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LA DECOUVERTE DU CORPS DE SAINTE ANNE A APT, PAQUES 792 Bannie10

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LA DECOUVERTE DU CORPS DE SAINTE ANNE A APT, PAQUES 792

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LA DECOUVERTE DU CORPS DE SAINTE ANNE A APT, PAQUES 792 Empty LA DECOUVERTE DU CORPS DE SAINTE ANNE A APT, PAQUES 792

Message par Joannes Maria Mar 31 Aoû 2010 - 7:31




La découverte du corps de Sainte Anne à Apt, Pâques 792





Le 25 décembre 800, Charles I er
dit Charles le Grand (en latin « Carolus Magnus »,qui
se traduit en français par « Charlemagne ») alors roi des
Francs (entre 768-814)
et des Lombards par conquête (entre 774-814),
est sacré Empereur d’Occident par le Pape Léon III dans la Basilique Saint
Pierre de Rome. En remerciement des services rendus à la papauté, notamment par
sa victoire sur les Lombards, et l’accueil qu’il reçu auprès de Charlemagne
après son emprisonnement à Rome en 799, le souverain pontife lui attribue le
titre inédit d'« Empereur des
Romains »
.





Pour faire suite à ce bref rappel
historique, l’évènement qui nous intéresse dans cette section, et non des
moindres, est la découverte du corps de Sainte Anne à Apt, de façon tout à fait
miraculeuse et inattendue.





Pouvons-nous nous rendre compte
de la grâce que le Ciel accorde ce jour là à la Sainte Eglise de
Dieu et l’ensemble du peuple chrétien. Rien de moins que le Corps de Sainte
Anne qui par prolongement de la maternité de la Très Sainte Vierge
Marie, n’est autre que notre grand-mère à tous !





Ainsi, à la date du 26 juillet,
jour de la fête de Saint Anne et Joachim, pages 39 et 40 du 9 ième tome des « Petits
Bollandistes »
, nous est précisé que « Charlemagne vint
séjourner à Apt aux approches de la fête pascale
, après avoir pacifié la Provence par la défaite
des Sarrasins, dans la plaine qui s’étend entre la montagne de Cordes et la
colline de Montmajour. Le souvenir de cette bataille, où la dernière espérance
de l’islamisme fut détruite, s’est conservé dans une inscription de l’église de
Montmajour-lez-Arles.






Le premier soin de
Charlemagne, après son arrivée à Apt, fut de faire reconsacrer par Turpin
[alors archevêque de Reims] l’église cathédrale qui avait été polluée
par un culte impie.
Tandis qu’un concours extraordinaire de grands
seigneurs et de peuple assistait à cette solennité, et pendant que la
population répandue à l’entour rendait à Dieu, dans son ravissement, des
louanges à l’occasion de son sanctuaire restitué, le Seigneur, enveloppant
de son amour les vœux pieux de la cité et la foi ardente de Charlemagne,
découvrit, par un miracle éclatant et une faveur inespérée, le trésor inconnu
des reliques de Sainte Anne
.






Un jeune homme du nom de
Jean, âgé de quatorze ans, aveugle, sourd et muet de naissance, fils du baron
de Caseneuse, était présent dans le sanctuaire
. Pendant quelque
temps, on vit ce jeune homme paraître écouter un certain avertissement céleste
.
Bientôt il commença, en frappant sur une levée de degrés menant au
maître-autel, à faire signe qu’on creusât profondément le sol, afin que, les
degrés enlevés, on vit ce qui était peut-être caché dessous.
L’office
divin était troublé par là, sans qu‘il fut au pouvoir des gardes ni des autres
officiers de retenir ce jeune homme
. Cependant, tous les assistants
étant surpris par la nouveauté du fait, le prince, présageant un miracle, donna
ordre de se conformer aux vœux si vivement exprimés par l’adolescen
t.






On enlève à l’heure même
les marches de la montée indiquée, et on découvre aussitôt une porte fermée de
grosses pierres qui fait présager quelque chose de remarquable.
Les
ouvriers ayant ouvert cette porte à coups de marteau, on vit une entrée et une
descente de degrés qui conduisit dans une grotte souterraine artistement
travaillée. C’était la crypte où le bienheureux Auspice, apôtres des Aptésiens,
avait coutume de nourrir par la parole sainte et les Sacrements le peuple qui
lui était confié.






L’aveugle Jean marchait le
premier, indiquant le chemin avec une telle sûreté, que Charlemagne fut obligé
de le faire tenir près de lui pour qu’il ne fût pas foulé aux pieds des curieux
.
Le jeune homme faisait toujours comprendre du geste qu’on creusât plus avant
la terre à la partie du mur qu’il signalait.
On descendit enfin dans un
souterrain long et étroit ; mais là une lumière extraordinaire
apparaissant entoura les assistants
. La crypte inférieure étant enfin
ouverte, tandis que tous, pleins d’admiration, regardent une lampe ardente
placée devant une sorte d’armoire murée, le roi lui-même, le clergé et les
grands de la cour, accourent tout joyeux vers la mystérieuse clarté, qui
s’éteignit aussitôt au contact de l’air.






Chose admirable !
Voilà que Jean, ayant tout à coup les yeux ouverts, ainsi que les oreilles,
et la langue déliée
, s’écrie : « Dans cette ouverture est le
corps de Sainte Anne, mère de la très-sainte Vierge Marie, Mère de Dieu
».






Tous les spectateurs, remplis
d’étonnement, poussent mille acclamations de joie. Cependant le très-pieux
roi ordonne d’ouvrir la niche
. Aussitôt une odeur semblable à celle d’un
baume de répand, et le dépôt sacré, attesté par un si grand miracle, apparaît
renfermé dans une caisse de cyprès, enveloppé d’un voile précieux, et certifié
par cette inscription
[que j’emprunte ici en latin, à la page 58
de l’excellent ouvrage d’Anne Brassié « Sainte Anne, de Jérusalem à
Auray »
, qui décrit plus succinctement la même scène : « Hic
est corpus beate Annae, matris virginis Mariae
»
] :
« Ici est le corps de la bienheureuse Anne, mère de la Vierge Marie ».
La caisse ouverte, une odeur suave se répandit dans l’une et l’autre crypte
pour la confirmation du miracle
. L’archevêque Turpin, ayant pris la
caisse, la mit entre les bras de Charlemagne pour la lui faire baiser en signe
de joie et de consolation
.






Le pontife rendit grâces à
Dieu, auteur de cette miraculeuse invention
[du latin « invenire »
qui signifie « trouver »], qui avait manifesté le corps
de l’aïeule du Christ pour être la protection et le secours de la ville d’Apt.






Charlemagne ordonna de
faire consigner dans des écrits le récit de tous les faits, tels qu’ils
s’étaient passés, et d’en référer au souverain pontife, de qui ils furent
approuvés par un diplôme qu’il délivra.
L’empereur, voulant
néanmoins en instruire le premier [le] Pape Adrien, lui écrivit une lettre que
l’on possède encore
[Il s’agit du Pape Adrien I er élu le 9 février 772 et mort le 25 décembre
795
].





Pendant la Révolution, les
précieuses reliques conservées à Apt ne furent pas profanées.
Une
partie des dons offerts par les pèlerins échappèrent au bouleversement social
et sont aujourd’hui l’ornement de la gloire de cette église.






C’est de la ville d’Apt
que sont sorties toute les reliques de Sainte Anne, que l’on peut voir et
vénérer maintenant ailleurs
. Le couvent de la Visitation de Chartres
a le bonheur de posséder une petite partie du chef de Sainte Anne
».






Après une longue et fastidieuse
recherche dans le corpus des lettres latines rédigées par Charlemagne au Pape
Adrien I er, cette fameuse lettre « que l’on possède
encore »
selon les « Petits Bollandistes » n’apparaît
pas dans la version de référence dont je dispose, ce qui en soi, constitue
généralement un élément allant à l’encontre d’une si grande découverte,
notamment de la part des historiens.





C’est dans un ouvrage écrit en
langue française, par P. Dupuy en 1886 que je l’ai finalement trouvée de façon
inespérée. Cet ouvrage a été rédigé pour le sanctuaire de Sainte Anne de
Beaupré au Canada, dont j’ai pu consulter un exemplaire numérisé.





Voici donc l’intégralité de la
correspondance extraite des pages 26 à 31 de l’ouvrage :





« Charlemagne ordonna de
consigner par écrits les faits tels qu’ils s’étaient passés et d’en référer au
souverain pontife, Adrien, qui les approuva par un diplôme. Charlemagne voulut,
en outre, en instruire lui-même le Pape par la lettre suivante que nous citons
in extenso, a cause de son
importance et surtout parce qu’elle est peu connue :






Charles, roi des Gaules, au
souverain et romain pontife Adrien 1er, salut.






Après avoir entièrement
purgé notre royaume des restes du paganisme, nous nous sommes arrêtés, en
venant d’Aquitaine, avec Gérard, duc de Bourgogne, dans la ville d’Arles, où
ayant remercié Dieu de nos victoires durant des fêtes de Pâques dernières, nous
sommes ensuite retournés au pays de Narbonne, où nous avions déjà jeté les
fondements de quelques églises et laissés des prédicateurs pour instruire le
peuple chrétien
. De là, nous étant rendus à Digne, nous avons
ordonné d’en élever une en l’honneur de Notre-Dame ;
puis,
venant de l’antique cité d’Apt, le sieur baron de Caseneuve, qui s’était saisi
en Gascogne de Hunaud, comte de Provence, nous a donné sa maison pour logis
.
Durant ce séjour que nous y avons fait pour reconnaître les dégâts des
barbares idolâtres, nous avons fait reconsacrer l’église par Turpin, notre
confesseur, et pendant que la cérémonie du service divin se faisait, nous
aperçûmes le fils de notre hôte bien-aimé frappant continuellement avec une
baguette une levée de degrés qui vont au maître-autel, et en donner de si rudes
coups que l’office divin en était troublé
, sans qu’il fut au pouvoir de nos
gardes ni des autres officiers de notre cour d’empêcher ce jeune homme
. Au
contraire, tout aveugle, sourd et muet qu’il était, il persistait toujours à
frapper, tellement que nous fûmes contraints de faire enlever à l’heure même
des marches de cette montée, et aussitôt une porte formée de grosses pierres,
que l’on découvrit, nous fit présager quelque chose de remarquable
. Les
ouvriers ayant ouvert cette porte à coups de marteau, nous vîmes une entrée et
une descente de degrés qui nous conduisit dans une grotte souterraine
artistement travaillée, dans laquelle il y a un autel soutenu d’une pierre antique
où sont inscrits les noms de ceux qui, du temps des Césars, gouvernaient Apta
Julia, l’une de leur colonies, et autour de l’autel étaient rangés douze
sépulcres
. Ce muet était si actif, que, nonobstant sa cécité, il
devançait toujours les autres, tellement que nous fûmes obligés de le faire
tenir près de nous pour qu’il ne fût pas foulé aux pieds des curieux courtisans
.
Le jeune homme faisait toujours signe de creuser plus avant. Nous
descendîmes enfin dans une fosse longue et étroite, où nous aperçûmes une
lumière qui s’éteignit aussitôt qu’elle eut pris l’air, et sur le champ, chose
admirable ! Nous entendîmes ce noble sourd et muet s’écrier : Ici
est le corps de Sainte Anne, mère de la pure et immaculée Vierge Marie
.
A l’instant nous sentîmes une odeur semblable à celle du baume, et nous
vîmes dans une armoire enfoncée, une caisse de cyprès dans laquelle était le
saint corps
. Notre dit confesseur, l’ayant prise, la mit entre nos
bras pour nous faire baiser en signe de joie et de consolation ; et après
que nous eûmes satisfait notre dévotion, nous avons expédié ces lettres à Votre
Sainteté
».






Le Pape Adrien 1er
répondit en ces termes à la lettre de Charlemagne :






Adrien 1er,
par la grâce de Dieu, pape, à Charlemagne, roi très-chrétien et premier fils de
la Sainte Eglise






« Gloire éternelle
soit rendue à Dieu, et le plus grand honneur à vous, sire, pour avoir remporté
une si éclatante victoire et triomphé d’un peuple ennemi de la chrétienté, mais
plus encore pour l’insigne faveur que notre Seigneur, dans son infinie bonté,
vous a faite en vous rendant présent à la merveilleuse invention de la
bienheureuse Sainte Anne, mère de la glorieuse Vierge Marie
, et témoin de
l’étonnant miracle qui s’est opéré dans la personne de ce gentilhomme de
Caseneuve
. Nous recommandons que ces saintes reliques soient
conservées avec la vénération qui leur est due, et à vous-même d’être toujours
rempli de zèle, le tout à l’honneur de la divine majesté et pour l’édification
de votre peuple
».






Ces évènements firent
naître dans la population les plus vifs sentiments de reconnaissance envers
Dieu, et une profonde dévotion pour Sainte Anne qui depuis devint le palladium
d’Apt.
Charlemagne fut dès ce moment un des plus fervents
serviteurs de la mère de Marie
. Il fit ajouter le glorieux nom de
Sainte Anne dans les litanies Carolines composées par le Pape Adrien à l’usage
de sa chapelle particulière, et fit don à plusieurs églises de quelques
portions des reliques de Sainte Anne
».






Tout au long des âges la Sainte Eglise a cru
à ce fantastique évènement. Rappelons brièvement les principales sources dont
nous disposons, à savoir, les bulles papales et les autres documents de
références suivants :





Du « Guide de la France religieuse et
Mystique »
, page 128 :





Mgr Dubreuil, archevêque d’Avignon,
fait exactement le même récit de l’invention des reliques que celui présenté
précédemment dans sa lettre pastorale, annonçant le couronnement de Sainte Anne
en 1876, ce que par ailleurs, la note de bas de page qualifie de « fait
exceptionnel, cet honneur étant habituellement réservé aux Madones les plus
vénérées »
.





D’un point de vue historique, le
même guide ne manque pas de relever à la page 129, que :





« La crypte existe si
bien qu’on peut la visiter encore aujourd’hui
[ce que personnellement je
n’ai pas manqué de faire, et atteste de la véracité de ce qui suit]. Elle
ne mesure que 6 m2
et est manifestement gallo-romaine. Une niche, fermée par une grille, serait
l’endroit où furent découvertes les reliques de Sainte Anne
. Le
plafond en est fait de deux dalles sculptées. L’une porte le palmier autour
duquel s’enlace une vigne chargée de raisins
. Or c’est précisément là l’emblème
habituel de Sainte Anne
. L’autre décorée de simples dessins
géométriques, porte des "graffiti", caractéristiques du 8 ième
siècle, où l’on peut encore déchiffrer des noms : ANTULFUS, ALIF (antus),
ANSELMUS, ALBINUS, BERARDUS, qui sont incontestablement carlovingiens. L’histoire
atteste, d’autre part, l’existence à Apt d’une communauté chrétienne dès les
tout premiers siècles
. Son premier évêque Saint Auspice, y subit le
martyre
. Ses successeurs officièrent clandestinement dans une
sorte de catacombe, qui est sans doute la crypte mise au jour au temps de
Charlemagne
. Dès qu’elle fut révélée, de la façon que l’on sait,
les pèlerins affluèrent vers le lieu où reposait la grand-mère du Christ
.
Papes et rois y vinrent en grande dévotion. Mais ce n’est qu’à
la fin du 14 ième siècle que les reliques furent transférées dans
une chapelle élevée en leur honneur, à côté du chœur de l’église
. La
cérémonie eut lieu le 21 avril 1392
. Elles prirent leur place
définitive, le 28 juillet 1664, dans une autre chapelle construite aux frais
d’Anne d’Autriche, et qui porte encore le nom de chapelle royale. Le grand
pèlerinage à Sainte-Anne d’Apt a lieu le 26 juillet
»
.





De l’ouvrage « La Vierge Marie dans
l’histoire de France »
, page 21:





« L'authenticité du
corps de sainte Anne est reconnue et affirmée par plusieurs Bulles
Pontificales, notamment par celles d'Adrien, de Benoît XII et de Clément VII
.
Ce dernier recommanda par Lettre du 30 Octobre 1533 la restauration de
l'Eglise Sainte Anne d'Apt "où reposent les corps de plusieurs saints et
notamment celui de Sainte Anne Mère de la glorieuse Vierge Marie"
. Les
saints dont il s'agit sont: Saint Auspice, Saint Castor, Sainte Marguerite,
Saint Elzéar de Sabran et Sainte Dauphine de Signe son épouse
. Le
souterrain, qui conserva pendant plus de sept siècles le corps de Sainte Anne,
est la seconde crypte de la basilique actuelle
. La Reine Anne
d'Autriche envoya à Apt une solennelle députation en pèlerinage pour obtenir un
héritier pour la couronne
. Elle y vint elle-même en pèlerinage avec une
suite nombreuse, ordonna huit mille livres pour construire une chapelle plus
digne des précieuses reliques, une statue de Sainte Anne en or et différents
objets ornés de pierres précieuses
. Ajoutons que les actes
pontificaux relatent de très nombreux miracles
. Le culte de Sainte Anne
est très répandu en France, notamment en Bretagne où le pèlerinage de Sainte
Anne d'Auray est célèbre
. Il complète très logiquement celui de la Vierge Immaculée ».






Analyse critique





Une autre date est souvent
avancée quant à la découverte des reliques, postérieure à celle de 792. Il
s’agit de l’année 801, dont il est intéressant de noter qu’au moins un vitrail
en France, à ma connaissance, s’y réfère.





C’est un ensemble de quatre
verrières (vitrail tableau) de l’église paroissiale Saint-Martin à Macquigny
(02) retraçant les scènes de l'histoire de Sainte Anne, dont voici les
inscriptions pour la baie qui nous intéresse : « DECOUVERTE DU CORPS DE
STE ANNE DANS LA
CATHEDRALE D'APT. 801 ; N.D. D'ESPINOY / 1141-1143 / ABBAYE ;
DE HARDECOURT / 1220-1433 ; D'ESPINOIS / 15..-16..; DE LA FONS / 1615-1789 / SEIGNEURS
DU FIEF DE HARDECOURT »
(armoiries identifiées, de l' abbaye de
Bohéries et des trois familles seigneuriales citées, selon l’inventaire réalisé
par Christiane Riboulleau en 1999, pour le service régional de l'inventaire de
Picardie).





Cette date de 801 est également
mentionnée dans l’ouvrage d’Anne Brassié « De Jérusalem à Auray ».
On pourrait se dire à priori, pourquoi pas ? Est-ce plausible ?





J’avoue d’emblée réfuter la
véracité d’une telle affirmation, pour la simple et bonne raison que le Pape
Adrien 1 er est décédé le jour de la Nativité de Notre
Seigneur, l’an 795. Comment Charlemagne
aurait-il donc pu écrire une lettre au Pape Adrien, alors que ce dernier était
déjà mort. C’est évident, la découverte des reliques n’a pu avoir eu lieu après
795, si l’on retient effectivement l’authenticité de la lettre mentionnée
ci-dessus, ce à quoi j’adhère totalement.





Relevons enfin, qu’Anne Brassié
nous rapporte dans son ouvrage le texte suivant, découvert par le Père Charland
dans les vieux bréviaires de l’église d’Apt après l’hymne d’un office
intitulé « Invention des reliques de Sainte Anne » [Rappelons-le
à nouveau, « invention » vient du latin « invenire » qui
signifie « trouver »]:





- extrait de l’ouvrage
« Sainte Anne, de Jérusalem à Auray »
, page 59 :





« La Sainte Eglise
d’Apt a toujours vénéré le corps de Sainte Anne, mère de la bienheureuse Vierge
Marie, que d’après une antique tradition, les premiers fidèles ont apporté dans
cette ville
. Le bienheureux Auspice évêque, voulant le soustraire aux
profanations de la guerre et de la persécution, le déposa avec soin dans une
crypte souterraine jusqu’à l’arrivée à Apt du roi Charles
».





Joannes Maria
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Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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