Saint Claude la Colombière : l'oubli de soi-même

Voilà un sujet qui me préoccupe beaucoup en ce moment, où précisément je vais peut-être bien être obligée de changer beaucoup de choses dans ma vie.

Et devinez qui vient à mon secours ? Un saint que j'aime beaucoup, que j'ai découvert à Paray le Monial et que je vais aller "rencontrer" à Paray très bientôt.

Saint Claude la Colombière est ce religieux qui a vécu à une époque si éloignée et si différente de la nôtre. Il a été canonisé par notre bienheureux Jean-Paul II le 31 mai 1992, 310 ans après sa mort et il a accompli la mission particulière, en lien très fort avec Sainte Marguerite-Marie, d'établir le culte du Coeur de Jésus pour répondre aux besoins d'un monde inquiet et tourmenté.

La "Cité du Coeur de Jésus" qu'est Paray n'aurait sans doute pas ce titre aujourd'hui si Claude La Colombière n'y avait pas accompli cette oeuvre divine.

Voici, en partage, (cela pourra peut-être "aider" d'autres que moi à prendre une décision), un passage de ce que j'ai lu cette nuit :

"Claude notera encore peu après (R 37) :

"Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui ; pour peu que vous retranchiez, vous devenez peu propre à faire de grandes choses pour le prochain".

Être tout à Dieu, c'est ne chercher que la volonté de Dieu, donc renoncer à sa volonté propre. Pour cela un changement de responsabilité constitue un déracinement souvent pénible mais salutaire. Dans son Journal Spirituel, Claude écrit :

"Un moyen excellent pour détacher son coeur de toutes choses, c'est de changer souvent de lieu et d'emploi ; on s'attache insensiblement, et on prend racine, ce qui paraît à la peine qu'on sent à la séparation. C'est une espèce de mort de sortir d'un lieu où l'on est connu et où l'on a quelques amis. Ce qui me fera toujours supporter cette séparation sans trouble, c'est la pensée que Dieu m'accompagnera partout, et que je trouverai le même Seigneur où je dois me rendre...
C'est ce même Dieu que je prie ici, qui me connaît, qui m'aime et que je veux aimer uniquement" (JS 118).


(Tiré du livre "L'oubli de soi-même à l'école de Saint Claude La Colombière" par le Père Gérard Dufour - Editeur : Maison La Colombière).

Être tout à Dieu, c'est ne chercher que la volonté de Dieu, donc renoncer à sa volonté propre. Pour cela un changement de responsabilité constitue un déracinement souvent pénible mais salutaire.

Oui ma chère Françoise, merci de nous rappeler ces paroles éclairées de Saint Claude La Colombière, être tout à Dieu n'est pas une chose facile, cela me rappelle les Deux Ailes de la petite Thérèse : la Défiance de soi et la Confiance en Dieu!
Avec ses ailes, laissons nous portés vers Le Bien Infini.