Est-ce la fin du système financier actuel?
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Est-ce la fin du système financier actuel?
Après les récentes faillites bancaires et pertes sans précédent sur les marchés boursiers de New-York et du reste de la planète, ainsi que les centaines de milliers d’emplois perdus, les gens sont de plus en plus nerveux: serait-ce la fin du système financier actuel tel que nous le connaissons? Est-ce tout le système économique qui est au bord de l’écroulement total? La réponse est: oui, absolument... à moins que le système d’argent-dette actuel soit remplacé par un système d’argent sans dette, accompagné de dividendes versés à chaque individu
Verser des centaines de milliards de dollars aux banques ne sauvera pas le système: c’est comme jeter de l’argent au feu.
Les médias rapportent que les banques ont fait de mauvais prêts (surtout des prêts hypothécaires pour l’achat de nouvelles maisons) qui ne peuvent être remboursés, et qu’ainsi elles n’ont plus d’argent à prêter, et doivent donc absolument être «secourues» par les gouvernements. Les autorités financières ont même menacé les gouvernements en déclarant que si une telle aide (plan de sauvetage) ne leur était pas accordée, cela entraînerait automatiquement le chaos et l’écroulement total de tout le système économique. On connaît la suite: en octobre dernier, le gouvernement américain a voté une aide d’urgence de 700 milliards de dollars pour «venir en aide» aux institutions financières; la semaine suivante, l’Europe, ne voulant demeurer en reste, vota en faveur d’un plan de sauvetage encore plus gigantesque: 2 300 milliards de dollars! Ces sommes astronomiques suffiront-elles pour mettre fin à la crise et ramener la situation à la normale?
Non, verser des centaines de milliards de dollars aux banques ne sauvera jamais le système financier actuel, ça ne fera que retarder son écroulement de quelques semaines. Et si on étudie la façon dont le système actuel d’argent-dette fonctionne, on comprendra que ces immenses plans de sauvetage ne font qu’empirer davantage la situation
Ceux qui lisent Vers Demain depuis un certain temps, et ceux qui ont étudié les 10 leçons sur le Crédit Social, savent que dans le système financier actuel, tout l’argent qui existe est créé sous forme de dette par les banques commerciales lorsqu’elles accordent un prêt:
Les banques commerciales créent l’argent qu’elles prêtent, mais pas l’intérêt qu’elles exigent en retour. Les banques demandent de rembourser de l’argent qu’elles n’ont pas créé, donc de l’argent qui n’existe pas (ne l’oubliez pas, dans le système financier actuel, seules les banques créent l’argent pour le pays). Dans le système actuel, pour qu’un emprunteur puisse rembourser son prêt (capital et intérêt), d’autres doivent nécessairement faire faillite. Si un emprunteur réussit à rembourser son prêt, c’est qu’il a pris cet intérêt sur la somme mise en circulation par un prêt à un autre emprunteur, qui sera donc lui-même dans l’impossibilité de rembourser son prêt.
Tout l’argent est créé par les banques sous forme de prêts: si personne n’empruntait des banques, il n’y aurait pas un sou en circulation. La seule façon de maintenir le système financier actuel est de continuer d’emprunter... et de créer plus de dettes. Mais, inévitablement, arrive le temps où ce système atteint sa limite mathématique, où même payer l’intérêt sur la dette devient impossible: nous avons atteint ce point. (Cela est spécialement vrai pour les États-Unis d’Amérique.)
Lorsqu’on comprend que pour venir au monde, tout argent doit être prêté par les banques sous forme de dette, ces soi-disant plans de sauvetage sont de la pure folie: les gouvernements doivent emprunter des banques pour venir en aide aux banques qui n’ont prétendument plus d’argent à prêter! Les gouvernements ne font ainsi que s’endetter davantage envers des compagnies privées qui ont usurpé le pouvoir souverain de l’État de créer l’argent pour la nation.
Ce ne sont pas les banques qui ont besoin d’aide financière, mais les consommateurs, qui eux n’ont pas le pouvoir de créer l’argent, et ont des besoins criants, tel que se nourrir, se vêtir, se loger. Malgré la production qui abonde dans les magasins, les revenus des consommateurs sont insuffisants pour subvenir à leurs besoins essentiels. (La dette des consommateurs dépasse d’ailleurs de beaucoup celle des gouvernements.) Un système de Crédit Social ferait en sorte que chaque citoyen soit reconnu comme actionnaire des richesses naturelles et inventions du pays, et reçoive un dividende lui garantissant le nécessaire pour vivre, sans endetter d’un sou le gouvernement de la nation.
Les Financiers savent très bien que les dettes des pays sont impossibles à rembourser, que le système financier actuel est défectueux à sa base, et qu’il ne peut engendrer que crises et révolutions. Mais c’est exactement ce qu’ils souhaitent: ils créent le problème afin de pouvoir imposer leur propre solution.
Comme l’a écrit Clifford Hugh Douglas, le fondateur de l’école créditiste: «Le Pouvoir Monétaire ne veut pas, et n’a jamais voulu, améliorer le système monétaire; ses conséquences — guerres, sabotage et frictions sociales — sont exactement ce qui est désiré.» Pourquoi? C’est parce que les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l’humanité, et c’est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu’ils ont inventé un tel système d’argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n’avoir pas d’autre choix que d’accepter la solution «miracle» des Financiers pour les «sauver» de la catastrophe: la centralisation complète, une seule monnaie mondiale et un gouvernement mondial, où toutes les nations devront abandonner leur souveraineté.
La vraie solution serait que chaque pays devienne véritablement souverain et émette sa propre monnaie sans intérêt et sans dette. Mais ce n’est pas ce que les Financiers veulent: ils prétendent que pour un problème mondial, la solution doit être mondiale (une seule monnaie mondiale pour tous les pays).
David Walker, contrôleur général du bureau des comptes des États-Unis (jusqu’en mars 2008) a déclaré que les États-Unis ne pourraient pas rembourser les intérêts sur leur dette nationale au-delà de 2009. (On prévoit un déficit record de 1 000 milliards $ pour l’année budgétaire 2008-2009, qui s’ajoutera à la dette déjà monstrueuse de 10 000 milliards pour le gouvernement américain.) Tel que mentionné sur le site internet halturnernshow.com, le plan est d’amener intentionnellement les États-Unis à la banqueroute (la route de la banque...) pour forcer une union des États-Unis avec le Canada et le Mexique et ne former qu’un seul pays, appelé «l’Union nord-américaine»..
Le Département du Trésor (ministère des finances) américain déclarera que les États-Unis ne peuvent plus payer leur dette, et que le dollar américain doit être «démonétisé» (perdre son statut de monnaie et ainsi, par la loi, ne plus être accepté comme moyen de paiement), et qu’une nouvelle monnaie commune sera introduite pour les trois pays n’en formant maintenant qu’un: l’amero (tout comme il existe l’euro pour l’Europe). Les «anciens» dollars seront dévalués de 90% en d’autres mots, on obtiendra seulement 2 cents pour chaque dollar actuel.
Puisque la Chine détient actuellement plus de 2 300 milliards de dollars américains en réserve en raison de la balance commerciale défavorable des États-Unis, les Chinois demanderont et obtiendront avant tout le monde des milliards de cette nouvelle monnaie, l’«amero». Une pièce de 20 ameros (telle que reproduite ci-contre) a été frappée à l’hôtel des monnaies de Denver en 2007, ce qui prouve que l’écroulement du dollar américain actuel est planifié depuis au moins un an. Voici le choix que nous offre les Financiers: les gens seront laissés instantanément sans le sou, du jour au lendemain, à moins qu’ils acceptent cette nouvelle monnaie amero. (Et si le désordre s’installe, le gouvernement pourrait bien sauter tout de suite à l’étape suivante: remplacer la monnaie par une puce électronique implantée sous la peau.)
Le «moment psychologique»
Un tel choix (l’argent actuel dévalué de 90%, ou même une puce sous la peau) est-il acceptable? N’y a-t-il pas d’autre choix? Oui, c’est d’appliquer les principes financiers du Crédit Social, et garantir un pouvoir d’achat suffisant à chaque citoyen.
Douglas a prédit que le système actuel d’argent-dette des banquiers finirait par devenir insoutenable et s’effondrerait de lui-même. Mais il ajoutait qu’il viendra un «moment psychologique», un moment critique où la population, étant donné la gravité de la situation, et cela malgré toute la puissance des financiers, aura assez souffert de leur système d’argent-dette qu’elle sera disposée à étudier et accepter le Crédit Social. Douglas écrivait ce qui suit en 1924, dans son livre Social Credit:
«En raison de son importance, la situation sera épouvantable. Une période relativement courte permettra probablement de décider si nous pouvons maîtriser la puissante machine économique et sociale que nous avons créée, ou si c’est elle qui nous maîtrisera. Durant cette période, la moindre impulsion de la part d’un groupe d’hommes, qui savent quoi faire et comment le faire, pourra être la différence entre un nouveau recul dans l’âge des ténèbres, ou l’avènement en pleine lumière d’une ère d’une telle splendeur, que nous pouvons à peine imaginer. C’est cette nécessité de la connaissance du moment psychologique, et du choix de l’action appropriée, qui devrait être présente à l’esprit de cette minorité consciente de la gravité des temps présents.» Ce moment psychologique, il est arrivé maintenant! C’est à vous, cher lecteur, de faire connaître le Crédit Social aux autres!
Alain Pilote
Verser des centaines de milliards de dollars aux banques ne sauvera pas le système: c’est comme jeter de l’argent au feu.
Les médias rapportent que les banques ont fait de mauvais prêts (surtout des prêts hypothécaires pour l’achat de nouvelles maisons) qui ne peuvent être remboursés, et qu’ainsi elles n’ont plus d’argent à prêter, et doivent donc absolument être «secourues» par les gouvernements. Les autorités financières ont même menacé les gouvernements en déclarant que si une telle aide (plan de sauvetage) ne leur était pas accordée, cela entraînerait automatiquement le chaos et l’écroulement total de tout le système économique. On connaît la suite: en octobre dernier, le gouvernement américain a voté une aide d’urgence de 700 milliards de dollars pour «venir en aide» aux institutions financières; la semaine suivante, l’Europe, ne voulant demeurer en reste, vota en faveur d’un plan de sauvetage encore plus gigantesque: 2 300 milliards de dollars! Ces sommes astronomiques suffiront-elles pour mettre fin à la crise et ramener la situation à la normale?
Non, verser des centaines de milliards de dollars aux banques ne sauvera jamais le système financier actuel, ça ne fera que retarder son écroulement de quelques semaines. Et si on étudie la façon dont le système actuel d’argent-dette fonctionne, on comprendra que ces immenses plans de sauvetage ne font qu’empirer davantage la situation
Ceux qui lisent Vers Demain depuis un certain temps, et ceux qui ont étudié les 10 leçons sur le Crédit Social, savent que dans le système financier actuel, tout l’argent qui existe est créé sous forme de dette par les banques commerciales lorsqu’elles accordent un prêt:
Les banques commerciales créent l’argent qu’elles prêtent, mais pas l’intérêt qu’elles exigent en retour. Les banques demandent de rembourser de l’argent qu’elles n’ont pas créé, donc de l’argent qui n’existe pas (ne l’oubliez pas, dans le système financier actuel, seules les banques créent l’argent pour le pays). Dans le système actuel, pour qu’un emprunteur puisse rembourser son prêt (capital et intérêt), d’autres doivent nécessairement faire faillite. Si un emprunteur réussit à rembourser son prêt, c’est qu’il a pris cet intérêt sur la somme mise en circulation par un prêt à un autre emprunteur, qui sera donc lui-même dans l’impossibilité de rembourser son prêt.
Tout l’argent est créé par les banques sous forme de prêts: si personne n’empruntait des banques, il n’y aurait pas un sou en circulation. La seule façon de maintenir le système financier actuel est de continuer d’emprunter... et de créer plus de dettes. Mais, inévitablement, arrive le temps où ce système atteint sa limite mathématique, où même payer l’intérêt sur la dette devient impossible: nous avons atteint ce point. (Cela est spécialement vrai pour les États-Unis d’Amérique.)
Lorsqu’on comprend que pour venir au monde, tout argent doit être prêté par les banques sous forme de dette, ces soi-disant plans de sauvetage sont de la pure folie: les gouvernements doivent emprunter des banques pour venir en aide aux banques qui n’ont prétendument plus d’argent à prêter! Les gouvernements ne font ainsi que s’endetter davantage envers des compagnies privées qui ont usurpé le pouvoir souverain de l’État de créer l’argent pour la nation.
Ce ne sont pas les banques qui ont besoin d’aide financière, mais les consommateurs, qui eux n’ont pas le pouvoir de créer l’argent, et ont des besoins criants, tel que se nourrir, se vêtir, se loger. Malgré la production qui abonde dans les magasins, les revenus des consommateurs sont insuffisants pour subvenir à leurs besoins essentiels. (La dette des consommateurs dépasse d’ailleurs de beaucoup celle des gouvernements.) Un système de Crédit Social ferait en sorte que chaque citoyen soit reconnu comme actionnaire des richesses naturelles et inventions du pays, et reçoive un dividende lui garantissant le nécessaire pour vivre, sans endetter d’un sou le gouvernement de la nation.
Les Financiers savent très bien que les dettes des pays sont impossibles à rembourser, que le système financier actuel est défectueux à sa base, et qu’il ne peut engendrer que crises et révolutions. Mais c’est exactement ce qu’ils souhaitent: ils créent le problème afin de pouvoir imposer leur propre solution.
Comme l’a écrit Clifford Hugh Douglas, le fondateur de l’école créditiste: «Le Pouvoir Monétaire ne veut pas, et n’a jamais voulu, améliorer le système monétaire; ses conséquences — guerres, sabotage et frictions sociales — sont exactement ce qui est désiré.» Pourquoi? C’est parce que les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l’humanité, et c’est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu’ils ont inventé un tel système d’argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n’avoir pas d’autre choix que d’accepter la solution «miracle» des Financiers pour les «sauver» de la catastrophe: la centralisation complète, une seule monnaie mondiale et un gouvernement mondial, où toutes les nations devront abandonner leur souveraineté.
La vraie solution serait que chaque pays devienne véritablement souverain et émette sa propre monnaie sans intérêt et sans dette. Mais ce n’est pas ce que les Financiers veulent: ils prétendent que pour un problème mondial, la solution doit être mondiale (une seule monnaie mondiale pour tous les pays).
David Walker, contrôleur général du bureau des comptes des États-Unis (jusqu’en mars 2008) a déclaré que les États-Unis ne pourraient pas rembourser les intérêts sur leur dette nationale au-delà de 2009. (On prévoit un déficit record de 1 000 milliards $ pour l’année budgétaire 2008-2009, qui s’ajoutera à la dette déjà monstrueuse de 10 000 milliards pour le gouvernement américain.) Tel que mentionné sur le site internet halturnernshow.com, le plan est d’amener intentionnellement les États-Unis à la banqueroute (la route de la banque...) pour forcer une union des États-Unis avec le Canada et le Mexique et ne former qu’un seul pays, appelé «l’Union nord-américaine»..
Le Département du Trésor (ministère des finances) américain déclarera que les États-Unis ne peuvent plus payer leur dette, et que le dollar américain doit être «démonétisé» (perdre son statut de monnaie et ainsi, par la loi, ne plus être accepté comme moyen de paiement), et qu’une nouvelle monnaie commune sera introduite pour les trois pays n’en formant maintenant qu’un: l’amero (tout comme il existe l’euro pour l’Europe). Les «anciens» dollars seront dévalués de 90% en d’autres mots, on obtiendra seulement 2 cents pour chaque dollar actuel.
Puisque la Chine détient actuellement plus de 2 300 milliards de dollars américains en réserve en raison de la balance commerciale défavorable des États-Unis, les Chinois demanderont et obtiendront avant tout le monde des milliards de cette nouvelle monnaie, l’«amero». Une pièce de 20 ameros (telle que reproduite ci-contre) a été frappée à l’hôtel des monnaies de Denver en 2007, ce qui prouve que l’écroulement du dollar américain actuel est planifié depuis au moins un an. Voici le choix que nous offre les Financiers: les gens seront laissés instantanément sans le sou, du jour au lendemain, à moins qu’ils acceptent cette nouvelle monnaie amero. (Et si le désordre s’installe, le gouvernement pourrait bien sauter tout de suite à l’étape suivante: remplacer la monnaie par une puce électronique implantée sous la peau.)
Le «moment psychologique»
Un tel choix (l’argent actuel dévalué de 90%, ou même une puce sous la peau) est-il acceptable? N’y a-t-il pas d’autre choix? Oui, c’est d’appliquer les principes financiers du Crédit Social, et garantir un pouvoir d’achat suffisant à chaque citoyen.
Douglas a prédit que le système actuel d’argent-dette des banquiers finirait par devenir insoutenable et s’effondrerait de lui-même. Mais il ajoutait qu’il viendra un «moment psychologique», un moment critique où la population, étant donné la gravité de la situation, et cela malgré toute la puissance des financiers, aura assez souffert de leur système d’argent-dette qu’elle sera disposée à étudier et accepter le Crédit Social. Douglas écrivait ce qui suit en 1924, dans son livre Social Credit:
«En raison de son importance, la situation sera épouvantable. Une période relativement courte permettra probablement de décider si nous pouvons maîtriser la puissante machine économique et sociale que nous avons créée, ou si c’est elle qui nous maîtrisera. Durant cette période, la moindre impulsion de la part d’un groupe d’hommes, qui savent quoi faire et comment le faire, pourra être la différence entre un nouveau recul dans l’âge des ténèbres, ou l’avènement en pleine lumière d’une ère d’une telle splendeur, que nous pouvons à peine imaginer. C’est cette nécessité de la connaissance du moment psychologique, et du choix de l’action appropriée, qui devrait être présente à l’esprit de cette minorité consciente de la gravité des temps présents.» Ce moment psychologique, il est arrivé maintenant! C’est à vous, cher lecteur, de faire connaître le Crédit Social aux autres!
Alain Pilote
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5064
Inscription : 01/08/2011
Re: Est-ce la fin du système financier actuel?
Réformer le système financier international
Source: Vatican Information Service
Lundi 24 octobre 2011, s'est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Justice et Paix, intitulée "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique de compétence universelle".
Y ont pris part leCardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical, Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire, et M.Leonardo Becchetti, Professeur d'économie politique de l'Université romaine Tor Vergata.
Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre 2011 à Cannes (France) sur les questions relatives à l'économie et à la finance mondiale. Le Saint-Père et le Saint-Siège, a-t-il dit, "suivent ces questions avec beaucoup d'attention en encourageant non seulement une action conjointe, mais une action basée sur une vision claire de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels. Avec discernement, le Saint-Siège, à travers la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, offre et partage sa contribution qui peut être utile pour les délibérations du G20".
Ensuite, Mgr.Toso a expliqué que la Note "souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère social le plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d'un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples".
En abordant la question de la crise actuelle du système monétaire et financier, l'Eglise ne souhaite pas rentrer dans des questions techniques, mais s'exprime sur un plan éthique et religieux. Elle signale ainsi comme causes de la crise, non seulement celles qui ont un caractère éthique, mais plus précisément, celles de type idéologique: après l'époque des vieilles idéologies, sont apparues de "nouvelles idéologies néo libéristes, néo utilitaristes et technocratiques qui, alors qu'elles réduisent le bien commun à des dimensions économiques, financières et techniques en absolu, mettent en danger l'avenir des institutions démocratiques elles-mêmes". Mgr.Toso a ajouté la nécessité de dépasser ces idéologies par un "nouvel humanisme mondial ouvert à la transcendance,...une éthique de la fraternité et de la solidarité, ainsi que la subordination de l'économie et de la finance à la politique, responsable du bien commun".
Pour trouver des solutions, le Conseil pontifical propose, en revenant sur le magistère social des Papes, et spécialement de Jean XXIII et de Benoît XVI, "que la mondialisation soit gouvernée par la constitution d'une autorité publique de compétence universelle". Il suggère aussi de réformer les institutions internationales actuelles qui "doivent être l'expression d'un accord libre et partagé entre les peuples, plus représentatives, plus participantes, plus légitimes... Elles doivent être 'super partes', au service du bien de tous, en mesure d'être un guide efficace et, en même temps, de permettre à chaque pays d'exprimer et de poursuivre le bien commun, selon le principe de subsidiarité, dans le cadre du bien commun mondial. C'est seulement ainsi que les institutions internationales réussiront à favoriser l'existence de systèmes monétaires et financiers efficaces, ainsi que de marchés libres et stables, disciplinés par un cadre juridique adéquat, adapté au développement durable et au progrès social de tous... L'autorité mondiale devra comprendre la faculté d'orienter et de décider, ainsi que de sanctionner sur la base du droit, pour se mettre au service des différents pays membres, afin qu'ils se développent et possèdent des marchés efficients et efficaces". Pour que tout cela soit possible, il est nécessaire de "retrouver le primat du spirituel et de l'éthique et, avec eux, celui de la politique, responsable du bien commun".
Source: Vatican Information Service
Source: Vatican Information Service
Lundi 24 octobre 2011, s'est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Justice et Paix, intitulée "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique de compétence universelle".
Y ont pris part leCardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical, Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire, et M.Leonardo Becchetti, Professeur d'économie politique de l'Université romaine Tor Vergata.
Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre 2011 à Cannes (France) sur les questions relatives à l'économie et à la finance mondiale. Le Saint-Père et le Saint-Siège, a-t-il dit, "suivent ces questions avec beaucoup d'attention en encourageant non seulement une action conjointe, mais une action basée sur une vision claire de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels. Avec discernement, le Saint-Siège, à travers la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, offre et partage sa contribution qui peut être utile pour les délibérations du G20".
Ensuite, Mgr.Toso a expliqué que la Note "souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère social le plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d'un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples".
En abordant la question de la crise actuelle du système monétaire et financier, l'Eglise ne souhaite pas rentrer dans des questions techniques, mais s'exprime sur un plan éthique et religieux. Elle signale ainsi comme causes de la crise, non seulement celles qui ont un caractère éthique, mais plus précisément, celles de type idéologique: après l'époque des vieilles idéologies, sont apparues de "nouvelles idéologies néo libéristes, néo utilitaristes et technocratiques qui, alors qu'elles réduisent le bien commun à des dimensions économiques, financières et techniques en absolu, mettent en danger l'avenir des institutions démocratiques elles-mêmes". Mgr.Toso a ajouté la nécessité de dépasser ces idéologies par un "nouvel humanisme mondial ouvert à la transcendance,...une éthique de la fraternité et de la solidarité, ainsi que la subordination de l'économie et de la finance à la politique, responsable du bien commun".
Pour trouver des solutions, le Conseil pontifical propose, en revenant sur le magistère social des Papes, et spécialement de Jean XXIII et de Benoît XVI, "que la mondialisation soit gouvernée par la constitution d'une autorité publique de compétence universelle". Il suggère aussi de réformer les institutions internationales actuelles qui "doivent être l'expression d'un accord libre et partagé entre les peuples, plus représentatives, plus participantes, plus légitimes... Elles doivent être 'super partes', au service du bien de tous, en mesure d'être un guide efficace et, en même temps, de permettre à chaque pays d'exprimer et de poursuivre le bien commun, selon le principe de subsidiarité, dans le cadre du bien commun mondial. C'est seulement ainsi que les institutions internationales réussiront à favoriser l'existence de systèmes monétaires et financiers efficaces, ainsi que de marchés libres et stables, disciplinés par un cadre juridique adéquat, adapté au développement durable et au progrès social de tous... L'autorité mondiale devra comprendre la faculté d'orienter et de décider, ainsi que de sanctionner sur la base du droit, pour se mettre au service des différents pays membres, afin qu'ils se développent et possèdent des marchés efficients et efficaces". Pour que tout cela soit possible, il est nécessaire de "retrouver le primat du spirituel et de l'éthique et, avec eux, celui de la politique, responsable du bien commun".
Source: Vatican Information Service
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Est-ce la fin du système financier actuel?
L'argent, au service d'une terre solidaire
A travers la brochure « Vivre le Carême 2010 », le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, invite à méditer sur le partage des richesses. Entretien avec Geneviève Guénard, auxiliatrice et directrice administrative et financière du CCFD-Terre Solidaire.
par Chantal Joly
Ce livret est donc une invitation à parler d'argent ?
Osons en parler ! Osons être créatifs avec ! Dans l'Eglise, nous avons du chemin à faire pour arrêter d'avoir honte de ce sujet.
L'Evangile pourtant en parle énormément mais nous avons tendance à retenir plutôt la formule «vous ne pouvez servir Dieu et l'argent » (Lc 16, 13) que « faites-vous des amis avec l'argent trompeur » (Lc 16, 9) ou encore la parabole des talents avec le mauvais serviteur qui enterre tout (Mt 25, 26-30).
Or il existe une tension entre ne pas servir l'argent (comme un dieu) et se servir de l'argent (pour le service de Dieu et des frères). Je suis intimement persuadée que c'est un des moyens mis à notre disposition pour faire advenir le Royaume. Ce que nous possédons nous est confié pour le bien commun, pour faire advenir un monde plus juste. L'économique est un lieu de mission comme les autres.
Comment s'articule cette réflexion avec le Carême ?
Ce temps liturgique nous invite au jeûne, à l'aumône et la prière en nous remettant dans une relation juste aux choses, aux autres et à Dieu.
Le don est et restera essentiel mais il convient de regarder comment introduire l'autre, qui est mon frère, dans mon rapport aux biens. Il ne s'agit pas tant de s'appauvrir mais de lui permettre de vivre, en lui payant le juste prix de son travail. Tout comme il n'est pas illégitime de conserver un patrimoine pour ses enfants ou pour assurer sa vieillesse mais en en évaluant l'importance par rapport à mes besoins et en voyant en si ma gestion crée de l'exclusion ou de l'injustice ou se révèle au contraire un facteur d'enrichissement pour tous.
Comment au CCFD, tentez-vous de faire de la finance solidaire ?
Dans mon travail en lien avec la SIDI (filiale du CCFD-Terre Solidaire pour la microfinance), j'essaie notamment de développer une chaîne de solidarité autour des organismes de micro-crédit et des mutuelles de solidarité (MUSO) au Sud. Au Nord Kivu, par exemple, les membres des MUSO épargnent en se regroupant par dix. Suivant les MUSO, les participants versent de 2 à 0, 5 $ par mois pour les plus ou les moins aisés. Avec cette épargne recueillie dans des caisses vertes, ils font des prêts les uns aux autres. Une épargne de 0,5$ recueillie dans des caisses rouges sert de « sécurité sociale » en cas d'hospitalisation, de décès ou de mariages. Ces « musoniers » ont déjà rassemblé plus d'un million de $ et sont en train de créer leur propre banque. Nous avons soutenu le développement des MUSO et nous soutenons avec du prêt la mise en place de cette banque.
La finance solidaire est une finance de la marge qui essaie de réintégrer les exclus et qui a toute sa pertinence. Arrêtons donc de considérer les chrétiens comme de doux rêveurs. Ils sont aussi des acteurs créatifs dans le domaine économique.
Réformer le système financier international
Lundi 24 octobre 2011, s'est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Justice et Paix, intitulée "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique de compétence universelle". Y ont pris part le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical, Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire, et M.Leonardo Becchetti, Professeur d'économie politique de l'Université romaine Tor Vergata.
Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre 2011 à Cannes (France) sur les questions relatives à l'économie et à la finance mondiale. Le Saint-Père et le Saint-Siège, a-t-il dit, "suivent ces questions avec beaucoup d'attention en encourageant non seulement une action conjointe, mais une action basée sur une vision claire de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels. Avec discernement, le Saint-Siège, à travers la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, offre et partage sa contribution qui peut être utile pour les délibérations du G20".
Ensuite, Mgr.Toso a expliqué que la Note "souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère social le plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d'un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples".
En abordant la question de la crise actuelle du système monétaire et financier, l'Eglise ne souhaite pas rentrer dans des questions techniques, mais s'exprime sur un plan éthique et religieux. Elle signale ainsi comme causes de la crise, non seulement celles qui ont un caractère éthique, mais plus précisément, celles de type idéologique: après l'époque des vieilles idéologies, sont apparues de "nouvelles idéologies néo libéristes, néo utilitaristes et technocratiques qui, alors qu'elles réduisent le bien commun à des dimensions économiques, financières et techniques en absolu, mettent en danger l'avenir des institutions démocratiques elles-mêmes". Mgr.Toso a ajouté la nécessité de dépasser ces idéologies par un "nouvel humanisme mondial ouvert à la transcendance,...une éthique de la fraternité et de la solidarité, ainsi que la subordination de l'économie et de la finance à la politique, responsable du bien commun".
Pour trouver des solutions, le Conseil pontifical propose, en revenant sur le magistère social des Papes, et spécialement de Jean XXIII et de Benoît XVI, "que la mondialisation soit gouvernée par la constitution d'une autorité publique de compétence universelle". Il suggère aussi de réformer les institutions internationales actuelles qui "doivent être l'expression d'un accord libre et partagé entre les peuples, plus représentatives, plus participantes, plus légitimes... Elles doivent être 'super partes', au service du bien de tous, en mesure d'être un guide efficace et, en même temps, de permettre à chaque pays d'exprimer et de poursuivre le bien commun, selon le principe de subsidiarité, dans le cadre du bien commun mondial. C'est seulement ainsi que les institutions internationales réussiront à favoriser l'existence de systèmes monétaires et financiers efficaces, ainsi que de marchés libres et stables, disciplinés par un cadre juridique adéquat, adapté au développement durable et au progrès social de tous... L'autorité mondiale devra comprendre la faculté d'orienter et de décider, ainsi que de sanctionner sur la base du droit, pour se mettre au service des différents pays membres, afin qu'ils se développent et possèdent des marchés efficients et efficaces". Pour que tout cela soit possible, il est nécessaire de "retrouver le primat du spirituel et de l'éthique et, avec eux, celui de la politique, responsable du bien commun".
Source: Vatican Information Service
A travers la brochure « Vivre le Carême 2010 », le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, invite à méditer sur le partage des richesses. Entretien avec Geneviève Guénard, auxiliatrice et directrice administrative et financière du CCFD-Terre Solidaire.
par Chantal Joly
Ce livret est donc une invitation à parler d'argent ?
Osons en parler ! Osons être créatifs avec ! Dans l'Eglise, nous avons du chemin à faire pour arrêter d'avoir honte de ce sujet.
L'Evangile pourtant en parle énormément mais nous avons tendance à retenir plutôt la formule «vous ne pouvez servir Dieu et l'argent » (Lc 16, 13) que « faites-vous des amis avec l'argent trompeur » (Lc 16, 9) ou encore la parabole des talents avec le mauvais serviteur qui enterre tout (Mt 25, 26-30).
Or il existe une tension entre ne pas servir l'argent (comme un dieu) et se servir de l'argent (pour le service de Dieu et des frères). Je suis intimement persuadée que c'est un des moyens mis à notre disposition pour faire advenir le Royaume. Ce que nous possédons nous est confié pour le bien commun, pour faire advenir un monde plus juste. L'économique est un lieu de mission comme les autres.
Comment s'articule cette réflexion avec le Carême ?
Ce temps liturgique nous invite au jeûne, à l'aumône et la prière en nous remettant dans une relation juste aux choses, aux autres et à Dieu.
Le don est et restera essentiel mais il convient de regarder comment introduire l'autre, qui est mon frère, dans mon rapport aux biens. Il ne s'agit pas tant de s'appauvrir mais de lui permettre de vivre, en lui payant le juste prix de son travail. Tout comme il n'est pas illégitime de conserver un patrimoine pour ses enfants ou pour assurer sa vieillesse mais en en évaluant l'importance par rapport à mes besoins et en voyant en si ma gestion crée de l'exclusion ou de l'injustice ou se révèle au contraire un facteur d'enrichissement pour tous.
Comment au CCFD, tentez-vous de faire de la finance solidaire ?
Dans mon travail en lien avec la SIDI (filiale du CCFD-Terre Solidaire pour la microfinance), j'essaie notamment de développer une chaîne de solidarité autour des organismes de micro-crédit et des mutuelles de solidarité (MUSO) au Sud. Au Nord Kivu, par exemple, les membres des MUSO épargnent en se regroupant par dix. Suivant les MUSO, les participants versent de 2 à 0, 5 $ par mois pour les plus ou les moins aisés. Avec cette épargne recueillie dans des caisses vertes, ils font des prêts les uns aux autres. Une épargne de 0,5$ recueillie dans des caisses rouges sert de « sécurité sociale » en cas d'hospitalisation, de décès ou de mariages. Ces « musoniers » ont déjà rassemblé plus d'un million de $ et sont en train de créer leur propre banque. Nous avons soutenu le développement des MUSO et nous soutenons avec du prêt la mise en place de cette banque.
La finance solidaire est une finance de la marge qui essaie de réintégrer les exclus et qui a toute sa pertinence. Arrêtons donc de considérer les chrétiens comme de doux rêveurs. Ils sont aussi des acteurs créatifs dans le domaine économique.
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Réformer le système financier international
Lundi 24 octobre 2011, s'est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Justice et Paix, intitulée "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique de compétence universelle". Y ont pris part le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical, Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire, et M.Leonardo Becchetti, Professeur d'économie politique de l'Université romaine Tor Vergata.
Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre 2011 à Cannes (France) sur les questions relatives à l'économie et à la finance mondiale. Le Saint-Père et le Saint-Siège, a-t-il dit, "suivent ces questions avec beaucoup d'attention en encourageant non seulement une action conjointe, mais une action basée sur une vision claire de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels. Avec discernement, le Saint-Siège, à travers la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, offre et partage sa contribution qui peut être utile pour les délibérations du G20".
Ensuite, Mgr.Toso a expliqué que la Note "souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère social le plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d'un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples".
En abordant la question de la crise actuelle du système monétaire et financier, l'Eglise ne souhaite pas rentrer dans des questions techniques, mais s'exprime sur un plan éthique et religieux. Elle signale ainsi comme causes de la crise, non seulement celles qui ont un caractère éthique, mais plus précisément, celles de type idéologique: après l'époque des vieilles idéologies, sont apparues de "nouvelles idéologies néo libéristes, néo utilitaristes et technocratiques qui, alors qu'elles réduisent le bien commun à des dimensions économiques, financières et techniques en absolu, mettent en danger l'avenir des institutions démocratiques elles-mêmes". Mgr.Toso a ajouté la nécessité de dépasser ces idéologies par un "nouvel humanisme mondial ouvert à la transcendance,...une éthique de la fraternité et de la solidarité, ainsi que la subordination de l'économie et de la finance à la politique, responsable du bien commun".
Pour trouver des solutions, le Conseil pontifical propose, en revenant sur le magistère social des Papes, et spécialement de Jean XXIII et de Benoît XVI, "que la mondialisation soit gouvernée par la constitution d'une autorité publique de compétence universelle". Il suggère aussi de réformer les institutions internationales actuelles qui "doivent être l'expression d'un accord libre et partagé entre les peuples, plus représentatives, plus participantes, plus légitimes... Elles doivent être 'super partes', au service du bien de tous, en mesure d'être un guide efficace et, en même temps, de permettre à chaque pays d'exprimer et de poursuivre le bien commun, selon le principe de subsidiarité, dans le cadre du bien commun mondial. C'est seulement ainsi que les institutions internationales réussiront à favoriser l'existence de systèmes monétaires et financiers efficaces, ainsi que de marchés libres et stables, disciplinés par un cadre juridique adéquat, adapté au développement durable et au progrès social de tous... L'autorité mondiale devra comprendre la faculté d'orienter et de décider, ainsi que de sanctionner sur la base du droit, pour se mettre au service des différents pays membres, afin qu'ils se développent et possèdent des marchés efficients et efficaces". Pour que tout cela soit possible, il est nécessaire de "retrouver le primat du spirituel et de l'éthique et, avec eux, celui de la politique, responsable du bien commun".
Source: Vatican Information Service
Lotfi- Dans la prière
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Re: Est-ce la fin du système financier actuel?
Oui, Lotfi, étant donné que l'homme a profité d'un système presque à son seul profit, sans considération pour les miséreux ou les pauvres, nul doute qu'évidemment ce système sera remis en cause complètement ou dans les mêmes proportions qu'il a été déséquilibré.
C'est difficile mais c'est une loi naturelle et divine sans laquelle l'homme n'évoluerait probablement pas : le riche, quelle que soit sa richesse, veut toujours plus d'argent et devient de plus en plus égoiste et irresponsable à chaque palier de richesse qu'il franchit. (c'est pour ça que les religions prônent la pauvreté ou au moins la sobriété).
Dans ces conditions, il est normal que le destin remette les pendules à l'heure, même s'il va falloir s'accrocher, probablement....
C'est difficile mais c'est une loi naturelle et divine sans laquelle l'homme n'évoluerait probablement pas : le riche, quelle que soit sa richesse, veut toujours plus d'argent et devient de plus en plus égoiste et irresponsable à chaque palier de richesse qu'il franchit. (c'est pour ça que les religions prônent la pauvreté ou au moins la sobriété).
Dans ces conditions, il est normal que le destin remette les pendules à l'heure, même s'il va falloir s'accrocher, probablement....
Samaritain- Pour le roi
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Re: Est-ce la fin du système financier actuel?
Je suis pour la pratique de l'Interdiction de l'Usure bancaire.....A un certain moment l'Eglise interdisait l'Usure bancaire....Comme c'est interdit dans le Judaisme.
L'Argent circulera plus dans l'Economie
L'Argent circulera plus dans l'Economie
Lotfi- Dans la prière
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Re: Est-ce la fin du système financier actuel?
Je suis entièrement d'accord avec toi Lotfi, c'est uniquement la laicité qui empêche cela, c'est encore la loi de séparation de l'église et de l'état qui sabote notre civilisation de fond en comble...
Samaritain- Pour le roi
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Re: Est-ce la fin du système financier actuel?
Le but ultime des Financiers:
Un gouvernement mondial,
avec une monnaie mondiale
Seul le Crédit Social peut arrêter ce plan
Par Alain Pilote
(Article d'Alain Pilote, paru dans Vers Demain d'août-septembre 1996.)
Le vice du système financier actuel, c'est que les banques créent l'argent sous forme de dette, chargeant un intérêt sur l'argent qu'elles créent. L'obligation pour les pays endettés de rembourser à la banque de l'argent qu'elle n'a pas créé, de l'argent qui n'existe pas, entraîne des dettes impayables. Les Financiers savent très bien que les dettes des pays sont impossibles à rembourser, que le système financier actuel est défectueux à sa base, et qu'il ne peut engendrer que crises et révolutions. Mais c'est exactement ce qu'ils souhaitent!
Comme l'a écrit Clifford Hugh Douglas, le fondateur de l'école créditiste: «Le Pouvoir Monétaire ne veut pas, et n'a jamais voulu, améliorer le système monétaire; ses conséquences — guerres, sabotage et frictions sociales — sont exactement ce qui est désiré.» Pourquoi?
C'est parce que les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l'humanité, et c'est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu'ils ont inventé un tel système d'argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n'avoir pass d'autre choix que d'accepter la solution «miracle» des Financiers pour les «sauver» de la catastrophe: la centralisation complète, une seule monnaie mondiale et un gouvernement mondiale, où toutes les nations devront abandonner leur souveraineté.
La Commission Trilatérale
Il y a actuellement trois grandes régions ou blocs économiques dans le monde: l'Europe, l'Amérique du Nord, et l'Extrême-Orient (Japon, Corée du Sud, Taiwan, etc.). Sous le prétexte de devoir s'unir afin de pouvair faire compétition aux autres grands blocs économiques, les pays membres de chacun de ces trois blocs décideront de se fusionner en un seul pays, formant ainsi trois super-Etats, et alors le gouvernement mondial unique sera presque atteint.
C'est exactement ce qui est en train de se passer actuellement, et c'est poussé par la «Commission Trilatérale», un organisme fondé en juillet 1973 par David Rockefeller, président de la Chase Manhattan Bank de New-York. Le but officiel de la Commission Trilatérale est «d'harmoniser les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les trois grandes régions économiques du globe» (d'où le nom de «Trilatérale»). Ce but est déjà presque atteint en Europe avec la loi sur l'Europe Unie, entrée en vigueur au début de 1993, exigeant que tous les pays membres de la Communauté Economique Européenne (C.E.E., ou Marché Commun) abolissent leurs barrières tarifaires, et laissent aux technocrates de la Commission Européenne à Bruxelles le soin de décider des politiques fiscales et monétaires de ces pays. D'ici 1999, tous ces pays d'Europe sont censés partager une seule monnaie commune, l'Euro.
En ce qui concerne le bloc de l'Amérique du Nord, la fusion de ses pays membres est bien avancée avec le passage de l'ALENA (Accord de Libre-Echange Nord Américain), d'abord entre le Canada et les Etats-Unis, puis ensuite avec le Mexique. D'ici dix ans, ce traité est censé d'inclure aussi tous les pays d'Amérique Centrale et du Sud. Il existe une forte pression sur ces pays pour qu'ils harmonisent leurs politiques fiscales, tout comme en Europe, l'union économique menant inévitablement à une union politique.
En face de ces deux géants économiques (l'Europe et l'Amérique), les pays de l'Extrême-Orient n'auront pas d'autre choix que de s'unir eux aussi, pour pouvoir faire compétition aux deux autres blocs dans le domaine du commerce international.
Une monnaie mondiale : la «Marque de la Bête»
Pour consolider leur pouvoir, les Financiers veulent aussi éliminer les monnaies nationales de chaque pays, et installer une seule monnaie mondiale. Dans les années 70, le Dr. Hanrick Eldeman, analyste en chef de la conférence du Marché Commun, dévoila à Bruxelles un plan pour mettre fin au chaos mondial: un gigantesque ordinateur auto-programmeur, occupant trois étages du siège social du Marché Commun, à Bruxelles, en Belgique. Les gens qui y travaillent appellent cet ordinateur «la Bête». Le plan implique un système de dénombrement chiffré de chaque être humain de la terre. L'ordinateur attribuerait à chaque habitant de la planète un numéro pour servir à tout achat ou vente. Ce numéro serait invisiblement tatoué par laser (ou implanté sous forme de micropuce électronique, pas plus grosse qu'un grain de riz), soit sur le font, soit sur le revers de la main. Le Dr. Eldeman ajouta qu'en se servant de trois données de six chiffres chacune, chaque habitant se verrait attribuer un numéro de carte de crédit distinct.
Cela ressemble étrangement à ce que l'apôtre saint Jean décrit dans le livre de l'Apocaypse (13, 16-18): «Par ses manoeuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. C'est ici qu'il faut de la finesse! Que l'homme doué d'esprit calcule le chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme: son chiffre, c'est 666.»
Les cartes de débit et la micro-puce
Il y a 50 ans, avant l'invention des ordinateurs et des micro-puces, un tel système aurait pu sembler irréalisable, et relever du domaine de la science-fiction. Mais maintenant, tout le monde connaît les cartes de débit, avec lesquelles vous pouvez acheter n'importe quoi au magasin, sans avoir besoin de transporter de papier-monnaie sur vous, le montant de votre achat étant automatiquement déduit de votre compte de banque au moment de l'achat. Le but avoué des banques est d'éliminer tout l'argent liquide (les billets de banque et les pièces de monnaie), et d'obliger les gens à se servir des cartes de débit comme seul moyen de payment.
Il y a toujours le risque de perdre sa carte de débit, ou que quelqu'un d'autre l'utilise illégalement. D'ailleurs, avec les cartes de débit avec micro-puce, il n'y a même pas de numéro de sécurité à composer, on n'a qu'à insérer la carte dans la machine; celui qui se fait voler sa carte peut donc se faire vider son compte de banque par n'importe qui. Alors voici qu'intervient la solution ultime: lier physiquement les gens à leur carte, ainsi il n'y aura plus aucun moyen de la perdre ou de se la faire voler! Et nous avons la situation suivante: une micro-puce électronique sera implantée sous votre peau, ou une série de six chiffres tatoués sur votre peau... tel que décrit dans l'Apocalypse de saint Jean.
Tout sera alors en place pour un gouvernement qui désire contrôler les faits et gestes de tous et chacun, puisqu'il pourra tout savoir à votre sujet: tout ce que vous acheter, où et quand, qui vous téléphonez, combien d'argent vous avez, tout cela sera inscrit sur la micro-puce. Et si, pour quelque raison que ce soit, vous êtes classé par le gouvernement «indésirable» ou «ennemi de l'Etat», il n'aura qu'à effacer votre numéro de l'ordinateur central, et vous ne pourrez plus ni acheter ni vendre (et vous serez condamné, par le fait même, à disparaître à brève échéance). Selon saint Jean, ceux qui recevront cette «Marque de la Bête» devront adorer l'Antichrist, et renier le Christ.
Les Illuminati
Cette quête d'un gouvernement mondial existe depuis nombre d'années. Par exemple, le 17 février 1953, le financier Paul Warburg déclarait devant le Sénat américain: «Nous aurons un gouvernement mondial que vous le vouliez ou non, par conquête ou par consentement.»
Cette quête d'un gouvernement mondial remonte à la création des «Illuminati», une société secrète, en 1776. Leur chef, Adam Weishaupt, écrivit le plan d'ensemble pour amener l'assujetissement de tous les êtres humains à une oligarchie de Financiers. Le mot «Illuminati» tire son origine de Lucifer, et signifie «porteurs de la lumière» (Lucifer signifie «porte-lumière», car il était le plus beau et le plus brillant des anges avant sa révolte contre Dieu et sa chute en enfer).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'insigne de l'Ordre des Illuminati apparaît au revers du billet d'un dollar américain, et cela depuis 1933, année où il y apparût pour la première fois, sur ordre du Président américain Franklin D. Roosevelt, au tout début du «New Deal» (nom donné aux réformes politiques de Roosevelt).
On peut lire à la base de la pyramide de 13 étages l'année 1776 (MDCCLXXVI en chiffres romains). La plupart des gens s'imaginent que ce chiffre représente l'année de la signature de la Déclaration d'Indépendance américaine, mais en réalité, il représente l'année de la fondation de l'Ordre des Illuminati par Weishaupt, le 1er mai 1776.
La pyramide (sur le même billet de banque) représente la conspiration pour la destruction de l'Eglise, et l'établissement d'une dictature mondiale. L'oeil au sommet représente le réseau d'espions mis sur pied par Weishaupt pour conserver le secret de l'Ordre, pour terroriser la population et la forcer à accepter sa dictature. Les mots latins «ANNUIT COEPTIS» signifient «notre entreprise (conspiration) a été couronnée de succès». En bas, les mots «NOVUS ORDO SECLORUM» expliquent la nature de cette entreprise; ils signifient un «nouvel ordre mondial».
Cet insigne fut adopté comme revers du grand sceau des Etats-Unis d'Amérique par le Congrès américain le 15 septembre 1789. (L'avers, ou côté opposé du sceau, montre le symbole plus connu de l'aigle, figurant lui aussi à l'endos du billet d' un dollar américain).
Le fait que ce symbole fit son apparition sur les billets de banque américain en 1933 signifie que les chefs conspirateurs des Illuminati considéraient alors que leurs efforts étaient effectivement «couronnés de succès», et qu'ils contrôlaient totalement le gouvernement américain.
Conspiration luciférienne
Dire que les Illuminati sont une «conspiration luciférienne» n'est pas simplement une figure de style, mais est littéralement exact. En effet, les chefs des Illuminati sont réellement des adorateurs de Satan, et leur objectif final est que tout le monde s'incline devant lui. Au moyen de ses serviteurs, c'est Lucifer qui continue sa révolte contre Dieu en voulant faire échouer le plan de Dieu sur la terre, et d''enlever à Dieu le plus d'âmes possible.
Tout comme Satan, les Financiers se croient plus fins que Dieu, les seuls à être capables de bien diriger l'humanité. Les membres des Illuminati sont des gens de toute race et croyance, mais qui sont unis par la même soif d'argent et de pouvoir.
Reconnaître les forces en présence
En conclusion de son livre Pawns in the Game, qui dénonce le complot des Illuminati pour une domination mondiale, William Guy Carr explique ce qui doit être fait pour stopper ce plan.
Premièrement, reconnaître les forces spirituelles en présence, réaliser que nous avons à faire pas seulement à des forces terrestres, mais des forces spirituelles, que c'est le combat de Dieu contre Satan. Nous devons choisir qui nous allons servir, pour qui nous allons combattre: Dieu ou Satan.
Deuxièmement, prendre les moyens concrets de contrecarrer le plan des Financiers, ce qui, selon les mots de M. Carr, ne peut se faire que par une réforme monétaire: «Les électeurs doivent insister pour que l'émission de l'argent soit placée entre les mains du gouvernement, auquel elle appartient de droit.»
Nécessité du Crédit Social
La prière et les sacrifices pour obtenir l'aide du Ciel sont certainement nécessaires pour arrêter le plan des Financiers. Mais il faut aussi une technique, un moyen temporel pour contrecarrer le plan des Financiers. Et ce moyen, c'est la réforme du Crédit Social, conçue par l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas — la seule que les Financiers craignent réellement, et qui mettrait fin à leur pouvoir de contrôler toutes les nations. (Les mots «crédit social» signifient argent social — de l'argent créé sans dette, par la société, au lieu d'un crédit bancaire — de l'argent créé par les banques, sous forme de dette.)
Douglas avait tout d'abord cru qu'une fois que sa découverte et ses implications auraient été portées à l'attention des gouvernements et de ceux responsables de l'économie, ils se seraient hâtés de l'appliquer. Mais Douglas fit aussitôt une autre découverte: les Financiers qui dirigeaient l'économie n'étaient nullement intéressés à changer le système financier actuel, que ses défauts étaient exactement ce qu'ils souhaitaient, et même entretenaient à dessein dans le but d'imposer leur solution d'un gouvernement mondial. Et alors, les Financiers firent tout pour stopper l'idée du Crédit Social: conspiration du silence dans les médias; falsification intentionelle de la doctrine de Douglas dans le but de la rendre vulnérable; calomnies et ridicule contre les apôtres de Vers Demain; création de partis politiques portant le nom de «Crédit Social». Douglas écrivait dans son livre Warning Democracy:
«Le progrès des idées du Crédit Social fut si rapide entre 1919 et 1923, tant ici (en Grande-Bretagne) qu'à l'étranger, et des commentaires favorables en parurent si abondamment dans les pages des journaux, que les intérêts menacés par ces idées s'en alarmèrent considérablement et prirent des mesures jugées par eux efficaces pour endiguer leur publicité.
«En ce pays (Grande-Bretagne), l'Institut des Banquiers alloua une somme de 5 millions de livres (équivalant alors à 24 millions de dollars), pour combattre les idées dites “subversives” émises par nous-même, ou par d'autres qui oseraient mettre leur nez dans le système financier. Les grandes associations de presse reçurent des directives expresses leur enjoignant de ne jamais mentionner notre nom dans la presse publique. Les journaux métropolitains, tant de ce pays que des Etats-Unis, ne devaient publier ni correspondance ni articles portant sur ce sujet, Malgré cela, l'enquête parlementaire canadienne sur les questions bancaires, devant laquelle je fus appelé à témoigner à Ottawa, en 1923, eut comme effet d'exposer, d'une part, l'ignorance de problèmes fondamentaux même par des banquiers notoires, et d'autre part, jusqu'où la puissance financière était prête à aller pour garder le contrôle de la situation.»
Il ne faut pas oublier de mentionner que le meilleur moyen que les Financiers trouvèrent pour stopper l’avancement de l’idée du Crédit Social parmi la population fut la création de partis politiques portant faussement le nom de Crédit Social, pour faire croire aux gens que voter pour un nouveau parti était suffisant pour changer le système, alors que ce qui est nécessaire est l’éducation du peuple pour changer les mentalités (ce qui se fait en abonnant les gens au journal Vers Demain), afin de forcer les représentants élus à servir la population, au lieu de servir les Financiers. Heureusement, la plupart de ces soi-disant partis du Crédit Social sont maintenant morts et enterrés, mais ils ont fait beaucoup de dommage et semé beaucoup de confusion dans les esprits, au détriment du vrai Crédit Social, qui est au-dessus des partis politiques.
«Le moment psychologique»
Douglas a prédit que le système actuel d'argent-dette des banquiers finirait par devenir insoutenable et s'effondrerait de lui-même. On n'a qu'à penser aux dettes énormes des pays civilisés, on s'en va tout droit vers la catastrophe, tout en sachant très bien qu'elles ne pourront jamais être remboursées. D'autres facteurs annoncent cet écroulement du système: l'automation, par exemple, qui rend impossible le plein emploi.
Douglas disait qu'il viendra un «moment psychologique», un moment critique où la population, étant donné la gravité de la situation, et cela malgré toute la puissance des financiers, aura assez souffert de leur système d'argent-dette qu'elle sera disposée à étudier et accepter le Crédit Social. Douglas écrivait ce qui suit en 1924, dans son livre Social Credit:
«En raison de son importance, la situation sera épouvantable. Une période relativement courte permettra probablement de décider si nous pouvons maîtriser la puissante machine économique et sociale que nous avons créée, ou si c'est elle qui nous maîtrisera. Durant cette période, la moindre impulsion de la part d'un groupe d'hommes, qui savent quoi faire et comment le faire, pourra être la différence entre un nouveau recul dans l'âge des ténèbres, ou l'avènement en pleine lumière d'une ère d'une telle splendeur, que nous pouvons à peine imaginer. C'est cette nécessité de la connaissance du moment psychologique, et du choix de l'action appropriée, qui devrait être présente à l'esprit de cette minorité consciente de la gravité des temps présents.»
Louis Even, à la fin d'un article écrit en 1970, initulé Crédit Social, oui — Parti, non, reprend cette idée de Douglas:
«Les créditistes de Vers Demain maintiennent, comme Douglas, qu'en matière de Crédit Social, le travail efficace à faire est d'éclairer la population sur le monopole du crédit financier, lui imputant les fruits mauvais dont il est la cause dans la vie des personnes, des familles, des institutions; et, en regard, exposer la doctrine lumineuse, si conforme au bon sens, du Crédit Social authentique. Ils s'efforcent aussi de développer chez eux-mêmes et rayonner l'esprit créditiste, si bien d'accord avec l'esprit évangélique: esprit de service et non de domination, et non de poursuite insatiable d'argent ou de biens matériels qui est de même nature, avec des moyens moins puissants, que l'esprit des seigneurs de la haute finance.
«Que vienne l'écroulement du système sous le poids de ses propres énormités, ou qu'adviennent des événements maintes fois prédits par des âmes priviliégiées et dont on ne peut guère douter à la vue de la décadence des moeurs, de l'apostasie, de la paganisation des peuples qui furent chrétiens et les mieux nantis de biens matériels — dans l'un ou l'autre cas, les vivants ou survivants d'alors ne seront pas sans lumière pour se donner un organisme économique et social digne du nom.»
Ce qu’il faut se rappeler avant tout, c’est que le système financier actuel, qui créé l’argent sous forme de dette, est le principal moyen utilisé par les Financiers pour établir un gouvernement mondial, le moyen de nous amener d’une société libre à la dictature complète. Et la seule chose que les Financiers craignent, la seule chose qui peut les arrêter dans leur plan de conquête mondiale, c’est la réforme du système financier actuel, par l’établissement d’un système d’argent honnête, selon les principes et la philosophie du vrai Crédit Social, tel qu’enseigné par Douglas et Louis Even.
C’est là qu’on réalise toute l’importance de la solution créditiste, et l’importance de la faire connaître. C’est pour cette raison que Vyacheslav Molotov, ministre des affaires étrangères de Russie de 1939 à 1956, disait au Dr. Hewlett Johnson, Archevêque de Canterbury, dans les années 1930: «Nous connaissons parfaitement le Crédit Social. C’est la seule théorie au monde que nous craignons.»
Un gouvernement mondial,
avec une monnaie mondiale
Seul le Crédit Social peut arrêter ce plan
Par Alain Pilote
(Article d'Alain Pilote, paru dans Vers Demain d'août-septembre 1996.)
Le vice du système financier actuel, c'est que les banques créent l'argent sous forme de dette, chargeant un intérêt sur l'argent qu'elles créent. L'obligation pour les pays endettés de rembourser à la banque de l'argent qu'elle n'a pas créé, de l'argent qui n'existe pas, entraîne des dettes impayables. Les Financiers savent très bien que les dettes des pays sont impossibles à rembourser, que le système financier actuel est défectueux à sa base, et qu'il ne peut engendrer que crises et révolutions. Mais c'est exactement ce qu'ils souhaitent!
Comme l'a écrit Clifford Hugh Douglas, le fondateur de l'école créditiste: «Le Pouvoir Monétaire ne veut pas, et n'a jamais voulu, améliorer le système monétaire; ses conséquences — guerres, sabotage et frictions sociales — sont exactement ce qui est désiré.» Pourquoi?
C'est parce que les Financiers se croient les seuls à être capables de bien diriger l'humanité, et c'est afin de pouvoir imposer leur volonté sur les individus et contrôler le monde qu'ils ont inventé un tel système d'argent-dette. Ils veulent amener toutes les nations du monde dans un tel état de crise que ces pays croiront n'avoir pass d'autre choix que d'accepter la solution «miracle» des Financiers pour les «sauver» de la catastrophe: la centralisation complète, une seule monnaie mondiale et un gouvernement mondiale, où toutes les nations devront abandonner leur souveraineté.
La Commission Trilatérale
Il y a actuellement trois grandes régions ou blocs économiques dans le monde: l'Europe, l'Amérique du Nord, et l'Extrême-Orient (Japon, Corée du Sud, Taiwan, etc.). Sous le prétexte de devoir s'unir afin de pouvair faire compétition aux autres grands blocs économiques, les pays membres de chacun de ces trois blocs décideront de se fusionner en un seul pays, formant ainsi trois super-Etats, et alors le gouvernement mondial unique sera presque atteint.
C'est exactement ce qui est en train de se passer actuellement, et c'est poussé par la «Commission Trilatérale», un organisme fondé en juillet 1973 par David Rockefeller, président de la Chase Manhattan Bank de New-York. Le but officiel de la Commission Trilatérale est «d'harmoniser les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les trois grandes régions économiques du globe» (d'où le nom de «Trilatérale»). Ce but est déjà presque atteint en Europe avec la loi sur l'Europe Unie, entrée en vigueur au début de 1993, exigeant que tous les pays membres de la Communauté Economique Européenne (C.E.E., ou Marché Commun) abolissent leurs barrières tarifaires, et laissent aux technocrates de la Commission Européenne à Bruxelles le soin de décider des politiques fiscales et monétaires de ces pays. D'ici 1999, tous ces pays d'Europe sont censés partager une seule monnaie commune, l'Euro.
En ce qui concerne le bloc de l'Amérique du Nord, la fusion de ses pays membres est bien avancée avec le passage de l'ALENA (Accord de Libre-Echange Nord Américain), d'abord entre le Canada et les Etats-Unis, puis ensuite avec le Mexique. D'ici dix ans, ce traité est censé d'inclure aussi tous les pays d'Amérique Centrale et du Sud. Il existe une forte pression sur ces pays pour qu'ils harmonisent leurs politiques fiscales, tout comme en Europe, l'union économique menant inévitablement à une union politique.
En face de ces deux géants économiques (l'Europe et l'Amérique), les pays de l'Extrême-Orient n'auront pas d'autre choix que de s'unir eux aussi, pour pouvoir faire compétition aux deux autres blocs dans le domaine du commerce international.
Une monnaie mondiale : la «Marque de la Bête»
Pour consolider leur pouvoir, les Financiers veulent aussi éliminer les monnaies nationales de chaque pays, et installer une seule monnaie mondiale. Dans les années 70, le Dr. Hanrick Eldeman, analyste en chef de la conférence du Marché Commun, dévoila à Bruxelles un plan pour mettre fin au chaos mondial: un gigantesque ordinateur auto-programmeur, occupant trois étages du siège social du Marché Commun, à Bruxelles, en Belgique. Les gens qui y travaillent appellent cet ordinateur «la Bête». Le plan implique un système de dénombrement chiffré de chaque être humain de la terre. L'ordinateur attribuerait à chaque habitant de la planète un numéro pour servir à tout achat ou vente. Ce numéro serait invisiblement tatoué par laser (ou implanté sous forme de micropuce électronique, pas plus grosse qu'un grain de riz), soit sur le font, soit sur le revers de la main. Le Dr. Eldeman ajouta qu'en se servant de trois données de six chiffres chacune, chaque habitant se verrait attribuer un numéro de carte de crédit distinct.
Cela ressemble étrangement à ce que l'apôtre saint Jean décrit dans le livre de l'Apocaypse (13, 16-18): «Par ses manoeuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. C'est ici qu'il faut de la finesse! Que l'homme doué d'esprit calcule le chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme: son chiffre, c'est 666.»
Les cartes de débit et la micro-puce
Il y a 50 ans, avant l'invention des ordinateurs et des micro-puces, un tel système aurait pu sembler irréalisable, et relever du domaine de la science-fiction. Mais maintenant, tout le monde connaît les cartes de débit, avec lesquelles vous pouvez acheter n'importe quoi au magasin, sans avoir besoin de transporter de papier-monnaie sur vous, le montant de votre achat étant automatiquement déduit de votre compte de banque au moment de l'achat. Le but avoué des banques est d'éliminer tout l'argent liquide (les billets de banque et les pièces de monnaie), et d'obliger les gens à se servir des cartes de débit comme seul moyen de payment.
Il y a toujours le risque de perdre sa carte de débit, ou que quelqu'un d'autre l'utilise illégalement. D'ailleurs, avec les cartes de débit avec micro-puce, il n'y a même pas de numéro de sécurité à composer, on n'a qu'à insérer la carte dans la machine; celui qui se fait voler sa carte peut donc se faire vider son compte de banque par n'importe qui. Alors voici qu'intervient la solution ultime: lier physiquement les gens à leur carte, ainsi il n'y aura plus aucun moyen de la perdre ou de se la faire voler! Et nous avons la situation suivante: une micro-puce électronique sera implantée sous votre peau, ou une série de six chiffres tatoués sur votre peau... tel que décrit dans l'Apocalypse de saint Jean.
Tout sera alors en place pour un gouvernement qui désire contrôler les faits et gestes de tous et chacun, puisqu'il pourra tout savoir à votre sujet: tout ce que vous acheter, où et quand, qui vous téléphonez, combien d'argent vous avez, tout cela sera inscrit sur la micro-puce. Et si, pour quelque raison que ce soit, vous êtes classé par le gouvernement «indésirable» ou «ennemi de l'Etat», il n'aura qu'à effacer votre numéro de l'ordinateur central, et vous ne pourrez plus ni acheter ni vendre (et vous serez condamné, par le fait même, à disparaître à brève échéance). Selon saint Jean, ceux qui recevront cette «Marque de la Bête» devront adorer l'Antichrist, et renier le Christ.
Les Illuminati
Cette quête d'un gouvernement mondial existe depuis nombre d'années. Par exemple, le 17 février 1953, le financier Paul Warburg déclarait devant le Sénat américain: «Nous aurons un gouvernement mondial que vous le vouliez ou non, par conquête ou par consentement.»
Cette quête d'un gouvernement mondial remonte à la création des «Illuminati», une société secrète, en 1776. Leur chef, Adam Weishaupt, écrivit le plan d'ensemble pour amener l'assujetissement de tous les êtres humains à une oligarchie de Financiers. Le mot «Illuminati» tire son origine de Lucifer, et signifie «porteurs de la lumière» (Lucifer signifie «porte-lumière», car il était le plus beau et le plus brillant des anges avant sa révolte contre Dieu et sa chute en enfer).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l'insigne de l'Ordre des Illuminati apparaît au revers du billet d'un dollar américain, et cela depuis 1933, année où il y apparût pour la première fois, sur ordre du Président américain Franklin D. Roosevelt, au tout début du «New Deal» (nom donné aux réformes politiques de Roosevelt).
On peut lire à la base de la pyramide de 13 étages l'année 1776 (MDCCLXXVI en chiffres romains). La plupart des gens s'imaginent que ce chiffre représente l'année de la signature de la Déclaration d'Indépendance américaine, mais en réalité, il représente l'année de la fondation de l'Ordre des Illuminati par Weishaupt, le 1er mai 1776.
La pyramide (sur le même billet de banque) représente la conspiration pour la destruction de l'Eglise, et l'établissement d'une dictature mondiale. L'oeil au sommet représente le réseau d'espions mis sur pied par Weishaupt pour conserver le secret de l'Ordre, pour terroriser la population et la forcer à accepter sa dictature. Les mots latins «ANNUIT COEPTIS» signifient «notre entreprise (conspiration) a été couronnée de succès». En bas, les mots «NOVUS ORDO SECLORUM» expliquent la nature de cette entreprise; ils signifient un «nouvel ordre mondial».
Cet insigne fut adopté comme revers du grand sceau des Etats-Unis d'Amérique par le Congrès américain le 15 septembre 1789. (L'avers, ou côté opposé du sceau, montre le symbole plus connu de l'aigle, figurant lui aussi à l'endos du billet d' un dollar américain).
Le fait que ce symbole fit son apparition sur les billets de banque américain en 1933 signifie que les chefs conspirateurs des Illuminati considéraient alors que leurs efforts étaient effectivement «couronnés de succès», et qu'ils contrôlaient totalement le gouvernement américain.
Conspiration luciférienne
Dire que les Illuminati sont une «conspiration luciférienne» n'est pas simplement une figure de style, mais est littéralement exact. En effet, les chefs des Illuminati sont réellement des adorateurs de Satan, et leur objectif final est que tout le monde s'incline devant lui. Au moyen de ses serviteurs, c'est Lucifer qui continue sa révolte contre Dieu en voulant faire échouer le plan de Dieu sur la terre, et d''enlever à Dieu le plus d'âmes possible.
Tout comme Satan, les Financiers se croient plus fins que Dieu, les seuls à être capables de bien diriger l'humanité. Les membres des Illuminati sont des gens de toute race et croyance, mais qui sont unis par la même soif d'argent et de pouvoir.
Reconnaître les forces en présence
En conclusion de son livre Pawns in the Game, qui dénonce le complot des Illuminati pour une domination mondiale, William Guy Carr explique ce qui doit être fait pour stopper ce plan.
Premièrement, reconnaître les forces spirituelles en présence, réaliser que nous avons à faire pas seulement à des forces terrestres, mais des forces spirituelles, que c'est le combat de Dieu contre Satan. Nous devons choisir qui nous allons servir, pour qui nous allons combattre: Dieu ou Satan.
Deuxièmement, prendre les moyens concrets de contrecarrer le plan des Financiers, ce qui, selon les mots de M. Carr, ne peut se faire que par une réforme monétaire: «Les électeurs doivent insister pour que l'émission de l'argent soit placée entre les mains du gouvernement, auquel elle appartient de droit.»
Nécessité du Crédit Social
La prière et les sacrifices pour obtenir l'aide du Ciel sont certainement nécessaires pour arrêter le plan des Financiers. Mais il faut aussi une technique, un moyen temporel pour contrecarrer le plan des Financiers. Et ce moyen, c'est la réforme du Crédit Social, conçue par l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas — la seule que les Financiers craignent réellement, et qui mettrait fin à leur pouvoir de contrôler toutes les nations. (Les mots «crédit social» signifient argent social — de l'argent créé sans dette, par la société, au lieu d'un crédit bancaire — de l'argent créé par les banques, sous forme de dette.)
Douglas avait tout d'abord cru qu'une fois que sa découverte et ses implications auraient été portées à l'attention des gouvernements et de ceux responsables de l'économie, ils se seraient hâtés de l'appliquer. Mais Douglas fit aussitôt une autre découverte: les Financiers qui dirigeaient l'économie n'étaient nullement intéressés à changer le système financier actuel, que ses défauts étaient exactement ce qu'ils souhaitaient, et même entretenaient à dessein dans le but d'imposer leur solution d'un gouvernement mondial. Et alors, les Financiers firent tout pour stopper l'idée du Crédit Social: conspiration du silence dans les médias; falsification intentionelle de la doctrine de Douglas dans le but de la rendre vulnérable; calomnies et ridicule contre les apôtres de Vers Demain; création de partis politiques portant le nom de «Crédit Social». Douglas écrivait dans son livre Warning Democracy:
«Le progrès des idées du Crédit Social fut si rapide entre 1919 et 1923, tant ici (en Grande-Bretagne) qu'à l'étranger, et des commentaires favorables en parurent si abondamment dans les pages des journaux, que les intérêts menacés par ces idées s'en alarmèrent considérablement et prirent des mesures jugées par eux efficaces pour endiguer leur publicité.
«En ce pays (Grande-Bretagne), l'Institut des Banquiers alloua une somme de 5 millions de livres (équivalant alors à 24 millions de dollars), pour combattre les idées dites “subversives” émises par nous-même, ou par d'autres qui oseraient mettre leur nez dans le système financier. Les grandes associations de presse reçurent des directives expresses leur enjoignant de ne jamais mentionner notre nom dans la presse publique. Les journaux métropolitains, tant de ce pays que des Etats-Unis, ne devaient publier ni correspondance ni articles portant sur ce sujet, Malgré cela, l'enquête parlementaire canadienne sur les questions bancaires, devant laquelle je fus appelé à témoigner à Ottawa, en 1923, eut comme effet d'exposer, d'une part, l'ignorance de problèmes fondamentaux même par des banquiers notoires, et d'autre part, jusqu'où la puissance financière était prête à aller pour garder le contrôle de la situation.»
Il ne faut pas oublier de mentionner que le meilleur moyen que les Financiers trouvèrent pour stopper l’avancement de l’idée du Crédit Social parmi la population fut la création de partis politiques portant faussement le nom de Crédit Social, pour faire croire aux gens que voter pour un nouveau parti était suffisant pour changer le système, alors que ce qui est nécessaire est l’éducation du peuple pour changer les mentalités (ce qui se fait en abonnant les gens au journal Vers Demain), afin de forcer les représentants élus à servir la population, au lieu de servir les Financiers. Heureusement, la plupart de ces soi-disant partis du Crédit Social sont maintenant morts et enterrés, mais ils ont fait beaucoup de dommage et semé beaucoup de confusion dans les esprits, au détriment du vrai Crédit Social, qui est au-dessus des partis politiques.
«Le moment psychologique»
Douglas a prédit que le système actuel d'argent-dette des banquiers finirait par devenir insoutenable et s'effondrerait de lui-même. On n'a qu'à penser aux dettes énormes des pays civilisés, on s'en va tout droit vers la catastrophe, tout en sachant très bien qu'elles ne pourront jamais être remboursées. D'autres facteurs annoncent cet écroulement du système: l'automation, par exemple, qui rend impossible le plein emploi.
Douglas disait qu'il viendra un «moment psychologique», un moment critique où la population, étant donné la gravité de la situation, et cela malgré toute la puissance des financiers, aura assez souffert de leur système d'argent-dette qu'elle sera disposée à étudier et accepter le Crédit Social. Douglas écrivait ce qui suit en 1924, dans son livre Social Credit:
«En raison de son importance, la situation sera épouvantable. Une période relativement courte permettra probablement de décider si nous pouvons maîtriser la puissante machine économique et sociale que nous avons créée, ou si c'est elle qui nous maîtrisera. Durant cette période, la moindre impulsion de la part d'un groupe d'hommes, qui savent quoi faire et comment le faire, pourra être la différence entre un nouveau recul dans l'âge des ténèbres, ou l'avènement en pleine lumière d'une ère d'une telle splendeur, que nous pouvons à peine imaginer. C'est cette nécessité de la connaissance du moment psychologique, et du choix de l'action appropriée, qui devrait être présente à l'esprit de cette minorité consciente de la gravité des temps présents.»
Louis Even, à la fin d'un article écrit en 1970, initulé Crédit Social, oui — Parti, non, reprend cette idée de Douglas:
«Les créditistes de Vers Demain maintiennent, comme Douglas, qu'en matière de Crédit Social, le travail efficace à faire est d'éclairer la population sur le monopole du crédit financier, lui imputant les fruits mauvais dont il est la cause dans la vie des personnes, des familles, des institutions; et, en regard, exposer la doctrine lumineuse, si conforme au bon sens, du Crédit Social authentique. Ils s'efforcent aussi de développer chez eux-mêmes et rayonner l'esprit créditiste, si bien d'accord avec l'esprit évangélique: esprit de service et non de domination, et non de poursuite insatiable d'argent ou de biens matériels qui est de même nature, avec des moyens moins puissants, que l'esprit des seigneurs de la haute finance.
«Que vienne l'écroulement du système sous le poids de ses propres énormités, ou qu'adviennent des événements maintes fois prédits par des âmes priviliégiées et dont on ne peut guère douter à la vue de la décadence des moeurs, de l'apostasie, de la paganisation des peuples qui furent chrétiens et les mieux nantis de biens matériels — dans l'un ou l'autre cas, les vivants ou survivants d'alors ne seront pas sans lumière pour se donner un organisme économique et social digne du nom.»
Ce qu’il faut se rappeler avant tout, c’est que le système financier actuel, qui créé l’argent sous forme de dette, est le principal moyen utilisé par les Financiers pour établir un gouvernement mondial, le moyen de nous amener d’une société libre à la dictature complète. Et la seule chose que les Financiers craignent, la seule chose qui peut les arrêter dans leur plan de conquête mondiale, c’est la réforme du système financier actuel, par l’établissement d’un système d’argent honnête, selon les principes et la philosophie du vrai Crédit Social, tel qu’enseigné par Douglas et Louis Even.
C’est là qu’on réalise toute l’importance de la solution créditiste, et l’importance de la faire connaître. C’est pour cette raison que Vyacheslav Molotov, ministre des affaires étrangères de Russie de 1939 à 1956, disait au Dr. Hewlett Johnson, Archevêque de Canterbury, dans les années 1930: «Nous connaissons parfaitement le Crédit Social. C’est la seule théorie au monde que nous craignons.»
Lotfi- Dans la prière
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