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2 résultats trouvés pour 121

Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!!

★1947★

JOSÉPHINE BAKHITA, LA SAINTE AFRICAINE

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Joséphine Bakhita (1869-1947), ancienne esclave soudanaise devenue sainte, est encore peu connue en Occident, contrairement en Afrique.

Raconter sa vie est captivant, tant son parcours terrestre est peu ordinaire, presque romanesque.

Sa jeunesse est riche en événements peu communs, mais c'est la période où elle est religieuse qui est la plus importante.

Son assez long parcours de 78 ans témoigne que cette humble Fille de la Charité fut un vrai témoin de l'amour de Dieu.



Hervé Roullet


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Auteur de la première biographie en français : Joséphine Bakhita, l’esclave devenue sainte


Le Soudan, un pays immense et mal connu

Le Soudan est un pays bien plus grand que la France ; troisième pays d'Afrique par son étendue, il fut le plus vaste jusqu’à l’indépendance du Sud-Soudan en 2011.

La population comprend des Arabes et des Africains noirs.

Les Soudanais bénéficient d'un magnifique pays et l’on comprend qu'en vivant au contact de telles beautés naturelles, les autochtones acquièrent l'intuition d'un Dieu créateur, d'un maître Tout-Puissant, ce qui a été le cas pour Joséphine qui, étant enfant, contemple le ciel nocturne d'une splendeur absolue.

L'histoire du Soudan est riche et complexe. Vers le milieu du VIe siècle, c'est le début de l’évangélisation de la Nubie.

La foi chrétienne se répand rapidement par une action missionnaire bien organisée.

Mais en 1317, Dongola, la capitale de la Nubie chrétienne, tombe aux mains des musulmans.

Cependant, le christianisme n’est pas vraiment anéanti. Une étincelle va jaillir dès le XVIIe siècle.

Des franciscains italiens sont présents en Égypte, au Soudan ou en Éthiopie, pour amener des anciens esclaves à Rome, en vue de leur éducation.

L'Église pénètre peu à peu, même si de nombreux expatriés, partis au Soudan pour évangéliser, meurent des persécutions ou de maladies tropicales.


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Bakhita, fille du Darfour.

Le Darfour, région de l’ouest du Soudan, est habité par des tribus non-arabes.

Les ethnies sont soit islamisées depuis le XVIIe siècle, soit attachées à certains rites païens ancestraux, soit christianisées.

Quand ils n’ont pas été réduits en esclavage, de nombreux aborigènes ont essaimé au loin pour subsister.

Ils utilisent l'arabe comme langue officielle, langue religieuse et langue de l’enseignement, mais ils ont gardé leur culture propre.

Bakhita (« la chanceuse », comme on la surnomma à partir de ses neuf ans ; le traumatisme de l’esclavage lui fit oublier son prénom originel) est née en 1869 à Olgossa, dans la montagne.

Elle se souvenait bien de son village : des palmiers, des bananiers et d'énormes baobabs les protégeant contre les rayons du soleil ; des fleurs avec de grandes pétales aux couleurs vives. Autour, une vaste plaine.

Sa famille est aisée et assez nombreuse : trois fils, une fille déjà mariée et mère d'un enfant et Bakhita elle-même.

Son père est même le frère du chef du village. Le village de Bakhita est animiste.

L'animisme attribue à tout objet une présence mystérieuse et puissante qui dépasse les hommes.

Bakhita est imprégnée de cette ambiance mais, à cause de son jeune âge, elle n'a reçu aucune initiation religieuse.

Elle dit cependant « n'avoir jamais adoré d'idoles », et qu'elle aurait beaucoup moins souffert si, pendant son long esclavage, elle avait connu le vrai Dieu.

Une enfance pleine de rudes épreuves

En 1874, alors qu'elle n'a que cinq ans, sa sœur aînée est enlevée par des pillards qui ont aussi saccagé le village.

En 1878, Bakhita, à l’âge d’environ neuf ans, est enlevée à son tour.

Elle a pour destination Taweisha, centre de regroupement d’esclaves, situé à 180 km à vol d'oiseau de son village natal.

Finalement, ils arrivent au marché des esclaves et sont introduits dans une pièce.

Bakhita attend son tour avec sa consœur du nom de Binah.

Un jour, elle s’enfuit avec Binah, mais elles sont reprises puis vendues à un marchand d'esclaves de passage qui les mènent, avec d’autres, à El Obeid, la capitale du Kordofan, centre caravanier sur la route menant du Tchad à la Mer Rouge.

C'est alors que, comme au marché à bestiaux, le maître, maquignon pour humains, arrive, accompagné par le chef de la caravane, et son regard d'expert toise ces malheureux.

Bakhita et Binah sont conduites chez le chef des Arabes. C'est un homme très riche, ayant déjà de nombreux esclaves, tous jeunes.

Elles sont achetées et mises au service de ses deux filles.

L'intention du maître est de les offrir à son fils, lorsqu'il se mariera.

Ce dernier la traitera avec une telle brutalité qu’elle va rester près d'un mois sans pouvoir bouger.

Trois mois plus tard, en 1879, alors qu'elle a dix ans, elle est vendue à nouveau, à un général de l'armée turque qui ne sera guère plus humain...

C'est à cette époque que Bakhita subit les grandes douleurs de la torsion des seins et du tatouage.

Vers la lumière.

Puis Bakhita est rachetée par le consul d’Italie Callisto Legnani.

Nous sommes en 1883. Ce n'est pas encore la liberté totale, mais une évolution radicale :

« Je n'étais pas encore libre, mais les choses commençaient à changer : finis les fouets, les punitions, les insultes, bref, les dix ans de traitement inhumain. »

Durant deux ans, Bakhita aide la femme de chambre, en vivant une vie normale et, en 1884, elle part pour l’Italie.
Le consul Callisto Legnani « fait cadeau » de la jeune fille au couple Michieli (Augusto et Maria).

Elle suit alors sa nouvelle « famille » à son domicile de Zianigo (hameau de Mirano Veneto, près de Venise) et, pendant trois ans, elle occupe la fonction de gouvernante.

Elle découvre que les Italiens ne volent pas les enfants pour les vendre et les réduire en esclavage.

Bakhita est non seulement correctement traitée, mais bien logée ; elle dispose d'une chambre spacieuse, avec des fleurs devant la fenêtre.

Elle joue le rôle de nounou à l’égard de la fille des Michieli dénommée Mimmina.


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La rencontre avec Jésus-Christ

En 1887, Illuminato Checchini, un homme droit et au grand cœur, qui n'est autre que le gérant de Turina Michieli, lui donne un crucifix en argent.

Bakhita se sent poussée à le dissimuler, de peur que Turina Michieli ne lui prenne.

C’est la première chose qu’elle possède de toute sa vie.

Illuminato intervient alors pour négocier l’entrée de Bakhita à l'Institut des catéchumènes et, le 29 juillet 1888, Bakhita et Alice y font leur entrée.

La religieuse qui l’accueille questionne un peu Bakhita :

« Voulez-vous connaître Dieu ? », et devant un oui enthousiaste et deux fois répété, sa formation va pourvoir commencer.

Elle sera transportée par la vie de sainte Madeleine de Canossa, fondatrice des Filles de la Charité Canossiennes. Elle aussi veut s'occuper des pauvres, faire connaître Jésus-Christ...

La décision de sa vie

Une fois revenue de son voyage à Suakin (Soudan, sur la Mer Rouge), Maria Turina vient tout naturellement récupérer Bakhita et Alice, en vue de repartir pour l'Afrique.

Mais les choses ne se passent pas comme prévu, et Bakhita va montrer sa forte personnalité, dès lors qu'il s'agit de répondre à l'appel du Seigneur.

Elle refuse de suivre Turina Michieli en Afrique ; elle explique elle-même les raisons de son attitude :

« Je refusai de la suivre en Afrique, parce que je n’avais pas terminé la préparation au baptême.

Je pensais aussi qu’une fois baptisée, je n’aurais pu, en aucun cas, y professer ma religion.

Il me convenait donc de rester avec les religieuses. »

Madame Michieli fait alors intervenir ses relations, et menace aussi les pauvres sœurs de se plaindre de leur attitude à la supérieure générale de la congrégation.

C'est le Procureur du roi qui tranche définitivement le débat :

« N'oubliez pas, Madame, que nous sommes ici en Italie où, Dieu merci, l'esclavage n'existe pas. Seule la jeune fille peut décider de son sort avec une liberté absolue. »

Nous sommes le 29 novembre 1889, Bakhita est dans sa vingtième année et elle peut rester au Catéchuménat. C'est ce jour qui marque son affranchissement officiel et définitif.

Baptisée, puis religieuse

Vers la fin de 1889, son instruction religieuse est achevée et, le 9 janvier 1890, Bakhita reçoit le baptême des mains de Mgr Domenico Agostini, cardinal-archevêque de Venise.

Elle est également confirmée et communie pour la première fois.

Elle s’appelle désormais Joséphine (Giuseppina, en fait, Gioseffa) du nom de sa marraine de baptême.

Elle garde aussi les prénoms de Fortunata et Bakhita, et reçoit, en plus, celui de Marie (Maria) pour se mettre sous la protection de la Sainte Vierge.

Revêtue du vêtement blanc de son baptême, elle fait d'ailleurs ce même jour sa consécration à Notre-Dame, et reçoit la médaille et le ruban bleu des Filles de Marie.

Sa dévotion à la Sainte Vierge est grande :

« La Sainte Vierge m'a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j'étais esclave, je n'ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. »

Peu à peu, grandit en elle le désir de devenir religieuse.

Est-ce possible ?

La Mère supérieure, Anna Previtali, ne s’y oppose pas :

« Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir Sœur. »

Le 7 décembre 1893, elle entre au noviciat, dans la maison des catéchumènes de Venise et, un an et demi après, le 21 juin 1895, le jour de la fête du Sacré-Cœur, c'est sa prise d'habit.

Le 8 décembre 1896, à Vérone (Vénétie), elle prononce ses premiers vœux dans la maison même où la fondatrice, Madeleine de Canossa, a vécu.

Elle reçoit aussi la médaille de Notre-Dame des douleurs.


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Les années de témoignage missionnaire

En 1902, Joséphine est transférée de l'Institut des catéchumènes de Venise à la maison de Schio (au nord-est de Vérone).

Contrairement à la première période de sa vie, les jours de Madre Moretta (mot à mot « la petite Mère noire »), comme beaucoup l'appellent désormais, s'écoulent au rythme de la prière et de la règle.

D’abord étonnés, les habitants lui font vite un accueil cordial et s’attachent chaque jour davantage à elle, pour son sourire, son accueil et sa foi.

Les enfants, par contre, ne se privent pas de taquiner cette religieuse différente des autres, parce que noire et, pour les apprivoiser, les enseignants n'hésitent pas à raconter son histoire peu commune, pour imposer le respect à son égard.

Lorsqu'on lui demande de travailler comme aide-cuisinière, travail humble, elle s'engage à fond pour l'accomplir, avec joie et humilité.

Elle agit avec une telle conscience et un tel amour, qu'une Sœur fera d'elle ce compliment qui en dit long :

« Même à la cuisine, elle se comportait comme à l'église. »

Elle est nommée cuisinière principale en 1907, ce qui témoigne de la qualité de son travail.

En 1910, la Mère Fabretti fait écrire à Teresa Fabris l'histoire que Joséphine lui raconte.

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, elle montre un dévouement extrême, car la maison est utilisée comme hôpital militaire.

Une portière peu banale

Après la guerre, en 1922, Joséphine souffre d’une pneumonie, qu'elle parvient à surmonter, tout en gardant des séquelles.

Une nouvelle fonction lui est alors attribuée : la conciergerie ; elle est portière, comme disent les Sœurs.

Cette attribution est fort bien accueillie par les jeunes filles de l'école, ravies d'apercevoir la Sœur Moretta en arrivant.

Elle fait merveille, grâce à sa simplicité et sa gentillesse.

Le 1er août 1927, elle prononce ses vœux perpétuels dans la chapelle de la rue Mirano, à Venise.

En 1930, Ida Zanolini s'entretient avec elle à Sant’Alvise, à la demande de la supérieure générale Maria Cipolla. Ida Zanolini écrit alors, à partir de ces entretiens, un livre qui fera référence sous le titre d'Histoire merveilleuse.

Missionnaire improvisée en tournée

Avant la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1933, la Mère supérieure envisage de sensibiliser les Italiens aux missions et désigne Mère Leopolda Benetti pour cette mission.

Joséphine est alors pressentie pour l'accompagner. En 1935, commence pour elle une vie de fréquents déplacements.

Plus tard, elle confiera que ce fut une grosse épreuve de se faire voir et de parler en public, pire encore, de monter sur la scène.

Elle n'hésite pas à dire avec son humour habituel :

« Ils veulent voir la belle bête ! » ; ou, quand on lui demande de faire la promotion du livre qui racontait sa vie pour obtenir quelques ventes :


« Est-ce qu'il y a quelqu'un qui veut m'acheter pour quelques lires ? »



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La dernière étape


La région de Vérone se trouve mêlée aux événements de la Seconde Guerre mondiale à partir de 1943.

Joséphine incite les militaires à garder leur âme du péché. Ils écoutent ses exhortations avec révérence.

Elle insiste sur la confession pour obtenir le pardon de Dieu. Cette triste période est marquée aussi, pour Joséphine, par une chute accidentelle, en 1942 ; désormais, il lui faut marcher avec une canne.

Pour ses cinquante ans de vie religieuse, le 8 décembre 1943, une foule nombreuse veut lui manifester son affection.

Quelque temps après son jubilé, sa santé décline encore. Elle a désormais besoin d'un fauteuil roulant. Elle dit un jour une parole sublime :

« Je suis sur le Thabor, pas sur le Calvaire. »

Autrement dit, la Croix de Jésus porte sa propre glorification, c'est la Croix glorieuse.

Durant ces longues heures d'immobilité, elle prie beaucoup.

Elle égrène si souvent son chapelet qu'une sœur lui demande :

« Combien avez-vous récité de chapelets aujourd'hui ? » « Je ne sais pas, le Maître les compte, et la Sainte Vierge l'aide à les compter, parce que le chapelet appartient à Notre Dame. »

Comme elle médite sur la miséricorde et la justice divine, elle imagine une petite scène bien touchante :

« Je m'en vais tout doucement vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son ordonnance. Je m'en vais avec deux valises. L'une contient mes péchés, l'autre, bien plus lourde, les mérites infinis de Jésus-Christ.

Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ?

Je couvrirai ma vilaine valise avec les mérites de la Vierge Marie, puis j'ouvrirai l'autre, je présenterai les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel :

« Maintenant, jugez selon ce que vous voyez. »

Je suis bien certaine de n’être pas renvoyée ! »

En décembre 1946, les troubles de santé laissent présager une fin prochaine.

Clotilde Sella se souvient : « (…) quand je lui rappelle que nous étions samedi, jour dédié à la sainte Vierge, Mère Joséphine s’exclame avec joie :

Comme je suis heureuse... ! Madonna ! ... Madonna ! »

Ce sont là ses dernières paroles intelligibles. Nous sommes le 8 février 1947.

Après sa mort

Elle avait dit à plusieurs reprises que, quand elle serait morte, « elle ne ferait peur à personne ».

En effet, après sa mort, tous les enfants s'approchent de son corps sans la moindre appréhension, car elle semble sourire à tous.

Sans que cela ne constitue un critère de sainteté, les observations effectuées après sa mort ont émerveillé les témoins.

Et pourtant son corps a beaucoup souffert : de la maladie bien sûr, mais aussi des maltraitances de sa jeunesse.

Le mardi 11 février, l'archiprêtre de la cathédrale célèbre la messe dans l'église de l'Institut, puis le corps de Joséphine est conduit au cimetière de Schio dans le tombeau de la famille Gasparella, en signe de reconnaissance envers la défunte.

Le 1er décembre 1978, Jean-Paul II signe le décret d’héroïcité de ses vertus et, le 17 mai 1992, il la déclare bienheureuse.

Il a encore la joie, en 1995, de déclarer Joséphine Bakhita Patronne du Soudan, et surtout de la canoniser à Rome, le 1er octobre 2000.

Elle est fêtée le 8 février, jour de son rappel à Dieu. Après sa mort, beaucoup de personnes demandent à Joséphine d'intervenir pour obtenir des grâces.

Ils prient là où ils sont, ou devant la châsse où son corps est conservé, sous l'autel central de la chapelle de la sainte Famille à Schio.

S'il est vrai qu'après sa mort, elle a obtenu grâces et miracles, le miracle le plus grand, c'est peut-être elle-même : sa fidélité silencieuse et discrète, sa confiance sans bornes, qui se résume à cette phrase que l’on peut conserver comme mot d'ordre :

« Comme veut le Maître. »

Joséphine Bakhita est devenue la patronne des chrétiens opprimés.


Samedi 21 avril

Prière proposée par Hervé Roullet, auteur

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Semaine #121

Hervé Roullet, auteur de la première biographie en français : Joséphine Bakhita, l’esclave devenue sainte


Joséphine Bakhita (1869-1947), ancienne esclave soudanaise devenue sainte, est encore peu connue en Occident, contrairement en Afrique.

Raconter sa vie est captivant, tant son parcours terrestre est peu ordinaire, presque romanesque.Sa jeunesse est riche en événements peu communs, mais c'est la période où elle est religieuse qui est la plus importante.

Son assez long parcours de 78 ans témoigne que cette humble Fille de la Charité fut un vrai témoin de l'amour de Dieu.

Le jour même de sa profession, Bakhita écrit une prière qui est aussi un cri du cœur :


« Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes proches et prêcher à tous, à grands cris, ta bonté !

Oh, combien d'âmes seraient attirées vers toi ! Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique ; fais, Ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment ! »



Pour que mes proches, mais aussi toutes les personnes qui souffrent découvrent l’amour de Jésus-Christ, je récite avec ferveur la prière de Bakhita.



Je Prie

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par M1234
le Sam 21 Avr 2018 - 12:27
 
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Sujet: Notre Histoire avec Marie-Frise- & Redécouvrons notre Passé!!!!
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Nouvelles fondations des relations entre le judaïsme et le christianis


FOI BIBLE ET APOLOGÉTIQUE CATHOLIQUE


9 choses à savoir au sujet du nouveau document du Vatican sur les juifs, le salut et l'évangélisation
Dimanche, janvier 03, 2016 par Miguel Morin Aucun commentaire

Le Saint-Siège vient de publier un nouveau document portant sur le peuple juif, le salut et l'évangélisation.

Voici 9 choses à savoir et à partager à son sujet


1) Quel est ce nouveau document?

Il est intitulé « Les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » et il a été publié par la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme.

Le titre est une citation de saint Paul, qui se réfère à la façon dont le peuple juif « sont aimés à cause de leurs pères. Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Romains 11, 28-29).

Le document lui-même commémore le cinquantième anniversaire de la déclaration de Vatican II Nostra Aetate, qui portait sur les relations de l'Église avec les autres religions et, en particulier, avec le judaïsme.

2) Quelle est l'autorité du nouveau document a-t-il ?


La préface du document affirme :
Il ne s’agit ni d’un document magistériel, ni d’un enseignement doctrinal de l’Église catholique, mais d’une réflexion préparée par la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme sur quelques-unes des questions théologiques courantes développées depuis le Concile Vatican II.

Par conséquent, il n’engage pas l'autorité du Magistère. Sauf bien sûr quand il répète un enseignement déjà existant du Magistère.

Quand il ne le fait pas, il offre un aperçu de la pensée actuelle du Saint-Siège. Cela inclut la pensée de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui a été impliquée dans la rédaction du document et qui l'a approuvé avant sa publication (comme l'indique clairement la conférence de presse où le document a été publié).

3) Qu'est-ce que le document contient ?


Il contient sept sections. La première section fait un survol de l'histoire des relations judéocatholiques des cinquante dernières années et des derniers échanges et objectifs pour le dialogue entre les deux communautés (par exemple, une meilleure compréhension de l'autre, coopération pratique sur les problèmes sociaux).

Les sections centrales traitent diverses questions théologiques.

La section 2 traite du statut unique du dialogue judéocatholiques. Il fait valoir que le christianisme est enraciné dans le judaïsme, que Jésus et les premiers chrétiens étaient juifs et que cela signifie que l'Église considère différemment le judaïsme que de tout autre religion mondiale.

La section 3 traite de la révélation de Dieu dans le cours de l'histoire et de la façon dont elle est perçue par les deux communautés. Il note en particulier que pour les Juifs, la Torah (qui contient les livres de la Genèse au Deutéronome) est fondamentale, alors que pour les chrétiens c’est la personne de Jésus-Christ qui est fondamentale.

La section 4 traite de la relation entre l'Ancien et le Nouveau Testament et entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance.

La section 5 traite de l'universalité du salut en Jésus-Christ et de l'alliance non révoquée de Dieu avec Israël.

Enfin, la section 6 traite de la mission d’évangélisation de l’Église en rapport au judaïsme.

Dans chacune de ces sections, il y a un certain nombre de points positifs et encourageants.

4) Quels sont certains des points positifs et encourageants?

Il y a trop de matière pour tout décortiquer en détail dans cet article, mais les points importants traitent de :
• Le supersessionisme
• L'Ancienne Alliance
• Le salut
• L’évangélisation

5) Qu'est-ce que le supersessionisme et qu'est-ce que le document dit à ce sujet?


Le supersessionisme est la croyance que l'Église s’est complètement réapproprié les promesses de Dieu concernant Israël, de sorte qu'aujourd'hui, le peuple juif n’a aucun statut particulier que ce soit.

Le document note que, bien que ce point de vue a été courant dans certaines périodes de l'histoire de l'Église, il n’est pas l'enseignement de l'Église.

En fait, le titre du document lui-même indique le rejet du supersessionisme: le but de Saint-Paul est de montrer que Dieu aime toujours le peuple juif et qu’il a encore un statut spécial devant lui, car il leur a donné des dons et un appel qui sont irrévocables.

Ainsi, le document précise:

L'Église est appelée le nouveau peuple de Dieu (voir Nostra Aetate, 4), mais pas dans le sens où le peuple de Dieu d'Israël aurait cessé d'exister.

6) Qu'est-ce que le document dit à propos de l'Ancienne Alliance ?

Il répète l’enseignement déjà établi de l'Église, qui affirme que l'alliance que Dieu a faite avec Israël reste valable et n'a pas été révoqué.

Fait intéressant, il souligne que cet enseignement n'a pas été articulé par Nostra Aetate, mais qu’il a d'abord été enseigné explicitement par saint Jean-Paul II en 1980.


Le document cite ainsi le Catéchisme quand il dit :

L'Ancienne Alliance n’a jamais été révoquée (Catéchisme de l’Église catholique #121).
Ce que cela signifie précisément est quelque chose que le document n’explore pas entièrement. Cependant, voici une discussion (en anglais) utile à ce sujet du cardinal Avery Dulles.

7) Qu'est-ce que le document dit au sujet du salut ?

Dans les dernières années, un point de vue a été proposé au fait qu'il y aurait deux chemins vers le salut :
- Un pour les Juifs
- Et un autre pour les chrétiens.
Cette théorie affirme que nous avons tous deux une alliance avec Dieu et que chacune d’elles nous pourvoirait de la grâce salvatrice. Il n'y aurait aucune nécessité pour les Juifs à devenir chrétiens ou pour les chrétiens de proclamer Jésus aux Juifs. Ils auraient leurs propres arrangements avec Dieu, qui seraient tout à fait suffisants pour eux.

Aussi attrayant que ce point de vue puisse être en ce qui concerne d’être dispensé par rapport à l'évangélisation, en particulier à la lumière de la persécution historique des juifs par les chrétiens dans de nombreux endroits, il demeure tout de même tout à fait incompatible avec les données bibliques.

Jésus ne fut pas un gentil et il ne mourut pas seulement pour les péchés des païens. Il était un Juif, il est mort pour racheter aussi le peuple juif et il a fait en sorte que l'Évangile soit proclamé d’abord et avant tout au peuple juif durant sa vie. Ses premiers disciples étaient juifs, et il leur a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6).

En conséquence, ses disciples juifs ont compris que « le salut n'est en aucun autre, car il n'est sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4, 12).

La théorie des « deux voies » provient d'une compréhension fondamentalement erronée du message chrétien, rendue possible en partie parce que le christianisme s’est coupé de ses racines juives et le traite d'une manière anhistorique, comme si elle était un phénomène touchant uniquement les gentils.

La bonne nouvelle est que le nouveau document rejette la théorie des « eux voies » avec force, à plusieurs reprises:

Il faut donc en conclure qu’il n’y a pas deux voies vers le salut, selon l’expression : « Les juifs suivent la Torah, les chrétiens suivent le Christ ». La foi chrétienne proclame que l’œuvre de salut du Christ est universelle et s’étend à tous les hommes. La parole de Dieu est une réalité une et indivisible, qui prend une forme concrète dans chaque contexte historique particulier ...

Puisque Dieu n’a jamais révoqué son alliance avec Israël, son peuple, il ne peut pas y avoir deux voies ou approches différentes menant au salut de Dieu. Affirmer qu’il existe deux chemins différents, celui des juifs sans le Christ et celui avec le Christ, qui est pour les chrétiens Jésus de Nazareth, reviendrait à remettre en question les fondements mêmes de la foi chrétienne.

La confession de la médiation universelle et donc exclusive du salut par Jésus Christ est au cœur de la foi chrétienne, tout comme l’est aussi la confession qu’il n’existe qu’un seul Dieu, le Dieu d’Israël qui, en se révélant en Jésus Christ, s’est entièrement manifesté comme le Dieu de tous les hommes, car en lui s’est accomplie la promesse selon laquelle tous adoreront le Dieu d’Israël comme l’unique Dieu (cf. Is 56, 1-Cool ...

C’est pourquoi le document « Notes pour une présentation correcte des juifs et du judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l’Église catholique », publié en 1985 par la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme du Saint-Siège, affirme que l’Église et le judaïsme ne sauraient être présentés comme « deux voies de salut parallèles », et que l’Église doit « témoigner du Christ Rédempteur à tous » ...

Pour l’Église, le Christ est le Rédempteur de tous. En conséquence, il ne peut y avoir deux voies menant au salut puisque le Christ est venu sauver les gentils, mais également les juifs.

On a l'impression que les auteurs du document voulaient vraiment clouer le cercueil de la théorie des deux voies et cela est encourageant, car cela est vrai : le rôle unique de Jésus comme Sauveur de tous les hommes (juifs inclus) est fondamental à la foi chrétienne.

Cool Est-ce que le document implique que les non-chrétiens juifs ne peuvent pas être sauvés ?

Non et on ne devrait pas s’y attendre. L'Église reconnaît que le salut est possible pour les personnes qui, sans aucune faute de leur part, n’embrassent pas la foi chrétienne dans cette vie. Ainsi Vatican II a déclaré :

En effet, ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut éternel (Lumen Gentium 16).

Cependant, dans de tels cas, parce que le Christ est le Sauveur de tous les hommes, c’est encore par Jésus que ces gens sont sauvés. Ils ne le réalisent tout simplement pas dans cette vie.

Par conséquent, ce n’est pas une surprise lorsque le nouveau document stipule :

De la profession de foi chrétienne qu’il ne peut y avoir qu’une seule voie menant au salut, il ne s’ensuit d’aucune manière que les juifs sont exclus du salut de Dieu parce qu’ils n’ont pas reconnu en Jésus Christ le Messie d’Israël et le Fils de Dieu.


Ce qui est un peu surprenant est que, au lieu de pointer vers l'enseignement de l'Église qui affirme que les gens qui n’auraient pas embrassé la foi chrétienne sans aucune faute de leur part peuvent être sauvés, le document pointe à des éléments de la pensée de saint Paul pour montrer qu'il aurait reconnu la possibilité du salut pour les juifs non chrétiens.

Cette partie du document ne reprend pas un enseignement existant de l'Église et il est donc ouvert aux discussions. Personnellement, je dois réfléchir à l'argument qu'ils présentent pour voir comment il peut fonctionner.

Le document dit aussi :

Du point de vue théologique, le fait que les juifs prennent part au salut de Dieu est indiscutable ; mais comment cela est possible, alors qu’ils ne confessent pas explicitement le Christ, demeure un mystère divin insondable.

- La première partie est vraie, mais je ne suis pas certain de ce qu'ils veulent dire en référence à ce qui demeure un mystère divin insondable, sauf s’ils ont à l'esprit la façon mystérieuse selon laquelle Dieu peut appliquer sa grâce extra sacramentellement à tous les non-chrétiens qui sont sauvés.

9) Qu'est-ce que le document dit à propos de l’évangélisation ?


Il reconnaît que les chrétiens ont le devoir d'évangéliser et que cela inclut les juifs.

Plusieurs personnes dans les médias et dans la blogosphère se trompent (grande surprise !) et indiquent que le Saint-Siège a dit que les chrétiens ne devraient pas évangéliser les Juifs, mais le document affirme le contraire.

Le document dit bien que l'évangélisation du peuple juif est une question sensible pour de multiples raisons, notamment le fait que pour de nombreux juifs, cela semble remettre en cause leur existence en tant que peuple. L'histoire des persécutions juives par des chrétiens, y compris l’Holocauste allemand au 20e siècle, alourdit aussi les discussions.

Il établit ensuite une distinction entre les efforts de l’Église pour soutenir les efforts particuliers pour l'évangélisation des juifs et les efforts ordinaires et organiques de chrétiens individuels dans le partage de leur foi avec les Juifs.

Concernant le premier, le document dit :

En pratique, cela signifie que l’Église catholique ne conduit et ne promeut aucune action missionnaire institutionnelle spécifique en direction des juifs.

Le mot clé ici est « institutionnelle ». Il dit que l'Église n'a pas de Commission pontificale pour la conversion des Juifs et qu'il ne fournit pas de soutien à des institutions indépendantes consacrées aux travaux missionnaires envers les juifs (par exemple, un équivalent catholique des « Juifs pour Jésus »).

Le document poursuit en disant que « l’Église rejette par principe toute mission institutionnelle auprès des juifs ».

Quel principe ont-ils à l'esprit, je n’en suis pas certain. On peut comprendre pourquoi, pour des raisons pratiques, l'Église n'a pas de dicastère de la Curie romaine consacré à l'évangélisation des juifs et pour apporter un soutien à des organisations indépendantes qui font ce travail.

Si l’Église de menait ou soutenait officiellement des efforts institutionnels d'évangélisation des juifs, à la lumière de l'histoire, cela pourrait enflammer les sensibilités juives et servir d’obstacle à un partage efficace de l'Évangile avec les personnes juives.

Toutefois, s’ils ont quelque chose d’autre à l'esprit au-delà de cela, je ne suis pas sûr de ce que c’est.

Malgré le fait que l'Église ne mène pas d’efforts institutionnels visant à l'évangélisation des juifs, le document reconnaît que les chrétiens peuvent et doivent partager leur foi avec les Juifs, en précisant:

Les chrétiens sont néanmoins appelés à rendre témoignage de leur foi en Jésus Christ devant les juifs, avec humilité et délicatesse, en reconnaissant que les juifs sont dépositaires de la Parole de Dieu et en gardant toujours présente à l’esprit l’immense tragédie de la Shoah (l’Holocauste).

Et ainsi, l'appartenance à l'Église est à la fois pour les croyants juifs ainsi que pour les chrétiens gentils :

Jésus … appelle aussi bien les juifs que les gentils dans son Église (voir Éphésiens 2, 11-22), sur la base de la foi au Christ et au moyen du baptême qui les incorpore au Corps du Christ qu’est l’Église (Lumen Gentium, 14).

La définition de l’Église de la Nouvelle Alliance comme Église qui rassemble juifs et gentils a toujours été une définition qualitative, même si les proportions quantitatives des chrétiens juifs et gentils ont pu donner initialement une impression différente

Loin de rejeter l'idée que l'Évangile doit être partagé avec le peuple même de Jésus, le nouveau document appelle les chrétiens, juifs ou gentils, à partager leur foi avec eux avec affection et délicatesse.

Cet article est une traduction personnelle de l’article « New Vatican Document on Jews, Salvation, and Evangelization » de Jimmy Akin.

Transmis par Claude.
par Coowar Claude
le Mer 29 Juin 2016 - 14:06
 
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Sujet: Nouvelles fondations des relations entre le judaïsme et le christianis
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