BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
Nous avons la grace de vivre dans une paroisse ou nous avons des paroissiens de qualité (d'écoute) de nombreux bénévoles et un pretre doyen très spirituel qui sait toucher les coeurs. Ils nous arrivent également lors des communions par exemple d'avoir affaire à des enfants et surtout des familles bruyantes et pas pretes aux sacrements.Mais je tenais également à signaler le manque de charité de certaines familles dont les enfants sont en école libre. Dieu m'a accordé le don de témoignage, donc je m'occupe de la catéchèse en aidant le cycle 3, cette année le CE2, je viens de débuter mardi dernier avec un groupe de 11 enfants dont ma dernière fille que je prépare à la première communion, la tache est ardue car les enfants ne connaissent pas le Seigneur, mais l'urgence est justement à l'évangélisation;il faut leur apprendre à faire correctement le signe de croix ;ils méconnaissent ; l'intériorité car ils vivent dans le bruit etc... Hier après la messe ; ces familles catholiques ont proposé que ma dernière fille fasse sa première communion avec leurs enfants respectifs comme s'il y avait deux publics différents , j'ai refusé en arguant bien que meme si nos enfants cheminaient depuis bébé au sein de l'Eglise ils n'étaient pas toujours de bon exemples face au groupe classe qui ne connait pas le Seigneur. Je tenais à signaler que ce sont des personnes qui n'aident pas en catéchèse. Pour moi le choix est fait je préfère l'évangélisation des démunis plutot que de suivre des personnes qui pensent faire partie de l'élite , donc je préparerai ces enfants au meme titre que ma fille à connaitre le Seigneur, j'ai vu une lueur dans les yeus d'un des enfants très turbulents lors de la prière, c'est un monde qu'ils ne connaissent pas ,l'intériorité est a apprendre pour eux. Que Dieu vous bénisse. Marie-Ange
Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
Je suis comme Fabrice et Violaine, je ferme les yeux pour me recueillir et ne pas entendre les bruits. Je préfère également qu'il n'y ait pas de chant après la communion mais une musique douce. Mais le temps de recueillement qui nous est donné est toujours trop court.
De même après l'homélie, on n'a pas le temps de digérer la Parole....
Et je dirais que malheureusement sur les lieux de pélerinage c'est devenu comme ça, je viens d'en faire l'expérience à Lourdes.
Il n'y a guère qu'à San Damiano que j'ai connu la paix pendant les messes et en Croatie l'année dernière, les Croates sont très respectueux !
J'ai vécu également un très grand recueillement lors des messes de rassemblements charismatiques.
Que Jennie ne s'inquiète pas de devoir déranger des priants avant la messe (liturgie oblige), il y en a qui passent la messe à parler....on se demande ce qu'ils sont venus y faire....
Etant du même doyenné que Marie Ange je reconnais que dans cette église, nous avons de la chance d'avoir un doyen profondément spirituel qui rappelle à chaque eucharistie d'adorer Jésus après la communion. Etant très sensible à ses homélies, je déserte régulièrement ma paroisse pour aller dans cette église. Nous avons toujours besoin d'apprendre et ce prêtre m'enrichit beaucoup
De même après l'homélie, on n'a pas le temps de digérer la Parole....
Et je dirais que malheureusement sur les lieux de pélerinage c'est devenu comme ça, je viens d'en faire l'expérience à Lourdes.
Il n'y a guère qu'à San Damiano que j'ai connu la paix pendant les messes et en Croatie l'année dernière, les Croates sont très respectueux !
J'ai vécu également un très grand recueillement lors des messes de rassemblements charismatiques.
Que Jennie ne s'inquiète pas de devoir déranger des priants avant la messe (liturgie oblige), il y en a qui passent la messe à parler....on se demande ce qu'ils sont venus y faire....
Etant du même doyenné que Marie Ange je reconnais que dans cette église, nous avons de la chance d'avoir un doyen profondément spirituel qui rappelle à chaque eucharistie d'adorer Jésus après la communion. Etant très sensible à ses homélies, je déserte régulièrement ma paroisse pour aller dans cette église. Nous avons toujours besoin d'apprendre et ce prêtre m'enrichit beaucoup
Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
J'ai oublié de dire, Marie Ange pour ton témoignage concernant la catéchèse !
Malou
Malou
bavardages dans l'église
Moi je préfère une messe chantée ou je peux participer avec tout le monde à glorifier, remercier et supplier Dieu en se rappelant sa promesse:
Lorsque vous vous réunissez 2 ou plus en mon nom je serai parmi vous (ou quelques choses comme ça).
Donc. Je cherche sa présence, sa proximité en chantant et priant avec les autres.
Que Dieu soit loué!
Lorsque vous vous réunissez 2 ou plus en mon nom je serai parmi vous (ou quelques choses comme ça).
Donc. Je cherche sa présence, sa proximité en chantant et priant avec les autres.
Que Dieu soit loué!
Dernière édition par amanda55 le Lun 26 Sep 2011 - 23:42, édité 1 fois (Raison : répété 2 fois)
amanda55- Avec Saint Benoit
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
Moi je préfère une messe chantée ou je peux participer avec tout le monde à glorifier, remercier et supplier Dieu en se rappelant sa promesse:
Lorsque vous vous réunissez 2 ou plus en mon nom je serai parmi vous (ou quelques choses comme ça).
Donc. Je cherche sa présence, sa proximité en chantant et priant avec les autres.
Lorsque vous vous réunissez 2 ou plus en mon nom je serai parmi vous (ou quelques choses comme ça).
Donc. Je cherche sa présence, sa proximité en chantant et priant avec les autres.
amanda55- Avec Saint Benoit
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
Voici le récit d'un témoignage d'une voyante qui a reçu comme message comment prier durant la messe et y participer spirituellement, oui c'est très long mais je vous garantis que c'est très facile à lire et la prochaine fois que vous irez à l'église, vous considérez chaque moment pour être plus proche du Christ!
si vous préférez le lire dans le site, chercher « La Sainte Messe» de Catalina. voici le lien:
http://apparitionsmariales.org/
ou voici le texte copier coller du site si vous ne le trouvez pas
LA SAINTE MESSE
Témoignage de CATALINA - Grâce à la merveilleuse catéchèse par laquelle le Seigneur et la Vierge Marie nous instruisent ( à savoir la manière de réciter le rosaire, de prier avec le coeur, de méditer et de jouir d’instants partagés avec Dieu et notre mère bénie - confession par excellence -)
il nous est donné de vivre de ce qu’est réellement la Sainte Messe et ô combien de la vivre avec le coeur.
Voici le témoignage que je dois et désire donner au monde entier, pour la plus grande gloire de Dieu et pour la rédemption de tous ceux qui désirent ouvrir leur coeur au Seigneur. Ce afin que de nombreuses âmes consacrées à Dieu ravivent leur feu d’amour pour le Christ, elles qui de leurs doigts oints, ont charge de Le dispenser à toute la terre pour qu’Il devienne notre nourriture.
Aux autres, pour qu’elles Le reçoivent non plus “par habitude” mais qu’elles vivent l’extase d’une rencontre quotidienne par amour. A vous, mes frères et soeurs laïques du monde entier, pour que vous viviez le plus grand des miracles avec le coeur : Celui de la célébration de la Sainte Eucharistie.
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Début de la messe
C’était la veille de l’annonciation et les membres de notre groupe étaient allés se confesser. Quelques-unes des dames du groupe de prière ne purent le faire et reportèrent leur confession au jour suivant, avant la Sainte Messe. Quand je suis arrivée le jour suivant à l’église, un peu en retard, Monseigneur l’Archevêque et les prêtres pénétraient dans l’église.
La Vierge dit alors de sa voix si douce et féminine qui attendrit l’âme :
“Aujourd’hui est jour de formation et Je voudrais que tu accordes une attention particulière à tout ce dont tu vas être témoin. Tout ce que tu vivras en ce jour, tu auras à le faire partager à l’humanité.”
Je restais pantoise, mais nourrie dans mon attente. Au début, j’ai pu percevoir un choeur de très belles voix qui chantaient comme si elles étaient éloignées, mais par moments le choeur se rapprochait puis s’éloignait à nouveau, comme un son porté par le vent.
Prière pénitentielle
Monseigneur l’Archevêque débuta la Sainte Messe et lorsque vint la prière pénitentielle, la Sainte Vierge dit : “Du fond de ton coeur demande pardon au Seigneur pour toutes tes fautes, pour L’avoir offensé, ainsi tu pourras participer dignement à ce privilège qui est d’assister à la Sainte Messe.”
Certainement que pendant une fraction de seconde j’ai dû penser : “Mais je suis en grâce avec Dieu, je me suis confessée pas plus tard qu’hier soir.”
Elle répliqua : “Et tu crois que depuis hier soir tu n’as pas offensé le Seigneur ? Laisse-moi te rappeler certains faits.
Quand tu es sortie pour venir ici, la jeune fille qui t’aide s’est approchée pour te demander quelque chose et, comme tu étais en retard, à la pauvre décontenancée, tu as répondu d’une manière bien peu courtoise. Ce fut un manque de charité de ta part. Et tu dis que tu n’as pas offensé Dieu ?...
Sur ton trajet, tu as croisé un autobus qui a failli te heurter et tu as lancé quantité de mots contre ce pauvre homme, au lieu de venir faire tes prières, et ainsi te préparer à la Sainte Messe. Tu as fauté envers la charité et perdu la paix en manquant de patience. Et tu dis ne pas avoir blessé le Seigneur ?...
Tu es arrivée au dernier moment, alors que la procession sacerdotale se manifestait pour célébrer la Messe... t’y faisant participer sans préparation préalable.”
Ô ma Mère, ne m’en dites pas plus, ne m’en dites pas davantage, car j’en mourrais de regret et de honte, contestai-je.
“Pourquoi arrivez-vous au dernier moment ? Vous devriez être là avant pour pouvoir faire une prière et demander au Seigneur qu’Il envoie Son Esprit-Saint, qu’Il vous accorde un esprit de paix, celui qui fait fuir l’esprit du monde, les préoccupations, les problèmes et les distractions, pour être en mesure de vivre ce moment - sacré, ô combien -.
Mais vous arrivez seulement au début de la célébration, et vous y participez comme si vous participiez à un événement ordinaire, sans aucune préparation spirituelle.
Pourquoi ? C’est un grand Miracle. Vous allez vivre en ces instants le don le plus grand accordé par Le Très-Haut et vous ne pouvez l’apprécier.”
C’en était assez. Je me trouvais tellement mal que cela me suffisait pour demander pardon à Dieu, non seulement pour les fautes du jour, mais pour toutes les fois où j’ai espéré, et avec moi combien d’autres, que se termine l’homélie pour participer au sacrifice de toute l’Eglise.
Pour toutes les fois où je n’ai pas pu ou pas cherché à comprendre ce que cela signifiait que d’être ici. Pour toutes les fois où, alors que mon âme était souillée de péchés graves, j’osais participer à la Sainte Messe.
C’était jour de fête et nous allions réciter le Gloria. Notre-Dame dit alors : “ Glorifie et bénis de tout ton amour la Sainte Trinité en te reconnaissant comme Sa créature”.
Combien mémorable fut ce Gloria. D’un seul coup je me vis dans un lieu étrange, empli de lumière, devant le trône de la Divine et Majestueuse Présence inondé de lumière. Avec quel amour j’ai pris plaisir à répéter
“pour Ton immense Gloire, nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions, nous Te rendons grâce, Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père Tout-Puissant - et je m’imaginais le visage paternel plein de bonté du Père - ... Seigneur, fils unique Jésus-Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père, Toi qui enlèves le péché du monde...”.
Et Jésus était là, devant moi, le visage tout de tendresse et de miséri-corde... “car Toi seul es Dieu, Toi seul es Le Très-Haut, Jésus-Christ avec le Saint-Esprit...”. Lui, le Dieu du Bel Amour, Lui qui comblait tout mon être...
Et j’ai demandé : “Seigneur, libère-moi de tout esprit malin. Mon coeur T’appartient. Seigneur, envoie-moi Ta paix pour tirer le meilleur bénéfice de cette Eucharistie et que ma vie produise de meilleurs fruits. Esprit-Saint de Dieu, transforme-moi, agis en moi, guide-moi. Ô Dieu, accordez-moi les dons nécessaires pour mieux Vous servir ! “
Lecture des écritures
Arriva le moment de la lecture des écritures et la Vierge me fit répéter : “Seigneur, aujourd’hui je désire écouter Ta parole et produire un fruit abondant. Que Ton Esprit-Saint nettoie le terrain en mon coeur pour que Ta parole croisse et se développe. Purifie mon coeur afin que je sois tout disposée”.
“Je désire que tu portes ton attention aux écritures et à toute l’homélie du prêtre. Rappelle-toi que la Bible dit que la Parole de Dieu ne revient pas sans avoir donné son fruit. Si tu prêtes attention, il restera en toi quelque chose de tout ce que tu écoutes. Tu dois essayer durant toute la journée de te souvenir de ces paroles qui laisseront leurs traces en toi. Parfois ce seront deux phrases, ou alors la lecture entière de l’Evangile, parfois même un seul mot, qu’il te faudra savourer le restant de la journée pour qu’il produise chair en toi, de cette chair qui transforme une existence, celle qui fait que la Parole de Dieu transforme tout un chacun.
Maintenant, dis au Seigneur que tu es ici pour écouter ce que tu désires qu’Il dise à ton coeur.”
A nouveau je remerciai Dieu de m’avoir donné l’opportunité d’écouter Sa Parole. Je lui demandai pardon d’avoir eu le coeur si dur pendant tant d’années et d’avoir enseigné à mes enfants d’aller à la Messe tous les dimanches parce que l’Eglise le demandait, et non par amour, mais juste pour se nourrir de Dieu.
Moi qui avais assisté à tant d’Eucharisties plutôt par compromis - croyant ainsi être sauvée - sans les vivre ni même en songeant à les vivre, sans faire cas des Ecritures, et sans parler de l’homélie du prêtre !
Quel pincement au coeur ai-je ressenti pour tant d’années perdues par ignorance !
Quelle superficialité en toutes ces Messes auxquelles nous assistons telles que mariages ou enterrements ou parce que nous avons besoin de nous faire valoir !
Quelle ignorance de notre Eglise et de ses Sacrements !
Quel gâchis à vouloir nous instruire et nous informer des choses de ce monde qui peuvent d’un moment à l’autre disparaître sans même laisser de trace et qui, en fin de compte, n’ajouteront pas une minute à notre existence !
Valeurs qui, par contre, nous permettraient de gagner un peu du ciel sur terre, sans parler de la Vie Eternelle... Nous n’en savons rien ! Et nous nous disons hommes et femmes civilisés !
l’Offertoire
Quelque temps après vint l’Offertoire et la Sainte Vierge dit : “Récite après moi : (et je La suivais) Seigneur, je T’offre tout ce que je suis, tout ce que j’ai, tout ce que je peux, je remets tout entre tes mains. Edifie-Toi, Seigneur, du peu que je suis. Par les mérites de Ton Fils, transforme-moi, Dieu Très-Haut. Je Te le demande pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de notre apostolat, pour tous ceux qui nous combattent, pour ceux qui se recommandent à mes pauvres prières... Enseigne-moi à déposer mon coeur à terre pour que leur chemin soit moins dur... Ainsi ont prié les saints, ainsi je désire qu’ils fassent”.
Voici ce que Jésus demande : que nous déposions notre coeur à terre, pour qu’ils n’en ressentent pas la dureté et qu’en nous faisant marchepied, nous les soulagions par notre douleur.
Il y a quelques années j’ai lu le livre d’un saint que j’aime beaucoup, José-Maria Ascrivà de Balaguer, et c’est ainsi que j’ai pu découvrir une prière semblable à celle que la Vierge m’enseignait.
Ce saint, à qui je me recommande parfois, était agréable à la Vierge par ces prières.
Brusquement, des personnes que je n’avais encore jamais vues commencèrent à se mettre debout. C’était comme si, du côté de chaque personne présente dans la cathédrale, sortaient d’autres individus, ce qui permit à celle-ci de se remplir de personnages jeunes et beaux. Ils étaient vêtus d’aubes (tuniques) très blanches et se dégageaient sur l’allée centrale en se dirigeant vers l’autel.
Vos offrandes et vos demandes
Notre Mère dit alors : “Observe, ce sont les anges gardiens de chacune des personnes qui sont ici. C’est le moment où votre ange gardien apporte vos offrandes et vos demandes devant l’Autel du Seigneur.”
En un pareil moment, je fus totalement bouleversée, car ces êtres avaient le visage si beau, tellement radieux qu’on ne peut l’imaginer. Certains visages, très beaux, plutôt féminins, rayonnaient. Leur corpulence, leurs mains, leur stature étaient celles d’êtres humains. Leurs pieds nus ne touchaient pas le sol, mais c’était comme s’ils glissaient, comme s’ils patinaient. C’était une très belle procession. Certains d’entre eux tenaient comme une vasque en or avec quelque chose qui brillait beaucoup d’une lumière blanc-doré.
La Vierge dit :”Ce sont les anges gardiens des personnes qui offrent cette Messe à de nombreuses intentions, des personnes qui sont conscientes de ce que signifie cette célébration, de celles qui ont quelque chose à offrir au Seigneur”.
Offrez en ces circonstances, vos peines, vos douleurs, votre tristesse, vos joies et présentez vos requêtes. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie. Ainsi donc, soyez généreux en offrant et en demandant”.
Derrière les premiers anges en venaient d’autres qui n’avaient rien dans leurs mains. Ils les présentaient vides. La vierge dit : “Ce sont les anges des personnes qui, étant présentes, n’offrent jamais rien, qui ne trouvent aucun intérêt à vivre le moindre moment liturgique de la Messe et qui n’ont pas d’offrande à présenter devant l’Autel du Seigneur.
En dernier lieu arrivaient des anges qui étaient assez tristes, les mains jointes en prière, le regard dirigé vers le sol. “Ce sont les anges gardiens des personnes qui, tout en étant ici, ne sont pas présentes pour autant, c’est-à-dire de celles qui sont venues contraintes, de celles qui sont venues par compromis, mais sans aucun désir de participer à la Messe. Ainsi donc les anges s’en vont tristes, car ils n’ont rien à présenter devant l’Autel, mises à part leurs propres prières.
N’attristez pas votre ange gardien. Demandez beaucoup. Demandez la conversion des pécheurs. Réclamez la paix dans le monde. Demandez pour vos familles, vos voisins, pour ceux qui s’en remettent à vos prières. Demandez, réclamez, non seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour les autres.
Rappelez-vous que l’offrande qui est la plus agréable au Seigneur est encore celle où vous vous offrez vous-mêmes en holocauste pour que Jésus, lorsqu’Il descend, vous transforme par Ses propres mérites.
Qu’avez-vous à offrir au Père par vous-mêmes ? Le néant et le péché. Mais une telle offrande, unie aux mérites de Jésus, devient agréable au Père.”
Ce spectacle, cette procession était d’une beauté qui ne souffre nulle comparaison. Toutes ces créatures célestes faisant révérence devant l’Autel, qui déposant son offrande à terre, qui s’agenouillant avec le visage quasiment au sol, s’en allaient finissant par disparaître de ma vue.
Quand est venu le moment final de la présentation lorsque l’assemblée a dit : “Saint, saint, saint...”, d’un seul coup tout ce qui était derrière les célébrants disparut.
Du côté droit de Monseigneur l’Archevêque, allant vers l’arrière, en diagonale, apparurent des milliers d’anges. Des petits, des grands, des anges aux ailes immenses, des anges aux petites ailes, des anges sans ailes, comme les précédents. Tous étaient vêtus de tuniques, comme les aubes blanches des prêtres ou des enfants de choeur. Tous s’agenouillèrent en prière, les mains jointes, et, pour faire la révérence, inclinèrent la tête. On pouvait entendre une musique merveilleuse, comme s’il y avait une quantité impressionnante de choeurs d différentes voix et tous chantaient à l’unisson, en même temps que l’assemblée : “Saint, saint, saint...”
La consécration
Vint alors le moment de la consécration, moment du plus merveilleux des miracles. Du côté droit de l’Archevêque en allant vers l’arrière, de même, en diagonale, une multitude de personnes allaient vêtues de tuniques identiques mais aux couleurs pastel : rose, vert, bleu ciel, lilas, jaune; en bref, de couleurs variées, très douces.
Leurs visages aussi étaient brillants, pleins de joie. Ils semblaient avoir le même âge. On pouvait remarquer (et je ne pourrais dire pourquoi) qu’il y avait des gens d’âges différents, mais d’après leurs visages, ils paraissaient tous identiques, sans ride, heureux. Tous se sont également agenouillés lors de l’envoi du “Saint, saint, saint est le Seigneur...”
Notre-Dame dit : “Ce sont les saints et les bienheureux du Ciel et parmi eux se trouvent aussi certains de vos proches qui jouissent déjà de la présence de Dieu”. C’est alors que je La vis. Là, tout de suite à la droite de Monseigneur l’Archevêque, à quelques pas derrière lui. Elle était à peine suspendue au-dessus du sol, agenouillée sur des toiles très fines, transparentes mais également lumineuses, comme de l’eau cristalline. La Sainte Vierge avait les mains jointes, regardant le célébrant, attentive et respectueuse.
Elle m’a parlé d’où Elle était, mais silencieusement, directement au coeur, sans me regarder : “Cela t’interpelle de me voir un peu en retrait de Monseigneur, n’est-ce pas ? C’est ainsi... Avec tout l’Amour que Me porte Mon fils, Il ne m’a pas accordé la dignité qu’Il accorde à un prêtre, de pouvoir Le tenir dans Mes mains, quotidiennement, comme le font les mains sacerdotales. C’est à cause du profond respect que J’ai envers le prêtre et pour la grandeur du miracle que Dieu réalise grâce à Lui, que Je me sens obligée de M’agenouiller ici.”
Mon Dieu, quelle dignité, quelle grâce Vous déversez sur les âmes sacerdotales. Et pas plus nous que bon nombre d’entre eux n’en sommes conscients !
Derrière l’autel commencèrent à apparaître des silhouettes de personnes aux couleurs grises qui levaient les mains en l’air. La Très Sainte Vierge dit : “Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui sont dans l’attente de vos prières pour se rafraîchir. Ne cessez pas de prier pour elles. Elles prient pour vous, mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes. C’est vous qui devez prier pour elles afin de les aider à sortir pour qu’elles rencontrent Dieu et qu’elles en jouissent éternellement.
Comme tu le vois, Je suis ici en permanence. Les gens font des pèlerinages et recherchent les lieux de mes apparitions. C’est un bien pour toutes les grâces qu’on y reçoit, mais en aucun d’entre eux Je ne suis aussi présente qu’à la Sainte Messe. Au pied de l’autel où est célébrée la Sainte Eucharistie, ils pourront toujours Me trouver. Je demeure au pied du tabernacle avec les anges, car Je suis toujours avec Lui.”
Contempler un tel visage que celui de la Mère en un pareil moment, lors du Sanctus ! En union avec tous les autres, le visage resplendissant, les mains jointes avec l’espoir qu’un pareil miracle ne cesse de se renouveler, c’est être au Ciel-même. “Qui pourrait croire qu’il y ait des gens -et à vrai dire, il y en a - qui, en pareil moment, trouvent le moyen d’être distraits ou en conversation...C’est avec douleur que je le dis : plus nombreux sont les jeunes hommes que les jeunes femmes qui, debout, croisent les bras. Comment peut-on rendre hommage au Seigneur debout, d’égal à égal ?”
La Vierge dit : “Fais savoir à l’homme que jamais il ne sera autant Homme qu’en pliant les genoux devant Dieu”.
Les paroles de la Consécration
Le célébrant prononça les paroles de la Consécration. C’était une personne de taille moyenne qui, d’un coup, s’est mise à croître, devenant tout lumineux, d’une lumière surnaturelle, entre le blanc et le doré, qui l’enveloppait en se faisant plus intense au niveau du visage, de telle manière qu’on ne pouvait voir ses traits.
Quand il présenta les Espèces, je vis ses mains qui laissaient apparaître des marques sur le dessus par lesquelles jaillissait beaucoup de lumière.
C’était Jésus !... C’était Lui qui, de Son corps, enveloppait celui du célébrant et, d’un geste amoureux, épousait les mains de Monseigneur l’Archevêque. A ce moment l’Hostie commença à croître, jusqu’à devenir énorme et c’est alors que s’imprima la merveilleuse Face de Jésus regardant Son peuple.
Par réflexe j’ai baissé la tête et Notre-Dame a dit : “Ne baisse pas les yeux, lève la tête, contemple-Le, croise ton regard avec le Sien et répète la prière enseignée par l’Ange à Fatima : Seigneur je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime; je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. Pardon et miséricorde... Maintenant dis-Lui combien tu L’aimes; rends hommage au Roi des rois.”
On aurait dit qu’Il portait le regard sur moi seule depuis l’énorme Hostie, mais j’ai su qu’Il scrutait chacun avec un tel Amour...
Par la suite, j’ai baissé la tête jusqu’à toucher le sol, comme le faisaient tous les Anges et les Bienheureux du Ciel.
A cet instant m’effleura la pensée qu’il s’agissait de ce même Jésus qui, ayant épousé le corps du célébrant, se présentait également sur l’Hostie et qui, lorsque le célébrant l’abaissa, rétrécit jusqu’à retrouver sa taille normale. J’avais les larmes aux yeux et ne pouvais sortir de mon extase.
Monseigneur prononça ensuite les paroles consacrées pour le vin et au moment-même où il les prononça, des éclairs se produisirent au ciel et dans le fond de l’église. Le toit de l’église n’existait plus, ni même les murs. Tout était obscur, à l’exception des lumières qui brillaient sur l’Autel.
Soudain j’ai vu Jésus suspendu dans l’air, crucifié, de la tête jusqu’au sternum.
La poutre transversale de la croix était soutenue par des mains imposantes. Du milieu de cette splendeur se détachait une lueur semblable à une colombe, très petite, très brillante, qui fit rapidement le tour de toute l’église et alla se poser sur l’épaule gauche de Monseigneur l’Archevêque, toujours investi par Jésus, car je pouvais distinguer Sa chevelure et Ses plaies lumineuses ainsi que Sa haute stature mais je ne pouvais voir Sa Face.
En l’air, Jésus crucifié avait la tête penchée sur le côté, sur l’épaule gauche, avec ce que l’on pouvait distinguer des ecchymoses et de ce que les bras avaient de décharnés. Sur le côté droit il y avait au niveau du torse une blessure de laquelle jaillissaient à profusion, sur la droite du sang et sur la gauche ce que je dirais être de l’eau, mais très brillante.
Il y avait en outre des rayons de lumière qui se dirigeaient sur les fidèles, allant à droite et à gauche. La quantité de sang qui s’épanchait du Calice me consternait et j’ai cru que cela allait dégouliner et maculer tout l’Autel. Mais pas une seule goutte n’est tombée !
C’est à ce moment que la Vierge a dit :”C’est le Miracle des miracles. Je te le répète, pour le Seigneur il n’existe ni espace ni temps et au moment de la Consécration, toute l’assemblée est transportée au pied du calvaire, à l’instant de la crucifixion de Jésus”.
Peut-on imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous là-bas, au moment-même où ils L’ont crucifié, Lui, et où Il demandait pardon au Père, non seulement pour ceux qui Le mettaient à mort, mais aussi pour chacun de nos péchés : “Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font !”
A partir de ce jour, que m’importe s’ils me prennent pour une folle, mais je demande à tous qu’ils s’agenouillent, qu’ils essaient de vivre avec le coeur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables ce privilège que le Seigneur leur accorde.
Lorsque nous allions réciter le Notre Père, le Seigneur prit la parole pour la première fois pendant la célébration et dit : “Prends garde, Je désire que tu pries aussi profondément que tu en es capable et que pendant ce temps tu te remémores la ou les personne(s) qui t’a le plus nui au cours de ta vie, afin que tu la serres sur ta poitrine et que, de tout ton coeur, tu lui dises : Au nom de Jésus, je te pardonne et t’accorde la paix. Au nom de Jésus je te demande de me pardonner et de me donner la paix. Si cette personne mérite la paix, elle la recevra et cela lui fera beaucoup de bien. Si cette personne n’est pas capable de s’ouvrir à la paix, cette paix habitera ton coeur. Mais je ne veux pas que tu reçoives ou que tu donnes la paix si tu n’es pas capable de pardonner et de ressentir d’abord cette paix en ton coeur”.
“Faites attention à ce que vous dites”, poursuivit le Seigneur, “vous répétez dans le Notre Père : pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous êtes capables de pardonner, mais non d’oublier, comme diraient certains, vous conditionnez le pardon de Dieu. Vous dites alors : pardonnez-moi selon ma capacité à pardoner, sans plus.”
Je ne pourrais exprimer la douleur ressentie, de savoir à quel point nous pouvons blesser le Seigneur et combien nous pouvons nous faire du tort à nous-mêmes par tant de rancoeur, de mauvaises pensées, et vil comportement qui trouvent substance dans nos complexes ou notre susceptibilité.
J’ai pardonné. J’ai pardonné et demandé pardon du fond du coeur à tous ceux qui m’avaient fait du tort quelques fois, pour ressentir la paix du Seigeur.
Le baiser du Seigneur
Le célébrant dit : “...accorde-nous la paix et l’unité... (ensuite) La Paix du Seigneur soit avec vous...”
Bien vite j’aperçus parmi les personnes qui s’embrassaient (pas toutes), une lumière très intense qui venait se placer au milieu d’elles et je compris que c’était Jésus. Je me suis alors précipitée pour embrasser la personne qui se trouvait à côté de moi. J’ai pu vraiment ressentir le baiser du Seigneur dans cette lumière. C’était Lui qui m’embrassait pour me donner Sa Paix, car, à cet instant, j’ai été capable de pardonner et d’extirper de mon coeur tout mon ressentiment envers autrui. C’est cela que désire Jésus : que nous partagions ces moments de joie en nous embrassant, afin de nous accorder Sa Paix.
La communion
Vint le moment de la communion des célébrants et je notai, à l’instant même, la présence de tous les prêtres qui se joignaient à Monseigneur. Quand il communia, la Vierge dit : “C’est le moment de prier pour le célébrant et les prêtres qui l’accompagnent. Répète après Moi : Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les, prends soin d’eux, soutiens-les par Ton Amour... Souvenez-vous de tous les prêtres du monde, priez pour toutes les âmes consacrées...”
Chers frères, il est temps de prier pour eux qui sont Eglise, comme nous le sommes nous aussi les laïcs. Bien souvent, nous laïcs, exigeons beaucoup des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour eux, de les comprendre, de comprendre combien ils sont humains, d’avoir idée de la solitude dans laquelle un prêtre peut baigner. Que les choses soient claires : les prêtres sont des personnes comme nous. Ils ont besoin d’être compris, besoin de soins, besoin d’affection et d’attention de notre part, car ils offrent leur vie pour chacun d’entre nous, comme Jésus, lorsqu’ils se consacrent à Lui.
Le Seigneur désire que les membres du troupeau que Dieu lui a confié, prient et participent à la sanctification de leur pasteur. Un jour, lorsque nous serons de l’autre côté, nous comprendrons quelle merveilleuse grâce le Seigneur nous a fait en nous donnant des prêtres afin que nous puissions sauver nos âmes.
Les gens commencèrent à sortir des rangs pour aller communier. L’heure du merveilleux rendez-vous qu’est la Communion était arrivée. Alors le Seigneur me dit : “Attends un instant. Je voudrais que tu observes quelque chose”. Velléité me prit de lever les yeux vers la personne qui allait recevoir la Communion sur la langue, des mains du prêtre.
Je dois préciser qu’il s’agissait d’une des dames qui n’avait pas réussi à se confesser la nuit dernière et qui l’avait fait dans la matinée, avant la Sainte Messe. Quand le prêtre déposa la Sainte Espèce sur sa langue, il y eut comme un éclair, de cette lumière d’un blanc-doré qui, en premier lieu, la pénétra au niveau du buste, pour ensuite auréoler le torse, les épaules et la tête.
Le Seigneur dit : “Voilà combien Je me plais à embrasser une âme qui vient avec le coeur pur, Me recevoir”.
Le timbre de la voix de Jésus était celui de quelqu’un de content. Je restais ébahie, à regarder cette amie revenir à sa place tout entourée de lumière, embrasée par le Seigneur et je pensais à la merveille à laquelle nous échappions toutes les fois où nous nous présentions avec nos minimes, voire très grandes fautes pour recevoir Jésus, alors que nos âmes devraient être parées comme pour un jour de fête.
Bien souvent nous prétextons qu’il n’y a pas de prêtre pour nous confesser de manière opportune, mais le problème ne réside pas dans la manière, évidente ou non, de se confesser, mais plutôt dans la facilité avec laquelle nous retombons dans le péché.
De même que pour les jours de fête nous savons trouver un salon de beauté ou, pour les messieurs, un coiffeur, nous devrions nous efforcer de chercher un prêtre tant il est nécessaire de nous débarrasser de toutes nos vilenies, afin de ne jamais faire affront à Jésus en Le recevant le coeur rempli de choses impures.
Alors que je m’en allais pour recevoir la Communion, Jésus me répéta : “La dernière Cène fut le moment d’intimité le plus grand avec les Miens. En ces instants d’Amour, J’ai instauré ce qui, aux yeux des hommes serait perçu comme pure folie : me faire prisonnier d’Amour. J’ai donc institué l’Eucharistie.
Je désirais demeurer avec vous jusqu’à la consommation des siècles car Mon Amour ne pouvait supporter de laisser orphelins ceux que J’aimais plus que Ma vie...”
J’ai reçu cette Hostie, qui avait un goût particulier. C’était un mélange de sang et d’encens qui m’inonda entièrement. J’ai alors ressenti tant d’Amour que les larmes me sont venues sans pouvoir les empêcher. Quand j’ai regagné ma place, en m’agenouillant le Seigneur me dit : “Ecoute...”
Dès cet instant j’ai commencé à entendre en moi les prières d’une dame qui était assise devant moi et qui venait de communier. Ce qu’elle disait, sans avoir à ouvrir la bouche, était à peu près ceci : “Seigneur rappelle-Toi que nous sommes à la fin du mois et que je n’ai pas l’argent pour payer le loyer, le crédit de l’auto, l’école des enfants.
Tu dois faire quelque chose pour m’aider...
S’il Te plaît, fais que mon mari cesse de boire autant car je ne peux plus supporter ses ivresses et mon dernier va perdre une année, une fois de plus si Tu ne nous aides pas... il a des examens cette semaine... et n’oublie pas la voisine qui doit déménager, qu’elle le fasse une bonne fois pour toutes parce que je ne peux plus la supporter... etc... etc.
C’est alors que Monseigneur l’Archevêque dit “Prions” et d’un commun accord toute l’assemblée se leva pour la prière finale. Jésus dit d’un ton triste : “T’es-tu rendue compte ? Pas une seule fois elle ne m’a dit qu’elle M’aimait. Pas une seule fois elle ne M’a remercié pour le don que Je lui ai fait d’abaisser Ma Divinité jusqu’à sa pauvre humanité afin de l’élever jusqu’à Moi. Pas une seule fois elle n’a dit : “merci Seigneur”. Ce ne fut qu’une litanie de demandes...et ainsi sont quasi tous ceux qui viennent Me recevoir.
Je suis mort par Amour et Je suis ressuscité par Amour. J’attends chacun de vous et Je demeure auprès de vous par Amour. Mais vous ne vous rendez pas compte que J’ai besoin de votre amour. Rappelle-toi que Je suis le Mendiant de l’Amour en ces sublimes instants pour l’âme”.
Vous rendez-vous compte que L’Amour réclame notre amour sans que nous ne Lui accordions ?
Pire encore, nous évitons d’aller au rendez-vous de L’Amour au-delà de tout Amour, de cet Amour qui de donne en oblation permanente.
Comme l’Archevêque s’apprêtait à donner la bénédiction, la Très Sainte Vierge dit : “Prête attention, prends garde...vous faites des tours de passe-passe en guise de signe de Croix. Rappelle-toi que cette bénédiction peut être la dernière que tu reçois de ta vie, des mains d’un prêtre. Tu ne sais pas si, en sortant d’ici, tu vas mourir ou non, ni si tu auras encore l’opportunité de recevoir la bénédiction d’un prêtre. Ces mains consacrées te donnent la bénédiction au Nom de la Très Sainte Trinité. Ainsi donc, fais le signe de Croix avec respect, comme si c’était la dernière fois de ta vie.”
Que perdons-nous à ne pas chercher à comprendre et à participer, tous les jours, à la Sainte Messe ! Pourquoi ne faisons-nous pas l’effort d’arriver une demi-heure avant le début de la Sainte Messe ? Et même d’y courir pour recevoir les bénédictions que le Seigneur désire accorder à nos âmes.
Je suis consciente que tous, par obligation, ne peuvent pas y assister quotidiennement, mais au moins deux ou trois fois par semaine, et sans oublier tous ceux qui se dispensent de la Messe du dimanche avec pour dérisoire prétexte, la charge d’un enfant ou deux, voire même dix... Mais comment font-ils lorsqu’ils ont des affaires “plus” importantes ? Nous savons trouver du temps pour étudier, pour travailler, pour nous divertir, pour nous délasser, mais nous n’en trouvons pas pour aller à la Sainte Messe, au moins le dimanche.
Jésus me demanda de rester avec Lui, quelques minutes de plus, une fois la Messe terminée. Il dit : “N’allez pas à vos occupations, la Messe terminée. Demeurez en Ma compagnie, jouissez-en et laissez-Moi jouir de la vôtre”...
J’avais entendu dire d’une enfant que le Seigneur demeurait en nous quelques 5 ou 10 minutes après la Communion. J’en ai alors profité pour le Lui demander : “Seigneur, en vérité, combien de temps demeures-Tu en nous après la Communion ?”
Je crois que le Seigneur a dû rire de ce non-sens car Il a rétorqué : “Autant de temps que Tu désires M’avoir avec toi. Si tu Me parles pendant la journée, que tu M’accordes quelques paroles au cours de tes occupations, Je t’écouterai. Je suis toujours avec vous, c’est vous qui me délaissez, Moi. Dès que vous sortez de la Messe, c’en est fini de votre jour d’obligation. Vous vous êtes acquittés envers le Seigneur, c’en est fini. Vous ne songez même pas qu’il Me plairait de partager votre vie familiale, au moins ce jour-là.
Vous avez chez vous une place pour chaque chose et un endroit pour chaque activité : un lieu où dormir, un autre pour cuisine, un autre pour manger, etc... Quel est l’endroit que vous Me destinez ? Ce ne doit pas être un endroit où se trouve une image empoussiérée la plupart du temps, mais un lieu où la famille se réunit pas moins de 5 minutes par jour, pour Me consacrer la journée, Me remercier du don de la vie, pour présenter les nécessités du jour, pour demander des bénédictions, protection, santé...Tout a une place chez vous, mis à part Moi.
Les hommes programment leur jour, leur semaine, leur semestre, leurs vacances, etc... Ils projettent de se délasser, d’aller au cinéma ou à une fête, d’aller rendre visite à la grand-mère, aux enfants ou aux petits-enfants, aux amis...d’aller se distraire. Mais combien de familles disent-elles au moins une fois par mois : “Aujourd’hui c’est le jour d’aller rendre visite à Jésus au Tabernacle” et ainsi donc de venir avec toute la famille, s’entretenir avec Moi, Me raconter comment cela s’est passé depuis la dernière fois, Me parler des problèmes, des difficultés que l’on rencontre, des besoins que l’on a... Me faire participer à tout cela ? Combien de fois ?
Je sais tout. Je lis jusqu’au plus profond des coeurs et dans les pensées, mais il Me plaît d’entendre toutes ces choses, que vous M’y fassiez participer, comme à un familier, comme au plus intime des amis.
Combien de grâces l’homme gaspille à ne pas M’accorder une place dans sa vie !”
En ce jour passé avec Lui, comme en beaucoup d’autres, nous avons été enseignés et aujourd’hui je désire vous faire partager la mission dont on m’a chargée. Jésus dit alors : “Je voudrais sauver Ma créature, car l’octroi d’ouverture de la porte du Ciel débute dans un enfantement douloureux. Souviens-toi qu’aucune mère n’a jamais nourri son enfant de sa propre chair. Moi, Je suis parvenu à cet extrême Amour, pour vous gratifier de Mes mérites.
La Sainte Messe, c’est Moi qui prolonge Ma Vie et Mon Sacrifice sur la Croix pour vous. Sans les mérites de Ma Vie et de Mon Sang, qu’auriez-vous à présenter au Père ? Le néant, la misère, le péché...
Vous devriez excéder en vertu sur les Anges et Archanges, car eux ne bénéficient pas du privilège de Me recevoir comme Manne. Vous bien. Eux n’ont droit qu’à une goutte de la Source, mais vous à qui la grâce a été accordée de Me recevoir, vous disposez de tout l’océan.”
Un autre point sur lequel le Seigneur s’est exprimé avec douleur, reste le fait que : “Certains font du rendez-vous avec Lui une habitude. Des personnes qui ont perdu toute velléité pour une telle rencontre. De ce genre d’habitude dont certains sont affectés et qui fait qu’ils ne trouvent plus rien à dire à Jésus quand ils Le reçoivent. De la quantité d’âmes consacrées qui, perdant leur enthousiasme énamouré pour le Seigneur, font de leur vocation une simple fonction, carrière à laquelle on se voue sans plus de forme, sans engouement...”
Par la suite, le Seigneur m’a parlé des fruits que devrait produire en nous chaque Communion.
Il advient que l’on reçoive le Seigneur quotidiennement, sans que notre vie ne change vraiment. Que l’on passe des heures en prières et qu’on s’adonne à de nombreuses tâches, etc.. Mais notre vie n’est pas transformée pour autant et une vie qui ne se transforme pas ne peut, selon le Seigneur, porter un véritable fruit. Les mérites que nous recevons par l’Eucharistie doivent produire des fruits de conversion en nous et des fruits de charité à l’égard de nos frères.
Les laïcs ont un rôle important à jouer au sein de l’Eglise. Nous n’avons pas le doit de taire en nous la mission à laquelle le Seigneur nous convie, comme tout Baptisé, qui est d’aller annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n’avons pas le droit d’emmagasiner tant d’informations et de ne pas les communiquer à nos semblables, faisant en sorte que nos frères meurent de faim alors que nos mains sont pourvues de tant de pain.
Nous ne pouvons pas laisser tomber notre Eglise en ruines, alors que nous sommes à l’aise dans nos paroisses et nos maisons, à recevoir et ce en abondance de Notre Seigneur : Sa Parole, les homélies du prêtre, les pèlerinages, la Miséricorde de Dieu dans le Sacrement de la Réconciliation, l’union merveilleuse par le Sacrement de l’Eucharistie, les conférences de tel ou tel prédicateur.
En d’autres termes, nous recevons beaucoup, mais nous ne sommes pas prêts à sacrifier notre bien-être. Rendre visite aux prisonniers, parler aux nécessiteux, leur dire de ne pas abandonner, qu’ils sont nés Catholiques et que l’Eglise a besoin d’eux, tels qu’ils sont, souffrants, car leur douleur a valeur de rédemption pour autrui, et que ce sacrifice leur garantit la vie éternelle.
Nous ne sommes pas capables d’aller dans les hôpitaux, au chevet des malades en phase terminale, pour les soutenir de nos prières, notre chapelet de la Divine Miséricorde en mains, en ces moments de lutte entre le bien et le mal, afin de les libérer des pièges et tentations du démon. Tout mourant est dans l’effroi et tenir ne serait-ce que la main de l’un d’entre eux, lui dire l’Amour de Dieu, les merveilles qui l’attendent au Ciel auprès de Jésus et Marie, avec tous les siens qui y sont déjà, les réconforterait.
Les moments que nous vivons ne souffrent aucune indifférence de notre part. Nous devons être la prolongation du bras sacerdotal et nous manifester là où eux ne le peuvent pas. Mais pour que pareille chose soit possible, pour en être apte, nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus et nous nourrir de Jésus.
Nous craignons de nous engager toujours plus et quand le Seigneur dit :”Recherchez en premier le Royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît”, il n’y a rien d’autre à ajouter, mes frères. Voila en quoi consiste rechercher le Royaume de Dieu, par tous les moyens, de sorte qu’en tendant ainsi les mains en prime nous recevions le surcroît. Car pour maître nous avons Celui qui paie le mieux, Celui qui est à l’affût de la moindre de nos nécessités !
Frère, Soeur, merci de m’avoir permis d’accomplir la mission qui m’a été confiée, celle de te faire parvenir ces pages.
La prochaine fois que tu assisteras à la Messe, vis-la. Je sais que le Seigneur s’acquittera de cette promesse envers toi et que “jamais plus la Messe ne sera comme auparavant”. Quand tu Le recevras, aime-Le ! Vis cette sensation de douceur en te reposant au creux de Son côté, ouvert pour toi, pour te donner Son Eglise, Sa Mère, t’ouvrir les portes de la maison de Son Père pour que tu puisses expérimenter Son Amour Miséricordieux grâce à ce témoignage et essayer d’y correspondre de ton fragile amour.
Que Dieu te bénisse en cette Résurrection de Pâques.
Ta soeur en Jésus-Christ, le toujours-vivant
Catalina
Mission laïque du Coeur Eucharistique de Jésus
si vous préférez le lire dans le site, chercher « La Sainte Messe» de Catalina. voici le lien:
http://apparitionsmariales.org/
ou voici le texte copier coller du site si vous ne le trouvez pas
LA SAINTE MESSE
Témoignage de CATALINA - Grâce à la merveilleuse catéchèse par laquelle le Seigneur et la Vierge Marie nous instruisent ( à savoir la manière de réciter le rosaire, de prier avec le coeur, de méditer et de jouir d’instants partagés avec Dieu et notre mère bénie - confession par excellence -)
il nous est donné de vivre de ce qu’est réellement la Sainte Messe et ô combien de la vivre avec le coeur.
Voici le témoignage que je dois et désire donner au monde entier, pour la plus grande gloire de Dieu et pour la rédemption de tous ceux qui désirent ouvrir leur coeur au Seigneur. Ce afin que de nombreuses âmes consacrées à Dieu ravivent leur feu d’amour pour le Christ, elles qui de leurs doigts oints, ont charge de Le dispenser à toute la terre pour qu’Il devienne notre nourriture.
Aux autres, pour qu’elles Le reçoivent non plus “par habitude” mais qu’elles vivent l’extase d’une rencontre quotidienne par amour. A vous, mes frères et soeurs laïques du monde entier, pour que vous viviez le plus grand des miracles avec le coeur : Celui de la célébration de la Sainte Eucharistie.
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Début de la messe
C’était la veille de l’annonciation et les membres de notre groupe étaient allés se confesser. Quelques-unes des dames du groupe de prière ne purent le faire et reportèrent leur confession au jour suivant, avant la Sainte Messe. Quand je suis arrivée le jour suivant à l’église, un peu en retard, Monseigneur l’Archevêque et les prêtres pénétraient dans l’église.
La Vierge dit alors de sa voix si douce et féminine qui attendrit l’âme :
“Aujourd’hui est jour de formation et Je voudrais que tu accordes une attention particulière à tout ce dont tu vas être témoin. Tout ce que tu vivras en ce jour, tu auras à le faire partager à l’humanité.”
Je restais pantoise, mais nourrie dans mon attente. Au début, j’ai pu percevoir un choeur de très belles voix qui chantaient comme si elles étaient éloignées, mais par moments le choeur se rapprochait puis s’éloignait à nouveau, comme un son porté par le vent.
Prière pénitentielle
Monseigneur l’Archevêque débuta la Sainte Messe et lorsque vint la prière pénitentielle, la Sainte Vierge dit : “Du fond de ton coeur demande pardon au Seigneur pour toutes tes fautes, pour L’avoir offensé, ainsi tu pourras participer dignement à ce privilège qui est d’assister à la Sainte Messe.”
Certainement que pendant une fraction de seconde j’ai dû penser : “Mais je suis en grâce avec Dieu, je me suis confessée pas plus tard qu’hier soir.”
Elle répliqua : “Et tu crois que depuis hier soir tu n’as pas offensé le Seigneur ? Laisse-moi te rappeler certains faits.
Quand tu es sortie pour venir ici, la jeune fille qui t’aide s’est approchée pour te demander quelque chose et, comme tu étais en retard, à la pauvre décontenancée, tu as répondu d’une manière bien peu courtoise. Ce fut un manque de charité de ta part. Et tu dis que tu n’as pas offensé Dieu ?...
Sur ton trajet, tu as croisé un autobus qui a failli te heurter et tu as lancé quantité de mots contre ce pauvre homme, au lieu de venir faire tes prières, et ainsi te préparer à la Sainte Messe. Tu as fauté envers la charité et perdu la paix en manquant de patience. Et tu dis ne pas avoir blessé le Seigneur ?...
Tu es arrivée au dernier moment, alors que la procession sacerdotale se manifestait pour célébrer la Messe... t’y faisant participer sans préparation préalable.”
Ô ma Mère, ne m’en dites pas plus, ne m’en dites pas davantage, car j’en mourrais de regret et de honte, contestai-je.
“Pourquoi arrivez-vous au dernier moment ? Vous devriez être là avant pour pouvoir faire une prière et demander au Seigneur qu’Il envoie Son Esprit-Saint, qu’Il vous accorde un esprit de paix, celui qui fait fuir l’esprit du monde, les préoccupations, les problèmes et les distractions, pour être en mesure de vivre ce moment - sacré, ô combien -.
Mais vous arrivez seulement au début de la célébration, et vous y participez comme si vous participiez à un événement ordinaire, sans aucune préparation spirituelle.
Pourquoi ? C’est un grand Miracle. Vous allez vivre en ces instants le don le plus grand accordé par Le Très-Haut et vous ne pouvez l’apprécier.”
C’en était assez. Je me trouvais tellement mal que cela me suffisait pour demander pardon à Dieu, non seulement pour les fautes du jour, mais pour toutes les fois où j’ai espéré, et avec moi combien d’autres, que se termine l’homélie pour participer au sacrifice de toute l’Eglise.
Pour toutes les fois où je n’ai pas pu ou pas cherché à comprendre ce que cela signifiait que d’être ici. Pour toutes les fois où, alors que mon âme était souillée de péchés graves, j’osais participer à la Sainte Messe.
C’était jour de fête et nous allions réciter le Gloria. Notre-Dame dit alors : “ Glorifie et bénis de tout ton amour la Sainte Trinité en te reconnaissant comme Sa créature”.
Combien mémorable fut ce Gloria. D’un seul coup je me vis dans un lieu étrange, empli de lumière, devant le trône de la Divine et Majestueuse Présence inondé de lumière. Avec quel amour j’ai pris plaisir à répéter
“pour Ton immense Gloire, nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions, nous Te rendons grâce, Seigneur Dieu, Roi du Ciel, Dieu le Père Tout-Puissant - et je m’imaginais le visage paternel plein de bonté du Père - ... Seigneur, fils unique Jésus-Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père, Toi qui enlèves le péché du monde...”.
Et Jésus était là, devant moi, le visage tout de tendresse et de miséri-corde... “car Toi seul es Dieu, Toi seul es Le Très-Haut, Jésus-Christ avec le Saint-Esprit...”. Lui, le Dieu du Bel Amour, Lui qui comblait tout mon être...
Et j’ai demandé : “Seigneur, libère-moi de tout esprit malin. Mon coeur T’appartient. Seigneur, envoie-moi Ta paix pour tirer le meilleur bénéfice de cette Eucharistie et que ma vie produise de meilleurs fruits. Esprit-Saint de Dieu, transforme-moi, agis en moi, guide-moi. Ô Dieu, accordez-moi les dons nécessaires pour mieux Vous servir ! “
Lecture des écritures
Arriva le moment de la lecture des écritures et la Vierge me fit répéter : “Seigneur, aujourd’hui je désire écouter Ta parole et produire un fruit abondant. Que Ton Esprit-Saint nettoie le terrain en mon coeur pour que Ta parole croisse et se développe. Purifie mon coeur afin que je sois tout disposée”.
“Je désire que tu portes ton attention aux écritures et à toute l’homélie du prêtre. Rappelle-toi que la Bible dit que la Parole de Dieu ne revient pas sans avoir donné son fruit. Si tu prêtes attention, il restera en toi quelque chose de tout ce que tu écoutes. Tu dois essayer durant toute la journée de te souvenir de ces paroles qui laisseront leurs traces en toi. Parfois ce seront deux phrases, ou alors la lecture entière de l’Evangile, parfois même un seul mot, qu’il te faudra savourer le restant de la journée pour qu’il produise chair en toi, de cette chair qui transforme une existence, celle qui fait que la Parole de Dieu transforme tout un chacun.
Maintenant, dis au Seigneur que tu es ici pour écouter ce que tu désires qu’Il dise à ton coeur.”
A nouveau je remerciai Dieu de m’avoir donné l’opportunité d’écouter Sa Parole. Je lui demandai pardon d’avoir eu le coeur si dur pendant tant d’années et d’avoir enseigné à mes enfants d’aller à la Messe tous les dimanches parce que l’Eglise le demandait, et non par amour, mais juste pour se nourrir de Dieu.
Moi qui avais assisté à tant d’Eucharisties plutôt par compromis - croyant ainsi être sauvée - sans les vivre ni même en songeant à les vivre, sans faire cas des Ecritures, et sans parler de l’homélie du prêtre !
Quel pincement au coeur ai-je ressenti pour tant d’années perdues par ignorance !
Quelle superficialité en toutes ces Messes auxquelles nous assistons telles que mariages ou enterrements ou parce que nous avons besoin de nous faire valoir !
Quelle ignorance de notre Eglise et de ses Sacrements !
Quel gâchis à vouloir nous instruire et nous informer des choses de ce monde qui peuvent d’un moment à l’autre disparaître sans même laisser de trace et qui, en fin de compte, n’ajouteront pas une minute à notre existence !
Valeurs qui, par contre, nous permettraient de gagner un peu du ciel sur terre, sans parler de la Vie Eternelle... Nous n’en savons rien ! Et nous nous disons hommes et femmes civilisés !
l’Offertoire
Quelque temps après vint l’Offertoire et la Sainte Vierge dit : “Récite après moi : (et je La suivais) Seigneur, je T’offre tout ce que je suis, tout ce que j’ai, tout ce que je peux, je remets tout entre tes mains. Edifie-Toi, Seigneur, du peu que je suis. Par les mérites de Ton Fils, transforme-moi, Dieu Très-Haut. Je Te le demande pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de notre apostolat, pour tous ceux qui nous combattent, pour ceux qui se recommandent à mes pauvres prières... Enseigne-moi à déposer mon coeur à terre pour que leur chemin soit moins dur... Ainsi ont prié les saints, ainsi je désire qu’ils fassent”.
Voici ce que Jésus demande : que nous déposions notre coeur à terre, pour qu’ils n’en ressentent pas la dureté et qu’en nous faisant marchepied, nous les soulagions par notre douleur.
Il y a quelques années j’ai lu le livre d’un saint que j’aime beaucoup, José-Maria Ascrivà de Balaguer, et c’est ainsi que j’ai pu découvrir une prière semblable à celle que la Vierge m’enseignait.
Ce saint, à qui je me recommande parfois, était agréable à la Vierge par ces prières.
Brusquement, des personnes que je n’avais encore jamais vues commencèrent à se mettre debout. C’était comme si, du côté de chaque personne présente dans la cathédrale, sortaient d’autres individus, ce qui permit à celle-ci de se remplir de personnages jeunes et beaux. Ils étaient vêtus d’aubes (tuniques) très blanches et se dégageaient sur l’allée centrale en se dirigeant vers l’autel.
Vos offrandes et vos demandes
Notre Mère dit alors : “Observe, ce sont les anges gardiens de chacune des personnes qui sont ici. C’est le moment où votre ange gardien apporte vos offrandes et vos demandes devant l’Autel du Seigneur.”
En un pareil moment, je fus totalement bouleversée, car ces êtres avaient le visage si beau, tellement radieux qu’on ne peut l’imaginer. Certains visages, très beaux, plutôt féminins, rayonnaient. Leur corpulence, leurs mains, leur stature étaient celles d’êtres humains. Leurs pieds nus ne touchaient pas le sol, mais c’était comme s’ils glissaient, comme s’ils patinaient. C’était une très belle procession. Certains d’entre eux tenaient comme une vasque en or avec quelque chose qui brillait beaucoup d’une lumière blanc-doré.
La Vierge dit :”Ce sont les anges gardiens des personnes qui offrent cette Messe à de nombreuses intentions, des personnes qui sont conscientes de ce que signifie cette célébration, de celles qui ont quelque chose à offrir au Seigneur”.
Offrez en ces circonstances, vos peines, vos douleurs, votre tristesse, vos joies et présentez vos requêtes. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie. Ainsi donc, soyez généreux en offrant et en demandant”.
Derrière les premiers anges en venaient d’autres qui n’avaient rien dans leurs mains. Ils les présentaient vides. La vierge dit : “Ce sont les anges des personnes qui, étant présentes, n’offrent jamais rien, qui ne trouvent aucun intérêt à vivre le moindre moment liturgique de la Messe et qui n’ont pas d’offrande à présenter devant l’Autel du Seigneur.
En dernier lieu arrivaient des anges qui étaient assez tristes, les mains jointes en prière, le regard dirigé vers le sol. “Ce sont les anges gardiens des personnes qui, tout en étant ici, ne sont pas présentes pour autant, c’est-à-dire de celles qui sont venues contraintes, de celles qui sont venues par compromis, mais sans aucun désir de participer à la Messe. Ainsi donc les anges s’en vont tristes, car ils n’ont rien à présenter devant l’Autel, mises à part leurs propres prières.
N’attristez pas votre ange gardien. Demandez beaucoup. Demandez la conversion des pécheurs. Réclamez la paix dans le monde. Demandez pour vos familles, vos voisins, pour ceux qui s’en remettent à vos prières. Demandez, réclamez, non seulement pour vous-mêmes, mais aussi pour les autres.
Rappelez-vous que l’offrande qui est la plus agréable au Seigneur est encore celle où vous vous offrez vous-mêmes en holocauste pour que Jésus, lorsqu’Il descend, vous transforme par Ses propres mérites.
Qu’avez-vous à offrir au Père par vous-mêmes ? Le néant et le péché. Mais une telle offrande, unie aux mérites de Jésus, devient agréable au Père.”
Ce spectacle, cette procession était d’une beauté qui ne souffre nulle comparaison. Toutes ces créatures célestes faisant révérence devant l’Autel, qui déposant son offrande à terre, qui s’agenouillant avec le visage quasiment au sol, s’en allaient finissant par disparaître de ma vue.
Quand est venu le moment final de la présentation lorsque l’assemblée a dit : “Saint, saint, saint...”, d’un seul coup tout ce qui était derrière les célébrants disparut.
Du côté droit de Monseigneur l’Archevêque, allant vers l’arrière, en diagonale, apparurent des milliers d’anges. Des petits, des grands, des anges aux ailes immenses, des anges aux petites ailes, des anges sans ailes, comme les précédents. Tous étaient vêtus de tuniques, comme les aubes blanches des prêtres ou des enfants de choeur. Tous s’agenouillèrent en prière, les mains jointes, et, pour faire la révérence, inclinèrent la tête. On pouvait entendre une musique merveilleuse, comme s’il y avait une quantité impressionnante de choeurs d différentes voix et tous chantaient à l’unisson, en même temps que l’assemblée : “Saint, saint, saint...”
La consécration
Vint alors le moment de la consécration, moment du plus merveilleux des miracles. Du côté droit de l’Archevêque en allant vers l’arrière, de même, en diagonale, une multitude de personnes allaient vêtues de tuniques identiques mais aux couleurs pastel : rose, vert, bleu ciel, lilas, jaune; en bref, de couleurs variées, très douces.
Leurs visages aussi étaient brillants, pleins de joie. Ils semblaient avoir le même âge. On pouvait remarquer (et je ne pourrais dire pourquoi) qu’il y avait des gens d’âges différents, mais d’après leurs visages, ils paraissaient tous identiques, sans ride, heureux. Tous se sont également agenouillés lors de l’envoi du “Saint, saint, saint est le Seigneur...”
Notre-Dame dit : “Ce sont les saints et les bienheureux du Ciel et parmi eux se trouvent aussi certains de vos proches qui jouissent déjà de la présence de Dieu”. C’est alors que je La vis. Là, tout de suite à la droite de Monseigneur l’Archevêque, à quelques pas derrière lui. Elle était à peine suspendue au-dessus du sol, agenouillée sur des toiles très fines, transparentes mais également lumineuses, comme de l’eau cristalline. La Sainte Vierge avait les mains jointes, regardant le célébrant, attentive et respectueuse.
Elle m’a parlé d’où Elle était, mais silencieusement, directement au coeur, sans me regarder : “Cela t’interpelle de me voir un peu en retrait de Monseigneur, n’est-ce pas ? C’est ainsi... Avec tout l’Amour que Me porte Mon fils, Il ne m’a pas accordé la dignité qu’Il accorde à un prêtre, de pouvoir Le tenir dans Mes mains, quotidiennement, comme le font les mains sacerdotales. C’est à cause du profond respect que J’ai envers le prêtre et pour la grandeur du miracle que Dieu réalise grâce à Lui, que Je me sens obligée de M’agenouiller ici.”
Mon Dieu, quelle dignité, quelle grâce Vous déversez sur les âmes sacerdotales. Et pas plus nous que bon nombre d’entre eux n’en sommes conscients !
Derrière l’autel commencèrent à apparaître des silhouettes de personnes aux couleurs grises qui levaient les mains en l’air. La Très Sainte Vierge dit : “Ce sont les âmes bénies du Purgatoire qui sont dans l’attente de vos prières pour se rafraîchir. Ne cessez pas de prier pour elles. Elles prient pour vous, mais elles ne peuvent pas prier pour elles-mêmes. C’est vous qui devez prier pour elles afin de les aider à sortir pour qu’elles rencontrent Dieu et qu’elles en jouissent éternellement.
Comme tu le vois, Je suis ici en permanence. Les gens font des pèlerinages et recherchent les lieux de mes apparitions. C’est un bien pour toutes les grâces qu’on y reçoit, mais en aucun d’entre eux Je ne suis aussi présente qu’à la Sainte Messe. Au pied de l’autel où est célébrée la Sainte Eucharistie, ils pourront toujours Me trouver. Je demeure au pied du tabernacle avec les anges, car Je suis toujours avec Lui.”
Contempler un tel visage que celui de la Mère en un pareil moment, lors du Sanctus ! En union avec tous les autres, le visage resplendissant, les mains jointes avec l’espoir qu’un pareil miracle ne cesse de se renouveler, c’est être au Ciel-même. “Qui pourrait croire qu’il y ait des gens -et à vrai dire, il y en a - qui, en pareil moment, trouvent le moyen d’être distraits ou en conversation...C’est avec douleur que je le dis : plus nombreux sont les jeunes hommes que les jeunes femmes qui, debout, croisent les bras. Comment peut-on rendre hommage au Seigneur debout, d’égal à égal ?”
La Vierge dit : “Fais savoir à l’homme que jamais il ne sera autant Homme qu’en pliant les genoux devant Dieu”.
Les paroles de la Consécration
Le célébrant prononça les paroles de la Consécration. C’était une personne de taille moyenne qui, d’un coup, s’est mise à croître, devenant tout lumineux, d’une lumière surnaturelle, entre le blanc et le doré, qui l’enveloppait en se faisant plus intense au niveau du visage, de telle manière qu’on ne pouvait voir ses traits.
Quand il présenta les Espèces, je vis ses mains qui laissaient apparaître des marques sur le dessus par lesquelles jaillissait beaucoup de lumière.
C’était Jésus !... C’était Lui qui, de Son corps, enveloppait celui du célébrant et, d’un geste amoureux, épousait les mains de Monseigneur l’Archevêque. A ce moment l’Hostie commença à croître, jusqu’à devenir énorme et c’est alors que s’imprima la merveilleuse Face de Jésus regardant Son peuple.
Par réflexe j’ai baissé la tête et Notre-Dame a dit : “Ne baisse pas les yeux, lève la tête, contemple-Le, croise ton regard avec le Sien et répète la prière enseignée par l’Ange à Fatima : Seigneur je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime; je vous demande pardon pour tous ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas. Pardon et miséricorde... Maintenant dis-Lui combien tu L’aimes; rends hommage au Roi des rois.”
On aurait dit qu’Il portait le regard sur moi seule depuis l’énorme Hostie, mais j’ai su qu’Il scrutait chacun avec un tel Amour...
Par la suite, j’ai baissé la tête jusqu’à toucher le sol, comme le faisaient tous les Anges et les Bienheureux du Ciel.
A cet instant m’effleura la pensée qu’il s’agissait de ce même Jésus qui, ayant épousé le corps du célébrant, se présentait également sur l’Hostie et qui, lorsque le célébrant l’abaissa, rétrécit jusqu’à retrouver sa taille normale. J’avais les larmes aux yeux et ne pouvais sortir de mon extase.
Monseigneur prononça ensuite les paroles consacrées pour le vin et au moment-même où il les prononça, des éclairs se produisirent au ciel et dans le fond de l’église. Le toit de l’église n’existait plus, ni même les murs. Tout était obscur, à l’exception des lumières qui brillaient sur l’Autel.
Soudain j’ai vu Jésus suspendu dans l’air, crucifié, de la tête jusqu’au sternum.
La poutre transversale de la croix était soutenue par des mains imposantes. Du milieu de cette splendeur se détachait une lueur semblable à une colombe, très petite, très brillante, qui fit rapidement le tour de toute l’église et alla se poser sur l’épaule gauche de Monseigneur l’Archevêque, toujours investi par Jésus, car je pouvais distinguer Sa chevelure et Ses plaies lumineuses ainsi que Sa haute stature mais je ne pouvais voir Sa Face.
En l’air, Jésus crucifié avait la tête penchée sur le côté, sur l’épaule gauche, avec ce que l’on pouvait distinguer des ecchymoses et de ce que les bras avaient de décharnés. Sur le côté droit il y avait au niveau du torse une blessure de laquelle jaillissaient à profusion, sur la droite du sang et sur la gauche ce que je dirais être de l’eau, mais très brillante.
Il y avait en outre des rayons de lumière qui se dirigeaient sur les fidèles, allant à droite et à gauche. La quantité de sang qui s’épanchait du Calice me consternait et j’ai cru que cela allait dégouliner et maculer tout l’Autel. Mais pas une seule goutte n’est tombée !
C’est à ce moment que la Vierge a dit :”C’est le Miracle des miracles. Je te le répète, pour le Seigneur il n’existe ni espace ni temps et au moment de la Consécration, toute l’assemblée est transportée au pied du calvaire, à l’instant de la crucifixion de Jésus”.
Peut-on imaginer cela ? Nos yeux ne peuvent le voir, mais nous sommes tous là-bas, au moment-même où ils L’ont crucifié, Lui, et où Il demandait pardon au Père, non seulement pour ceux qui Le mettaient à mort, mais aussi pour chacun de nos péchés : “Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font !”
A partir de ce jour, que m’importe s’ils me prennent pour une folle, mais je demande à tous qu’ils s’agenouillent, qu’ils essaient de vivre avec le coeur et avec toute la sensibilité dont ils sont capables ce privilège que le Seigneur leur accorde.
Lorsque nous allions réciter le Notre Père, le Seigneur prit la parole pour la première fois pendant la célébration et dit : “Prends garde, Je désire que tu pries aussi profondément que tu en es capable et que pendant ce temps tu te remémores la ou les personne(s) qui t’a le plus nui au cours de ta vie, afin que tu la serres sur ta poitrine et que, de tout ton coeur, tu lui dises : Au nom de Jésus, je te pardonne et t’accorde la paix. Au nom de Jésus je te demande de me pardonner et de me donner la paix. Si cette personne mérite la paix, elle la recevra et cela lui fera beaucoup de bien. Si cette personne n’est pas capable de s’ouvrir à la paix, cette paix habitera ton coeur. Mais je ne veux pas que tu reçoives ou que tu donnes la paix si tu n’es pas capable de pardonner et de ressentir d’abord cette paix en ton coeur”.
“Faites attention à ce que vous dites”, poursuivit le Seigneur, “vous répétez dans le Notre Père : pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Si vous êtes capables de pardonner, mais non d’oublier, comme diraient certains, vous conditionnez le pardon de Dieu. Vous dites alors : pardonnez-moi selon ma capacité à pardoner, sans plus.”
Je ne pourrais exprimer la douleur ressentie, de savoir à quel point nous pouvons blesser le Seigneur et combien nous pouvons nous faire du tort à nous-mêmes par tant de rancoeur, de mauvaises pensées, et vil comportement qui trouvent substance dans nos complexes ou notre susceptibilité.
J’ai pardonné. J’ai pardonné et demandé pardon du fond du coeur à tous ceux qui m’avaient fait du tort quelques fois, pour ressentir la paix du Seigeur.
Le baiser du Seigneur
Le célébrant dit : “...accorde-nous la paix et l’unité... (ensuite) La Paix du Seigneur soit avec vous...”
Bien vite j’aperçus parmi les personnes qui s’embrassaient (pas toutes), une lumière très intense qui venait se placer au milieu d’elles et je compris que c’était Jésus. Je me suis alors précipitée pour embrasser la personne qui se trouvait à côté de moi. J’ai pu vraiment ressentir le baiser du Seigneur dans cette lumière. C’était Lui qui m’embrassait pour me donner Sa Paix, car, à cet instant, j’ai été capable de pardonner et d’extirper de mon coeur tout mon ressentiment envers autrui. C’est cela que désire Jésus : que nous partagions ces moments de joie en nous embrassant, afin de nous accorder Sa Paix.
La communion
Vint le moment de la communion des célébrants et je notai, à l’instant même, la présence de tous les prêtres qui se joignaient à Monseigneur. Quand il communia, la Vierge dit : “C’est le moment de prier pour le célébrant et les prêtres qui l’accompagnent. Répète après Moi : Seigneur, bénis-les, sanctifie-les, aide-les, purifie-les, aime-les, prends soin d’eux, soutiens-les par Ton Amour... Souvenez-vous de tous les prêtres du monde, priez pour toutes les âmes consacrées...”
Chers frères, il est temps de prier pour eux qui sont Eglise, comme nous le sommes nous aussi les laïcs. Bien souvent, nous laïcs, exigeons beaucoup des prêtres mais nous sommes incapables de prier pour eux, de les comprendre, de comprendre combien ils sont humains, d’avoir idée de la solitude dans laquelle un prêtre peut baigner. Que les choses soient claires : les prêtres sont des personnes comme nous. Ils ont besoin d’être compris, besoin de soins, besoin d’affection et d’attention de notre part, car ils offrent leur vie pour chacun d’entre nous, comme Jésus, lorsqu’ils se consacrent à Lui.
Le Seigneur désire que les membres du troupeau que Dieu lui a confié, prient et participent à la sanctification de leur pasteur. Un jour, lorsque nous serons de l’autre côté, nous comprendrons quelle merveilleuse grâce le Seigneur nous a fait en nous donnant des prêtres afin que nous puissions sauver nos âmes.
Les gens commencèrent à sortir des rangs pour aller communier. L’heure du merveilleux rendez-vous qu’est la Communion était arrivée. Alors le Seigneur me dit : “Attends un instant. Je voudrais que tu observes quelque chose”. Velléité me prit de lever les yeux vers la personne qui allait recevoir la Communion sur la langue, des mains du prêtre.
Je dois préciser qu’il s’agissait d’une des dames qui n’avait pas réussi à se confesser la nuit dernière et qui l’avait fait dans la matinée, avant la Sainte Messe. Quand le prêtre déposa la Sainte Espèce sur sa langue, il y eut comme un éclair, de cette lumière d’un blanc-doré qui, en premier lieu, la pénétra au niveau du buste, pour ensuite auréoler le torse, les épaules et la tête.
Le Seigneur dit : “Voilà combien Je me plais à embrasser une âme qui vient avec le coeur pur, Me recevoir”.
Le timbre de la voix de Jésus était celui de quelqu’un de content. Je restais ébahie, à regarder cette amie revenir à sa place tout entourée de lumière, embrasée par le Seigneur et je pensais à la merveille à laquelle nous échappions toutes les fois où nous nous présentions avec nos minimes, voire très grandes fautes pour recevoir Jésus, alors que nos âmes devraient être parées comme pour un jour de fête.
Bien souvent nous prétextons qu’il n’y a pas de prêtre pour nous confesser de manière opportune, mais le problème ne réside pas dans la manière, évidente ou non, de se confesser, mais plutôt dans la facilité avec laquelle nous retombons dans le péché.
De même que pour les jours de fête nous savons trouver un salon de beauté ou, pour les messieurs, un coiffeur, nous devrions nous efforcer de chercher un prêtre tant il est nécessaire de nous débarrasser de toutes nos vilenies, afin de ne jamais faire affront à Jésus en Le recevant le coeur rempli de choses impures.
Alors que je m’en allais pour recevoir la Communion, Jésus me répéta : “La dernière Cène fut le moment d’intimité le plus grand avec les Miens. En ces instants d’Amour, J’ai instauré ce qui, aux yeux des hommes serait perçu comme pure folie : me faire prisonnier d’Amour. J’ai donc institué l’Eucharistie.
Je désirais demeurer avec vous jusqu’à la consommation des siècles car Mon Amour ne pouvait supporter de laisser orphelins ceux que J’aimais plus que Ma vie...”
J’ai reçu cette Hostie, qui avait un goût particulier. C’était un mélange de sang et d’encens qui m’inonda entièrement. J’ai alors ressenti tant d’Amour que les larmes me sont venues sans pouvoir les empêcher. Quand j’ai regagné ma place, en m’agenouillant le Seigneur me dit : “Ecoute...”
Dès cet instant j’ai commencé à entendre en moi les prières d’une dame qui était assise devant moi et qui venait de communier. Ce qu’elle disait, sans avoir à ouvrir la bouche, était à peu près ceci : “Seigneur rappelle-Toi que nous sommes à la fin du mois et que je n’ai pas l’argent pour payer le loyer, le crédit de l’auto, l’école des enfants.
Tu dois faire quelque chose pour m’aider...
S’il Te plaît, fais que mon mari cesse de boire autant car je ne peux plus supporter ses ivresses et mon dernier va perdre une année, une fois de plus si Tu ne nous aides pas... il a des examens cette semaine... et n’oublie pas la voisine qui doit déménager, qu’elle le fasse une bonne fois pour toutes parce que je ne peux plus la supporter... etc... etc.
C’est alors que Monseigneur l’Archevêque dit “Prions” et d’un commun accord toute l’assemblée se leva pour la prière finale. Jésus dit d’un ton triste : “T’es-tu rendue compte ? Pas une seule fois elle ne m’a dit qu’elle M’aimait. Pas une seule fois elle ne M’a remercié pour le don que Je lui ai fait d’abaisser Ma Divinité jusqu’à sa pauvre humanité afin de l’élever jusqu’à Moi. Pas une seule fois elle n’a dit : “merci Seigneur”. Ce ne fut qu’une litanie de demandes...et ainsi sont quasi tous ceux qui viennent Me recevoir.
Je suis mort par Amour et Je suis ressuscité par Amour. J’attends chacun de vous et Je demeure auprès de vous par Amour. Mais vous ne vous rendez pas compte que J’ai besoin de votre amour. Rappelle-toi que Je suis le Mendiant de l’Amour en ces sublimes instants pour l’âme”.
Vous rendez-vous compte que L’Amour réclame notre amour sans que nous ne Lui accordions ?
Pire encore, nous évitons d’aller au rendez-vous de L’Amour au-delà de tout Amour, de cet Amour qui de donne en oblation permanente.
Comme l’Archevêque s’apprêtait à donner la bénédiction, la Très Sainte Vierge dit : “Prête attention, prends garde...vous faites des tours de passe-passe en guise de signe de Croix. Rappelle-toi que cette bénédiction peut être la dernière que tu reçois de ta vie, des mains d’un prêtre. Tu ne sais pas si, en sortant d’ici, tu vas mourir ou non, ni si tu auras encore l’opportunité de recevoir la bénédiction d’un prêtre. Ces mains consacrées te donnent la bénédiction au Nom de la Très Sainte Trinité. Ainsi donc, fais le signe de Croix avec respect, comme si c’était la dernière fois de ta vie.”
Que perdons-nous à ne pas chercher à comprendre et à participer, tous les jours, à la Sainte Messe ! Pourquoi ne faisons-nous pas l’effort d’arriver une demi-heure avant le début de la Sainte Messe ? Et même d’y courir pour recevoir les bénédictions que le Seigneur désire accorder à nos âmes.
Je suis consciente que tous, par obligation, ne peuvent pas y assister quotidiennement, mais au moins deux ou trois fois par semaine, et sans oublier tous ceux qui se dispensent de la Messe du dimanche avec pour dérisoire prétexte, la charge d’un enfant ou deux, voire même dix... Mais comment font-ils lorsqu’ils ont des affaires “plus” importantes ? Nous savons trouver du temps pour étudier, pour travailler, pour nous divertir, pour nous délasser, mais nous n’en trouvons pas pour aller à la Sainte Messe, au moins le dimanche.
Jésus me demanda de rester avec Lui, quelques minutes de plus, une fois la Messe terminée. Il dit : “N’allez pas à vos occupations, la Messe terminée. Demeurez en Ma compagnie, jouissez-en et laissez-Moi jouir de la vôtre”...
J’avais entendu dire d’une enfant que le Seigneur demeurait en nous quelques 5 ou 10 minutes après la Communion. J’en ai alors profité pour le Lui demander : “Seigneur, en vérité, combien de temps demeures-Tu en nous après la Communion ?”
Je crois que le Seigneur a dû rire de ce non-sens car Il a rétorqué : “Autant de temps que Tu désires M’avoir avec toi. Si tu Me parles pendant la journée, que tu M’accordes quelques paroles au cours de tes occupations, Je t’écouterai. Je suis toujours avec vous, c’est vous qui me délaissez, Moi. Dès que vous sortez de la Messe, c’en est fini de votre jour d’obligation. Vous vous êtes acquittés envers le Seigneur, c’en est fini. Vous ne songez même pas qu’il Me plairait de partager votre vie familiale, au moins ce jour-là.
Vous avez chez vous une place pour chaque chose et un endroit pour chaque activité : un lieu où dormir, un autre pour cuisine, un autre pour manger, etc... Quel est l’endroit que vous Me destinez ? Ce ne doit pas être un endroit où se trouve une image empoussiérée la plupart du temps, mais un lieu où la famille se réunit pas moins de 5 minutes par jour, pour Me consacrer la journée, Me remercier du don de la vie, pour présenter les nécessités du jour, pour demander des bénédictions, protection, santé...Tout a une place chez vous, mis à part Moi.
Les hommes programment leur jour, leur semaine, leur semestre, leurs vacances, etc... Ils projettent de se délasser, d’aller au cinéma ou à une fête, d’aller rendre visite à la grand-mère, aux enfants ou aux petits-enfants, aux amis...d’aller se distraire. Mais combien de familles disent-elles au moins une fois par mois : “Aujourd’hui c’est le jour d’aller rendre visite à Jésus au Tabernacle” et ainsi donc de venir avec toute la famille, s’entretenir avec Moi, Me raconter comment cela s’est passé depuis la dernière fois, Me parler des problèmes, des difficultés que l’on rencontre, des besoins que l’on a... Me faire participer à tout cela ? Combien de fois ?
Je sais tout. Je lis jusqu’au plus profond des coeurs et dans les pensées, mais il Me plaît d’entendre toutes ces choses, que vous M’y fassiez participer, comme à un familier, comme au plus intime des amis.
Combien de grâces l’homme gaspille à ne pas M’accorder une place dans sa vie !”
En ce jour passé avec Lui, comme en beaucoup d’autres, nous avons été enseignés et aujourd’hui je désire vous faire partager la mission dont on m’a chargée. Jésus dit alors : “Je voudrais sauver Ma créature, car l’octroi d’ouverture de la porte du Ciel débute dans un enfantement douloureux. Souviens-toi qu’aucune mère n’a jamais nourri son enfant de sa propre chair. Moi, Je suis parvenu à cet extrême Amour, pour vous gratifier de Mes mérites.
La Sainte Messe, c’est Moi qui prolonge Ma Vie et Mon Sacrifice sur la Croix pour vous. Sans les mérites de Ma Vie et de Mon Sang, qu’auriez-vous à présenter au Père ? Le néant, la misère, le péché...
Vous devriez excéder en vertu sur les Anges et Archanges, car eux ne bénéficient pas du privilège de Me recevoir comme Manne. Vous bien. Eux n’ont droit qu’à une goutte de la Source, mais vous à qui la grâce a été accordée de Me recevoir, vous disposez de tout l’océan.”
Un autre point sur lequel le Seigneur s’est exprimé avec douleur, reste le fait que : “Certains font du rendez-vous avec Lui une habitude. Des personnes qui ont perdu toute velléité pour une telle rencontre. De ce genre d’habitude dont certains sont affectés et qui fait qu’ils ne trouvent plus rien à dire à Jésus quand ils Le reçoivent. De la quantité d’âmes consacrées qui, perdant leur enthousiasme énamouré pour le Seigneur, font de leur vocation une simple fonction, carrière à laquelle on se voue sans plus de forme, sans engouement...”
Par la suite, le Seigneur m’a parlé des fruits que devrait produire en nous chaque Communion.
Il advient que l’on reçoive le Seigneur quotidiennement, sans que notre vie ne change vraiment. Que l’on passe des heures en prières et qu’on s’adonne à de nombreuses tâches, etc.. Mais notre vie n’est pas transformée pour autant et une vie qui ne se transforme pas ne peut, selon le Seigneur, porter un véritable fruit. Les mérites que nous recevons par l’Eucharistie doivent produire des fruits de conversion en nous et des fruits de charité à l’égard de nos frères.
Les laïcs ont un rôle important à jouer au sein de l’Eglise. Nous n’avons pas le doit de taire en nous la mission à laquelle le Seigneur nous convie, comme tout Baptisé, qui est d’aller annoncer la Bonne Nouvelle. Nous n’avons pas le droit d’emmagasiner tant d’informations et de ne pas les communiquer à nos semblables, faisant en sorte que nos frères meurent de faim alors que nos mains sont pourvues de tant de pain.
Nous ne pouvons pas laisser tomber notre Eglise en ruines, alors que nous sommes à l’aise dans nos paroisses et nos maisons, à recevoir et ce en abondance de Notre Seigneur : Sa Parole, les homélies du prêtre, les pèlerinages, la Miséricorde de Dieu dans le Sacrement de la Réconciliation, l’union merveilleuse par le Sacrement de l’Eucharistie, les conférences de tel ou tel prédicateur.
En d’autres termes, nous recevons beaucoup, mais nous ne sommes pas prêts à sacrifier notre bien-être. Rendre visite aux prisonniers, parler aux nécessiteux, leur dire de ne pas abandonner, qu’ils sont nés Catholiques et que l’Eglise a besoin d’eux, tels qu’ils sont, souffrants, car leur douleur a valeur de rédemption pour autrui, et que ce sacrifice leur garantit la vie éternelle.
Nous ne sommes pas capables d’aller dans les hôpitaux, au chevet des malades en phase terminale, pour les soutenir de nos prières, notre chapelet de la Divine Miséricorde en mains, en ces moments de lutte entre le bien et le mal, afin de les libérer des pièges et tentations du démon. Tout mourant est dans l’effroi et tenir ne serait-ce que la main de l’un d’entre eux, lui dire l’Amour de Dieu, les merveilles qui l’attendent au Ciel auprès de Jésus et Marie, avec tous les siens qui y sont déjà, les réconforterait.
Les moments que nous vivons ne souffrent aucune indifférence de notre part. Nous devons être la prolongation du bras sacerdotal et nous manifester là où eux ne le peuvent pas. Mais pour que pareille chose soit possible, pour en être apte, nous devons recevoir Jésus, vivre avec Jésus et nous nourrir de Jésus.
Nous craignons de nous engager toujours plus et quand le Seigneur dit :”Recherchez en premier le Royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît”, il n’y a rien d’autre à ajouter, mes frères. Voila en quoi consiste rechercher le Royaume de Dieu, par tous les moyens, de sorte qu’en tendant ainsi les mains en prime nous recevions le surcroît. Car pour maître nous avons Celui qui paie le mieux, Celui qui est à l’affût de la moindre de nos nécessités !
Frère, Soeur, merci de m’avoir permis d’accomplir la mission qui m’a été confiée, celle de te faire parvenir ces pages.
La prochaine fois que tu assisteras à la Messe, vis-la. Je sais que le Seigneur s’acquittera de cette promesse envers toi et que “jamais plus la Messe ne sera comme auparavant”. Quand tu Le recevras, aime-Le ! Vis cette sensation de douceur en te reposant au creux de Son côté, ouvert pour toi, pour te donner Son Eglise, Sa Mère, t’ouvrir les portes de la maison de Son Père pour que tu puisses expérimenter Son Amour Miséricordieux grâce à ce témoignage et essayer d’y correspondre de ton fragile amour.
Que Dieu te bénisse en cette Résurrection de Pâques.
Ta soeur en Jésus-Christ, le toujours-vivant
Catalina
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
C'est un don de Dieu qu'une femme silencieuse. [L'Ecclésiastique] .....
razibuzouzou- Contre la Franc Maconnerie
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
Merci Malou de me "dédouaner" mais je sais que les Anciens doivent donner l'exemple et là je suis en défaut ! Mais comment faire ?Que Jennie ne s'inquiète pas de devoir déranger des priants avant la messe (liturgie oblige), il y en a qui passent la messe à parler....on se demande ce qu'ils sont venus y faire....
Notre Messe Dominicale est à 11 h. Impossible de rester pour prier après la messe. Souvent, je dis au Seigneur : "Après Marie, Marthe est de retour !". Lorsque l'on doit rentrer au pas de charge et finir le repas pour que "tout le monde" soit content, c'est un vrai challenge !
Prier avant la messe le dimanche, impossible ! Car le repas ne se fait pas seul non plus. Donc j'arrive comme dit le poème : "Echevelée, livide au milieu des tempêtes". Je fonce jusqu'à ma place et tout le monde me tombe dessus...vous voyez l'ambiance ! Dans cette atmosphère quelque peu survoltée, le silence est vraiment d'or mais je suis trop pauvre pour le goûter.
Je préfère la douceur de la semaine et là je peux appliquer les consignes : prier avant et après, me recueillir, profiter en un mot de ce qui pour moi est le moment le plus heureux de la journée.
Jennie
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razibuzouzou- Contre la Franc Maconnerie
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
Mais si l'on met des bouchons auditifs,on ne peut plus écouter le sermon du Curé!
En fait,si on ne fait pas silence dans l'Eglise,cela signifie que la foi eucharistique est faible ou très imparfaite.On ne réalise pas l'importance de la personne présente:la Présence Réelle.
Si l'on parle avant ou après la messe devant la Sainte Présence et que l'on se tait pendant la messe,la foi est incomplète et ne tient pas compte de la permanence eucharistique,comme les Luthériens.
Que feraient ces mêmes personnes devant Mr Sarkosy ou simplement devant Mr le Maire?On ne les entendrait pas et nul n'oserait bouger de sa chaise!
Et ici:"il y a plus que Salomon..."
En fait,si on ne fait pas silence dans l'Eglise,cela signifie que la foi eucharistique est faible ou très imparfaite.On ne réalise pas l'importance de la personne présente:la Présence Réelle.
Si l'on parle avant ou après la messe devant la Sainte Présence et que l'on se tait pendant la messe,la foi est incomplète et ne tient pas compte de la permanence eucharistique,comme les Luthériens.
Que feraient ces mêmes personnes devant Mr Sarkosy ou simplement devant Mr le Maire?On ne les entendrait pas et nul n'oserait bouger de sa chaise!
Et ici:"il y a plus que Salomon..."
pax et bonum- Avec les anges
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
la voix électronique diffusé par Haut parleur INCOMPATIBLE , n'est pas audible.
razibuzouzou- Contre la Franc Maconnerie
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
" Le BRUIT ne fait de bien eT le BIEN ne fait pas de Bruit "
cher Vincent de paul .
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razibuzouzou- Contre la Franc Maconnerie
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
« Le manque de foi dans la Présence réelle est un des principaux problèmes de l’Église actuelle »
« (...) Bien des catholiques sincères qui ont oublié qu’il faut garder le silence à l’église manquent également à la révérence due envers la Présence réelle de Notre-Seigneur dans l’Eucharistie. Il existe en effet aujourd’hui un état d’esprit qui tend à encourager la conversation à l’intérieur de l’église. (...) La vérité est que bien des braves gens oublient simplement où ils sont lorsqu’ils entrent dans une église. Le résultat est que beaucoup de nos églises partout dans le monde (car le phénomène est mondial) sont devenues des cafés géants où l’on converse avant, pendant et après le Saint Sacrifice de la Messe. Les gens qui parlent dans une église appartiennent à tous les niveaux de croyance et de pratique religieuse. Ceux qui communient tous les jours sont souvent les pires contrevenants, démontrant ainsi qu’ils sont incapables de rester tranquilles. Ils parlent, et parlent, et parlent sans arrêt. Certains se considèrent même terriblement offensés si la personne qui essaye de faire une prière mentale devant le Saint Sacrement leur en fait la remarque.
Il est temps de se rappeler qu’une église n’est pas un endroit où l’on cause. On peut parler à l’extérieur de l’église, à table au cours d’un repas ou dans n’importe quel restaurant. Dans une église, il est distrayant, pour ne pas dire irrévérencieux, de bavarder sans arrêt de façon audible lorsque d’autres tentent de se mettre en présence du Seigneur par une prière mentale ou une profonde contemplation. Une telle attitude mine le respect envers la Présence réelle, fait de l’église une salle de réunion et dérange inutilement ceux qui tentent d’utiliser le temps dont ils disposent pour prier en silence et en paix.
La culture dans laquelle nous vivons est bruyante et encombrée de toutes sortes de vains bavardages. Les gens ont de la difficulté à observer le silence où qu’ils soient. (…) Il est scandaleux que des fidèles catholiques se laissent aller à parler dans les églises et contribuent ainsi à faire perdre tout respect pour le Saint Sacrement. Le problème est plus profond encore. La plupart des catholiques ne sont pas bien catéchisés concernant le respect dû au Saint Sacrement. Il ne garde pas le silence à l’église et ne s’agenouillent pas devant le tabernacle parce qu’ils sont ignorants. Certains restent même debout devant le tabernacle et poursuivent des conversations animées. Ils ne se doutent pas à quel point un tel comportement peut être choquant et irrespectueux.
A la différence des catholiques qui devraient le savoir (mais qui ont pris cette regrettable habitude), ceux de nos coreligionnaires qui n’ont pas été catéchisés suivent, dans bien des cas, l’exemple des prêtres qui ne vénèrent plus comme il se doit le Saint Sacrement. J’ai pu constater dans le monde entier un grand irrespect de la part des prêtres envers la Présence réelle de Notre-Seigneur. Comment les jeunes peuvent-ils acquérir un sens de dévotion et de révérence lorsque leurs modèles de rôle, particulièrement les prêtres et les religieux, encouragent véritablement un tel comportement dans l’église ?
C’est pour cette raison que Mother Angelica [célèbre religieuse américaine] a deux frères de ses « Missionaries of the Eternal Word » qui se prosternent chaque matin devant l’autel au moment de la consécration à la Messe célébrée dans la chapelle Notre-Dame des Anges, à Irondale (Alabama). Elle sait que des actes de réparation doivent être accomplis pour les nombreux sacrilèges envers la Présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Le manque de foi dans la Présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie, ou une mauvaise compréhension de sa nature, est un des principaux problèmes de l’Église actuelle.
Il ne peut pas y avoir de respect véritable pour le prochain si l’on n’accorde pas au Dieu tout-puissant la révérence et l’adoration auxquelles il a droit. Le désordre que nous voyons dans les églises du monde entier se répand dans toutes les communautés. Les gens qui traitent le sacré à la légère n’agiront pas autrement dans leurs activités ordinaires. Et les activités ordinaires qui perdent leur dimension sacrée (nous vivons chaque instant dans la Présence divine ; nous vivons pour glorifier Dieu dans tous les aspects de notre vie) deviennent bientôt des fins en elles-mêmes. C’est pourquoi tant de gens – catholiques y compris – trouvent aujourd’hui très difficile de voir un rapport direct entre l’ordre dans l’âme et l’ordre dans le monde. S’il n’y a pas d’ordre dans l’âme, lequel repose sur une juste ordonnance de sa relation avec le Christ et sa sainte Église, il ne peut y avoir dans le monde que désordre, confusion et haine. La promotion du silence à l’église est essentielle pour la paix et l’harmonie de l’âme.
La culture dans laquelle nous vivons est bruyante et encombrée de toutes sortes de vains bavardages. Les gens ont de la difficulté à observer le silence où qu’ils soient. (…) Il est scandaleux que des fidèles catholiques se laissent aller à parler dans les églises et contribuent ainsi à faire perdre tout respect pour le Saint Sacrement. Le problème est plus profond encore. La plupart des catholiques ne sont pas bien catéchisés concernant le respect dû au Saint Sacrement. Il ne garde pas le silence à l’église et ne s’agenouillent pas devant le tabernacle parce qu’ils sont ignorants. Certains restent même debout devant le tabernacle et poursuivent des conversations animées. Ils ne se doutent pas à quel point un tel comportement peut être choquant et irrespectueux.
A la différence des catholiques qui devraient le savoir (mais qui ont pris cette regrettable habitude), ceux de nos coreligionnaires qui n’ont pas été catéchisés suivent, dans bien des cas, l’exemple des prêtres qui ne vénèrent plus comme il se doit le Saint Sacrement. J’ai pu constater dans le monde entier un grand irrespect de la part des prêtres envers la Présence réelle de Notre-Seigneur. Comment les jeunes peuvent-ils acquérir un sens de dévotion et de révérence lorsque leurs modèles de rôle, particulièrement les prêtres et les religieux, encouragent véritablement un tel comportement dans l’église ?
C’est pour cette raison que Mother Angelica [célèbre religieuse américaine] a deux frères de ses « Missionaries of the Eternal Word » qui se prosternent chaque matin devant l’autel au moment de la consécration à la Messe célébrée dans la chapelle Notre-Dame des Anges, à Irondale (Alabama). Elle sait que des actes de réparation doivent être accomplis pour les nombreux sacrilèges envers la Présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Le manque de foi dans la Présence réelle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie, ou une mauvaise compréhension de sa nature, est un des principaux problèmes de l’Église actuelle.
Il ne peut pas y avoir de respect véritable pour le prochain si l’on n’accorde pas au Dieu tout-puissant la révérence et l’adoration auxquelles il a droit. Le désordre que nous voyons dans les églises du monde entier se répand dans toutes les communautés. Les gens qui traitent le sacré à la légère n’agiront pas autrement dans leurs activités ordinaires. Et les activités ordinaires qui perdent leur dimension sacrée (nous vivons chaque instant dans la Présence divine ; nous vivons pour glorifier Dieu dans tous les aspects de notre vie) deviennent bientôt des fins en elles-mêmes. C’est pourquoi tant de gens – catholiques y compris – trouvent aujourd’hui très difficile de voir un rapport direct entre l’ordre dans l’âme et l’ordre dans le monde. S’il n’y a pas d’ordre dans l’âme, lequel repose sur une juste ordonnance de sa relation avec le Christ et sa sainte Église, il ne peut y avoir dans le monde que désordre, confusion et haine. La promotion du silence à l’église est essentielle pour la paix et l’harmonie de l’âme.
J’invite les lecteurs à faire des photocopies de cet article. Donnez-les à vos amis et – avec la permission du curé – laissez-en à l’arrière de l’église. Peut-être quelqu’un pourra-t-il en profiter et en venir à comprendre qu’il existe des gens qui prennent au sérieux leur vie intérieure et qui veulent réellement pouvoir prier en silence et en paix.
Ils ont droit à ce temps d’intimité avec le Christ, notre Grand Prêtre, sans être dérangé par les conversations de ceux qui ont adopté des habitudes irrespectueuses et irréfléchies devant le Saint Sacrement. Quoi que puisse vous dire tel prêtre ou tel liturgiste, soyez bien certains que la discipline traditionnelle de l’Eglise en cette matière est toujours en vigueur. Le Saint-Père lui-même a fréquemment parlé du besoin de tranquillité dans la prière, de la nécessité du silence et de la révérence devant le Saint-Sacrement. Les révolutionnaires liturgiques veulent abandonner tout sens du sacré au nom de la « communauté ».
Mais toute communauté qui ne repose pas sur une profonde révérence envers le Saint Sacrement se dissoudra bientôt en une impiété dénuée de sens. Gardons le silence devant notre Seigneur et notre Roi. Taisons-nous lorsque nous sommes en face de sa Présence réelle. Et que Marie, Mère de l’Eucharistie, nous aide à entrer dans les profondeurs des trésors sacrés de ce très auguste sacrement d’Amour incarné par notre désir de prier ici avec ferveur en préparation pour l’éternité que vous vivrons au Ciel avec son divin Fils. »
Ils ont droit à ce temps d’intimité avec le Christ, notre Grand Prêtre, sans être dérangé par les conversations de ceux qui ont adopté des habitudes irrespectueuses et irréfléchies devant le Saint Sacrement. Quoi que puisse vous dire tel prêtre ou tel liturgiste, soyez bien certains que la discipline traditionnelle de l’Eglise en cette matière est toujours en vigueur. Le Saint-Père lui-même a fréquemment parlé du besoin de tranquillité dans la prière, de la nécessité du silence et de la révérence devant le Saint-Sacrement. Les révolutionnaires liturgiques veulent abandonner tout sens du sacré au nom de la « communauté ».
Mais toute communauté qui ne repose pas sur une profonde révérence envers le Saint Sacrement se dissoudra bientôt en une impiété dénuée de sens. Gardons le silence devant notre Seigneur et notre Roi. Taisons-nous lorsque nous sommes en face de sa Présence réelle. Et que Marie, Mère de l’Eucharistie, nous aide à entrer dans les profondeurs des trésors sacrés de ce très auguste sacrement d’Amour incarné par notre désir de prier ici avec ferveur en préparation pour l’éternité que vous vivrons au Ciel avec son divin Fils. »
Source : « Le manque de foi dans la Présence réelle est un des principaux ...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: BRUITS ET BAVARDAGES INUTILES DANS LES ÉGLISES : STOP !!!
"Une messe sans silence est comme un pain sans sel"
On ne vient pas à la messe pour faire silence, mais le silence met en valeur le rite, lui donne davantage de saveur. Une liturgie sans silence est comme un pain sans sel, estime l’abbé Pascal Desthieux.
Le prêtre genevois s’est penché sur la question du silence dans la liturgie catholique pour sa thèse de doctorat présentée conjointement à Fribourg et à Louvain-la-Neuve. Il vient de livrer l’essentiel de sa recherche et de sa réflexion dans un livre intitulé “Habiter le silence dans la liturgie” publié aux éditions Salvator. “Avant de me lancer dans cette recherche, je voyais déjà bien l’importance d’avoir des espaces de silence, de respiration dans la liturgie. Cela m’a paru d’autant plus intéressant que cette réflexion n’avait jamais été menée au niveau d’une thèse universitaire”, a-t-il expliqué dans une interview à cath.ch.
Cath.ch: Comment pourrait-on définir le silence ?
Pascal Desthieux: Le silence n’est pas seulement une absence de bruit. D’ailleurs, le silence absolu n’existe pas dans la nature. Même si j’entre dans une pièce insonorisée, je vais entendre les battements de mon coeur, le bruit de ma respiration. Donc, le silence est plus une question de perception. On peut, certes, mesurer les décibels, mais on ne mesure pas à proprement parler le silence. Il est lié à l’idée de calme, de paix. On peut aussi distinguer entre le silence extérieur et intérieur. Je peux être dans un lieu silencieux, mais les pensées bouillonnent en moi ou à l’inverse être dans un environnement bruyant et parvenir à m’en extraire pour faire le silence en moi.
Le silence est aussi affaire de communication, de relation. Je fais silence pour écouter l’autre. Il est dans ce sens indispensable à l’échange. Sans silence, il n’y a pas de conversation.
Le silence peut contenir beaucoup d’émotions très différentes.
Il y a autant de silences que d’émotions possibles, triste, joyeux, paisible, angoissé. Freud rapporte l’histoire d’un enfant de trois qui avait peur du noir et qui demande à sa tante de lui parler. “A quoi cela te servira-t-il puisque tu ne me vois pas?” “Ça ne fait rien répondit l’enfant, du moment que tu parles, il fait clair ” On connaît aussi le silence terrifiant qui suit un accident ou un attentat.
Le silence nous met face à nous-mêmes, ce qui peut être effrayant. On peut avoir le désir de le fuir en laissant par exemple la radio ou la télé enclenchée. Mais si l’on surmonte cette peur, le silence nous fait du bien. Nous avons besoin de cette alternance. Il faut savoir stopper le vacarme permanent ou le gazouillis des réseaux sociaux. Se déconnecter devient une réelle difficulté.
Le silence qui précède la parole lui donne plus de poids. Celui qui suit la parole lui permet de se prolonger. ‘Le silence est une patrie où il fait bon se tenir’, disait la pédagogue de la religion Hélène Lubienska de Lenval. Il ne va pas de soi. Il demande un certain effort. Mais si on le trouve, il devient un lieu où l’on est bien, où l’on aime se retrouver.
Le silence est aussi le lieu de la rencontre avec Dieu
C’est dans le silence que l’on trouve Dieu, que l’on prend conscience de sa présence. Dans le récit de la création, la parole, le logos surgit du silence. Dieu parle aux prophètes et à son peuple, mais il s’exprime aussi par ses silences comme dans l’histoire de Job. Le silence de Dieu peut être un message de désapprobation, de désaccord. Le silence est aussi celui de la liberté laissée à l’homme de répondre ou pas à l’appel. Le récit de l’enfant prodigue est typique, le père ne parle pas, il laisse partir son fils cadet.
Parfois le silence est aussi celui de l’homme
Le silence de l’homme peut, lui aussi, avoir diverses significations. On a le silence du lâche devant Dieu, c’est le cas d’Adam et d’Ève après le péché. On trouve aussi le silence de compassion des amis de Job qui se tiennent à côté de lui sans rien dire pendant sept jours et sept nuits. On a le silence de l’attente paisible de Marie.
Le concile Vatican II, en parlant de la liturgie, a retenu la notion de silence sacré. Comment comprendre ce terme ?
Le silence n’est pas une fin en soi. Il nous ouvre à autre chose, à l’écoute de l’autre, à la réflexion sur soi, à la rencontre de Dieu dans la prière. Dans le silence, il se passe quelque chose de sacré, mais en lui-même il n’est pas sacré. Sinon, on retombe dans une conception préchrétienne d’effroi et de crainte devant l’inexplicable que l’on n’ose approcher. Le silence liturgique n’est pas cela. L’incarnation du Christ a fait voler en éclats cette séparation entre le sacré et le profane.
Vous parlez aussi de climat de silence
Le silence dans la liturgie est, en fait, constitué de brefs moments de silence qui ponctuent la célébration. Il y a ceux qui sont prescrits par le missel, lors du rite pénitentiel, à la prière d’ouverture, après les lectures et l’homélie et après la communion. On peut en imaginer d’autres. Cela veut dire simplement célébrer la liturgie de manière paisible, sans précipitation. Il faut éviter de tout remplir. Y compris par exemple pour des messes d’enfants où le silence est très nécessaire. Le silence est indispensable pour entrer dans la célébration.
Bien souvent dans nos célébrations, la musique remplace le silence.
La musique aussi nous conduit aussi vers l’intériorité, mais elle n’est pas du même ordre que le silence. Mon attention est facilement retenue par la musique, même si elle est méditative. Après l’homélie par exemple, le silence m’invite plus fortement à reprendre et à méditer la parole de Dieu ou le commentaire du prêtre. J’ai demandé aux organistes de la paroisse de ne pas jouer à ce moment-là. En compensation, je leur propose de jouer pendant le geste de paix.
Comme dans la vie, le silence lors de la messe a diverses significations et fonctions.
La présentation du missel a déterminé trois types de silence liturgique: le recueillement, la médiation et le silence de louange et de prière. Mais en y regardant d’un peu plus près on voit que cela n’est pas si simple et que finalement les choses sont assez mêlées. Je pense plus juste et plus simple de considérer que la nature du silence change selon qu’il se trouve avant, pendant ou après un rite. Avant, on aura plutôt le recueillement qui prépare, donne envie, avant le début de la messe, avant une lecture. Après c’est plûtot la médiation sur ce que l’on vient de faire.
Et pendant ?
Pendant le rite, il s’agit de prière, de louange, mais aussi et c’est important, de pleine participation à l’action liturgique. Participer n’est pas forcément faire ou dire quelque chose, mais aussi écouter et prier. Répondre, chanter, se lever, s’asseoir, se déplacer sont des moyens de participer, mais ils ne sont pas les seuls. Je le vois par exemple aux messes de première communion. A force de vouloir donner à chaque enfant quelque chose à dire ou à faire, cela devient interminable et finalement indigeste.
On fait silence aussi avec son corps.
Le silence est bien quelque chose de physique puisqu’il s’agit d’une abstinence de paroles. La manière de se comporter, de se tenir, est importante. Si l’on considère que la parole est le propre de l’homme, le silence acquiert aussi une dimension de jeûne et d’abstinence. Souvent on ferme aussi les yeux pendant le silence. Il y a une manière de se tenir, de s’asseoir, de marcher, de faire des gestes qui participe à ce climat de silence dont je parlais tout à l’heure.
En conclusion, vous dites que le silence dans la liturgie est comme le sel dans le pain.
On ne vient pas à la messe pour faire silence, mais le silence met en valeur le rite, lui donne davantage de saveur. Un plat ou un pain sans sel est fade, avec trop de sel, il est mauvais. De même dans la liturgie, il faut doser le silence afin qu’il soit un exhausteur de rite, de parole. Le silence met en valeur, ce qui va venir, ce qui a été dit ou ce qui se fait. Une liturgie sans silence est comme un pain sans sel.
Dans ma pratique quotidienne de la messe, je veille au silence et je remarque que les gens l’apprécient, même s’il est bref. Cela permet de célébrer paisiblement. A mes yeux, le silence fait partie intégrante de l’ars celebrandi et j’espère y avoir un peu contribué par mon travail de thèse. (cath.ch-apic/mp)
Pascal Desthieux: “Habiter le silence dans la liturgie”, Paris, 2016, 190 p. Editions Salvator
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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