le suaire de turin
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Re: le suaire de turin
http://www.spiritualite-chretienne.com/stsuaire/stsuaire.html
" Le suaire n'est pas une donnée de foi. Chacun est libre de se former une opinion. L'Eglise appelle à vénérer un signe, une image, une icône qui, justement parce qu'elle ravive en nous la Passion et la mort du Christ, conserve sa valeur comme objet de piété et mérite donc le respect. La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
La bonne attitude face au suaire est de ne pas s'arrêter à l'image gravée sur la toile, mais de remonter par l'esprit et par le coeur vers la Personne que l'image rappelle. "
Cardinal Giovanni Saldarini, Archevêque de Turin, gardien pontifical du suaire, entretien au journal La Croix du dimanche 12 avril 1998.
" Le suaire n'est pas une donnée de foi. Chacun est libre de se former une opinion. L'Eglise appelle à vénérer un signe, une image, une icône qui, justement parce qu'elle ravive en nous la Passion et la mort du Christ, conserve sa valeur comme objet de piété et mérite donc le respect. La vénération catholique envers le suaire n'est pas du tout déterminée par le problème de l'authentification.
La bonne attitude face au suaire est de ne pas s'arrêter à l'image gravée sur la toile, mais de remonter par l'esprit et par le coeur vers la Personne que l'image rappelle. "
Cardinal Giovanni Saldarini, Archevêque de Turin, gardien pontifical du suaire, entretien au journal La Croix du dimanche 12 avril 1998.
n111- Avec le Pape François
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Inscription : 18/10/2006
Re: le suaire de turin
1 Qu'est-ce que le Saint Suaire ?
* C'est un long drap, de 4,36 mètres de long et de 1,10 m de large, qui servait de linceul. Chez les Juifs à l'époque du Christ on se servait de ce genre de drap pour ensevelir les morts (il n'y avait pas de cercueil). Mais qu'a donc d'original le linceul conservé à Turin, en Italie ? C'est le seul au monde sur lequel on puisse observer le décalque du corps qu'il a conservé : un homme de 1,78 m de haut, d'une trentaine d'années, portant barbe et longs cheveux.
A l'oeil nu on ne voit pas grand-chose : une toile de lin comportant une roussissure artificielle provenant d'une oxydation de la cellulose de lin. On observe plus facilement une double ligne de taches sombres et claires, parsemées de triangles : ce sont les marques faites par le feu, lors d'un incendie survenu en 1532 à Chambéry. Bien plié, le linceul en souffrit peu, mais il garde ces quelques traces bien visibles, notamment les triangles, qui sont des pièces de tissu ajoutées pour raccommoder le linceul.
En dehors de ces taches, que voit-on ? d'abord l'empreinte très claire et précise formée par un corps. Cette empreinte ne traverse pas le tissu. On voit aussi des détails ressemblant à des traces de sang. Ces traces sont plus foncées et ont traversé le tissu. Les scientifiques ont prouvé qu'il s'agit de sang humain. On comprend facilement la présence de ces taches de sang : elles ont imprégné le tissu. Mais l'empreinte du corps ? Est-ce une peinture ? C'est absolument impossible, car rien n'a imprégné le tissu : aucune matière n'a été déposée là où apparaît l'empreinte. Il n'y a aucune trace de pigment. Mais alors comment cette empreinte est-elle apparue ? On n'en sut rien jusqu'en 1898, il y a cent ans.
* C'est en 1898 en effet que fut prise la première photo du Linceul. Ce fut une révélation : on s'aperçut que l'empreinte du corps est en fait un négatif photographique ! Le Linceul vu à l'il nu est globalement blanc, et on voit mal l'image qu'il présente. Sur le négatif de la photo prise, le linge apparaît noir, et les traces sont en blanc et beaucoup plus lisibles. Le négatif est en fait un positif ! Ceci pose une première question : comment ce tissu peut-il comporter ce négatif, puisque la photographie a été inventée vers 1880, et qu'on connaît avec certitude l'histoire du Linceul depuis 1356 ?
* Un scientifique français, Paul Vignon, proposa en 1902 une explication sur l'apparition de l'empreinte : c'est l'hypothèse de la vaporographie. Les vapeurs émanant du corps auraient fait brunir l'aloès répandu sur le Linceul. Mais une expérience réalisée s'avéra décevante : on était très loin de la perfection de l'image offerte par le Linceul. De même pour l'hypothèse de la déshydratation du corps après la mort (Antoine Legrand, 1938). Des savants américains proposèrent alors la solution d'un brunissement consécutif à une forte chaleur, ou encore celle d'un éclair de fulguration nucléaire pendant un millième de seconde. Mais aucune expérience ne s'est avérée satisfaisante : le mystère reste entier, d'autant plus que l'image du Linceul comporte une autre surprise : elle est en trois dimensions ! (l'intensité de l'image est proportionnelle à la distance du corps qui y était enveloppé). Ce sont des chercheurs de la NASA qui s'en sont aperçu, en 1977. L'empreinte du Linceul est une image en relief : quel faussaire aurait pu la fabriquer, et comment ?
Les scientifiques en sont donc venus à la conclusion suivante : aucun homme, aucun laboratoire, aucun ordinateur ne peuvent réaliser quelque chose du genre du Linceul de Turin. Le Linceul est bien une pièce authentique, unique, impossible à copier, inexplicable et mystérieuse.
* Une autre question s'est encore posée : celle du tissu. Il s'agit d'un très beau tissu de lin, tissé en chevron et portant des traces de coton : c'est caractéristique des tissus tissés en Syrie dès l'époque du Christ. Les pollens relevés imposent aussi un lien avec la Palestine. Six d'entre eux ne se trouvent que dans le désert de Juda, tout près de Jérusalem.
* Une première conclusion s'impose donc : le Linceul de Turin n'a pas été fabriqué de main d'homme. Il correspond à un tissu de l'époque et du pays du Christ. Il a séjourné au Moyen-Orient, et notamment près de Jérusalem.
2 Le Saint Suaire représente un crucifié
* L'empreinte du dos montre de larges contusions dues à un objet pesant et rugueux. Cet objet était le " patibulum ", la poutre horizontale de la croix. En général, les condamnés ne portaient pas toute la croix, mais étaient liés à cette lourde pièce de bois (jusqu'à 50 kg).
Des marques de chute sont visibles sur le genou gauche. Ces chutes expliquent aussi certaines marques du visage, notamment le nez cassé.
Normalement le condamné, déjà lié à la poutre horizontale, était hissé sur la poutre verticale. Ici ce n'est pas le cas. Contrairement aux habitudes des Romains, ce condamné est cloué sur la poutre. Les anatomistes ont montré qu'un clou planté au centre de la main entraîne la déchirure de celle-ci : pour porter le poids d'un corps humain il faut que le clou soit planté dans le poignet. Il blesse au passage le nerf médian, ce qui entraîne une douleur atroce et contracte le pouce vers l'intérieur de la main. Ces détails apparaissent clairement sur le Linceul : la trace des clous est très visible, et on voit les coulées de sang consécutives. Le pouce en revanche n'apparaît pas : il est bien replié vers l'intérieur.
* Les crucifiés meurent de tétanie et d'asphyxie : leur position les empêche de respirer. Ils respirent en se soulevant, en tirant sur leurs bras. Ils occupent donc alternativement deux positions sur la croix. C'est ce que montrent les coulées de sang visibles sur le Linceul au niveau des clous : elles ont deux directions, correspondant aux deux positions.
* Pour achever les suppliciés on leur brisait les jambes. Dès lors le crucifié ne pouvait plus se soulever pour respirer. Ce n'est pas le cas pour l'homme du Linceul, mais on observe une grande plaie au niveau du cur. Elle vient d'un coup de lance donné du côté droit pour percer le cur dans l'oreillette droite, entre la cinquième et la sixième vertèbre, là où sur un cadavre se trouve le sang liquide.
3 Le Crucifié du Saint Suaire est Notre Seigneur
* Il faut confronter cet " évangile photographique " qu'est le Linceul de Turin, avec le récit des quatre Evangiles. On s'aperçoit alors qu'il y correspond parfaitement, et même qu'il nous apporte des détails inconnus.
L'homme du Linceul
Un Juif d'environ 30 ans.
Couronné d'épines. Pourquoi ?
Flagellé sur tout le corps, avec une particulière cruauté (environ 120 coups, au lieu des 39 habituels).
Cloué sur la croix.
On ne lui brisa pas les jambes.
On lui transperça le cur d'un coup de lance.
A été enseveli rapidement, sans être lavé, dans un linceul et un tombeau neufs.
Il ne s'est pas décomposé dans le Linceul.
Il n'a pas été arraché du Linceul, auquel il adhérait par le sang séché.
Notre Seigneur Jésus-Christ
Il était Juif et avait environ 33 ans.
Il fut couronné d'épines, parce qu'il était roi.
Il fut flagellé avec une grande cruauté, Pilate pensant ainsi apaiser les Juifs et éviter la crucifixion.
Cloué sur la croix.
On ne lui brisa pas les jambes.
On lui transperça le cur d'un coup de lance.
A été enseveli rapidement, sans être lavé, dans un linceul et un tombeau neufs.
Il ne s'est pas décomposé dans le Linceul.
Il est ressuscité.
Ajoutons qu'une autre découverte a été faite pendant les expériences. On s'est aperçu que les yeux du visage présentent une anomalie. Un agrandissement a montré qu'avaient été placées sur les yeux des pièces de monnaie. C'était un procédé utilisé quand il n'était pas possible de clore les yeux immédiatement après le décès. Une des pièces laisse apparaître des caractères grecs, avec au centre un dessin qui a la forme d'une crosse. Or on possède des pièces identiques : des pièces de Palestine, comportant ce dessin, qui était l'insigne de Ponce Pilate !
4 Le problème de la datation au Carbone 14
Des échantillons du Linceul furent confiés en 1988 à trois laboratoires (Oxford, Zurich, Tucson), coordonnés par le Dr Michael Tite. Le résultat de leurs expériences, menées au moyen de la radiodatation au Carbone 14, fut la conclusion suivante : " le lin du linceul a été récolté entre 1260 et 1390 ". Et tous les médias se sont empressés d'annoncer que le Linceul de Turin datait du Moyen-Age. Le Dr Tite était pourtant moins catégorique : " la datation au Carbone 14 ne prouve pas que le Suaire est un faux ". On sait par ailleurs que la méthode du Carbone 14 n'est pas absolument fiable : des expériences sur d'autres objets se sont soldées par des erreurs manifestes. Le calcul de la date de la mort des végétaux est généralement correct, mais il est avéré désormais qu'un fort rayonnement peut perturber totalement la datation. Le Pr Rinaudo, de la Faculté de médecine de Montpellier, l'a démontré au moyen de deux expériences : il a soumis une pièce de lin à un flux de protons (ce qui a entraîné un roussissement semblable à celui du Linceul) puis ensuite à un bombardement de neutrons, ce qui a faussé la datation de treize siècles, par enrichissement du Carbone 14.
Notons aussi qu'on a retrouvé un manuscrit, le Codex de Pray (Budapest), qui contient des représentations de détails typiques du Linceul. Or ce codex a été écrit en 1190 !
Il faut signaler enfin les problèmes de procédure qui ont entaché l'expérience menée avec le carbone 14 : il semblerait qu'on ait volontairement substitué au quatrième échantillon du Linceul une pièce de tissu du 13e siècle !
Concluons simplement que les médias ont sans doute crié victoire un peu tôt. Et soulignons aussi que le problème de la datation ne répond pas à toutes les questions posées par le Linceul, et notamment à celle de sa fabrication : comment une telle empreinte a-t-elle pu se graver dans le tissu ? et comment un homme du Moyen-Age aurait-il pu reproduire avec une telle perfection les blessures de la Passion ? Et comment et pourquoi aurait-il eu l'idée de réaliser un négatif en trois dimensions ? Beaucoup de questions restent sans réponse : les scientifiques n'ont pas fini d'étudier le Linceul !
Conclusion
* Le Linceul de Turin n'a pas été fabriqué par un génie humain du Moyen-Age. C'est impensable. Il lui aurait fallu posséder des connaissances anatomiques exceptionnelles, et n'oublions pas que la crucifixion a été abolie au quatrième siècle. Les scientifiques reconnaissent n'avoir aucune explication devant cette empreinte indélébile, négative et tridimensionnelle.
* Ce Linceul a enveloppé un Juif d'environ trente ans, ayant vécu exactement ce que Notre Seigneur Jésus-Christ a connu, de son arrestation à sa mise au tombeau. Il n'y manque aucun détail. En appliquant les calculs de probabilité, un ordinateur américain a donné le résultat suivant : il n'y a pas plus d'une chance sur dix millions pour que l'homme du Linceul ne soit pas Notre Seigneur.
* Puisque nous possédons ce Linceul, c'est que Jésus n'est pas resté dans le tombeau. Il s'est détaché du Saint Suaire d'une manière inexplicable : il est ressuscité. On connaît la conclusion de Paul Claudel devant le noble visage du Linceul : " Plus qu'une image, c'est une présence ".
* C'est un long drap, de 4,36 mètres de long et de 1,10 m de large, qui servait de linceul. Chez les Juifs à l'époque du Christ on se servait de ce genre de drap pour ensevelir les morts (il n'y avait pas de cercueil). Mais qu'a donc d'original le linceul conservé à Turin, en Italie ? C'est le seul au monde sur lequel on puisse observer le décalque du corps qu'il a conservé : un homme de 1,78 m de haut, d'une trentaine d'années, portant barbe et longs cheveux.
A l'oeil nu on ne voit pas grand-chose : une toile de lin comportant une roussissure artificielle provenant d'une oxydation de la cellulose de lin. On observe plus facilement une double ligne de taches sombres et claires, parsemées de triangles : ce sont les marques faites par le feu, lors d'un incendie survenu en 1532 à Chambéry. Bien plié, le linceul en souffrit peu, mais il garde ces quelques traces bien visibles, notamment les triangles, qui sont des pièces de tissu ajoutées pour raccommoder le linceul.
En dehors de ces taches, que voit-on ? d'abord l'empreinte très claire et précise formée par un corps. Cette empreinte ne traverse pas le tissu. On voit aussi des détails ressemblant à des traces de sang. Ces traces sont plus foncées et ont traversé le tissu. Les scientifiques ont prouvé qu'il s'agit de sang humain. On comprend facilement la présence de ces taches de sang : elles ont imprégné le tissu. Mais l'empreinte du corps ? Est-ce une peinture ? C'est absolument impossible, car rien n'a imprégné le tissu : aucune matière n'a été déposée là où apparaît l'empreinte. Il n'y a aucune trace de pigment. Mais alors comment cette empreinte est-elle apparue ? On n'en sut rien jusqu'en 1898, il y a cent ans.
* C'est en 1898 en effet que fut prise la première photo du Linceul. Ce fut une révélation : on s'aperçut que l'empreinte du corps est en fait un négatif photographique ! Le Linceul vu à l'il nu est globalement blanc, et on voit mal l'image qu'il présente. Sur le négatif de la photo prise, le linge apparaît noir, et les traces sont en blanc et beaucoup plus lisibles. Le négatif est en fait un positif ! Ceci pose une première question : comment ce tissu peut-il comporter ce négatif, puisque la photographie a été inventée vers 1880, et qu'on connaît avec certitude l'histoire du Linceul depuis 1356 ?
* Un scientifique français, Paul Vignon, proposa en 1902 une explication sur l'apparition de l'empreinte : c'est l'hypothèse de la vaporographie. Les vapeurs émanant du corps auraient fait brunir l'aloès répandu sur le Linceul. Mais une expérience réalisée s'avéra décevante : on était très loin de la perfection de l'image offerte par le Linceul. De même pour l'hypothèse de la déshydratation du corps après la mort (Antoine Legrand, 1938). Des savants américains proposèrent alors la solution d'un brunissement consécutif à une forte chaleur, ou encore celle d'un éclair de fulguration nucléaire pendant un millième de seconde. Mais aucune expérience ne s'est avérée satisfaisante : le mystère reste entier, d'autant plus que l'image du Linceul comporte une autre surprise : elle est en trois dimensions ! (l'intensité de l'image est proportionnelle à la distance du corps qui y était enveloppé). Ce sont des chercheurs de la NASA qui s'en sont aperçu, en 1977. L'empreinte du Linceul est une image en relief : quel faussaire aurait pu la fabriquer, et comment ?
Les scientifiques en sont donc venus à la conclusion suivante : aucun homme, aucun laboratoire, aucun ordinateur ne peuvent réaliser quelque chose du genre du Linceul de Turin. Le Linceul est bien une pièce authentique, unique, impossible à copier, inexplicable et mystérieuse.
* Une autre question s'est encore posée : celle du tissu. Il s'agit d'un très beau tissu de lin, tissé en chevron et portant des traces de coton : c'est caractéristique des tissus tissés en Syrie dès l'époque du Christ. Les pollens relevés imposent aussi un lien avec la Palestine. Six d'entre eux ne se trouvent que dans le désert de Juda, tout près de Jérusalem.
* Une première conclusion s'impose donc : le Linceul de Turin n'a pas été fabriqué de main d'homme. Il correspond à un tissu de l'époque et du pays du Christ. Il a séjourné au Moyen-Orient, et notamment près de Jérusalem.
2 Le Saint Suaire représente un crucifié
* L'empreinte du dos montre de larges contusions dues à un objet pesant et rugueux. Cet objet était le " patibulum ", la poutre horizontale de la croix. En général, les condamnés ne portaient pas toute la croix, mais étaient liés à cette lourde pièce de bois (jusqu'à 50 kg).
Des marques de chute sont visibles sur le genou gauche. Ces chutes expliquent aussi certaines marques du visage, notamment le nez cassé.
Normalement le condamné, déjà lié à la poutre horizontale, était hissé sur la poutre verticale. Ici ce n'est pas le cas. Contrairement aux habitudes des Romains, ce condamné est cloué sur la poutre. Les anatomistes ont montré qu'un clou planté au centre de la main entraîne la déchirure de celle-ci : pour porter le poids d'un corps humain il faut que le clou soit planté dans le poignet. Il blesse au passage le nerf médian, ce qui entraîne une douleur atroce et contracte le pouce vers l'intérieur de la main. Ces détails apparaissent clairement sur le Linceul : la trace des clous est très visible, et on voit les coulées de sang consécutives. Le pouce en revanche n'apparaît pas : il est bien replié vers l'intérieur.
* Les crucifiés meurent de tétanie et d'asphyxie : leur position les empêche de respirer. Ils respirent en se soulevant, en tirant sur leurs bras. Ils occupent donc alternativement deux positions sur la croix. C'est ce que montrent les coulées de sang visibles sur le Linceul au niveau des clous : elles ont deux directions, correspondant aux deux positions.
* Pour achever les suppliciés on leur brisait les jambes. Dès lors le crucifié ne pouvait plus se soulever pour respirer. Ce n'est pas le cas pour l'homme du Linceul, mais on observe une grande plaie au niveau du cur. Elle vient d'un coup de lance donné du côté droit pour percer le cur dans l'oreillette droite, entre la cinquième et la sixième vertèbre, là où sur un cadavre se trouve le sang liquide.
3 Le Crucifié du Saint Suaire est Notre Seigneur
* Il faut confronter cet " évangile photographique " qu'est le Linceul de Turin, avec le récit des quatre Evangiles. On s'aperçoit alors qu'il y correspond parfaitement, et même qu'il nous apporte des détails inconnus.
L'homme du Linceul
Un Juif d'environ 30 ans.
Couronné d'épines. Pourquoi ?
Flagellé sur tout le corps, avec une particulière cruauté (environ 120 coups, au lieu des 39 habituels).
Cloué sur la croix.
On ne lui brisa pas les jambes.
On lui transperça le cur d'un coup de lance.
A été enseveli rapidement, sans être lavé, dans un linceul et un tombeau neufs.
Il ne s'est pas décomposé dans le Linceul.
Il n'a pas été arraché du Linceul, auquel il adhérait par le sang séché.
Notre Seigneur Jésus-Christ
Il était Juif et avait environ 33 ans.
Il fut couronné d'épines, parce qu'il était roi.
Il fut flagellé avec une grande cruauté, Pilate pensant ainsi apaiser les Juifs et éviter la crucifixion.
Cloué sur la croix.
On ne lui brisa pas les jambes.
On lui transperça le cur d'un coup de lance.
A été enseveli rapidement, sans être lavé, dans un linceul et un tombeau neufs.
Il ne s'est pas décomposé dans le Linceul.
Il est ressuscité.
Ajoutons qu'une autre découverte a été faite pendant les expériences. On s'est aperçu que les yeux du visage présentent une anomalie. Un agrandissement a montré qu'avaient été placées sur les yeux des pièces de monnaie. C'était un procédé utilisé quand il n'était pas possible de clore les yeux immédiatement après le décès. Une des pièces laisse apparaître des caractères grecs, avec au centre un dessin qui a la forme d'une crosse. Or on possède des pièces identiques : des pièces de Palestine, comportant ce dessin, qui était l'insigne de Ponce Pilate !
4 Le problème de la datation au Carbone 14
Des échantillons du Linceul furent confiés en 1988 à trois laboratoires (Oxford, Zurich, Tucson), coordonnés par le Dr Michael Tite. Le résultat de leurs expériences, menées au moyen de la radiodatation au Carbone 14, fut la conclusion suivante : " le lin du linceul a été récolté entre 1260 et 1390 ". Et tous les médias se sont empressés d'annoncer que le Linceul de Turin datait du Moyen-Age. Le Dr Tite était pourtant moins catégorique : " la datation au Carbone 14 ne prouve pas que le Suaire est un faux ". On sait par ailleurs que la méthode du Carbone 14 n'est pas absolument fiable : des expériences sur d'autres objets se sont soldées par des erreurs manifestes. Le calcul de la date de la mort des végétaux est généralement correct, mais il est avéré désormais qu'un fort rayonnement peut perturber totalement la datation. Le Pr Rinaudo, de la Faculté de médecine de Montpellier, l'a démontré au moyen de deux expériences : il a soumis une pièce de lin à un flux de protons (ce qui a entraîné un roussissement semblable à celui du Linceul) puis ensuite à un bombardement de neutrons, ce qui a faussé la datation de treize siècles, par enrichissement du Carbone 14.
Notons aussi qu'on a retrouvé un manuscrit, le Codex de Pray (Budapest), qui contient des représentations de détails typiques du Linceul. Or ce codex a été écrit en 1190 !
Il faut signaler enfin les problèmes de procédure qui ont entaché l'expérience menée avec le carbone 14 : il semblerait qu'on ait volontairement substitué au quatrième échantillon du Linceul une pièce de tissu du 13e siècle !
Concluons simplement que les médias ont sans doute crié victoire un peu tôt. Et soulignons aussi que le problème de la datation ne répond pas à toutes les questions posées par le Linceul, et notamment à celle de sa fabrication : comment une telle empreinte a-t-elle pu se graver dans le tissu ? et comment un homme du Moyen-Age aurait-il pu reproduire avec une telle perfection les blessures de la Passion ? Et comment et pourquoi aurait-il eu l'idée de réaliser un négatif en trois dimensions ? Beaucoup de questions restent sans réponse : les scientifiques n'ont pas fini d'étudier le Linceul !
Conclusion
* Le Linceul de Turin n'a pas été fabriqué par un génie humain du Moyen-Age. C'est impensable. Il lui aurait fallu posséder des connaissances anatomiques exceptionnelles, et n'oublions pas que la crucifixion a été abolie au quatrième siècle. Les scientifiques reconnaissent n'avoir aucune explication devant cette empreinte indélébile, négative et tridimensionnelle.
* Ce Linceul a enveloppé un Juif d'environ trente ans, ayant vécu exactement ce que Notre Seigneur Jésus-Christ a connu, de son arrestation à sa mise au tombeau. Il n'y manque aucun détail. En appliquant les calculs de probabilité, un ordinateur américain a donné le résultat suivant : il n'y a pas plus d'une chance sur dix millions pour que l'homme du Linceul ne soit pas Notre Seigneur.
* Puisque nous possédons ce Linceul, c'est que Jésus n'est pas resté dans le tombeau. Il s'est détaché du Saint Suaire d'une manière inexplicable : il est ressuscité. On connaît la conclusion de Paul Claudel devant le noble visage du Linceul : " Plus qu'une image, c'est une présence ".
n111- Avec le Pape François
- Messages : 996
Inscription : 18/10/2006
Re: le suaire de turin
oui, et une des choses les plus difficiles a expliquer pour les scientifiques, c'est qu'il y a des traces de sang séché, mais aucune trace d'arrachement des fibres, ce qui, rationnellement est impossible... le tissus n'a pas été arraché !
chretien- Invité
Re: le suaire de turin
Bonjour Séraphin, bonjour chretien,
En lisant vos messages, je découvre avec surprise certaines choses sur le suaire de Turin et j'aurais voulu savoir quelles étaient vos sources.
Merci de vos réponses.
En lisant vos messages, je découvre avec surprise certaines choses sur le suaire de Turin et j'aurais voulu savoir quelles étaient vos sources.
Merci de vos réponses.
Raistlin- Débutant
- Messages : 1
Inscription : 29/05/2007
n111- Avec le Pape François
- Messages : 996
Inscription : 18/10/2006
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