Plus de 300 phoques se retouvent l'été en baie de Somme!
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Plus de 300 phoques se retouvent l'été en baie de Somme!
Allez voir les phoques sur la plage
L’été est la période idéale pour observer les phoques ; les femelles allaitent leurs petits qui viennent de naître. Les guides vous donneront les conseils à respecter pour ne pas les effrayer.
Plus de 300 phoques veaux marins et 70 phoques gris se retrouvent l’été sur les bancs de sable de la baie de Somme. | (DR.)
C’est à marée basse qu’on les voit le mieux, quand ils sont occupés à se dorer la pilule sur les bancs de sable, nageoires en l’air. Trois cents phoques veaux marins et soixante-dix phoques gris prennent actuellement leurs vacances en baie de Somme, entre le Crotoy et Saint-Valery-sur-Somme, à la pointe du Hourdel. Des vacances qui durent toute l’année.
C’est la plus importante colonie de France. Tous les jours de l’été, la Maison de la baie de Somme et de l’oiseau organise des sorties pour les observer.
Les bottes sont chaussées et les jumelles bien accrochées autour du cou. La sortie peut commencer. L’eau s’est retirée, on marche sur les bancs de sable humide, les pieds s’enfonçant parfois dans les bâches, ces petits réservoirs naturels remplis d’eau de mer. « L’été est la meilleure période pour observer les phoques, raconte François, guide nature à la Maison de l’oiseau, en marchant au milieu du groupe, longue-vue sur l’épaule. Les femelles ont donné naissance à leurs petits au début de l’été. Elles les allaitent pendant environ un mois jusqu’à ce qu’ils soient sevrés. Commence alors la période des accouplements. »
Ils avaient presque disparu dans les années 1960
« Le goût du lait de phoque, il a le goût de poisson? » s’interroge Antoine, 8 ans, en vacances avec ses grands-parents. Soudain, François s’arrête et déploie la longue-vue. Au loin, une tâche marron se détache du banc de sable. « C’est un vieux phoque, explique le guide. Il vit désormais en ermite, loin du groupe. » Au loin, l’animal ne bouge pas, allongé sur le ventre. « Une vraie vie de pacha », s’amuse Mireille, en jetant un œil à la longue-vue.
La bête est à 300 m. Et attention à ceux qui voudraient s’approcher davantage! Très craintif, le phoque n’hésite pas à se jeter à l’eau si l’homme, prédateur potentiel, veut l’observer d’un peu trop près. « S’il part trop souvent à l’eau, il épuisera l’énergie accumulée et transformée en graisse qui doit lui servir pour affronter l’hiver », indique François. Plus grave encore, ces approches peuvent provoquer des séparations mère-enfant. « La maman phoque pense d’abord à sauver sa peau et n’hésite pas à abandonner son petit si elle se sent en danger. »
Si la colonie compte aujourd’hui près de quatre cents individus, il n’en a pas toujours été ainsi. Au début du XXe siècle, un sénateur de la région évoquait dans un livre « plusieurs centaines d’individus ».
Mais avec le développement de la pêche, du trafic maritime et la pratique de la chasse au phoque, le mammifère avait quasiment disparu de la baie dans les années 1960. Il faudra attendre 1986 pour qu’il fasse son retour. C’est cette année-là que l’association Picardie Nature lance son programme d’étude et de protection. Depuis, la population ne cesse de croître. En 2010, quarante naissances ont eu lieu en baie de Somme. On en compte déjà 45 depuis le début de l’année 2011.
http://www.leparisien.fr/oise-60/allez-voir-les-phoques-sur-la-plage-21-08-2011-1572928.php
L’été est la période idéale pour observer les phoques ; les femelles allaitent leurs petits qui viennent de naître. Les guides vous donneront les conseils à respecter pour ne pas les effrayer.
Plus de 300 phoques veaux marins et 70 phoques gris se retrouvent l’été sur les bancs de sable de la baie de Somme. | (DR.)
C’est à marée basse qu’on les voit le mieux, quand ils sont occupés à se dorer la pilule sur les bancs de sable, nageoires en l’air. Trois cents phoques veaux marins et soixante-dix phoques gris prennent actuellement leurs vacances en baie de Somme, entre le Crotoy et Saint-Valery-sur-Somme, à la pointe du Hourdel. Des vacances qui durent toute l’année.
C’est la plus importante colonie de France. Tous les jours de l’été, la Maison de la baie de Somme et de l’oiseau organise des sorties pour les observer.
Les bottes sont chaussées et les jumelles bien accrochées autour du cou. La sortie peut commencer. L’eau s’est retirée, on marche sur les bancs de sable humide, les pieds s’enfonçant parfois dans les bâches, ces petits réservoirs naturels remplis d’eau de mer. « L’été est la meilleure période pour observer les phoques, raconte François, guide nature à la Maison de l’oiseau, en marchant au milieu du groupe, longue-vue sur l’épaule. Les femelles ont donné naissance à leurs petits au début de l’été. Elles les allaitent pendant environ un mois jusqu’à ce qu’ils soient sevrés. Commence alors la période des accouplements. »
Ils avaient presque disparu dans les années 1960
« Le goût du lait de phoque, il a le goût de poisson? » s’interroge Antoine, 8 ans, en vacances avec ses grands-parents. Soudain, François s’arrête et déploie la longue-vue. Au loin, une tâche marron se détache du banc de sable. « C’est un vieux phoque, explique le guide. Il vit désormais en ermite, loin du groupe. » Au loin, l’animal ne bouge pas, allongé sur le ventre. « Une vraie vie de pacha », s’amuse Mireille, en jetant un œil à la longue-vue.
La bête est à 300 m. Et attention à ceux qui voudraient s’approcher davantage! Très craintif, le phoque n’hésite pas à se jeter à l’eau si l’homme, prédateur potentiel, veut l’observer d’un peu trop près. « S’il part trop souvent à l’eau, il épuisera l’énergie accumulée et transformée en graisse qui doit lui servir pour affronter l’hiver », indique François. Plus grave encore, ces approches peuvent provoquer des séparations mère-enfant. « La maman phoque pense d’abord à sauver sa peau et n’hésite pas à abandonner son petit si elle se sent en danger. »
Si la colonie compte aujourd’hui près de quatre cents individus, il n’en a pas toujours été ainsi. Au début du XXe siècle, un sénateur de la région évoquait dans un livre « plusieurs centaines d’individus ».
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sylvia- Avec les anges
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