Que deviendront les animaux à la fin du monde?

Bonjour,

Les animaux sont très chers à Dieu, que deviendront-ils à la fin du monde.

Votre soeur en Christ

Excellente question ! Je me suis toujours demandé si les animaux ont une âme et s'ils vont au Paradis. J'ose espérer que Dieu, qui les crée eux aussi par amour, les accepte dans son Royaume...
En tout cas, j'aimerais bien retrouver mes chats un jour.

Copier/coller du site : http://inhocsignovinces.blog.ru/#post120408211

LA MORT ANIMALE. LES ANIMAUX ONT-ILS UNE ÂME ? (Partie 1) 3 июня 2011 20:03

(Extrait d'une lettre envoyée par l'un de mes amis, à l'une de ses amies catholique qui venait de perdre son chat.)

Chère Anne.

Je vais prendre le temps de m’étendre un peu sur le sujet de la « mort animale », car c’est un point théologique intéressant sur lequel nous avons peu d’information, alors que les animaux sont nos partenaires au cours de toute notre existence. Nous survolerons également dans cette lettre, des aspects autres que ceux de la vie animale, qu’il nous est nécessaire de bien comprendre si nous voulons concevoir avec exactitude ce qu’est la vie animale qui dépend de ce tout. Mais je tiens tout d’abord à vous rassurer. Quels que soient les animaux que vous ayez perdu, vous les retrouverez un jour. C’est une certitude absolue.

Pourquoi n’avons-nous pas plus d’informations sur le sujet de la mort animale ? Simplement par pure logique.
La Théologie qui nous est donnée par Dieu est faite pour l’homme, pour ceux qui ont un esprit et une âme, pas pour la matière. Et donc, il devient évident qu’il n’y a nul besoin de parler du devenir d’une plante ou d’un animal dans la mesure où ils apparaissent, demeurent un certain temps, puis disparaissent, et n’ont aucun intérêt dans le sens spirituel absolu du terme, même s’ils en ont dans le sens matériel ou affectif terrestre.
Lorsque j’enseigne aux jeunes ou aux débutants en théologie, je leur affirme que nous retrouverons nos animaux dans le paradis inférieur. Et le débat est clos.

Pourtant, St Augustin (ou St Bernard.. ,ma mémoire fait défaut sur l’auteur de la phrase) déclare que l’animal est un « principe actif vivant ». En d’autres termes, lorsqu’un animal meurt, c’est définitivement fini pour lui. En effet, pour l’animal, il n’y a pas de mérites (puisque pas de liberté de choix entre le bien et le mal), donc pas de punition ou de récompense, ce qui se traduit par : Pas de Paradis de purgatoire ou d’enfer. Finalement, l’animal une fois mort, retourne définitivement au néant duquel Dieu l’a tiré.

Dans le Tome 4 de Maria Vatorta, page 433, Jésus parle avec un marchand assit sur un âne, qui a peu de religion, et au cours de la discussion sur la mort (humaine), le Christ réplique :
« Tu es un homme, tu l'as dit. Tu n'es pas un animal comme celui que tu montes. Lui, une fois mort, est réellement fini. Toi, non. Tu as l'âme. Tu ne le sais pas ?… »

Suis-je donc en contradiction avec moi-même, en enseignant deux choses qui paraissent s’opposer ?
Non !

Vous verrez plus loin que la contradiction n’est qu’apparente. L’Animal est bien un « principe actif vivant » retournant au néant le plus absolu après sa mort, et pourtant il est donné aux humains qui meurent, de retrouver leur bête dans l’au delà.

Comment cela se peut-il ?

Pour bien comprendre la nature de l’animal, il nous est absolument nécessaire de bien comprendre celle de l’homme, de l’animal et accessoirement celle de l’Ange.

Tout d’abord commençons par comparer la nature et l’essence de l’homme et de l’animal.

1) L’homme est un esprit revêtu de matière. (matière qu’il doit spiritualiser pour la rendre Glorieuse, mais il s’agit là d’un autre débat…)

2) L’Animal n’est que matière animée.

Notez bien cette différence fondamentale extrêmement importante.

L’Homme se revêt de matière comme on enfile un vêtement.
L’Animal est une matière qui jusqu’à un certain niveau peut penser, aimer, ressentir.

L’Apparence humaine matérielle animale est donc (dans un sens) trompeuse et falsifiée, au même titre que l’apparence spirituelle de l’animal qui nous donnerait (parfois) à penser qu’il réfléchit comme un humain. L’Animal ne réfléchit pas comme un humain. Il réfléchit comme un animal. S’il éprouve des sentiments d’amour ou de douleur, c’est que ce sentiment fait partie du schéma initial de base prévu pour lui. Il n’y a pas pour autant d’aspect spirituel en lui. Il y en aurait un, si l’animal était en capacité de sublimer sa propre nature pour retourner s’unir de sa propre volonté, à son créateur. Or l’animal ne jouit pas de cette liberté. Il est soumis à son schéma initial que nous nommons : instinct.
L’Homme est originellement un « esprit-âme » ressemblant à Dieu. Puis, une fois créé (individuellement) par l’acte créatif d’amour de Dieu, il incorpore un corps humain.

(L’âme humaine seule n’étant en fait qu’un pont immatériel entre l’esprit et la matière. C’est un vase qui garde ce joyau suprême qu’est l’Esprit qui constitue l’essence de notre Être. En ce sens nous dirons que l’Esprit s’habille avec une âme. Et que l’âme s’habille avec une chair…).

Lorsque l’homme meurt, (son esprit et) son âme se dégage du corps, pour se présenter devant son créateur. En un sens nous pourrions dire que l’homme est un composé, « une fusion » d’une âme, et de sa partie supérieure : l’Esprit. Une sorte d’Esprit angélique possédant une âme afin de vivre dans la matière.

L’Animal n’est pas créé originellement par Dieu dans le sens de « création individuelle ». Il n’est issu que de l’accouplement de ses géniteurs, et le code génétique des deux premiers passent en lui. Néanmoins il possède une sorte d’âme matérielle qui meurt avec son corps. Une fois sa vie terminée, rien ne retourne à Dieu, puisque rien n’en a été tiré (au sens spirituel du terme). Et l’animal retourne au néant.

Qu’est-ce que l’âme et à quoi sert-elle ?

L’âme est vie et intelligence. Elle est aussi affection. Mais pas seulement.
Une plante n’a pas d’âme. Elle est simplement un tas de cellules végétales qui croissent dans un sens organisé en fonction du code génétique. Elle est néanmoins matière vivante.

La Vie peut donc exister sans âme. Prenons l’exemple des microbes. Il y en a d’autres.

D'où vient l'âme humaine ?

Cette chose admirable qu'est l'âme, chose créée par Dieu pour donner à l'homme son image et sa ressemblance comme signe indiscutable de sa Paternité très Sainte, résulte des qualités propres de Celui qui l'a créée.
Elle est donc intelligente, spirituelle, libre, immortelle comme le Père qui l'a créée.

Elle sort parfaite de la pensée divine et, à l'instant de sa création, elle est semblable, pour un millième d'instant, à celle du premier homme : une perfection qui comprend la Vérité par suite d'un don gratuitement donné. Un millième d'instant.

Puis, une fois formée, elle est blessée par la faute d'origine. Pour vous faire mieux comprendre, je dirai que c'est comme si Dieu portait l'âme qu'il crée, et que l'être créé, en naissant, soit blessé par un signe ineffaçable.
Tant qu'elle est pensée, elle est parfaite. Puis, la pensée traduite dans le fait, le fait est sujet à la loi causée par la Faute.

L'âme s'incarne donc ainsi dans le corps humain en apportant avec elle cette gemme secrète dans le mystère de son être spirituel, le souvenir de l'Être Créateur, c'est-à-dire de la Vérité. Le bébé naît. il peut être bon, excellent, aussi bien que perfide. Il peut tout devenir car il est libre de vouloir. Sur ses ''souvenirs» (de son savoir antérieur à sa descente dans la chair) le ministère des anges jette ses lumières et le semeur de pièges ses ténèbres
A mesure que l'homme poursuit les lumières et par conséquent aussi des vertus de plus en plus grandes en rendant l'âme maîtresse de son être, voilà que se développe en elle la faculté de se souvenir comme si la vertu rendait de plus en plus mince la cloison qui s'interpose entre l'âme et Dieu. Voilà pourquoi les hommes vertueux de tous pays sentent la Vérité, pas parfaitement parce que obnubilés par des doctrines contraires ou par des ignorances mortelles, mais suffisamment pour fournir des pages de formation morale aux peuples auxquels ils appartiennent.

Pour conclure : la religion des vertus pratiquées héroïquement prédispose l'âme à la Religion vraie et à la connaissance de Dieu.

Et pour l’Animal… ?

L’Animal supérieur possède une sorte d’âme, c’est indéniable. Mais elle diffère en cela de l’homme qu’elle n’est pas spirituelle. L’Homme moralement sain cherchera ses origines, son devenir, si Dieu existe etc…et se posera 1000 questions philosophiques que ne se posent pas la bête.

La Bête est faite par la matière pour la matière. Ses désirs se limitent à sa nourriture, son repos, ses jeux, la reproduction (au temps voulu), ses affections, son rôle hiérarchique (s’il s’agit d’animaux vivants en groupe), et rien de plus. (Accessoirement, vous me direz qu’il s’agit aussi du style de vie de plus d’un humain dégénéré…et j’en conviens. Libre à eux de se comporter comme des bêtes, puisqu’ils auront au final, le même sort.) Mais alors comment la retrouvons nous cet animal, puisqu’une fois morte cette matière (sans spiritualité) se désintègre définitivement ?
Pour bien comprendre ce chapitre chère Anne, il va nous falloir faire un effort d’imagination et de comparaison.
Dieu dirige sa pensée, et crée les « vies » (animales) qu’Il veut. La Différence entre nous et l’animal c’est qu’en Dieu ces « vies animales » sont réellement VIVANTES, même si elles n’ont pas L’ÊTRE, comme l’homme ou l’ange. (Une « existence propre » et indépendante avec possibilité de choix spirituel évolutif, si vous préférez)
Lorsque nous mourons, certes nous ne retrouvons pas notre bête sous forme d’esprit, mais nous avons accès à cette pensée créatrice de Dieu qui a permit qu’elle existe.

En langage moderne je dirais que nous avons accès au « schéma initial » qui a conçu notre animal. Or, ce « schéma initial » connaît tout, absolument TOUT de la bête en question, puisque Dieu est présent partout. Ce schéma initial EST la bête. Donc, même si « l’être » de l’animal est retourné au néant, le schéma initial demeure en Dieu.
Mais, (si j’ose dire) ce « schéma initial » n’est pas un programme inanimé. Il est aussi « indépendant » que l’était notre animal du temps de sa vie sur terre. J’affirme que ce «schéma initial » est « VIVANT », et indépendant dans une certaine mesure et jusqu’à certaines limites. C’est lui (l’animal) qui nous reconnaît et viens vers nous à cause de l’affection que nous avons eu pour lui .

La Bête est de la matière VIVANTE et AIMANTE.

L’Animal est donc la PERFECTION de la matière.

Alors que l’homme est (devrait-être) la SUBLIMATION de la matière par l’esprit (humain) uni à son Créateur (remplit de l’ Esprit Saint).

« Mais, me direz-vous, c’est exactement comme si c’était « l’esprit » de mon animal qui vienne à moi ! Votre « schéma initial » comme vous l’appelez, c’est un autre nom que vous utilisez, pour ne pas dire le mot « esprit » pour un animal ! »

A cela je vous répondrai : Oui et Non.

Oui !

Parce que cette programmation vivante, ce schéma initial qui est en fait comme un substitut de l’esprit pour la bête, nous reconnaît, nous donne des signes d’affection vraie, réelle et sincère. Il se souvient des jeux, des bons et des mauvais moments que nous avons passés ensemble sur terre. Ce « schéma initial » en fait EST notre animal dans toute sa perfection. C’est lui qui anime la matière animale, et qui est la source de toutes les affections données ou reçues. Il est (ce schéma) INTELLIGENT , vivant et indépendant mais jusque dans une certaine mesure limitée. Mais il l’est au même titre qu’un membre de votre corps.

Vos mains, vos yeux, oreilles, bouche etc…sont et restent vivants dans la mesure où vous restez vivante. Ils n’ont le mouvement où la sensation que parce qu’ils sont liés à votre corps. Une fois séparés du corps, ils meurent et cessent d’exister. Il n’y a pas d’esprit pour la main, d’esprit pour les oreilles, ou d’esprit pour la bouche. Vos membres appartiennent en totalité à votre corps, et privés de celui-ci, ils disparaissent définitivement. Ils n’ont pas de vie propre en DEHORS du corps, comme l’animal n’a pas de vie propre en dehors de Dieu.

Et Non !

Car en AUCUN CAS, ce schéma n’est existentiel pour lui-même. Il n’a pas D’ÊTRE au sens propre de l’existence particulière et indépendante de l’homme ou de l’ange. L’Homme ou l’ange, peuvent vivre indépendamment sans se préoccuper de Dieu. Pour le premier cela se traduit en damnation, pour le second, cela change sa nature qui devient démoniaque. Auquel cas, les deux se retrouvent en enfer, mais pour l’éternité, étant donné que ces deux natures ont en commun d’être coéternels, donc de ne pas avoir de fin. L’animal n’a pas ce problème de choix, puisqu’il n’a pas de choix.

Pour bien comprendre ce qu’est la nature de « l’âme animale », je prendrai un exemple.

Il peut vous arriver une nuit, de faire un rêve bizarre dans lequel vous parlez avec un lapin ou un papillon, et que ces derniers vous répondent. Au réveil, vous serez surprise de l’étrangeté de ce rêve. Notez que dans ce rêve, vous avez pu toucher le papillon, ou caresser le lapin, et que vous avez clairement ressenti de la fourrure chaude sous votre main. Pourtant, vous savez que ce lapin et ce papillon, ne sont qu’une pure invention de votre esprit plongé dans le sommeil. Mais malgré cela, vous restez surprise d’avoir pu entendre, et toucher ces animaux qui ne sont que pure invention de votre inconscient puisqu’en dehors de votre imagination, ils n’ont aucune existence propre.
L’Esprit de Dieu travaille ainsi pour le règne animal, à cette différence prés, que la pensée de Dieu, ne laisse pas ces « pensées animales » à l’état de rêverie inexistencielle. Cette « pensée de Dieu » (Dieu qui est la Vie), prends vie elle aussi. Et la vie de cette pensée, devient le « schéma initial » qui donnera vie à la bête que nous aimons. Vous le constatez, la bête n’a pas, à proprement parler, d’existence indépendante. Elle ne dure, que le temps que dure la pensée de Dieu, au même titre que votre papillon ou votre lapin, n’existent que le temps de votre rêve. A cette différence prés que la pensée de Dieu est infinie, constante et éternelle. C’est donc à ce titre que les animaux demeurent éternels, sans avoir besoin de mériter le « paradis ».

Néanmoins, la vie animale dans l’au-delà, n’est pas exactement conforme à ce que nous connaissons sur terre. Lorsque nous sommes sur terre (baignés dans la matière), les animaux qui sont avant tout « matière » vivent avec nous au quotidien sur le même plan d’existence, dans la même dimension. Nous allons vers eux, et ils peuvent venir vers nous. Dans l’au-delà, cette fonction réciproque n’existe plus. Les « animaux » vivent sur un plan d’existence basique, et l’humain vit sur les plans d’existences qui sont en harmonie avec son degré spirituel auquel les animaux n’ont pas accès. C’est donc nous qui devons « descendre » vers eux, pour être en leur compagnie, puisqu’ils ne peuvent pas s’élever. Ils peuvent désirer nous voir, et alors nous sentons leur pensée, et ainsi nous descendons vers eux. Donc, même dans l’au-delà, nous ne sommes pas séparés d’eux.

Pourtant, me dire-vous, il y a des gens qui « perçoivent » la présence de leur animal défunt. Comment cela peut-il se faire, si l’animal est définitivement détruit, et qu’il est retourné en Dieu ? Comment sentons nous sa présence s’il n’a pas d’esprit ?

Je vais utiliser une comparaison. Vous avez déjà assisté à ces petites représentations de radio modélisme, où un pilote dirige à distance, via une télécommande, de petites voitures, de petits bateaux ou des avions en modèle réduit . Dans le domaine militaire, ces pilotes sont mêmes remplacés par des ordinateurs. Le Drone survol un espace aérien, renvoi à la base les images qu’il capte, et l’ordinateur recalcule la trajectoire à suivre en fonction de l’analyse de l’image. Si quelque chose d’inhabituel est détecté (déplacement de troupes au sol, bases camouflées etc…) l’ordinateur avertis l’homme. Un seul ordinateur peut piloter à lui-seul plusieurs de ces appareils. Il est évident pour tous, que le drone n’a aucune conscience, aucune intelligence, et qu’il ne fait qu’exécuter les ordres d’un programmes envoyé depuis des centaines de kilomètres de là. Certes, le drone possède un ordinateur de bord primitif qui lui permet de palier à certaines situations du vol, mais son vrai programme, sa VRAIE conscience (si nous pouvions parler en termes de conscience pour une machine) se situe à la base dans cet ordinateur qui lui transmet à distance les directives qu’il juge utile.

Il en est de même pour l’animal. La programmation (schéma initial) de l’animal se trouve en Dieu. La Bête par elle-même ne possède qu’une intelligence primitive relative qui est capable de solutionner les problèmes relatifs à son existence (ordinateur de bord), mais sa véritable relative existence, se situe en Dieu. Il serait stupide d’imaginer (avec nos consciences étroites) qu’un rayon sort de Dieu pour télécommander à distance l’animal. La Chose est plus complexe, car l’animal ne vit en l’état, que jusqu’à ce que Dieu décide d’arrêter sa vie.
Pour bien comprendre ce schéma de « vie en Dieu » et de « Vie animale extérieure à Dieu », je vais vous donner une autre comparaison moderne.

Lorsque vous souhaitez montrer vos photos de vacances stockées dans votre ordinateur, à des amis qui vous invitent chez eux, vous n’embarquez pas avec vous votre ordinateur dans votre voiture. Vous branchez une clé USB sur votre PC, faites glisser les photos sélectionnées dans la clé USB, n’emportant que la clé, et le tour est joué.
Cette clé stocke vos données, et ainsi vos amis pourront visionner vos photos sur leur propre ordinateur.
Si jamais cette clé est perdue, égarée, ou détruite car tombant dans une bassine d’eau de vaisselle ou les toilettes, peu importe. Certes, votre clé USB est définitivement morte. Les Données qu’elle contenait sont détruites aussi. Mais vous avez conservées ces données DANS votre ordinateur.

C’est exactement la même chose (en plus compliqué) pour la vie animale. La Clé USB, c’est l’animal lui-même. Mais « l’être » (si on pouvait parler d’être pour une bête…je dirais plutôt son schéma initial, sa programmation de base), se situe en Dieu.

Pour être proche de la vérité, la vie d’un animal n’est qu’une « Copie terrestre » du Schéma initial qui existe en Dieu. Si la « Copie » (l’animal) disparaît, peu importe puisque le « schéma initial » est conservé en Dieu.
De même, lorsque vous prenez l’un de vos chats en photo, ou même si vous le filmez ; nous conviendrons que la photo ou le film, ne sont que des « représentations » de la bête qui existe (ou n’existe plus), ce ne sont que des supports qui par le jeu de la chimie des pixels nous font apparaître une représentation de l’animal. La Photo, le film, ne sont pas l’animal. Avec la même photo ou le même film, vous auriez pu filmer autre chose.

L’Homme petite copie de Dieu.

Pour l’homme, cette situation est complètement différente. Si nous comparions Dieu à un ordinateur ultra gigantesque, nous pourrions affirmer sans risque d’erreur, que le Schéma initial de l’homme en Dieu, c’est un micro-ordinateur branché en réseau avec le premier. Nous sommes donc loin de la petite clé USB (l’animal) qui n’a qu’une capacité limitée de stockage, et dont les données de base doivent être sauvegardées dans l’ordinateur (Dieu).
Dans le cas de l’homme nous avons affaire avec deux ordinateurs. Le Premier ayant une gigantesque programmation ultra sophistiquée et une capacité de stockage illimitée (Dieu).

Le Second (L’Homme) n’étant qu’un simple PC limité, avec une programmation basique d’utilité courante.
Mais votre PC ne sera que ce que vous en ferez, car vous êtes libre de l’utiliser comme bon vous semble. Ce même PC (selon les mains entre lesquelles il tombe), peut devenir une immense base de données scientifiques, et un outil de recherche et de renseignement sans précédent s’il s’agit d’un savant. Mais s’il tombe aux mains d’un sombre idiot et d’un dégénéré, il sera utilisé, non pas pour enregistrer des données importantes, et des instructions précieuses, mais pour sauvegarder des films X dégradants ou les résultats des différents matchs de sport. C’est pourquoi le « schéma initial » de l’homme est le même pour tout homme dés sa création : « Correspondre avec Dieu ». Mais l’homme reste libre de se « couper » de l’ordinateur central (Dieu) et de vivre une vie misérable LIBREMENT choisie, avant d’atterrir en enfer (de son libre choix aussi…), ou de continuer à rester en connexion et travailler en réseau avec l’Esprit de Dieu, et de s’élever graduellement à des hauteurs jamais atteintes.

Quand L’homme disparaît, ces données (l’esprit), sont transférées du PC de salon, au gigantesque ordinateur (Dieu). Mais elles restent LIBRES et INDEPENDANTES.

La Volonté Divine n’agit en rien sur la liberté de l’homme. C’est ce dernier qui choisit sa vie, donc son destin. Et accessoirement, je dirais que l’homme, même mort (sous forme d’esprit) conserve son être, son indépendance et son intégrité spirituelle, puisqu’à l’image de Dieu il NE PEUT, retourner au néant. L’Esprit de l’homme est (pour son bonheur ou son malheur) Coéternel. Dans 100 milliards d’années, vous serez, certes, différente d’aujourd’hui, mais vous serez toujours existante, car vous ne POUVEZ PAS être détruite.

Le suicide lui-même ne peut pas nous détruire. Lorsque quelqu’un se suicide, il commet un meurtre envers lui-même additionné d’un acte d’orgueil, augmenté d’un acte de désespérance, et il aboutit en enfer. (à moins qu’au moment ultime il ait demandé pardon à Dieu pour son geste…). Mais dans tous les cas, son âme ne se détruit pas. Il reste bel et bien vivant pour une vie d’horreur.

Un regard sur les Anges ….

L’Ange est un pur esprit (sans âme) pur et indépendant. (Il n’a pas d’âme, c'est-à-dire qu’il ne possède pas cette partie spirituelle, ce pont, qui établit le lien entre l’esprit et la matière). En ce sens l’ange ne peut pas incorporer une chair et la conserver pour lui-même. Il peut « posséder » un corps animal (humain ou animal), mais seulement dans le sens « possession » (angélique ou diabolique) du terme. Ce corps n’est pas, et ne sera jamais le sien propre. C’est donc une erreur d’affirmer que le Chapitre 6 de la Genèse parle d’accouplements entre les anges (qui sont par ailleurs asexués) et les filles des hommes. La Bible ne ment pas, mais ce sont nos intelligences de demeurés qui ne comprennent pas que les « Fils du Ciel » (c'est-à-dire ces grands spirituels, parfaitement humains et descendants du lignage de Seth) s’accouplèrent avec les « filles des hommes » (comprendre : les filles de la lignée de Caïn qui avaient une apparence sauvage puisque leur race était spirituellement et physiquement dégénérée, et que nous appelons aujourd’hui : race de Cro-Magnon) et ils eurent d’elles, une race intelligente comme leurs pères, et violente et pervertie comme leur mère. Race qui sonna l’arrêt de Dieu en provoquant le déluge afin que toute l’humanité ne soit pas corrompue tôt ou tard.

L’Homme est un esprit doté d’une âme. Il est donc dans la nature et dans l’essence de l’homme de posséder un corps matériel. L’Homme parfait (Glorifié ou ressuscité si vous préférez) transcende la matière, et l’esprit. La Matière Glorifiée est donc l’aboutissement et la finalité de l’homme. Il est capable d’être physiquement présent en corps physique quelque part, de manger et de boire avec ses amis terrestres qui n’en sont encore qu’au stade matériel, puis quelques instant plus tard, il peut se retrouver dans le domaine de l’esprit (AVEC son corps physique glorifié), et se présenter devant le Trône de Dieu. En cela il est supérieur à l’Ange qui lui ne peut se mouvoir par nature QUE dans le domaine de l’Esprit (et accessoirement apparaître aux humains par permission ou vouloir Divin).

Néanmoins, il ne faudrait pas voir les Anges comme des créatures de seconde zone destinés à distraire Dieu en papillonnant autour de Lui. L’Ange est quand même différent du Canarie basique, ne serait-ce que par l’intelligence qui le sépare de l’homme.

Saint François d’ Assise disait que le plus petit et le plus stupide des démons (dont la nature originelle est d’être un ange), possède 1000 fois plus de connaissance théologique que tous les théologiens du monde, et de tous les temps réunis… L’Ange est donc plus que redoutable par sa science, sa culture et son intelligence.
Si nous pouvions comparer l’intelligence du plus intelligent des hommes, à un volume de la taille d’une bille, celle du plus stupide des anges aurait les dimensions comparables à la taille de la lune… !!! Ce qui nous permet de comprendre à quel point les attaques démoniaques peuvent s’avérer dangereuses et redoutables, car issues d’un esprit malfaisant et haineux, allié à une intelligence (et une expérience) éminemment supérieure. D’où, pour l’homme, le besoin nécessaire de s’allier avec d’autres anges intègres (Saint Michel etc…) pour combattre l’ennemi infernal sur un pied d’égalité.
De même, l’ange peut se lier à Dieu par la prière, mais il demeure incapable de communier pleinement à son créateur ne serait-ce que par l’infirmité de sa nature limitée. Alors que l’homme a cet avantage extraordinaire sur l’ange de communier pleinement avec Dieu en recevant dans sa chair, la Très Sainte Eucharistie qui n’est rien de moins que la Chair et le Sang de notre Seigneur.

Pour conclure sur les animaux, il n’y a donc aucuns soucis à se faire. La Destruction animale définitive n’est donc en quelque sorte qu’apparente. Il s’agit là simplement d’une autre forme de « devenir » pour nos amis les bêtes. Car il apparaît bien évident à quiconque ayant un minimum de raisonnement, que si Dieu est Amour, et qu’il nous sépare à jamais (c’est quand même le cas quand nous allons en enfer) de ces êtres inférieurs que nous avons aimé et qui nous ont aimé avec leurs propres capacités d’amour qui peuvent nous apparaître stupéfiantes pour de si petites bêtes, il va de soi que Dieu saurait que notre éternité de bonheur serait imparfaite car privé de l’objet de notre amour. Donc, Dieu a contourné (ou résolu) le problème de la logique de non existence des bêtes au paradis, en les privant tout simplement du libre-arbitre. Ainsi, n’ayant ni mérité, ni démérité, ils reviennent en Dieu, et nous les retrouvons en Lui quand nous approchons de Dieu. C’est donc une invitation pour tous ceux qui aiment les bêtes à devenir des Saints s’ils veulent les revoir un jour.

« Mais, me direz-vous, qu’est-ce donc que ce « Paradis inférieur » duquel vous parlez, et dans lequel se situent les animaux disparus ? »

Ceux (les humains) qui pour une cause quelconque (accident, opération chirurgicale, attaque cardiaque etc…) se retrouvent temporairement séparés de leur corps, disent vivre une expérience spirituelle surprenante qui se déroule toujours selon les mêmes critères : passage dans un tunnel avec une lumière d’amour au bout du tunnel, réminiscence de nombreux passages de leur vie, contact avec des parents ou des amis décédés, sensation de paix, de lumière etc… (les Anglo-Saxons nomment cela : NDE. Expérience de mort imminente), et parfois, il arrive que certains d’entre eux parlent de « chants d’oiseaux », de retrouvaille joyeuse avec le chien, le chat etc…disparu des années à l’avance.

C’est cela le « Paradis inférieur ». C'est-à-dire un « espace d’accueil pour esprits égarés », un lieu de « réception » situé tout à fait au « rez-de-chaussée » des paradis. (notez que j’ai écrit « des » paradis, et non pas « du » paradis) L’Homme temporairement séparé de son corps y a accès, mais jusque dans certaines limites. S’il veut « monter » dans les étages supérieurs, il doit nécessairement quitter définitivement son corps. Et là ; il a (souvent) le choix de revenir dans son corps physique pour y vivre sa vie sans intérêt au milieu de la fange terrestre matérielle et s’y perfectionner en vertus. Où de tout abandonner sur terre, et d’aller vers cette nouvelle vie.

Dans ce paradis inférieur on trouve donc les bêtes, les plantes etc…et aussi des humains qui y demeurent « à l’année » dirais-je humoristiquement. Ces esprits humains qui demeurent continuellement dans ce niveau, ne sont que les esprits des innocents martyrs, victimes de la folie meurtrière humaine qu’on nomme : avortement.

N’étant pas baptisés, et donc blessés par la faute d’origine, ils n’ont (temporairement) pas accès aux niveaux supérieurs. Ils vivent donc une vie d’esprits qui ressemble (en plus beau et sans douleurs) à celle que nous mènerions sur terre dans un lieu idéal. Ils vivent dans « l’attente » avec pour compagnons, ces « schéma initial » que nous avons connus sur terre sous forme animale. Ceci explique pourquoi, lors de NDE, des femmes rencontrent parfois l’enfant qu’elles ont avorté autrefois avec (par exemple) un oiseau sur l’épaule, ou un compagnon animal.

La Question qui nous vient naturellement à l’esprit est donc : « Que vont devenir ces esprits d’enfants avortés » coincés dans ce niveau du « paradis inférieur » ? Sont-ils destinés à y rester pour l’éternité ? Non. Absolument pas. Ces Esprits humains sont destinés à être une partie des peuples futurs qui vivront sur terre à une époque où nos civilisations matérialistes athées se seront écroulées pour céder la place à une civilisation d’amour vivant dans L’Esprit Saint. Ce passage est clairement exprimé à la fin du livre de l’Apocalypse. Cette civilisation d’amour qui devrait régner 1000 années, se terminera au moment de la fin du monde à la résurrection des corps au moment où le Christ reviendra vivre définitivement avec nous. Ainsi, cette époque fait dire à St Paul : «. /. Nous ne mourrons pas tous, mais certains d’entre nous serons transformés (en corps de Gloire) en un instant , en un clin d’œil…/. »

Nous pourrions continuer par une pensée plus théologique.

il y a un paradis pour les bêtes. Sur ce point, je vous rassure. Pas un « paradis » comme on l’imagine, mais une survivance. Je sais que je vais faire bondir quelques Catholiques au plafond, qui vont s’écrier : « Mais St Bernard (de Quintavalle) a dit que l’animal n’était qu’un principe actif vivant… » et Jésus Lui-même le réaffirme dans les écrits de Maria Valtorta… » Quand une bête meurt, c’est fini pour elle » etc. A tous ces Catholiques là je réponds : « Qu’on m’explique alors l’énigme des « Fantômes d’animaux ». Qu’on m’explique également certaines apparitions de fantômes humains accompagnés d’un animal (un chien), (un oiseau sur l’épaule etc…). Qu’on m’explique comment serait PARFAIT le bonheur des Saints au ciel, s’ils se souviennent qu’une toute petite partie de l’un des objets de leur amour (l’amour d’un animal) n’existe définitivement plus ? Dieu SERAIT-IL LIMITE ? Or c’est justement le propre de Dieu de ne pas l’être… !

Qui est celui qui pourra m’expliquer comment il se fait que :
1) Sachant qu’en Enfer, ce qui manque, c’est l’Amour de Dieu
2) Et qu’aucune forme d’amour ne peut exister en DEHORS de Dieu.
3) Que les animaux nous aime (donc une partie de Dieu, au moins l’amour, est en eux.)
4) Qu’on m’explique comment cette partie de Dieu dans l’animal (l’Amour) retourne au néant, puisque Dieu est infini ? (c’est la question qui tue ça…)
5) J’en déduis FORCEMENT que quelque chose de notre animal survit. A savoir : Son AMOUR.
La Souffrance animale. Son origine dans le péché et sa justification dans la souffrance humaine.
L’une des choses qui horrifie le plus les amis des animaux, c’est la souffrance animale gratuite à cause de leur innocence. EUX (les animaux) sont innocents. Mais pas nous. En d’autres termes, à chaque fois qu’un humain commet une faute, cette faute doit-être « payée » dans le sens strict du terme par un accroissement de la souffrance globale de cet individu, de l’humanité, et de ce qui est soumis à l’humanité : La nature.

La Souffrance animale trouve donc son origine dans les fautes des hommes, puisque l’homme est établi (par Dieu) le roi de cette planète, les animaux étant ces sujets. Quant un roi devient fou, ou s’il est seulement méchant et tyrannique, c’est tous ces sujets qui souffrent.

Mais néanmoins, la souffrance animale n’est pas « complètement gratuite », comme on pourrait le laisser penser. Elle possède un effet positif (duquel on se passerait bien). En effet, lorsque nous voyons souffrir un animal, et que nous sommes dans l’impossibilité de l’aider (par exemple un reportage sur les animaux malheureux ou torturés en laboratoire) cela nous choque, et nous attriste au point de souffrir nous même, et parfois de pleurer pour ces pauvres martyrs animaux. Et comme la vue de ces pauvres bêtes nous fait souffrir, cette souffrance (purifiante pour nous, Puisque toute souffrance répare en partie la faute d’origine de l’homme) permet ainsi aux humains compatissants de rehausser le niveau global de l’humanité. En ce sens nous dirions que d’un point de vue théologique, la souffrance animale (via la souffrance humaine qu’elle engendre) participe à sa manière à la rédemption humaine.

Merci Séraphin pour ces explications.

Merci Séraphin pour ce partage très éclairant !

je ne me souviens plus très bien mais il y une dame qui reçoit des locutions intérieures et qui parlent du devenir des animaux.

Elle dit la même chose que vous ! Que l'Esprit Saint m'éclaire pour retrouver ses dires !
Elle parlait notamment des 40 cochons qui s'étaient jeté de la falaise à la mer dès que les démons en avaient pris possession !
ces cochons se retrouvaient dans un endroit prévu par Dieu......et continuaient leur vie de cochon...! ( sans rire !)

Merci Séraphin pour ces explications, j`ai bien apprécié.

Voir aussi ce fil de discussion que j'ai créé il y a déjà longtemps. Cliquer ici :

Animaux de compagnie - Nos animaux de compagnie vont-ils au ciel ?

J'espère que vous y trouverez des textes qui vous plairont, rédigés par des auteurs chrétiens.

Bonne lecture !

Fraternellement...

Gilles.