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Gaëlle
Dieu est Amour
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Dieu est Amour- Contre la puce électronique
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"La patience du Ciel n’étant pas à la mesure des hommes, le Christ renouvelle sa demande pendant la Restauration : depuis août 1822, la révérende Mère Marie de Jésus, religieuse au Couvent des Oiseaux recevait des messages divins. Le 21 juin 1823, le Christ a dit à sa servante :
« La France est toujours bien chère à mon divin Cœur et elle lui sera consacrée ; MAIS IL FAUT QUE CE SOIT LE ROI LUI-MEME QUI CONSACRE SA PERSONNE, SA FAMILLE, SON ROYAUME, A MON DIVIN CŒUR ; qu’il lui fasse élever un autel, ainsi qu’on en a élevé une, au nom de la France, au nom de la Sainte Vierge. JE PREPARE A LA FRANCE UN DELUGE DE GRACES LORSQU’ELLE SERA CONSACREEE A MON DIVIN CŒUR, et toute la Terre se ressentira des bénédictions que je répandrai sur elle… »
Mais ni Louis XVIII, ni Charles X ne se décidèrent à accomplir le geste demandé…
Ce message jette une lumière précise sur l’état actuel de la France et doit à la fois nous plonger la tête, disons en prières et en supplications et nous redresser l’âme dans l’espérance. Cela nous fait comprendre en effet que quand Dieu frappe et nous punit, Il ne veut pas nous abandonner. Hélas, Dieu n’a pas fini de frapper la France dans les années qui viennent car ceux qui composent la France et pas seulement nos gouvernants provisoires qui ne sont qu’à l’image de ceux qui ont voté pour eux, sont dans un état avancé de somnambulisme et d’amnésie ; derrière cela, il y a peut-être des énergies cachées que le Sacré-Coeur, le Christ veut, dans le futur, renouveler, remettre en ordre, remettre en route."
Extrait de : "La France mystique" Réflexions méta-historiques sur l'histoire de France - Jean Phaure - Editions Dervy
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« La France est toujours bien chère à mon divin Cœur et elle lui sera consacrée ; MAIS IL FAUT QUE CE SOIT LE ROI LUI-MEME QUI CONSACRE SA PERSONNE, SA FAMILLE, SON ROYAUME, A MON DIVIN CŒUR ; qu’il lui fasse élever un autel, ainsi qu’on en a élevé une, au nom de la France, au nom de la Sainte Vierge. JE PREPARE A LA FRANCE UN DELUGE DE GRACES LORSQU’ELLE SERA CONSACREEE A MON DIVIN CŒUR, et toute la Terre se ressentira des bénédictions que je répandrai sur elle… »
Mais ni Louis XVIII, ni Charles X ne se décidèrent à accomplir le geste demandé…
Ce message jette une lumière précise sur l’état actuel de la France et doit à la fois nous plonger la tête, disons en prières et en supplications et nous redresser l’âme dans l’espérance. Cela nous fait comprendre en effet que quand Dieu frappe et nous punit, Il ne veut pas nous abandonner. Hélas, Dieu n’a pas fini de frapper la France dans les années qui viennent car ceux qui composent la France et pas seulement nos gouvernants provisoires qui ne sont qu’à l’image de ceux qui ont voté pour eux, sont dans un état avancé de somnambulisme et d’amnésie ; derrière cela, il y a peut-être des énergies cachées que le Sacré-Coeur, le Christ veut, dans le futur, renouveler, remettre en ordre, remettre en route."
Extrait de : "La France mystique" Réflexions méta-historiques sur l'histoire de France - Jean Phaure - Editions Dervy
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: en attente
LE PAYS
Ma France, quand on a nourri son cœur latin
Du lait de votre Gaule,
Quand on a pris sa vie en vous, comme le thym
La fougère et le saule,
Quand on a bien aimé vos forêts et vos eaux,
L’odeur de vos feuillages,
La couleur de vos jours, le chant de vos oiseaux,
Dès l’aube de son âge ;
Quand amoureux du goût de vos bonnes saisons
Chaudes comme la laine,
On a fixé son âme et bâti sa maison
Au bord de votre Seine,
Quand on n’a jamais vu se lever le soleil
Ni la lune renaître
Ailleurs que sur vos champs, que sur vos blés vermeils,
Vos chênes et vos hêtres,
Quand jaloux de goûter le vin de vos pressoirs,
Vos fruits et vos châtaignes,
On a bien médité dans la paix de vos soirs
Les livres de Montaigne,
Quand pendant vos étés luisants, où les lézards
Sont verts comme des fèves,
On a senti fleurir les chansons de Ronsard
Au jardin de son rêve,
Quand on a respiré les automnes sereins
Où coulent vos résines,
Quand on a senti vivre et pleurer dans son sein
Le cœur de Jean Racine,
Quand votre nom, miroir de toute vérité,
Emeut comme un visage,
Alors on a conclu avec votre beauté
Un si fort mariage
Que l’on ne sait plus bien, quand l’azur de votre œil
Sur le monde flamboie,
Si c’est dans la tendresse ou bien dans son orgueil
Qu’on a le plus de joie…
Anna de Noailles – Le Cœur innombrable
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Ma France, quand on a nourri son cœur latin
Du lait de votre Gaule,
Quand on a pris sa vie en vous, comme le thym
La fougère et le saule,
Quand on a bien aimé vos forêts et vos eaux,
L’odeur de vos feuillages,
La couleur de vos jours, le chant de vos oiseaux,
Dès l’aube de son âge ;
Quand amoureux du goût de vos bonnes saisons
Chaudes comme la laine,
On a fixé son âme et bâti sa maison
Au bord de votre Seine,
Quand on n’a jamais vu se lever le soleil
Ni la lune renaître
Ailleurs que sur vos champs, que sur vos blés vermeils,
Vos chênes et vos hêtres,
Quand jaloux de goûter le vin de vos pressoirs,
Vos fruits et vos châtaignes,
On a bien médité dans la paix de vos soirs
Les livres de Montaigne,
Quand pendant vos étés luisants, où les lézards
Sont verts comme des fèves,
On a senti fleurir les chansons de Ronsard
Au jardin de son rêve,
Quand on a respiré les automnes sereins
Où coulent vos résines,
Quand on a senti vivre et pleurer dans son sein
Le cœur de Jean Racine,
Quand votre nom, miroir de toute vérité,
Emeut comme un visage,
Alors on a conclu avec votre beauté
Un si fort mariage
Que l’on ne sait plus bien, quand l’azur de votre œil
Sur le monde flamboie,
Si c’est dans la tendresse ou bien dans son orgueil
Qu’on a le plus de joie…
Anna de Noailles – Le Cœur innombrable
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: en attente
Bonjour,
Le 14 juillet, j'ai reçu ce poème dans ma boite mail.
Il mérite lecture approfondie et méditation :
"Je ne fêterai pas votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.
Je ne fêterai pas l’espérance trahie
Du peuple demandant l’arbitrage royal
Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal
Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.
Je ne célèbrerai pas votre intolérance.
Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.
Ni les grands mots ronflants de vos proclamations
Prônant la liberté dont vous priviez la France.
Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier
Faisant assassiner, par sa triste colonne,
En l’Eglise du Luc, près de six cents personnes
Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.
On ne pardonne pas les Oradours sur Glane
Et vous seriez fondés d’en tarer les nazis
Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi
Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.
Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,
Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,
Vous disiez faire le pain de la République…
Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !
Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,
L’un de vos généraux prétendu glorieux,
Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…
Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.
Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux
Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,
Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…
Votre fraternité les unissait au feu.
Je ne fêterai pas vos tanneries humaines
Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine
Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
Que celle de la femme plus souple et plus fine…
Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.
Quand vous abominez les gardiens sataniques
De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?
Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
Voulus républicains mais surtout révoltants.
Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.
Quand, en les entassant dans barques à sabords
On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
Il apparaît plus triste à l’approche du port.
Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
Ce symbole attitré de la révolution.
Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.
Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop coulé de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation.
Vous avez tout brûlé, chez nous, châteaux, chaumières,
Etables et clochers. Vous traîniez les enfers
Pour faire du bocage un immense désert
Sans une âme qui vive et sans pierre sur pierre…
Vous n’aviez pas pensé que tout le sang versé
Au terroir de l’amour serait semence vive.
Il germe en attendant nos prochaines métives ;
Il fleurira, demain, épi de liberté.
La liberté de croire en un Dieu qui pardonne.
En un ordre qui met, au sommet, le devoir
Le courage et la foi. Qui veut que le pouvoir
Ne dépende jamais du nombre et de la somme…
Aujourd’hui nous pouvons vous juger à vos faits.
Votre révolution a incendié notre terre.
Elle a porté, partout, la misère et la guerre,
Quand le monde a jamais plus désiré la paix…
Je ne peux pas fêter votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Je porterai le deuil de toutes ses victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération."
Pierre d’ANGLES Janvier 1989
Le 14 juillet, j'ai reçu ce poème dans ma boite mail.
Il mérite lecture approfondie et méditation :
"Je ne fêterai pas votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Mais je prendrai le deuil de vos pauvres victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération.
Je ne fêterai pas l’espérance trahie
Du peuple demandant l’arbitrage royal
Jusqu’alors rendu juste, équitable et loyal
Mais au nom d’une foi par votre orgueil haïe.
Je ne célèbrerai pas votre intolérance.
Ni vos sacrilèges, ni vos profanations.
Ni les grands mots ronflants de vos proclamations
Prônant la liberté dont vous priviez la France.
Je ne fêterai pas l’infâme Cordelier
Faisant assassiner, par sa triste colonne,
En l’Eglise du Luc, près de six cents personnes
Dont cent cinquante enfants réunis pour prier.
On ne pardonne pas les Oradours sur Glane
Et vous seriez fondés d’en tarer les nazis
Si vous n’aviez, chez nous, fait pire aussi
Vous êtes précurseurs, Messieurs, et non profanes.
Quand vous jetiez aux fours, par vous chauffés à blanc,
Les mères, les enfants, les vieillards, les mystiques,
Vous disiez faire le pain de la République…
Mais Amey, mieux qu’Hitler, les y jetait vivants !
Car c’est bien cet Amey, de sinistre mémoire,
L’un de vos généraux prétendu glorieux,
Qui fut l’instigateur de ce supplice odieux…
Vous avez, aussi vous, eu vos fours crématoires.
Et Turreau trouvait tant de plaisir à ces jeux
Qu’il faisait ajouter, quand manquaient les dévotes,
Et malgré tous leurs cris, les femmes patriotes…
Votre fraternité les unissait au feu.
Je ne fêterai pas vos tanneries humaines
Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine
Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
Que celle de la femme plus souple et plus fine…
Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.
Quand vous abominez les gardiens sataniques
De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?
Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
Voulus républicains mais surtout révoltants.
Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.
Quand, en les entassant dans barques à sabords
On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
Il apparaît plus triste à l’approche du port.
Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
Ce symbole attitré de la révolution.
Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.
Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop coulé de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation.
Vous avez tout brûlé, chez nous, châteaux, chaumières,
Etables et clochers. Vous traîniez les enfers
Pour faire du bocage un immense désert
Sans une âme qui vive et sans pierre sur pierre…
Vous n’aviez pas pensé que tout le sang versé
Au terroir de l’amour serait semence vive.
Il germe en attendant nos prochaines métives ;
Il fleurira, demain, épi de liberté.
La liberté de croire en un Dieu qui pardonne.
En un ordre qui met, au sommet, le devoir
Le courage et la foi. Qui veut que le pouvoir
Ne dépende jamais du nombre et de la somme…
Aujourd’hui nous pouvons vous juger à vos faits.
Votre révolution a incendié notre terre.
Elle a porté, partout, la misère et la guerre,
Quand le monde a jamais plus désiré la paix…
Je ne peux pas fêter votre révolution.
On ne célèbre pas le vol, le viol, le crime.
Je porterai le deuil de toutes ses victimes.
Elles seules ont droit à ma vénération."
Pierre d’ANGLES Janvier 1989
Her- En adoration
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Re: en attente
Merci Hercule pour ceci , tellement cruel et pourtant tellement vrai.
Quel vrai Catholique peut encore être républicain ou même démocrate quand il connaît l'histoire de son pays et qu'il aime son pays ?
Je relève ceci en passant :
Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Le Hellfest serait-il une resurgence de l'histoire des Vendéens sacrifiés par l'armée de la république ?
Quel vrai Catholique peut encore être républicain ou même démocrate quand il connaît l'histoire de son pays et qu'il aime son pays ?
Je relève ceci en passant :
Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Le Hellfest serait-il une resurgence de l'histoire des Vendéens sacrifiés par l'armée de la république ?
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: en attente
Merci Hercule,
Hannah
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Lilia non laborant neque nent.
Hannah
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Gaëlle- Combat avec l'Archange Michel
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Re: en attente
Merci à ce Pierre d'Angles, au nom si pertinent, d'exprimer aussi bien ce que beaucoup ici ont au fond du coeur.
Il me faut retrouver un post dans cet esprit que j'avais fait il y a quelques années pour clouer le bec de Patmos qui défendait l'esprit de la révolution. C'était une citation de Taine. Je vais voir si je la retrouve.
Il me faut retrouver un post dans cet esprit que j'avais fait il y a quelques années pour clouer le bec de Patmos qui défendait l'esprit de la révolution. C'était une citation de Taine. Je vais voir si je la retrouve.
jean-louis- Contre la Franc Maconnerie
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Inscription : 18/11/2008
Re: en attente
Oui,que ceux qui fêtent le 14 Juillet n'oublient pas les crimes de sang,du Roi,de la Reine dont on a décapité la meilleure amie pour la faire souffrir dans son âme.Les religieux et religieuses exterminés ou tués,comme les carmélites de Compiègne que l'on fête 3 jours plus tard,le 17 Juillet.
Les statues des saints détruites ou mutilées montrent la hargne contre la religion et non pas une révolution de gauche,comme on l'a fait croire pendant deux siècles.Et le sommet:ils ont obligé l'Archevêque de Paris à abjurer sa foi catholique publiquement sur le parvis de Notre Dame et installé l'effigie de la déesse "Raison" sur l'autel.
Que l'on ne vienne pas encore seriner que cette révolte est celle des pauvres contre les riches!
Les statues des saints détruites ou mutilées montrent la hargne contre la religion et non pas une révolution de gauche,comme on l'a fait croire pendant deux siècles.Et le sommet:ils ont obligé l'Archevêque de Paris à abjurer sa foi catholique publiquement sur le parvis de Notre Dame et installé l'effigie de la déesse "Raison" sur l'autel.
Que l'on ne vienne pas encore seriner que cette révolte est celle des pauvres contre les riches!
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7419
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: en attente
pax et bonum a écrit :
J'ai retrouvé le post dont je parlais : il s'agit d'une citation de Taine sur la « méchanceté révolutionnaire » – propre à nous faire réfléchir sur le sens du mot « méchanceté » et sur le sens du mot "révolution". Le texte est tiré de l’édition de 1907 des Origines de la France contemporaine (tome VII, pages 352 à 356).
On constate que ces coupeurs de tête là n'ont rien à envier aux nazis et que même, d'un certain point de vue, leur sadisme témoigne d'un plus de méchanceté, -- méchanceté que l'on ne trouve pas par exemple chez Eichman comme l'a montré Ana Arendt. On ne peut certes pas parler ici de « banalité dans le mal » !!
Il est flagrant que le fond de méchanceté que recèle la Révolution française est proprement sadique. D'ailleurs Sade a été un jacobin actif et convaincu et la folie de son pamphlet : « Français, encore un effort pour devenir Républicains ! » -- pamphlet qu'il a placé au cœur de sa Philosophie dans le Boudoir --, en est la démonstration, en même temps que la théorisation, la plus éclatante.
Donc, nous autres Français, nous avons en nous ce trait constitutif de méchanceté (de folie furieuse) refoulée qu'il faudra bien que nous reconnaissions un jour. Nous faisons beaucoup de tapage en montrant du doigt la férocité de l’autre, en particulier celle du nazi ou du soit-disant raciste ou antisémite, mais nous sommes pratiquement incapables de voir cette même férocité (ou pire) habiter en nous même.
« Quel est le problème dans ce monde ? » demandait un journaliste à Mère Theresa. Et Mère Theresa de répondre : « Vous et moi ».
Bien amicalement à tous,
jean-louis
Le supplice de Madame de Lamballe a été effectivement abominable, ce fut un moment de pur sadisme jacobin dont on peut trouver des descriptions absolument terribles même chez des auteurs pro-révolutionnaires, par exemple Michelet.Oui,que ceux qui fêtent le 14 Juillet n'oublient pas les crimes de sang,du Roi,de la Reine dont on a décapité la meilleure amie pour la faire souffrir dans son âme
J'ai retrouvé le post dont je parlais : il s'agit d'une citation de Taine sur la « méchanceté révolutionnaire » – propre à nous faire réfléchir sur le sens du mot « méchanceté » et sur le sens du mot "révolution". Le texte est tiré de l’édition de 1907 des Origines de la France contemporaine (tome VII, pages 352 à 356).
« Quand on a bu longtemps d'une boisson nauséabonde et forte, écrit Taine, non seulement le palais s'y habitue, mais parfois il y prend goût ; bientôt il la veut plus forte ; à la fin, il l'avale pure, toute crue, sans aucun mélange pour en adoucir l'âcreté, sans aucun assaisonnement pour en déguiser l'horreur.
« -- Tel est, pour certaines imaginations, le spectacle du sang humain ; après s'y être accoutumées, elles s'y complaisent. Lequinio, Laignelot et Lebon font dîner le bourreau à leur table ; Monestier, avec ses coupe-jarrets, va lui-même chercher les prévenus dans les cachots, les accompagne au tribunal, les accable d'invectives s'ils veulent se défendre, et, après les avoir fait condamner, assiste en costume à leur supplice. Fouché, lorgnette en main, regarde de sa fenêtre une boucherie de deux cent dix Lyonnais. Collot, La Porte , du Fouché font ripaille, en grande compagnie, les jours de fusillade, et, au bruit de la décharge, se lèvent, avec des cris d'allégresse, en agitant leurs chapeaux.
« -- Sur la place d'Arras, M. de Vielfort, déjà lié et couché sur la planche, attendait la chute du couperet. Lebon parait au balcon du théâtre, fait signe au bourreau d'arrêter, ouvre le journal, lit et commente à haute voix, pendant plus de dix minutes, les succès récents des armées françaises ; puis, se tournant vers le condamné : « Va, scélérat, apprendre à tes pareils les nouvelles de nos victoires. »
« -- À Feurs, où les fusillades se font chez M. du Rosier, dans la grande allée du parc, la fille de la maison, une toute jeune femme, vient en pleurant demander à Javogues la grâce de son mari. « Oui, ma petite, répond Javogues, demain tu l'auras chez toi. » En effet, le lendemain, le mari est fusillé, enterré dans l'allée.
« -- Manifestement, le métier a fini par leur agréer ; comme leurs prédécesseurs de septembre, ils s'enivrent de leurs meurtres ; autour d'eux, on parle en termes gais « du théâtre rouge, du rasoir national » ; on dit d'un aristocrate qu'il va « mettre la tête à la fenêtre nationale, qu'il a passé la tête à la chatière ». Eux-mêmes ils ont le style les plaisanteries de l'emploi. « Demain, à sept heure, écrit Hugues, dressez la sainte guillotine. »
« -- « La demoiselle guillotine, écrit Le Carlier, va ici toujours son train. »
«-- « MM. les parents et amis d'émigrés et de prêtres réfractaires, écrit Lebon, accaparent la guillotine... Avant-hier, la soeur du ci-devant comte de Béthune a éternué dans le sac.. »
« -- Carrier avoue hautement « le plaisir qu'il goûte » à voir exécuter des prêtres : « Jamais je n'ai tant ri que lorsque « je leur voyais faire leur grimaces en mourant. » C'est ici la suprême perversion de la nature humaine, celle d'un Domitien qui, sur le visage de ses condamnés, suit l'effet du supplice.
« -- Et cette joie de contempler les angoisses de la mort sanglante, Carrier se la donne sur des enfants. Malgré les remontrances du tribunal révolutionnaire et les instances du président Phélippes-Tronjolly, il signe, le 29 frimaire an II, l'ordre exprès de guillotiner sans jugement vingt-sept personnes, dont sept femmes, parmi elles quatre soeurs, mesdemoiselles de la Métayrie, l'une de vingt-huit ans, l'autre de vingt-sept, la troisième de vingt- six, la dernière de dix-sept. Deux jours auparavant, malgré les remontrances du même tribunal et les instances du même président, il a signé l'ordre exprès de guillotiner vingt-quatre artisans et laboureurs, parmi eux deux garçons de quatorze et deux autres de treize ans ; il s'est fait conduire « en fiacre » sur la place de l'exécution, et il en a suivi le détail ; il a pu entendre l'un des enfants de treize ans, déjà lié sur la planche, mais trop petit et n'ayant sous le couperet que le sommet de la tête, dire à l'exécuteur : « Me feras-tu beaucoup de mal ? ». On devine sur quoi le triangle d'acier est tombé.
« -- Carrier a vu cela de ses yeux, et tandis que l'exécuteur, ayant horreur de lui-même, meurt d'apoplexie, un peu après, de ce qu'il a fait, Carrier, installant un autre bourreau, recommence et continue. » »
On constate que ces coupeurs de tête là n'ont rien à envier aux nazis et que même, d'un certain point de vue, leur sadisme témoigne d'un plus de méchanceté, -- méchanceté que l'on ne trouve pas par exemple chez Eichman comme l'a montré Ana Arendt. On ne peut certes pas parler ici de « banalité dans le mal » !!
Il est flagrant que le fond de méchanceté que recèle la Révolution française est proprement sadique. D'ailleurs Sade a été un jacobin actif et convaincu et la folie de son pamphlet : « Français, encore un effort pour devenir Républicains ! » -- pamphlet qu'il a placé au cœur de sa Philosophie dans le Boudoir --, en est la démonstration, en même temps que la théorisation, la plus éclatante.
Donc, nous autres Français, nous avons en nous ce trait constitutif de méchanceté (de folie furieuse) refoulée qu'il faudra bien que nous reconnaissions un jour. Nous faisons beaucoup de tapage en montrant du doigt la férocité de l’autre, en particulier celle du nazi ou du soit-disant raciste ou antisémite, mais nous sommes pratiquement incapables de voir cette même férocité (ou pire) habiter en nous même.
« Quel est le problème dans ce monde ? » demandait un journaliste à Mère Theresa. Et Mère Theresa de répondre : « Vous et moi ».
Bien amicalement à tous,
jean-louis
jean-louis- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 309
Inscription : 18/11/2008
Re: en attente
En admettant que peu parmi nous fêtent le 14 juillet, quels sont celles et ceux malgré tout qui vont voter ?
On nous a tellement rabâché que c'était un devoir !
Allez, donnez vos avis avec honnêteté svp .
On nous a tellement rabâché que c'était un devoir !
Allez, donnez vos avis avec honnêteté svp .
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: en attente
Je ne vote plus depuis 7 ans et auparavant je votais pour Devilliers qui ,sans être royaliste,n'avait pas la fibre républicaine!
pax et bonum- Avec les anges
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Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: en attente
Bonjour à toi panetier, bonjour à tous,
Mon seul devoir, c'est d'être fidèle à mes idéaux et mes valeurs --- je n'ai donc pas voté.
Pourtant, je ne suis pas anti-républicain --- même si je trouve ça "dangereusement naïf" d'imaginer que le peuple peut se trouver des personnes "à son image" pour lui montrer la voie (ce qui est hérétique quand tu réfléchis logiquement ----)
Merci à Hercules qui nous a déniché une petite perle dans ce poème qui s'appelle "Pierre d'Angles" (si cette personne n'est pas prédestinée par DIEU, rires ---- et bien, je n'y comprends rien --- rires);
Soyez dans l'Amour et la Joie, soyez dans la miséricorde et la sagesse de Jésus,
Cyrille
Mon seul devoir, c'est d'être fidèle à mes idéaux et mes valeurs --- je n'ai donc pas voté.
Pourtant, je ne suis pas anti-républicain --- même si je trouve ça "dangereusement naïf" d'imaginer que le peuple peut se trouver des personnes "à son image" pour lui montrer la voie (ce qui est hérétique quand tu réfléchis logiquement ----)
Merci à Hercules qui nous a déniché une petite perle dans ce poème qui s'appelle "Pierre d'Angles" (si cette personne n'est pas prédestinée par DIEU, rires ---- et bien, je n'y comprends rien --- rires);
Soyez dans l'Amour et la Joie, soyez dans la miséricorde et la sagesse de Jésus,
Cyrille
PapillonBleu- J'adore l'Eucharistie
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Re: en attente
Bonjour Papillon Bleu,
Je vous signale en passant au sujet de cette pierre rejetée par les bâtisseurs et devenue "pierre d'angle" doit être comprise plutôt dans le sens "pierre de faîte", c'est à dire la pierre d'angle centrale placée tout en haut du fronton (triangulaire) du temple (romain) et qui bloque et consolide tout l'ensemble de l'édifice.
Ensuite, en ce qui concerne d'éventuelles prédestinations, chacun reçoit la sienne et doit la cultiver dans l'humilité, la charité, la prière, une grande proximité avec les sacrements, la pénitence, la dépossession de sa propre volonté, la souffrance, la mortification, l'incompréhension de beaucoup, et le tout dans une démarche tout à fait désintéressée pour sa propre personne. Il s'agit d'un combat de tous les jours, un combat de chiffonnier avec le démon qui se tient toujours en embuscade...
Si en suivant de biens mauvaises inspirations, l'intéressé s'imaginait soudain être destiné à de grandes choses qui flatte son ego et ses ambitions démesurées, il serait aussitôt dépouillé de toutes les grâces sensibles et signes palpables envoyés habituellement par le Seigneur pour guider ses pas, et à partir de ce moment, c'est le démon qui prendra le relais avec des actions aussi spectaculaires et bruyantes que ridicules.
Meilleures pensées
Hercule
Je vous signale en passant au sujet de cette pierre rejetée par les bâtisseurs et devenue "pierre d'angle" doit être comprise plutôt dans le sens "pierre de faîte", c'est à dire la pierre d'angle centrale placée tout en haut du fronton (triangulaire) du temple (romain) et qui bloque et consolide tout l'ensemble de l'édifice.
Ensuite, en ce qui concerne d'éventuelles prédestinations, chacun reçoit la sienne et doit la cultiver dans l'humilité, la charité, la prière, une grande proximité avec les sacrements, la pénitence, la dépossession de sa propre volonté, la souffrance, la mortification, l'incompréhension de beaucoup, et le tout dans une démarche tout à fait désintéressée pour sa propre personne. Il s'agit d'un combat de tous les jours, un combat de chiffonnier avec le démon qui se tient toujours en embuscade...
Si en suivant de biens mauvaises inspirations, l'intéressé s'imaginait soudain être destiné à de grandes choses qui flatte son ego et ses ambitions démesurées, il serait aussitôt dépouillé de toutes les grâces sensibles et signes palpables envoyés habituellement par le Seigneur pour guider ses pas, et à partir de ce moment, c'est le démon qui prendra le relais avec des actions aussi spectaculaires et bruyantes que ridicules.
Meilleures pensées
Hercule
Her- En adoration
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