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Message par P4572 Lun 14 Fév 2011 - 8:11

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Message par P4572 Lun 14 Fév 2011 - 8:13

08/01/2008 19:05
« L'île » de Pavel Lounguine, une plongée au coeur de l'âme russe



Engageant son héros sur le chemin de la rédemption, Pavel Lounguine part à la découverte du trésor spirituel de l’orthodoxie

L’ÎLE de Pavel LounguineFilm russe, 1h52 «Pour dire du bien de la Russie, Pavel Lounguine a dû venir explorer l’âme orthodoxe de son peuple !» Cette remarque d’un spectateur, à la sortie d’une avant-première de L’Île, résume bien l’atmosphère du huitième film du réalisateur russe, surtout connu pour ses satires sociales de l’ère post-communiste. Dans cette description de la vie d’un petit monastère du nord de la Russie à l’époque soviétique, Pavel Lounguine (prix de la mise en scène à Cannes en 1990, avec Taxi Blues) plonge au tréfonds de l’âme russe. Sans aucun doute, les spécialistes noteront nombre d’invraisemblances sur la vie monastique orthodoxe. Mais là n’est pas le propos de ce film magnifique qui est avant tout un portrait de la Russie spirituelle, entre prière du cœur et psaumes maintes fois remâchés.Au centre du film, le P. Anatoli (campé par l’incroyable Piotr Mamonov), ancien marin qui, après avoir trahi son ami pendant la Seconde Guerre mondiale pour sauver sa propre vie, s’est échoué sur une petite île où des moines l’ont recueilli. Devenu un « starets », dans la tradition de ces pères spirituels si importants dans la vie religieuse russe, le vieux moine fantasque, tout à la fois guérisseur, devin et conseiller, a acquis une réputation de sainteté. l'Île Pix_transEn quête de rédemptionl'Île Pix_transDe toute la Russie soviétique, on vient le visiter, lui demander conseils et prières. Mais le vieil homme, tourmenté par la faute qui l’a mené au monastère, se sent indigne de cette sainteté et sème le trouble dans son monastère.Car le P. Anatoli est aussi un « fol en Christ » facétieux et farceur, un vagabond de Dieu, personnage clé de l’orthodoxie russe, qui simule la folie des hommes pour mieux symboliser celle de la vie chrétienne. « Pour le ‘‘fol’’, le renversement des valeurs morales, les jongleries du non-sens, de la déraison, manifestent une très sérieuse quête du sens », résume ainsi le P. Michel Evdokimov, qui leur a consacré un livre (1).Portant la faute de sa jeunesse comme un fardeau, le P. Anatoli est en quête de rédemption. Jouant sur le thème de la culpabilité, Pavel Lounguine reprend un sujet cher à la littérature russe, de Dostoïevski à Tolstoï. Et essentiel dans la spiritualité orthodoxe où le pécheur n’est jamais confiné dans sa faute. C’est en bousculant son supérieur, le P. Philarète (Viktor Soukhourov), à qui il rappelle sans cesse la nécessité de la pauvreté, en scandalisant le P. Job (inquiétant Dmitri Dioujev) par ses questions qui ramènent l’ambitieux moine sur le chemin du sens de la foi, que le P. Anatoli finira par trouver le pardon.Nicolas SENÈZE


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Message par pax et bonum Lun 14 Fév 2011 - 8:56

Voilà un film qui aura un impact sur les consciences,comme "Le Grand silence" ou les moines de Thibirine.
pax et bonum
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Message par P4572 Lun 14 Fév 2011 - 10:00

l'Île Arton206






L’île - Pavel Lounguine

[size=16][size=16][size=7][size=16][size=9][size=7]Bijoux obscurantiste[/size][/size][/size][/size][/size][b]
[/b][/size]









L’île est un film à part. Une retraite intérieure pour revenir à l’essentiel de l’être, de l’âme, du cinéma. Un film chrétien sur la culpabilité dont l’envoûtante beauté des images, la sainteté à la mode slave et l’hommage à Andrei Roublev convoquent nécessairement Tarkovski. Pourtant, au mysticisme plein de doute de Roublev, Lounguine glisse malgré lui de la sainte folie d’un anachorète à un discours ultra conservateur du religieux. Un film d’une grande beauté formelle, abîmé par un discours venu du fond des âges.[b]
[/b]






Dos tourné à l’avenir, une silhouette en noir fait avancer sa barque d’un mouvement de rame arrière. Si la Russie était cette mer et le cinéma une barque, Pavel Lounguine pourrait bien être cet homme déguisé sous les traits d’un vieux moine. Un cinéaste écopant la vodka de sa barque de cinéma pour une rédemption prenant ici la forme d’un poème visuel et mystique. Entre le Père, le Fils et le Saint- Esprit, un film à la ferveur céleste habité de bout en bout par la passion.

l'Île L_ile_lounguine_3



L’île est d’abord un lieu perdu au bord de la Mer Blanche, isolé, retranché des hommes et du monde. Une île en minuscule bout de terre accroché entre le ciel et l’eau, sur lequel repose un monastère qu’habite une communauté de moines ramenés aux trois pères principaux du récit. Le père Job (Dmitri Dioujev), jésuite orthodoxe mâtiné de tôlier au lourd trousseau de clefs, le père supérieur Philarète (Vktor Soukhoroukov) esthète compréhensif et peintre d’icônes au regard d’enfant, le père Anatoli enfin, saint errant, prophète simplet et charbonnier de son état.

La vie d’un saint charbonnier

L’île pourrait s’envisager comme le portrait de la vie d’un saint. La structure en triptyque reprend ainsi trois moments clés de l’existence d’Anatoli : l’origine du pêché (culpabilité), la contrition du rachat (purgatoire) et la réconciliation précédent la mort de justesse (rédemption).

Gelés sur une mer froide en pleine seconde guerre mondiale, un gamin machiniste et un officier de l’armée se retrouvent cerclés par les Allemands qui viennent récupérer les réserves russes de charbon. Lounguine tisse une toile charbonneuse et laisse son spectateur dans l’ombre. Cette première séquence contient pourtant tout. L’enfance coulée au noir d’un lieu passé sous la peau qui restera celui de toute une vie, la culpabilité du meurtre, premier hommage à Roublev, doublé d’une coupe sèche sur le mal de Caïn, défini là sous les traits d’un officier nazi.

Une mystique orthodoxe - L’art de rester caché

Lounguine filme son île au charbon. Dès l’ouverture, la solennité des chants russes propulse le spectateur dans ces premières images comme on entre dans une église. De fait, cette impression de puissance ne quittera plus l’écran. Trente ans plus tard, Anatoli continue de promener, hagard, sa silhouette de clochard sur la houille. Le cadre d’une âme bordée de noir pour un saint mis du côté de la vie. Près des immenses blocs de pierre gisant dans l’eau comme des cadavres, Anatoli, vissé à sa pelle et sa brouette, les yeux étoilés de charbon, continue de renflouer sa réserve de suie.

l'Île L_ile_lounguine_1



Le cadre de L’île est donné. La mystique de Lounguine, tout orthodoxe qu’elle soit, racle la terre avec passion. S’il marmonne bien quelques prières, Anatoli est charbonnier bien avant d’être moine. Sale, hirsute, renfrogné. Un père du peuple mimant l’Alexandra de Sokourov dans une misanthropie de surface cachant sa foi comme un trésor. Il est celui qu’on ne voit pas, tapi derrière les murs et les rondins de bois, terré dans sa réserve. Lorsqu’il en sort, c’est pour récolter seul la suie dont il se sert pour chauffer le monastère.

L’âme du saint russe, non-lieu entre Gogol et Dostoïevski

Un saint russe, fou à demi païen, braillard et sauvage, mais également acteur, mûr de cet héritage d’ogre issu de la littérature russe aussi bien que du cinéma. Anatoli serait la version slave d’un fou de Dieu jouant le grand inquisiteur des Frères Karamazov sous les airs inquiétants d’Ivan le terrible avant la brève bascule comique d’un Gogol qui croiserait Keaton sur la fournaise de la Générale. Un démiurge de l’âme, maniaque de sa petite géhenne tournant jour et nuit pour tenir confortablement les autres moines au chaud quand lui dort à même son tas de houille.

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Pas étonnant dès lors qu’il suscite des sentiments contradictoires. D’un côté, le rejet du père Job, caporal de la foi dévoué en militaire à l’orthodoxie du culte. De l’autre, l’admiration secrète du père Philorète devinant sous le tapis de charbon la foi incandescente du père Anatoli. Obligeant celui-ci à l’accepter dans son four, Philorète s’imagine d’ailleurs trouver la voie juste et le dépouillement des vrais hésychastes dans une séquence admirable où rire, parabole et folie s’entrecroisent par les flammes. Une botte, un tapis et l’orgueil d’une vie mis à nu sur la braise. Anatoli, après Tikhon, s’avère bien aussi un moine soldat prêt à tout pour démasquer l’imposture.

Culte des idoles, cinéma et manipulation

Ce qui ne l’empêche pas d’en jouer quand il faut. En l’occurrence, lorsque les laïcs lui rendent visite pour recevoir sa bénédiction. Refusant de faire le saint pour ne pas jouir d’un statut dont il se considère indigne, Anatoli garde sa panoplie de pouilleux pour préserver sa paix, sa solitude, son purgatoire. Devant lui défilent de vieilles femmes traînant leurs larmes et leurs sabots à confesse . Une Russie de petite gens, dévote et superstitieuse. Une Russie éternelle, noyée sous l’emprise de ses mythes, de ses croyances, toujours prête à se rassembler pour célébrer le culte des idoles.

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Sans doute est-ce d’ailleurs sur ce terrain de la manipulation que Lounguine perd ses billes. Car de quoi L’île parle t-il au juste ? De quelle histoire s’agit-il ? Celle d’un moine pouilleux qui guérit les malades, prédit l’avenir, joue l’exorciste à cache-cache dans la neige ? D’un saint illuminé donnant confesse à hauteur de fournaise ? D’un prophète fou considérant les hommes comme des infirmes, des vermines préférant le travail à la sainteté ? D’un maniaque fébrile pour qui l’extravagance et les frasques (sexuelles sans doute) sont l’œuvre du démon ?

L’homme, un tas de chair coupable ?

Lounguine enchaîne la tête dans la neige. Sans distance, sans contrepoint, sans une seule question. Un cinéaste en transe, fasciné par son personnage au point de cautionner un discours réactionnaire assez détestable dans son extrémisme. Pourquoi cette complaisance à ne voir en l’homme qu’un tas de chair coupable ? Pourquoi dans un film jouant l’hagiographie, l’amour reste t-il invisible, inaudible ? Comme si Lounguine à l’instar de Sokourov, jouait la polémique sur le mode du malentendu dans un acte de sabotage assez incompréhensible.

l'Île L_ile_lounguine_2



Si L’île pêche par son discours, les images d’Andreï Jegalov s’avèrent pourtant tout du long d’une beauté stupéfiante. De somptueux tableaux glissant du noir charbonneux à la blancheur neige-argent d’une Russie pleine de gris et de bleus magnifiques. Ces contrastes se retrouvent d’ailleurs dans les personnages. Lorsqu’Anatoli rencontre Nastia, une luciole blanche habitée par le rire croise un vieux fou métamorphosé en oie. Malheur, pourtant. Cette timide incursion du féminin, du moderne, se terminera en exorcisme ventre à plat dans la neige.

La mise en scène comme trésor d’une pensée régressive

Alors qu’on s’apprêtait à redouter le pire, Lounguine nous rassure en douceur. Pas de cri, de torture, de corps à corps spongieux. Le cinéaste se contentera de quelques prières dans la neige. L’équilibre rétabli d’une vie prise contre une autre sauvée, Anatoli peut enfin s’éloigner. Des retrouvailles au noir filmées avec grand art. Sa caméra posée sur le bord du cercueil, le cinéaste laisse ici son empreinte pour l’anthologie qu’il reste à faire des plus belles morts du cinéma.

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Piotr Mamonov mérite sa part de louanges. L’histoire ne dit pas si le moine qu’il incarne fut nommé en hommage à Anatoli Solonistsyne, l’Andrei Roublev de Tarkovski. Mais L’île s’enfonce tout entier dans son visage édenté, sa silhouette de fantôme. Un éboueur de l’âme, faiseur de miracle et de suie, bouleversant parce que plein de ce râle russe aussi loin de l’abîme insondable de Maria Falconetti dans La passion de Jeanne d’Arc que des monolithes romains de Pasolini. Un être tourmenté, dévasté par la culpabilité, feignant la folie pour mieux œuvrer en saint.

Lounguine, Tarkovski, Reygadas - L’île contre Andrei Roublev

Inutile d’ergoter sur les relations entre L’île et Andrei Roublev. Mis à part la puissance visuelle et l’importance du film dans la vie des cinéastes, le mysticisme comme le cinéma de Lounguine s’avèrent bien différents de ceux de Tarkovski. Dans la mise en scène d’abord, où l’enclume plombante du divin chez Lounguine s’oppose à la virtuosité légère de son aîné. Le rapport à la culpabilité ensuite. Tandis qu’il relève chez Lounguine de l’autisme centré sur soi, il s’avère chez Tarkovski un point de départ permettant d’interroger le réel. Enfin, la figure de l’autre, simple accessoire et véhicule de la rédemption chez Lounguine, est toujours chez Tarkovski la figure rendant possible l’idée même d’avenir.

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Loin donc de Lounguine l’idée de se faire le suiveur ou encore moins l’égal de Tarkovski. Mais sa passion pour ses personnages et sa mise en scène trouvent dans L’île une puissance jamais retrouvée depuis Taxi Blues. Bien sûr, le prosélytisme orthodoxe de l’auteur agace. Il gêne d’autant plus lorsqu’on devine les interprétations régressives et fondamentalistes dont L’île peut faire l’objet. Qu’importe. Reste l’ampleur, la majesté visuelle forçant l’admiration. Après l’avoir inondé de chair, Lounguine fait de son cinéma une cathédrale. Une dynamique paradoxale le ramenant du côté de Reygadas. Surprise ? Pas vraiment. Mais une aventure passionnante de la forme dont on se demande bien où elle mènera les deux cinéastes à l’avenir.



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Message par P4572 Lun 14 Fév 2011 - 23:12



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l'Île Play_c

L'Île - Bande-annonce 1 - Russe
59 s - 9 janv. 2008
ma-tvideo.france2.fr

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Message par P4572 Sam 5 Mar 2011 - 22:26

Anatoli : L'île (Ostrov) de Pavel Lounguine



L’Île, un film admirable qui génère quelques larmes et le sentiment que notre monde un jour pourrait devenir meilleur. Une lumière limpide et pure comme l’âme du starets Anatoli.
l'Île Anatoly6recadrew « Seigneur, Jésus, fils de Dieu, prends pitié de moi, pécheur » sont les premières paroles du moine Anatoli, dans le film L’île (Ostrov, 2006) du réalisateur russe Pavel Lounguine.
La « prière du cœur » est la prière contemplative de base de tout moine russe, cette récitation ininterrompue qui vient d’une tradition remontant aux premiers siècles de l’Orient chrétien (Rappelons-nous ce petit chef-d’œuvre, Récit d’un pèlerin russe, publié pour la première fois en 1870).
Anatoli, jeune soldat de la Flotte soviétique pendant la deuxième guerre mondiale, accomplit un geste tragique qui fait basculer sa vie dans le repentir.
Il est recueilli dans un monastère de la côte de la Mer Blanche. On voit défiler des images magnifiques dans les couleurs qui rappellent la palette gris-bleu du peintre (d’origine russe) Nicolas de Staël.


l'Île Anatoly2w photo prise directement sur l'écran

Pendant une trentaine d’années le moine Anatoli arpente la côte récitant la « prière du cœur » alternée de versets du psaume I.
« Heureux est l’homme qui […] se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit »
Anatoli nourrit en quelque sorte son cœur de prière comme il alimente sans arrêt de charbon la chaudière qui chauffe le petit monastère attenant.
Son âme est pure, son cœur est droit, sa prière juste et c’est pourquoi il agace certains et en déconcerte d’autres par ses comportements étranges. Ses yeux pétillent de malice, lorsqu’il prépare une bonne farce à son frère, mais c’est la main de Dieu qui agit à travers lui pour doucement faire comprendre à ses frères moines combien il est important d’être détaché de tout. (La suie sur la poignée, les bottes dans le feu…)
Son cœur est droit, son âme est pure, c’est pourquoi aussi des gens accourent auprès du moine, réputé être thaumaturge. Mais l’humble moine se fait passer pour son serviteur !
Mais quand va venir le pardon de Dieu ? Il l’attend, et il y croit. Nous apprendrons à la fin du film que sa prière était exaucée depuis longtemps.
Le Temps n’est pas le même pour Dieu que pour nous.

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Message par P4572 Sam 5 Mar 2011 - 22:31

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Message par Charles-Edouard Mar 8 Mar 2011 - 15:47

Bonjour,

J'ai vu ce film, il est vraiment bien, à voir, cela donne à réfléchir.

Charles-Edouard
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Message par P4572 Dim 13 Mar 2011 - 13:38

Super Charles-Edouard,

D'autres l'auraient ils vus ?

De grâce achetez le ou louez le...

Le psaume de ce matin ( ps 50 ) m'a fait penser au père Anatoli.

Oh oui, il faut des saints, beaucoup de saints pour notre monde tellement malade...

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