alliances militaires représente un autre facteur décisif. Si l’OTAN est devenue une force redoutable, l’alliance entre la Russie, la Chine et certaines anciennes républiques soviétiques, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), a été gravement affaiblie.



Les perpétuelles menaces de l’armée étasunienne envers la Chine et la Russie visent à affaiblir l’OCS et à décourager toute forme d’action militaire de la part des alliés de l’Iran en cas d’attaque par les États-Unis, l’OTAN et Israël.



Quelles sont les forces compensatoires qui pourraient empêcher cette guerre? Il existe de nombreuses forces travaillant continuellement au sein de l’appareil d’État étasunien, du Congrès, du Pentagone et de l’OTAN.



Mais en bout de ligne, la force centrale faisant obstacle à la guerre provient de la base de la société et nécessite des fortes actions antiguerre auxquelles participent des centaines de millions de personnes, aux niveaux national et international.



Les gens doivent non seulement se mobiliser contre ce programme militaire diabolique, mais aussi contester l’autorité de l’État et celle de ses représentants.



Cette guerre peut être évitée si les gens confrontent vigoureusement leurs gouvernements, font pression sur leurs représentants élus, s’organisent au niveau local, dans les villes, les villages, les municipalités, passent le message, informent leurs concitoyens sur les implications d’une guerre nucléaire, entament le débat et discutent au sein des forces armées.



Faire des manifestations antiguerre massives ne suffit pas. Il faut développer un vaste réseau antiguerre populaire, bien organisé, s’opposant aux structures de pouvoir et aux autorités.



Il faut un mouvement de masse confrontant vigoureusement la légitimité de la guerre, un mouvement planétaire criminalisant la guerre.






Article original en anglais : Towards a World War III Scenario? The Role of Israel in Triggering an Attack on Iran, Part II The Military Road Map


Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca


Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l'Université d'Ottawa. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).






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Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Empty Re: Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ???

Message par Gilles Sam 22 Jan 2011 - 16:04

AFP, Mis à jour le: 22 janvier 2011 08:42

Nucléaire: après l'échec à Istanbul, l'Iran insiste sur son droit à enrichir l'uranium

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AFP

Le négociateur iranien Saïd Jalili a insisté samedi, au terme de deux jours de discussions avec les grandes puissances à Istanbul, sur le droit de son pays à aller de l'avant dans l'enrichissement d'uranium pour son programme nucléaire.
M. Jalili a affirmé devant la presse que l'Iran, conformément au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), "a le droit au cycle de combustion, y compris l'enrichissement de l'uranium".

"Ce droit doit être reconnu", a estimé le négociateur iranien, qui a affirmé que si les grandes puissances reconnaissaient ce droit et notamment "cette logique" à son pays, "nous sommes prêts à des pourparlers, mêmes demain".
Les pourparlers d'Istanbul se sont terminés par un échec samedi, et aucune réunion nouvelle n'est prévue dans ce dossier hypersensible.

La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, intermédiaire des grandes puissances sur le nucléaire iranien, s'est dit "déçue" des conclusions des discussions à Istanbul.

"Je suis déçue", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse, à l'issue des discussions entre les Six, (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) et l'Iran.

"Il est essentiel que l'Iran démontre que son programme nucléaire est de nature pacifique", a souligné la diplomate.

Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions économiques et politiques. Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont adopté leurs propres sanctions.
Les précédentes discussions entre l'Iran et les Six remontent à début décembre, à Genève.

© 2011 AFP

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Message par Gilles Sam 31 Mar 2012 - 21:10

Mis à jour le: 31 mars 2012 05:10


Nouveaux pourparlers entre l'Iran et les Six...


Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Article_photo_1333206905498-1-HD



RIYAD, Arabie saoudite - Une nouvelle série de pourparlers sur le nucléaire iranien entre Téhéran et le Groupe des Six aura lieu le 13 avril prochain à Istanbul, a annoncé samedi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'une conférence de presse à Riyad.

La cheffe de la diplomatie américaine s'exprimait après une conférence sur la sécurité en Arabie saoudite, consacrée notamment au programme nucléaire iranien, soupçonné par les Etats-Unis entre autres d'avoir pour objectif le développement d'armes nucléaires.

L'Iran et le Groupe des Six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine, et l'Allemagne) qui tente de le convaincre de renoncer à ses activités nucléaires sensibles, se sont retrouvés pour la dernière fois il y a 14 mois à Istanbul. Les discussions s'étaient arrêtées au bout de deux jours, les deux parties ne pouvant se mettre d'accord sur l'ordre du jour.

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Ap

Prions tous le Créateur afin que cette rencontre se termine par un succès. Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? 353286 Sinon... Question Question Question

Fraternellement...

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Message par Gilles Dim 1 Avr 2012 - 16:30

MOSCOU, 1er avril - RIA Novosti

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? 193017586
Hillary Clinton

Nucléaire: rencontre entre l'Iran et les Six le 13 avril en Turquie (Clinton)

La reprise des négociations entre l'Iran et les Six médiateurs internationaux pour le nucléaire iranien (Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Etats-Unis et Allemagne) aura lieu le 13 avril à Istanbul, a annoncé samedi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Mme Clinton a précisé la date et le lieu des prochaines discussions avec l'Iran à l'issue d'une rencontre ministérielle du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Ryad (Arabie saoudite) qui avait porté sur la sécurité régionales et les relations entre les pays arabes et l'Iran et la situation en Syrie.

L'ambassadeur iranien à Moscou, Seyed Mahmoud Reza Sajjadi, a indiqué jeudi que les négociations nucléaires entre l'Iran et les Six reprendraient le 14 avril.

Auparavant, l'agence IRNA a fait savoir, en référence à Ali Akbar Salehi, chef de la diplomatie iranienne, que les négociations reprendraient le 13 avril. Dans le même temps, le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué sur son site internet que les discussions seraient relancées le 14 mai.

Fin mars, les médias annonçaient, se référant à des sources diplomatiques, que les Six n'acceptaient pas la proposition de Téhéran d'organiser les négociations à Istanbul, le précédent volet du dialogue, les 21 et 22 janvier, dans cette ville n'ayant pas abouti. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a qualifié d'inacceptables les conditions posées par Téhéran.

Plusieurs pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter d'une arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément. Préoccupés par la poursuite des activités nucléaires de Téhéran, les pays de l'UE ont décrété le 23 janvier un embargo sur les exportations pétrolières iraniennes. L'Iran a pour sa part menacé de prendre des mesures de riposte face aux sanctions occidentales.

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Ria-novosti
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Message par vero57 Dim 1 Avr 2012 - 17:40

Voyez ce lien !Tout s'explique.
https://www.dailymotion.com/video/xekmru_1-3-wayne-madsen-la-famille-soetoro_news

Prions pour avoir l'aide nécessaire de Notre Seigneur Jésus et notre Maman Céleste.
Bien à vous !

vero57
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Message par Gilles Lun 2 Avr 2012 - 1:36

Nucléaire: l'Iran doit prouver ses intentions...

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? C2B66274DEDFFE1E59F386795B97
Recep Tayyip Erdogan, Hillary Rodham Clinton.

ISTANBUL - La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a exhorté l'Iran à étayer sa déclaration voulant que les armes de destruction massive sont interdites par l'Islam en acceptant un plan d'action qui permettrait de prouver qu'elle n'a pas l'intention de construire une bombe atomique.

En prévision des pourparlers internationaux du 13 avril à Istanbul sur le programme iranien d'enrichissement nucléaire, Mme Clinton a discuté stratégie avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui s'est rendu à Téhéran la semaine dernière avec d'autres représentants de son gouvernement.

Durant une conférence de presse dimanche, la chef de la diplomatie américaine a raconté que M. Erdogan et la délégation turque avaient été informés lors de leur visite que le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Kamenei, considérait les armes de destruction massive comme étant interdites par l'Islam.

Hillary Clinton a affirmé que la communauté internationale voulait maintenant discuter avec Téhéran afin de voir comment cette croyance pouvait mener à la mise en place d'un processus concret capable de démontrer que les objectifs du gouvernement iranien sont pacifiques.

Washington et ses alliés croient que l'Iran souhaite se doter d'une arme nucléaire alors que Téhéran soutient que son programme d'enrichissement d'uranium ne vise qu'à créer de l'énergie et à faire de la recherche.

The Associated Press

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Message par Gilles Sam 7 Avr 2012 - 16:34

Message américain à l’Iran...

Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Obama_khamenei1

Le président américain Barak Obama a envoyé un message au guide suprême de la révolution en Iran Sayed Ali Khamenei, lui faisant savoir que Washington est disposé à admettre que Téhéran poursuive son programme nucléaire contre des garanties.

Selon le quotidien américain Washington Post, c’est Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan qui a livré cette lettre la semaine dernière, alors qu’il était en visite en Iran.
Obama « n’a pas précisé dans son message si l’Iran pouvait enrichir de l’uranium sur son territoire dans le cadre d’un programme nucléaire civil accepté par les Etats-Unis », a écrit le chroniqueur américain, qui entretient des liens étroits avec la Maison Blanche David Agnatius.


Dans la proposition d’Obama, écrit-il, il est stipulé que Sayed Khamenei se doit de confirmer à travers un engagement tangible ses déclarations prononcées le 22 février dernier lorsqu’il a dit que « l’Iran ne veut et ne voudra en aucun cas s’acquérir la bombe atomique ».
Selon le journal, le principal défi des négociateurs réside dans la façon de vérifier que les déclarations de Khamenei sont traduites par un véritable engagement ».




Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? Khamnei_erdogan1Le guide suprême et différents responsables iraniens ont répété à plusieurs reprises qu’il n’est pas question pour l’Iran de fabriquer la bombe atomique. Ce qui n’est pas sans inquiéter l’entité sioniste, surtout que la connaissance nucléaire est désormais acquise par les Iraniens, dont des milliers ont investi ce secteur. Sans oublier l’animosité idéologique de l’Iran contre Israël, sur fond de son usurpation de la Palestine.

Ces derniers mois, il a été question dans les medias de tentatives israéliennes auprès de l’administration américaine pour attaquer l’Iran, et qui se sont avérées vaines.

Ces révélations du Washington Post interviennent à la veille de la reprise des négociations des six sur le nucléaire iranien, prévues la semaine prochaine.

www.almanar.com.lb

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Message par Gilles Sam 14 Avr 2012 - 23:48

AFP, Mis à jour le: 14 avril 2012 16:04


L'Iran et les grandes puissances négocieront sur le nucléaire en mai à Bagdad...

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Pool/AFP

L'Iran et les grandes puissances sont convenus de se retrouver le 23 mai à Badgad pour discuter plus en profondeur du programme nucléaire iranien controversé, et le chef de la diplomatie européennne a prévenu qu'il faudrait obtenir des résultats "concrets" dans la capitale irakienne.

"Nous allons de nouveau nous rencontrer prochainement, le 23 mai à Bagdad", a déclaré la représentante de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton après une journée de discussions à Istanbul entre l'Iran et le groupe des "5+1" (les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne).

Mme Ashton mène la délégation des "5+1" dans ces négociations.

Peu auparavant, une source proche de la délégation iranienne avait indiqué à l'AFP qu'un nouveau tour de discussions aurait lieu à cette date dans la capitale irakienne.

Les prochaines négociations "doivent nous faire avancer d'une manière très concrète", a cependant prévenu Mme Ashton à l'issue de la réunion d'Istanbul, qui intervenait après une interruption de 15 mois des négociations avec l'Iran.

"Nous espérons que les prochaines réunions aboutiront à des mesures concrètes vers une solution globale négociée qui rétablira la confiance internationale dans la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien", a-t-elle dit.

Un diplomate ayant assisté aux négociations a indiqué que des "mesures propres à instaurer la confiance" seraient notamment discutées à Bagdad.

La Maison Blanche a qualifié de "première étape positive" les pourparlers d'Istanbul. Les deux parties ont approché cette rencontre avec une "attitude positive", a déclaré le conseiller adjoint de sécurité nationale du président Barack Obama, Ben Rhodes.

"Le principe d'une prochaine réunion a pu être agréé. Les discussions à venir seront importantes: l'Iran doit faire des gestes urgents et concrets pour établir la confiance", a souligné pour sa part le chef de la diplomatie française Alain Juppé dans un communiqué diffusé à Paris.

Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Ils s'inquiètent de la capacité acquise par ce pays d'enrichir l'uranium pour une utilisation civile mais aussi éventuellement militaire.

Selon eux, l'usine de Fordo, près de la ville sainte de Qom, qui produit de l'uranium enrichi à 20%, pourrait pousser cet enrichissement au niveau de 90% requis pour une arme nucléaire.

Les discussions d'Istanbul ont été "constructives et utiles, reflétant les termes et l'esprit de nos récents échanges de lettres avec l'Iran", a encore déclaré Mme Ashton.

Le négociateur en chef iranien Saïd Jalili a quant à lui rendu hommage au "désir de la partie adverse pour le dialogue et la coopération, ce qui est positif".

"Les Six (5+1) ont considéré que la fatwa du Guide suprême sur l'interdiction des armes atomiques était d'une grande importance et qu'elle est la base pour une coopération pour un désarmement nucléaire global", a dit le responsable iranien.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a émis un fatwa affirmant que les armes atomiques étaient "haram", c'est-à-dire interdites par la religion. Iran: l’heure de vérité approche-t-elle ??? 174921

M. Jalili a souligné que l'Iran avait pour devise "l'arme atomique pour personne, l'énergie atomique pour tout le monde".

Interrogé sur l'enrichissment d'uranium, un des principaux éléments de discorde dans les négociations, M. Jalili a affirmé que "les deux parties n'avaient pas abordé cette question" à Istanbul.

Plusieurs délégués ont fait part à la presse dans la journée du tour positif que prenaient les discussions d'Istanbul.

M. Jalili "est entré très vite dans le sujet du programme nucléaire" et "on a vu clairement que l'Iran (...) veut s'engager dans un processus sérieux", a commenté un diplomate occidental.

"L'atmosphère est constructive et les discussions sont sérieuses. Jusqu'à présent, les choses ne vont pas mal", a jugé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui dirige la délégation russe.

Les Etats-Unis ont même manifesté le désir d'une rencontre bilatérale avec l'Iran, selon des sources concordantes.

Une telle rencontre, qui aurait constitué une ouverture de taille sur un dossier aussi sensible, a cependant été refusée par Téhéran.

L'Iran a été condamné par six résolutions de l'ONU dont quatre assorties de sanctions. Celles-ci ont été renforcées depuis 2010 par un embargo commercial, financier et pétrolier des Etats-Unis et de l'Union européenne.

Les pays de l'UE ont en outre décidé d'imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent à l'Iran, qui prendra pleinement effet au 1er juillet, et les Etats-Unis ont ouvert la voie à de nouvelles sanctions pour la fin juin visant les exportations iraniennes de brut.

L'Iran demande la levée des sanctions et considère l'enrichissement d'uranium comme un "droit" incontestable.

© 2012 AFP

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