" Nous sommes corps, âme et esprit "
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" Nous sommes corps, âme et esprit "
Nous sommes corps, âme et esprit
(Auteur: Yves Boulvin -
Yves Boulvin
est formateur en relations humaines, psychologue et consultant. Il organise depuis de nombreuses années des stages en entreprise,parallèlement à son activité de thérapeute. Il anime depuis plus de dix ans les émissions Foi et psychologie retransmises sur différentes radios francophones
******
Pendant longtemps, on a découpé l’homme en "tranches" au lieu de le considérer d’une façon unifiée : corps, âme et esprit. Or, si l’un de ces aspects est négligé, il crée en nous un profond déséquilibre. Retrouvons l’unité de tout notre être en Dieu.
Autrefois, le médecin s’occupait uniquement du corps, le prêtre ou le pasteur de la vie spirituelle et l’étude de la personnalité était réservée à la psychanalyse ou la psychiatrie.
Il y avait peu de ponts entre ces disciplines.
Beaucoup de chrétiens continuent de se méfier de la psychologie : Je ne suis pas fou, je ne suis pas malade, je n’en ai pas besoin, il ne faut pas se regarder le nombril… Or, si la différenciation entre le corps, l’âme et l’esprit est fondamentale, le fait de les opposer ou de refuser l’un des trois niveaux est tout à fait dommageable.
Des vases communicants
Quand on considère une fontaine avec trois grandes vasques, l’eau coule de la plus haute et remplit la seconde, puis la troisième.
Autrement dit, découvrir son identité spirituelle d’enfant de Dieu devrait permettre à l’homme de se ressourcer en Dieu, de recevoir son Amour et, comme l’écrit le Dr Savioli dans Médecine des trois cœurs (1)
: si le cœur spirituel est comblé et nourri, il remplira le cœur psychologique, affectif qui, à son tour, irriguera le cœur physique.
D’un autre côté, si le corps est ignoré, refusé, voire délabré, si ses besoins les plus naturels sont refoulés, on se déconnectera de la terre, du concret, de la vie quotidienne toute simple, et la souffrance physique peut alors enfermer psychologiquement, voire spirituellement.
Si l’on refuse le trait d’union entre le corps et l’esprit, c’est-à-dire tout le domaine de la psychologie, de la personnalité, des émotions, on risque de vivre un conflit intérieur entre les besoins du corps et les besoins spirituels.
Toute suprématie d’un plan sur l’autre risque de nous déséquilibrer :
soit nous restons dans le labyrinthe de la psychologie, nous aurons alors tendance à trop analyser, à faire du « psychologisme » et à tourner en rond ;
soit nous ne voulons vivre que dans notre noyau spirituel, nous risquons alors de devenir éthérés, de nous déconnecter et d’être souvent comme désemboîtés intérieurement, d’où les peurs, les angoisses, les vertiges… ;
soit au contraire nous idéalisons notre corps, il nous obsède, il monopolise notre attention et nous pouvons nous couper de notre intériorité. Il est donc temps, aujourd’hui, de réconcilier ces trois plans, sans les confondre et en les ordonnant.
« Heureux le serviteur… »
Si nous ignorons notre corps et notre incarnation, nous aurons la tête dans les nuages ; tout nous paraîtra étranger, voire hostile, et nous serons tentés, n’ayant plus de désirs humains, de ne plus avoir le goût de vivre sur terre, de tendre tellement vers le Ciel que nous risquons de nous brûler intérieurement, ou de vivre une nuit des sens – ou « de l’entendement » comme dirait Jean de la Croix – particulièrement intense.
La Petite Thérèse, que nous aimons tant, a vécu ce désir de la Patrie céleste et a mis toute son ardeur à s’y préparer.
Il faut dire qu’elle avait perdu sa mère à quatre ans, ses frères, puis ses sœurs parties au couvent ; mais si elle a choisi la voie radicale et aride, elle n’était pas mariée, n’avait pas d’enfants.
Or, à partir du moment où nous voulons assumer notre responsabilité d’époux, d’épouse, de père, de mère, etc., nous choisissons obligatoirement une voie plus progressive où il faudra équilibrer la spiritualité, le travail à l’extérieur ou à la maison, le ressourcement physique et des relations revitalisantes avec autrui, sans quoi nous serons tendus, éreintés, écartelés.
Parce qu’on nous a dit peut-être : Il ne faut pas être "égoïste", il faut penser aux autres, il faut tout donner…, beaucoup d’entre nous avons ignoré l’éclairage de la psychologie, ce qui n’est pas sans conséquences.
En effet, spirituellement, tout mouvement de don total exige qu’il y ait quelqu’un qui puisse donner.
Pour qu’une main puisse s’ouvrir, il faut bien qu’il s’agisse d’une main et non pas d’un moignon !
Or, une spiritualité mal comprise et trop d’interdits peuvent m’empêcher de devenir quelqu’un, un parmi d’autres, certes, mais quelqu’un.
Dans la phrase « Je suis un serviteur parmi d’autres » (Lc 17,10), il y a « Je suis ». Or, certaines formes d’éducation ont totalement écrasé le moi, la partie adulte chez l’enfant, l’adolescent.
D’où plus tard des dévalorisations comme : Je ne suis rien, je suis nul, je ne suis pas intéressante… chez des personnes qui vacillent entre le gommage, l’annihilation de leur personnalité et la revendication agressive lorsqu’elles n’ont pas su dire non, se positionner de façon juste dans une discussion, le regrettant ensuite et explosant à retardement.
Dieu ne veut que mon bien
Jésus s’est révélé comme Quelqu’un qui recevait tout du Père, mais qui savait clairement déjouer les jeux psychologiques, se retirer, se reposer.
Il marchait et n’était pas enfermé dans un bureau, s’est formé en tant que charpentier pour avoir un corps solide, ce qui lui a permis d’accomplir sa mission et de traverser la Passion. Il savait dire oui aussi bien que non.
Il n’imposait pas la guérison, mais proposait ou répondait à un appel. Jésus a montré la parfaite union corps-âme-esprit.
Qu’en est-il de nous ? Il y a un véritable danger à méconnaître la psychologie et l’analyse de sa personnalité. Le risque est d’accuser Dieu :
Dieu a permis cela, Dieu a "voulu" ces évènements que nous attirons nous-mêmes par nos scénarios négatifs ou destructeurs.
La psychologie permet de faire la part des choses et de retirer du visage de Dieu tout ce qui dans notre mental Le défigure.
Combien de projections sur Lui et d’interprétations où l’on transpose l’un de ses parents, le type d’autorité ou le manque d’affection ou de tendresse que l’on a connus ?
Comprendre nos scénarios et jeux psychologiques nous permettra de ne plus attribuer à Dieu les conséquences de mécanismes que nous avons nous-mêmes mis en œuvre ou que nous répétons par imitation ou en contradiction de nos modèles parentaux.
Nous découvrirons alors que depuis toujours, nous sommes parfaitement aimés : tout ce que nous souhaitons le plus existe déjà en Dieu qui, Lui, est vraiment notre Père et notre Mère, notre Bien-Aimé, notre Frère et notre Ami, notre Enfant. Dieu nous habite et nous aime !
Tout offrir
Le jaillissement intérieur de Vie divine, confronté à trop de difficultés psychiques, a du mal à se frayer un chemin. L’emprise des négativités, dramatisations, refus, aigreurs, déceptions, culpabilités, désirs de vengeance… peut bloquer cet élan guérisseur constamment à l’œuvre.
D’où les difficultés de communication dans les communautés, les paroisses et entre les mouvements d’Église.
Quand un psychologue découvre le type de relations qu’entretiennent entre eux certains moines, certaines religieuses, certaines communautés, il peut être étonné, voir ébahi de constater une telle ignorance des bases élémentaires de la communication. Cela se manifeste quotidiennement dans la façon de se parler, de s’accueillir, de se juger ou de juger les autres, de parler d’eux en leur absence pour s’en plaindre ou les critiquer, d’être particulièrement susceptible.
Lorsqu’une relation est difficile, il ne s’agit pas seulement de se désoler d’avoir un tel compagnon de route et de l’offrir, mais aussi de comprendre pourquoi, dans ma psychologie blessée, cela a pris tant d’importance.
Qu’est-ce que je projette sur lui, sur elle ? Je peux alors découvrir une autre façon d’aborder celui dont la personnalité est différente de la mienne, et accepter positivement des besoins psychologiques parfois opposés aux miens (cela est particulièrement vrai sur le plan conjugal) (2).
Si je veux vraiment être « un serviteur parmi d’autres », j’ai à trouver une bonne hygiène de vie : savoir me détendre et me ressourcer, apprendre à parler d’autres langages que le mien pour m’adapter à des personnalités différentes, percevoir avec bienveillance les blessures de chacun.
Le but est de vivre en profondeur l’Amour de Dieu, se découvrir son enfant et non plus seulement l’enfant de ses parents et, dans cet Amour, s’équilibrer, œuvrer et tout offrir, aussi bien ses "bonnes actions" que ses erreurs et ses "ratages"(1).
"(1). Dr Savioli, La guérison des trois cœurs, Presses de la Renaissance 2006.
(2). Yves Boulvin, La vie, combat ou cadeau, EDB 2008.
SOURCE : http://feuetlumiere.org/
(Auteur: Yves Boulvin -
Yves Boulvin
est formateur en relations humaines, psychologue et consultant. Il organise depuis de nombreuses années des stages en entreprise,parallèlement à son activité de thérapeute. Il anime depuis plus de dix ans les émissions Foi et psychologie retransmises sur différentes radios francophones
******
Pendant longtemps, on a découpé l’homme en "tranches" au lieu de le considérer d’une façon unifiée : corps, âme et esprit. Or, si l’un de ces aspects est négligé, il crée en nous un profond déséquilibre. Retrouvons l’unité de tout notre être en Dieu.
Autrefois, le médecin s’occupait uniquement du corps, le prêtre ou le pasteur de la vie spirituelle et l’étude de la personnalité était réservée à la psychanalyse ou la psychiatrie.
Il y avait peu de ponts entre ces disciplines.
Beaucoup de chrétiens continuent de se méfier de la psychologie : Je ne suis pas fou, je ne suis pas malade, je n’en ai pas besoin, il ne faut pas se regarder le nombril… Or, si la différenciation entre le corps, l’âme et l’esprit est fondamentale, le fait de les opposer ou de refuser l’un des trois niveaux est tout à fait dommageable.
Des vases communicants
Quand on considère une fontaine avec trois grandes vasques, l’eau coule de la plus haute et remplit la seconde, puis la troisième.
Autrement dit, découvrir son identité spirituelle d’enfant de Dieu devrait permettre à l’homme de se ressourcer en Dieu, de recevoir son Amour et, comme l’écrit le Dr Savioli dans Médecine des trois cœurs (1)
: si le cœur spirituel est comblé et nourri, il remplira le cœur psychologique, affectif qui, à son tour, irriguera le cœur physique.
D’un autre côté, si le corps est ignoré, refusé, voire délabré, si ses besoins les plus naturels sont refoulés, on se déconnectera de la terre, du concret, de la vie quotidienne toute simple, et la souffrance physique peut alors enfermer psychologiquement, voire spirituellement.
Si l’on refuse le trait d’union entre le corps et l’esprit, c’est-à-dire tout le domaine de la psychologie, de la personnalité, des émotions, on risque de vivre un conflit intérieur entre les besoins du corps et les besoins spirituels.
Toute suprématie d’un plan sur l’autre risque de nous déséquilibrer :
soit nous restons dans le labyrinthe de la psychologie, nous aurons alors tendance à trop analyser, à faire du « psychologisme » et à tourner en rond ;
soit nous ne voulons vivre que dans notre noyau spirituel, nous risquons alors de devenir éthérés, de nous déconnecter et d’être souvent comme désemboîtés intérieurement, d’où les peurs, les angoisses, les vertiges… ;
soit au contraire nous idéalisons notre corps, il nous obsède, il monopolise notre attention et nous pouvons nous couper de notre intériorité. Il est donc temps, aujourd’hui, de réconcilier ces trois plans, sans les confondre et en les ordonnant.
« Heureux le serviteur… »
Si nous ignorons notre corps et notre incarnation, nous aurons la tête dans les nuages ; tout nous paraîtra étranger, voire hostile, et nous serons tentés, n’ayant plus de désirs humains, de ne plus avoir le goût de vivre sur terre, de tendre tellement vers le Ciel que nous risquons de nous brûler intérieurement, ou de vivre une nuit des sens – ou « de l’entendement » comme dirait Jean de la Croix – particulièrement intense.
La Petite Thérèse, que nous aimons tant, a vécu ce désir de la Patrie céleste et a mis toute son ardeur à s’y préparer.
Il faut dire qu’elle avait perdu sa mère à quatre ans, ses frères, puis ses sœurs parties au couvent ; mais si elle a choisi la voie radicale et aride, elle n’était pas mariée, n’avait pas d’enfants.
Or, à partir du moment où nous voulons assumer notre responsabilité d’époux, d’épouse, de père, de mère, etc., nous choisissons obligatoirement une voie plus progressive où il faudra équilibrer la spiritualité, le travail à l’extérieur ou à la maison, le ressourcement physique et des relations revitalisantes avec autrui, sans quoi nous serons tendus, éreintés, écartelés.
Parce qu’on nous a dit peut-être : Il ne faut pas être "égoïste", il faut penser aux autres, il faut tout donner…, beaucoup d’entre nous avons ignoré l’éclairage de la psychologie, ce qui n’est pas sans conséquences.
En effet, spirituellement, tout mouvement de don total exige qu’il y ait quelqu’un qui puisse donner.
Pour qu’une main puisse s’ouvrir, il faut bien qu’il s’agisse d’une main et non pas d’un moignon !
Or, une spiritualité mal comprise et trop d’interdits peuvent m’empêcher de devenir quelqu’un, un parmi d’autres, certes, mais quelqu’un.
Dans la phrase « Je suis un serviteur parmi d’autres » (Lc 17,10), il y a « Je suis ». Or, certaines formes d’éducation ont totalement écrasé le moi, la partie adulte chez l’enfant, l’adolescent.
D’où plus tard des dévalorisations comme : Je ne suis rien, je suis nul, je ne suis pas intéressante… chez des personnes qui vacillent entre le gommage, l’annihilation de leur personnalité et la revendication agressive lorsqu’elles n’ont pas su dire non, se positionner de façon juste dans une discussion, le regrettant ensuite et explosant à retardement.
Dieu ne veut que mon bien
Jésus s’est révélé comme Quelqu’un qui recevait tout du Père, mais qui savait clairement déjouer les jeux psychologiques, se retirer, se reposer.
Il marchait et n’était pas enfermé dans un bureau, s’est formé en tant que charpentier pour avoir un corps solide, ce qui lui a permis d’accomplir sa mission et de traverser la Passion. Il savait dire oui aussi bien que non.
Il n’imposait pas la guérison, mais proposait ou répondait à un appel. Jésus a montré la parfaite union corps-âme-esprit.
Qu’en est-il de nous ? Il y a un véritable danger à méconnaître la psychologie et l’analyse de sa personnalité. Le risque est d’accuser Dieu :
Dieu a permis cela, Dieu a "voulu" ces évènements que nous attirons nous-mêmes par nos scénarios négatifs ou destructeurs.
La psychologie permet de faire la part des choses et de retirer du visage de Dieu tout ce qui dans notre mental Le défigure.
Combien de projections sur Lui et d’interprétations où l’on transpose l’un de ses parents, le type d’autorité ou le manque d’affection ou de tendresse que l’on a connus ?
Comprendre nos scénarios et jeux psychologiques nous permettra de ne plus attribuer à Dieu les conséquences de mécanismes que nous avons nous-mêmes mis en œuvre ou que nous répétons par imitation ou en contradiction de nos modèles parentaux.
Nous découvrirons alors que depuis toujours, nous sommes parfaitement aimés : tout ce que nous souhaitons le plus existe déjà en Dieu qui, Lui, est vraiment notre Père et notre Mère, notre Bien-Aimé, notre Frère et notre Ami, notre Enfant. Dieu nous habite et nous aime !
Tout offrir
Le jaillissement intérieur de Vie divine, confronté à trop de difficultés psychiques, a du mal à se frayer un chemin. L’emprise des négativités, dramatisations, refus, aigreurs, déceptions, culpabilités, désirs de vengeance… peut bloquer cet élan guérisseur constamment à l’œuvre.
D’où les difficultés de communication dans les communautés, les paroisses et entre les mouvements d’Église.
Quand un psychologue découvre le type de relations qu’entretiennent entre eux certains moines, certaines religieuses, certaines communautés, il peut être étonné, voir ébahi de constater une telle ignorance des bases élémentaires de la communication. Cela se manifeste quotidiennement dans la façon de se parler, de s’accueillir, de se juger ou de juger les autres, de parler d’eux en leur absence pour s’en plaindre ou les critiquer, d’être particulièrement susceptible.
Lorsqu’une relation est difficile, il ne s’agit pas seulement de se désoler d’avoir un tel compagnon de route et de l’offrir, mais aussi de comprendre pourquoi, dans ma psychologie blessée, cela a pris tant d’importance.
Qu’est-ce que je projette sur lui, sur elle ? Je peux alors découvrir une autre façon d’aborder celui dont la personnalité est différente de la mienne, et accepter positivement des besoins psychologiques parfois opposés aux miens (cela est particulièrement vrai sur le plan conjugal) (2).
Si je veux vraiment être « un serviteur parmi d’autres », j’ai à trouver une bonne hygiène de vie : savoir me détendre et me ressourcer, apprendre à parler d’autres langages que le mien pour m’adapter à des personnalités différentes, percevoir avec bienveillance les blessures de chacun.
Le but est de vivre en profondeur l’Amour de Dieu, se découvrir son enfant et non plus seulement l’enfant de ses parents et, dans cet Amour, s’équilibrer, œuvrer et tout offrir, aussi bien ses "bonnes actions" que ses erreurs et ses "ratages"(1).
"(1). Dr Savioli, La guérison des trois cœurs, Presses de la Renaissance 2006.
(2). Yves Boulvin, La vie, combat ou cadeau, EDB 2008.
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