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réflexion sur la vaillance des premiers chrétiens japonais
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réflexion sur la vaillance des premiers chrétiens japonais
par violaine Jeu 16 Déc 2010 - 16:29
Mercredi 15 décembre 2010 3 15 /12 /2010 23:06
Réflexion sur la vaillance des premiers chrétiens japonais. - 24 novembre 2008
Alors que de nos jours certains pensent être autorisés à dire à l’Église Catholique comment elle doit agir selon leurs points de vue liés à des problèmes qui leur sont propres. En effet ils souhaiteraient les voir considérer autrement tant il leur semble difficile de concevoir que ce n’est pas à l’Église du Christ de changer pour se mettre en phase avec les déviances du monde. C’est à l’humanité de reconnaitre son péché, de chercher avec la grâce divine à s’amender en le confessant pour en obtenir réparation afin que le retour puisse s’opérer.
Tandis que de très nombreux occidentaux ne sont pas encore en mesure de le concevoir, nous sommes souvent assez surpris lors de nos pèlerinages, de rencontrer sur les lieux des Japonais en si grand nombre. L’explication de leur ferveur provient en partie de la vaillance des Japonais qui embrassèrent la foi chrétienne à la suite de la venue au Japon en 1549 du premier missionnaire catholique St-François-Xavier.
Il y a lieu d’honorer ces hommes, femmes et enfants qui ont fait du Japon la nation dont le nombre de personnes qui furent mis à mort à cause de leur foi chrétienne est le plus grand au monde.
Jetons donc aujourd’hui un coup d’œil rapide sur ces quatre groupes de martyrs japonais qui ont été officiellement honorés par l’Église.
1. Dès 1597, le shogun Hideyoshi, prédécesseur du grand persécuteur Tokugawa qui prit le pouvoir en 1603, avertit verbalement les chrétiens d’abandonner leur foi, et pour démontrer le sérieux de son avertissement, il choisit 24 chrétiens de Kyoto, qui était alors la capitale du Japon, leur fit couper les oreilles et donna l’ordre de les conduire à pied jusqu’à Nagasaki (700 kilomètres), où ils seraient mis à mort en croix.
Le plus jeune était Ludovique Ibaraki, âgé de 12 ans, qui récita l’Ave Maria sur la croix jusqu’au moment ou « l’exécutioneur » perça le cœur de chacun des chrétiens liés à la croix avec des cordes.
Saint Ludovique demeure le plus jeune des catholiques déclarés saints par l’Église.
Le shogun Hideyoshi en avait choisi 24, mais deux autres se joignirent volontairement au groupe au cours du long trajet de Kyoto à Nagasaki, de sorte que ce groupe, dont la mort héroïque est commémorée le 6 février dans l’Église universelle (le 5 au Japon car c’est la journée exacte du martyre, date qui devint le 6 à Rome en raison du décalage horaire) porte le nom de Saint Paul Miki et ses 25 compagnons (connus aussi sous le nom des 26 martyrs japonais, quoique quatre d’entre eux étaient des missionnaires étrangers).
Le Vénérable Pape Pie IX les canonisa le 8 juin 1862.
2. L’année 1603 marque l’avènement au pouvoir du shogun Toku-awa. (Pendant 5 siècles, jusqu’à Meiji en 1867, l’empereur du Japon avait perdu son autorité et c’était le shogun, chef militaire, qui dirigeait le pays.) Ce nouveau chef d’état légalisa l’interdiction du christianisme que son prédécesseur avait faite verbalement, et les persécutions se multiplièrent dans tout le Japon, depuis le nord jusqu’au sud.
Une liste d’un groupe de 205 nouveaux martyrs, mis à mort pour leur foi entre 1617 et 1632, fut envoyée à Rome, et le même Pape Pie IX les béatifia le 7 juillet 1867. Ils sont commémorés chaque année au Japon dans la liturgie du 10 septembre. (Ce groupe comprend 158 Japonais et Japonaises, dont 6 enfants.)
3. En 1987, le Pape Jean Paul II canonisa un groupe de 16 chrétiens mis à mort également à Nagasaki. Ce groupe comprend 9 Japonais et Japonaises, dont les 3 premiers prêtres autochtones à être martyrisés.
4. Le shogun Tokugawa continua de plus belle sa campagne antichrétienne, et l’Église japonaise compila vers le milieu du siècle dernier une nouvelle liste de 188 chrétiens mis à mort entre 1603 et 1639.
Lorsque le Pape Jean Paul II vint au Japon en 1981, la Conférence épiscopale du Japon lui demanda d’honorer ces chrétiens morts pour leur foi. Il leur dit： « Complétez votre recherche, et envoyez-moi la liste définitive; ils seront honorés comme ils le méritent. » Ce travail de vérification des noms, et les procédures qui s’imposent au niveau du Comité pour les canonisations à Rome, ne furent terminés qu’en 2004.
Mais à ce moment le Pape Jean Paul II était malade en phase terminale, et la décision pontificale ne put se faire avant l’avènement de Benoît XIV, qui succéda à Jean Paul II le 19 avril 2005.
Le nouveau Pape fut mis au courant de la promesse qu’avait faite son prédécesseur en 1981, et après avoir lui-même vérifié la liste préparée par les évêques japonais, il donna son consentement à la béatification des 188, en disant à la Conférence épiscopale japonaise： « Faites la cérémonie de béatification dans votre propre pays sitôt que cela vous conviendra. » La date fut donc fixée au 24 novembre 2008.
C’est la première cérémonie de béatification ou de canonisation non présidée par le Pape. Le Nonce Apostolique, Mgr Alberto Bottori de Castello, assista à la béatification présentement en cours, mais c’est l’Archevêque de Nagasaki, Mgr Takami qui représenta le Pape en cette occasion et présida la cérémonie.
Le nom officiel du nouveau groupe déclaré Bienheureux en ce 24 novembre 2008 est « Bienheureux Pierre Kibé et ses 187 compagnons, martyrs. » Pierre Kibé était un Jésuite et fut le dernier a être mis à mort en juillet 1639 à Tokyo (appelé alors Edo, ville qui avait été désignée comme la nouvelle capitale du Japon par le premier des shogun Tokugawa en 1603). Le lieu d’exécution des condamnés à mort à Tokyo était situé tout près de l’endroit où la première école St. Mary’s fut fondée, entre les gares de Shinagawa et de Tamachi.
Une chose qui spécialise ce nouveau groupe de martyrs honorés par l’Église est que pour la première fois il ne contient aucun missionnaire étranger. De plus, l’édit d’interdiction de Tokugawa était tellement sévère qu’aucune distinction d’âge n’était faite parmi les condamnés. C’est ainsi que dans le groupe des 188, on compte 19 enfants de 1 à 6 ans qui périrent en compagnie de leurs parents, brûlés sur le bûcher ou jetés dans les eaux bouillantes des étangs volcaniques de Unzen, près de Nagasaki.
De plus, le zèle de Tokugawa était tel qu’il poursuivit les chrétiens jusqu’au nord du pays. Pour la première fois, 53 Japonais du pays des neiges au nord du Lac Inawashiro furent mis à mort.
La torture de la fosse « Anazuri »
La méthode d’exécution était laissée à la discrétion de chaque chef de police. À part la crucifixion terminée par le coup de lance au cœur, ou le bûcher et les eaux sulfureuses du sud du Japon, il y avait aussi la torture dite « du fossé, »qui consistait à suspendre le condamné par les pieds, descendant et remontant lentement sa tête dans un fossé rempli du matériel visqueux que les fermiers ripaillaient dans les maisons pour répandre comme engrais dans leurs champs; ceci est la façon dont périt Pierre Kibé à Tokyo. Même pour une époque où la façon de d’exécuter les criminels condamnés à mort étaient cruelle dans presque tous les pays, le zèle exagéré du shogun et des autres Tokugawa qui se succédèrent jusqu’en 1867 attira la sympathie de la population bouddhiste japonaise, dont leur religion à eux aussi prônait la charité fraternelle et la compassion pour les pauvres. J’ai moi-même visité un village dans le sud du Japon, où un cimetière spécial avait été aménagé par les villageois en signe de respect pour ces chrétiens.
Et dans le pays du nord qui porte le nom de Yonezawa et où 53 des nouveaux Bienheureux villageois en signe de respect pour ces chrétiens. Et dans le pays du nord qui porte le nom de Yonezawa et où 53 des nouveaux Bienheureux d’aujourd’hui furent martyrisés, le chef de police qui accompagnait la procession des condamnés se tourna vers la foule qui regardait passer le groupe et leur dit： « Ces personnes qui sont sur le point de mourir donnent leur vie pour leur foi. Ils sont purs de cœur. Ayez du respect pour ces chrétiens ! » Il était maintenant près de 3h de l‘après-midi, et la cérémonie de béatification à Nagasaki était sur le point de se terminer.
Plus personne au Japon n’est mis à mort pour sa foi depuis que l’empereur Meiji enleva le pouvoir aux Tokugawa en 1867. Mais la cérémonie de béatification Pierre Kibé et ses compagnons, des 188 martyrs qui eu lieu le 24 novembre 2008 à Nagasaki remis en mémoire jusqu’où la foi chrétienne que nous possédons doit être prête à aller.
La vaillance de Pierre Kibé et de ses 187 compagnons nous laisse un message： « Apprécions notre foi chrétienne comme un trésor dont la valeur est plus grande que celle de notre propre vie. »
Et devrait à mon sens de blogueur aussi laisser un message à tous ceux qui s’insurgent si facilement à l’encontre de ce qu’ils ne peuvent comprendre puisque pas habitués à résister à leurs passions humaines, qu’ils préfèrent vivre et prétendent cependant pouvoir donner des leçons à l’Église Catholique quant aux fondements de sa foi.
Texte adapté à partir d’un récit relaté dans l’éditorial : Contacts du 1 décembre 2008
Frères de l’Instruction chrétienne : Japon et Philippines
Vol.XLII, no.5 - 1 décembre 2008
Par monSeigneur et monDieu - Publié dans : Témoignages - Communauté : A Toi la Gloire mon Dieu !
Réflexion sur la vaillance des premiers chrétiens japonais. - 24 novembre 2008
Alors que de nos jours certains pensent être autorisés à dire à l’Église Catholique comment elle doit agir selon leurs points de vue liés à des problèmes qui leur sont propres. En effet ils souhaiteraient les voir considérer autrement tant il leur semble difficile de concevoir que ce n’est pas à l’Église du Christ de changer pour se mettre en phase avec les déviances du monde. C’est à l’humanité de reconnaitre son péché, de chercher avec la grâce divine à s’amender en le confessant pour en obtenir réparation afin que le retour puisse s’opérer.
Tandis que de très nombreux occidentaux ne sont pas encore en mesure de le concevoir, nous sommes souvent assez surpris lors de nos pèlerinages, de rencontrer sur les lieux des Japonais en si grand nombre. L’explication de leur ferveur provient en partie de la vaillance des Japonais qui embrassèrent la foi chrétienne à la suite de la venue au Japon en 1549 du premier missionnaire catholique St-François-Xavier.
Il y a lieu d’honorer ces hommes, femmes et enfants qui ont fait du Japon la nation dont le nombre de personnes qui furent mis à mort à cause de leur foi chrétienne est le plus grand au monde.
Jetons donc aujourd’hui un coup d’œil rapide sur ces quatre groupes de martyrs japonais qui ont été officiellement honorés par l’Église.
1. Dès 1597, le shogun Hideyoshi, prédécesseur du grand persécuteur Tokugawa qui prit le pouvoir en 1603, avertit verbalement les chrétiens d’abandonner leur foi, et pour démontrer le sérieux de son avertissement, il choisit 24 chrétiens de Kyoto, qui était alors la capitale du Japon, leur fit couper les oreilles et donna l’ordre de les conduire à pied jusqu’à Nagasaki (700 kilomètres), où ils seraient mis à mort en croix.
Le plus jeune était Ludovique Ibaraki, âgé de 12 ans, qui récita l’Ave Maria sur la croix jusqu’au moment ou « l’exécutioneur » perça le cœur de chacun des chrétiens liés à la croix avec des cordes.
Saint Ludovique demeure le plus jeune des catholiques déclarés saints par l’Église.
Le shogun Hideyoshi en avait choisi 24, mais deux autres se joignirent volontairement au groupe au cours du long trajet de Kyoto à Nagasaki, de sorte que ce groupe, dont la mort héroïque est commémorée le 6 février dans l’Église universelle (le 5 au Japon car c’est la journée exacte du martyre, date qui devint le 6 à Rome en raison du décalage horaire) porte le nom de Saint Paul Miki et ses 25 compagnons (connus aussi sous le nom des 26 martyrs japonais, quoique quatre d’entre eux étaient des missionnaires étrangers).
Le Vénérable Pape Pie IX les canonisa le 8 juin 1862.
2. L’année 1603 marque l’avènement au pouvoir du shogun Toku-awa. (Pendant 5 siècles, jusqu’à Meiji en 1867, l’empereur du Japon avait perdu son autorité et c’était le shogun, chef militaire, qui dirigeait le pays.) Ce nouveau chef d’état légalisa l’interdiction du christianisme que son prédécesseur avait faite verbalement, et les persécutions se multiplièrent dans tout le Japon, depuis le nord jusqu’au sud.
Une liste d’un groupe de 205 nouveaux martyrs, mis à mort pour leur foi entre 1617 et 1632, fut envoyée à Rome, et le même Pape Pie IX les béatifia le 7 juillet 1867. Ils sont commémorés chaque année au Japon dans la liturgie du 10 septembre. (Ce groupe comprend 158 Japonais et Japonaises, dont 6 enfants.)
3. En 1987, le Pape Jean Paul II canonisa un groupe de 16 chrétiens mis à mort également à Nagasaki. Ce groupe comprend 9 Japonais et Japonaises, dont les 3 premiers prêtres autochtones à être martyrisés.
4. Le shogun Tokugawa continua de plus belle sa campagne antichrétienne, et l’Église japonaise compila vers le milieu du siècle dernier une nouvelle liste de 188 chrétiens mis à mort entre 1603 et 1639.
Lorsque le Pape Jean Paul II vint au Japon en 1981, la Conférence épiscopale du Japon lui demanda d’honorer ces chrétiens morts pour leur foi. Il leur dit： « Complétez votre recherche, et envoyez-moi la liste définitive; ils seront honorés comme ils le méritent. » Ce travail de vérification des noms, et les procédures qui s’imposent au niveau du Comité pour les canonisations à Rome, ne furent terminés qu’en 2004.
Mais à ce moment le Pape Jean Paul II était malade en phase terminale, et la décision pontificale ne put se faire avant l’avènement de Benoît XIV, qui succéda à Jean Paul II le 19 avril 2005.
Le nouveau Pape fut mis au courant de la promesse qu’avait faite son prédécesseur en 1981, et après avoir lui-même vérifié la liste préparée par les évêques japonais, il donna son consentement à la béatification des 188, en disant à la Conférence épiscopale japonaise： « Faites la cérémonie de béatification dans votre propre pays sitôt que cela vous conviendra. » La date fut donc fixée au 24 novembre 2008.
C’est la première cérémonie de béatification ou de canonisation non présidée par le Pape. Le Nonce Apostolique, Mgr Alberto Bottori de Castello, assista à la béatification présentement en cours, mais c’est l’Archevêque de Nagasaki, Mgr Takami qui représenta le Pape en cette occasion et présida la cérémonie.
Le nom officiel du nouveau groupe déclaré Bienheureux en ce 24 novembre 2008 est « Bienheureux Pierre Kibé et ses 187 compagnons, martyrs. » Pierre Kibé était un Jésuite et fut le dernier a être mis à mort en juillet 1639 à Tokyo (appelé alors Edo, ville qui avait été désignée comme la nouvelle capitale du Japon par le premier des shogun Tokugawa en 1603). Le lieu d’exécution des condamnés à mort à Tokyo était situé tout près de l’endroit où la première école St. Mary’s fut fondée, entre les gares de Shinagawa et de Tamachi. Une chose qui spécialise ce nouveau groupe de martyrs honorés par l’Église est que pour la première fois il ne contient aucun missionnaire étranger. De plus, l’édit d’interdiction de Tokugawa était tellement sévère qu’aucune distinction d’âge n’était faite parmi les condamnés. C’est ainsi que dans le groupe des 188, on compte 19 enfants de 1 à 6 ans qui périrent en compagnie de leurs parents, brûlés sur le bûcher ou jetés dans les eaux bouillantes des étangs volcaniques de Unzen, près de Nagasaki.
De plus, le zèle de Tokugawa était tel qu’il poursuivit les chrétiens jusqu’au nord du pays. Pour la première fois, 53 Japonais du pays des neiges au nord du Lac Inawashiro furent mis à mort.
La torture de la fosse « Anazuri »
La méthode d’exécution était laissée à la discrétion de chaque chef de police. À part la crucifixion terminée par le coup de lance au cœur, ou le bûcher et les eaux sulfureuses du sud du Japon, il y avait aussi la torture dite « du fossé, »qui consistait à suspendre le condamné par les pieds, descendant et remontant lentement sa tête dans un fossé rempli du matériel visqueux que les fermiers ripaillaient dans les maisons pour répandre comme engrais dans leurs champs; ceci est la façon dont périt Pierre Kibé à Tokyo. Même pour une époque où la façon de d’exécuter les criminels condamnés à mort étaient cruelle dans presque tous les pays, le zèle exagéré du shogun et des autres Tokugawa qui se succédèrent jusqu’en 1867 attira la sympathie de la population bouddhiste japonaise, dont leur religion à eux aussi prônait la charité fraternelle et la compassion pour les pauvres. J’ai moi-même visité un village dans le sud du Japon, où un cimetière spécial avait été aménagé par les villageois en signe de respect pour ces chrétiens.
Et dans le pays du nord qui porte le nom de Yonezawa et où 53 des nouveaux Bienheureux villageois en signe de respect pour ces chrétiens. Et dans le pays du nord qui porte le nom de Yonezawa et où 53 des nouveaux Bienheureux d’aujourd’hui furent martyrisés, le chef de police qui accompagnait la procession des condamnés se tourna vers la foule qui regardait passer le groupe et leur dit： « Ces personnes qui sont sur le point de mourir donnent leur vie pour leur foi. Ils sont purs de cœur. Ayez du respect pour ces chrétiens ! » Il était maintenant près de 3h de l‘après-midi, et la cérémonie de béatification à Nagasaki était sur le point de se terminer.
Plus personne au Japon n’est mis à mort pour sa foi depuis que l’empereur Meiji enleva le pouvoir aux Tokugawa en 1867. Mais la cérémonie de béatification Pierre Kibé et ses compagnons, des 188 martyrs qui eu lieu le 24 novembre 2008 à Nagasaki remis en mémoire jusqu’où la foi chrétienne que nous possédons doit être prête à aller.
La vaillance de Pierre Kibé et de ses 187 compagnons nous laisse un message： « Apprécions notre foi chrétienne comme un trésor dont la valeur est plus grande que celle de notre propre vie. »
Et devrait à mon sens de blogueur aussi laisser un message à tous ceux qui s’insurgent si facilement à l’encontre de ce qu’ils ne peuvent comprendre puisque pas habitués à résister à leurs passions humaines, qu’ils préfèrent vivre et prétendent cependant pouvoir donner des leçons à l’Église Catholique quant aux fondements de sa foi.
Texte adapté à partir d’un récit relaté dans l’éditorial : Contacts du 1 décembre 2008
Frères de l’Instruction chrétienne : Japon et Philippines
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violaine- Avec les anges
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Re: réflexion sur la vaillance des premiers chrétiens japonais
par pax et bonum Jeu 16 Déc 2010 - 17:45
La fête dans l'Eglise célèbre le massacre des religieux au Japon,principalement des Jésuites,dit que le martyr s'est déroulé à Nagasaki.
Cette ville a attiré sur elle la malédiction de la destruction nucléaire!
Cette ville a attiré sur elle la malédiction de la destruction nucléaire!
pax et bonum- Avec les anges
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Re: réflexion sur la vaillance des premiers chrétiens japonais
par pax et bonum Jeu 16 Déc 2010 - 17:48
Saint Paul Miki et ses compagnons martyrs
Historique
Si le nom de Nagasaki évoque pour le monde entier la déflagration atomique du 9 août 1945, il doit aussi rappeler aux catholiques les vingt-six croix dressées face à la mer, le 5 février 1597. Ces vingt-six crucifiés reproduisaient l’image de la nouvelle chrétienté japonaise : il y avait là des missionnaires[1], trois jésuites[2] dont Paul Miki qui était japonais, et six franciscains[3] , dix-sept laïcs, tertiaires franciscains [4], et même deux enfants : Louis (onze ans) et Antoine (treize ans). Alors qu’ils étaient attachés à leur croix, le R.P. Pierre Baptiste chanta le Benedictus et le petit Antoine entonna le Laudate pueri Dominum. Du haut de sa croix, saint Paul Miki continuait à prêcher, invitant les gens qui l’entouraient à se convertir et pardonnant à ceux qui étaient responsables de sa mort. Tous étaient souriants, plusieurs chantaient. On leur transperça le cœur d’un coup de lance, ce qui achevait de les configurer au Christ. Urbain VIII les béatifia en 1627 et Pie IX les canonisa le 8 juin 1862.
pax et bonum- Avec les anges
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