La pauvreté vue au travers du regard des enfants

La pauvreté vue au travers du regard des enfants

Un colloque est organisé lundi 21 novembre à l’Assemblée nationale sur la pauvreté infantile.
À cette occasion, une étude réalisée dans trois régions se penche pour la première fois sur la façon dont les enfants vivent la précarité.
Leurs conditions de vie difficiles ne sont pas toujours ressenties douloureusement, même si leur discours est précocement émaillé de dures réalités d’adultes.

Paul a 10 ans. Il vit à Marseille chez sa mère et son beau-père et dort dans la même pièce étriquée que ses deux frères. « Tu vois, dit-il, la chambre, elle a des placards, très très grands de largeur et de hauteur aussi, alors mon grand frère met le matelas dedans. Je veux y aller moi aussi, parce que je suis grand. » Assamala, jeune Francilienne du même âge, bougonne après les grands magasins. « Sauf ceux où il y a de la nourriture, bien sûr, explique-t-elle. Mais quand il n’y a pas de nourriture, ça sert à rien. »

Voici quelques-unes des paroles d’enfants tirées de 78 entretiens menés dans trois régions françaises – Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Côte d’Azur – auprès de jeunes mineurs vivant dans des familles à très bas revenus. Elles révèlent la façon dont les enfants démunis appréhendent leurs conditions de vie précaires.

En 2005, 16 % des mineurs de France étaient en situation de pauvreté. Ils étaient 17,7 % en 2009, selon les récentes mesures de l’Insee. « Nous devons changer de logique et trouver des solutions à partir des problèmes vécus par les enfants et qui entravent leur développement », estime le président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion (CNLE), le député UMP des Yvelines Étienne Pinte.

« La plupart de ces enfants se sentent riches de l’amour que leur porte leur entourage, et n’accablent pas leurs parents », explique Bruno Lachnitt, directeur de la Mission régionale d’information sur l’exclusion de Rhône-Alpes (MRIE), qui a coordonné ce travail dans la région lyonnaise. « Par ailleurs, ils n’ont pas encore conscience du fonctionnement de la société, ce qui explique chez eux une absence de sentiment d’injustice, et entraîne une certaine résignation », poursuit-il.

Autocensure dans leurs désirs d'avenir

Sofiane, 13 ans, qui habite dans un quartier populaire de la Cité phocéenne, dit ne pas ressentir la situation de surpeuplement de son logement comme un handicap, n’en déplaise à la sociologie qui montre qu’un jeune sur trois sortant du système éducatif sans diplôme ne disposait pas d’une pièce au calme pour travailler à l’âge de 11 ans.
« Je dors avec ma grand-mère, elle a un lit toute seule et, nous, on a deux lits superposés. J’aime bien, avec mon frère on parle, et ma grand-mère, je l’aime bien », raconte-t-il. Karim, 7 ans, perçoit moins sa situation de pauvreté que les solidarités qui en découlent. « Ma mère, elle n’achète pas toujours mes vêtements, explique-t-il, elle a une copine, elle lui en donne quand elle n’en a plus besoin. C’est juste par amitié. »

La plupart des jeunes mineurs, conscients des difficultés de la famille, tirent même une admiration accrue de la manière dont leurs parents font face. Comme Khalid, jeune Rhodanien de 13 ans, qui parle de sa mère dans ces termes : « Des fois, je préfère la regarder cuisiner plutôt que de jouer. » Une fierté qui mène toutefois les enfants à intégrer ces contraintes et à ne pas faire peser leur sentiment de privation dans l’économie du foyer.

Anna, 12 ans, rêve d’avoir un jour un sac d’adolescente, comme en possèdent certaines de ses copines. « C’est trop cher, souligne-t-elle. Pour ce prix-là, il ne faut pas que cela soit que pour moi. Ca doit servir à tout le monde. » Beaucoup, enfin, selon le même raisonnement, s’autocensurent dans leurs désirs d’avenir. « Il faut aller au collège, et après faire garagiste ou électricien, considère Hakim, Marseillais de 13 ans. Je veux un travail de suite et qui peut servir pour chez nous. »

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

SOURCE : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-pauvrete-vue-au-travers-du-regard-des-enfants-_NG_-2011-11-21-738259

Un col loque est organisé lundi 21 novembre à l’Assemblée nationale sur la pauvreté infantile.
À cette occasion, une étude réalisée dans trois régions se penche pour la première fois sur la façon dont les enfants vivent la précarité.
Leurs conditions de vie difficiles ne sont pas toujours ressenties douloureusement, même si leur discours est précocement émaillé de dures réalités :roulerire: d’adultes.


@ MAUD J'ai crevé la faim , le froid , la solitude dans mon enfance . Tout l'monde est complice .L'état , l'institution , le chef de gang entouré ses appartchicks vautrés sur le caviar .

LA PAUVRETÉ des Adultes : http://www.midilibre.fr/2011/11/28/accuse-du-meurtre-de-son-fils-de-3-ans-il-l-aurait-mis-dans-le-lave-linge-pour-le-punir,422619.php

Prions pour ce petit ange , victime de l' inconséquence de ses parents ...
Unissons aussi nos prières pour ces parents inadaptés à leur responsabilité .

----Détresse ...Misère !----

Maud

@ maud , je suis passé par là par EXPÉRIENCE .

les JEUNES SOUFFRENT . les adultes sont MAUDITS récupérés par le système diabolique .

@razibuzouzou

Il ne faut " maudir " personne ...en disant cela vous les laissez "aux mains "du Démon et aucune âme si noire soit-elle ne le mérite ...car chaque âme doit être "sauvée " Dieu ne veut pas de " laissés pour compte " à moins que cette âme refuse catégoriquement d' être sauvée ...

Il faut prier ...pour que les coeurs changent et que les esprits s'éclairent .



Maud

Il faut prier ...pour que les cœurs changent et que les esprits s'éclairent .

-trop tard chère sœur maud SAINTE modératrice .

DIEU le reconnait les siens : Les enfants , les infirmes , les émigrés , les rejetés , les prophètes .....................!

@razibuzouzou.

Il n'est jamais trop tard , mon frère , le Temps de Dieu n'est pas le notre .
Il a sur chacun de nous " un Plan " d' Amour .La désepérance n'est pas prévu dans Son Programme et à chaque palpitation de notre coeur le Sien brûle d'Amour pour embraser le notre .

Il n'a de cesse de nous insuffler à notre oreille Ses paroles d' Amour et faire sentir ce doux émoi au fond de notre coeur .

Sachons nous ....arrêter ....pour écouter et sentir..... ce doux appel paternel

Rien n'arrive trop tard ...tout est possible pour Dieu ....n'est-il pas tout Puissant ?...

Jésus a dit : " Venez à Moi , vous qui pliez sous votre fardeau , je vous soulagerai "

Cher frère , si terrible ait été votre souffrance ...Jésus vous propose de vous soulager ...acceptez sa demande ...et humblement ... docilement prenez cette main qu'il vous tend ....et delà ...tout repartira !
avec un coeur tout embrasé de cet Amour Divin vous pourrez écrire en haut d'une nouvelle page : ESPERANCE !

Cet intérêt que vous avez pour les démunis et cette étudante afghane montre qu'au fond de vous-même germe cette Espérance qui n' a d'origine que l' Amour !

En union de prières
Maud

Chers amis, chers parents, chers grands-parents,

Patapon est un magazine pédagogique destiné à éveiller et à faire grandir l'enfant dans la foi.

À la fois spirituel, ludique et culturel, il est un cadeau idéal pour vos neveux et nièces, filleuls, enfants, petits-enfants.

Vous connaissez tous un enfant de 5 à 10 ans qui serait heureux de recevoir chaque mois un magazine catholique dans lequel il trouvera vies de saints, contes et belles histoires, BD, jeux et bricolages, recettes de cuisine, lieux à découvrir, etc. !

Outre le parti pris pédagogique, les acteurs du magazine (catéchistes, éducateurs, parents, prêtres) ont le souci d’un graphisme « jeune », avec des illustrations pleines de vie et de fraîcheur, dans une grande variété de styles.

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[code]http://www.lepost.fr/article/2010/01/31/1915790_le-clown-se-meurt-liberte-retrouvee-merci-troubadours-poetes-et-clowns.html

Ces paroles surprenantes et belles, des musiques inattendues dans leur simplicité, une voix calme et sereine, écoutez Giani Esposito, trop tôt disparu. Ne le laissons pas tomber dans l'oubli. Je ne trouve ce CD nulle part! Au Secours, Amazon...... remets-le en rayon!!!



Giani Esposito (1930-1974) a connu une carrière assez modeste d'acteur et d'auteur-compositeur-interprète, jalonnée cependant par quelques succès. Ce CD comprend des chansons sorties entre 1967 et 1969, les deux titres les plus connus étant Un Noble Rossignol... et Même à Celui qui Meurt. On n'y trouvera donc pas le déchirant Le Clown, qui date de 1957 et dont je ne sais pas s'il a été enregistré chez EMI comme les 20 titres qui se trouvent ici.

Il n'y a rien d'accrocheur ni de commercial dans ce timbre grave et voilé, dans ces textes austères, dans les musiques lentes et un peu monotones de la première moitié du disque, la deuxième moitié étant plus variée musicalement et moins lente, mais pas forcément plus intelligible à la première écoute.

C'est d'abord la foi chrétienne qui s'exprime dans ces textes, directement quand il s'agit d'un texte de Saint Paul, ou indirectement au moyen de métaphores : ainsi le vent dans la chanson Le Désert, dont "tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va" et qu'on peut comprendre comme la grâce divine. Même L'Arbre de Santal, de Krishna (2160 av. J-C, il s'agit d'un texte consacré à ce dieu, on imagine) s'interprète rétrospectivement comme l'image du don fait par Jésus aux hommes en mourant sur la Croix.

Et puis vient en dixième place ce qui est pour moi une des chansons emblématiques du siècle, symétrique, comme post-moderne, des Trois Cloches, ce dernier adieu à une civilisation que l'après-guerre devait finir d'évacuer. Le "Noble Rossignol de l'Epoque Ming" fait référence aux maoistes de l'époque et le "j'écris l'Histoire" est une claire raillerie des prétentions marxistes, le prométhéisme libéral en prenant pour son grade à l'occasion. La violence politique est euphémisée, comprenne qui peut !

Peut-être vaut-il mieux écouter le disque à petites doses, car c'est peu à peu qu'on en saisira la profondeur, qu'on le comprendra pleinement et qu'on l'appréciera.

Beau témoignage d'amour de ce brave homme pour sa femme!
Prions pour les pauvres.