dernier Courrier International... les langues se delient
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dernier Courrier International... les langues se delient
cette nuit, j'ai lu cela dans le dernier Courrier International, qui n'est pas pro religion !! on peut donc penser que s'ils ecrivent cela, c'est en toute impartialite !! car ils mettent en jeu la fiabilite de leur journal.
"Le pape (Jean Paul II) n’avait pas été d’accord avec l’excommunication de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, préconisée en 1988 par les cardinaux Angelo Sodano et Achille Silvestrini, à l’époque ministre des Affaires étrangères. Avec la lettre apostolique Summorum Pontificum, de 2007, sur la messe en latin, il préparait le rapprochement avec les lefebvristes. Il voulait arriver à une pleine réconciliation formelle et voulait faire coïncider l’événement avec la journée de l’unité des chrétiens. C’est surtout le cardinal colombien Dario Castrillón Hoyos, qui dirige depuis 2006 l’Ecclesia Dei, l’organisme créé par Jean-Paul II au lendemain de l’excommunication pour chercher le chemin vers le pardon, qui a poussé vers une décision rapide. Castrillón a ainsi rédigé en bonne partie le décret réadmettant les lefebvristes au sein de l’Eglise. Celui-ci a ensuite été signé – sans enthousiasme, semble-t-il – par Giovanni Battista Re, chef de la Congrégation pour les évêques [le “ministère” en charge des Eglises particulières et du rôle des évêques], qui fut sous Jean-Paul II un membre éminent du secrétariat d’Etat, sans passer par le chef du Conseil pontifical pour les textes législatifs [qui supervise l’interprétation des textes de loi], l’archevêque Francesco Coccopalmerio, un Milanais considéré comme faisant partie de la vieille garde progressiste. Celle-ci était plus que réticente à l’idée de réadmettre les lefebvristes, en raison de leurs positions connues, tant vis-à-vis du concile que sur d’autres fronts, à commencer par la question du dialogue avec les juifs.
Ensuite, il y a eu l’incident de l’interview de Williamson. Depuis quelques jours, des indiscrétions circulent à propos d’un dossier qui passerait de main en main au Vatican et selon lequel la diffusion de l’interview déconcertante dans laquelle l’archevêque britannique nie la réalité de la Shoah aurait en fait été pilotée par des milieux (on évoque même la franc-maçonnerie française) qui voulaient mettre Benoît XVI en difficulté. Une source affirme qu’au Vatican personne n’était au courant de cette interview. Elle aurait été gardée dans ses tiroirs par une organisation juive qui, légitimement, collecte tout ce qui est publié dans la presse mondiale et qui l’a ressortie la veille du décret.
Quoi qu’il en soit, l’affaire Williamson est la preuve que nombreux sont ceux qui pensent que la gouvernance vaticane a besoin d’être rééquilibrée. En définitive, l’Eglise tout entière, au-delà des appartenances aux divers courants (canonistes ou diplomates), continue à être marquée par l’historique dichotomie entre progressistes et conservateurs, avec, au centre, le débat sur le concile revenu au cœur de l’actualité après l’affaire des lefebvristes.
paru dans Courrier International du 31/01/2010
Nous devons toujours tenir compte de la presence constante et forte de la franc maconnerie, a l'interieur meme du Vatican.
Avant de porter un jugement negatif sur Monseigneur Lefebvre, il faut se reseigner sur son role exact.. il n'a fait que maintenir les Enseignements de l'Eglise Catholique Aspotolique et Romaine, tels qu'ils ont ete durant 19 siecles.
"Le pape (Jean Paul II) n’avait pas été d’accord avec l’excommunication de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, préconisée en 1988 par les cardinaux Angelo Sodano et Achille Silvestrini, à l’époque ministre des Affaires étrangères. Avec la lettre apostolique Summorum Pontificum, de 2007, sur la messe en latin, il préparait le rapprochement avec les lefebvristes. Il voulait arriver à une pleine réconciliation formelle et voulait faire coïncider l’événement avec la journée de l’unité des chrétiens. C’est surtout le cardinal colombien Dario Castrillón Hoyos, qui dirige depuis 2006 l’Ecclesia Dei, l’organisme créé par Jean-Paul II au lendemain de l’excommunication pour chercher le chemin vers le pardon, qui a poussé vers une décision rapide. Castrillón a ainsi rédigé en bonne partie le décret réadmettant les lefebvristes au sein de l’Eglise. Celui-ci a ensuite été signé – sans enthousiasme, semble-t-il – par Giovanni Battista Re, chef de la Congrégation pour les évêques [le “ministère” en charge des Eglises particulières et du rôle des évêques], qui fut sous Jean-Paul II un membre éminent du secrétariat d’Etat, sans passer par le chef du Conseil pontifical pour les textes législatifs [qui supervise l’interprétation des textes de loi], l’archevêque Francesco Coccopalmerio, un Milanais considéré comme faisant partie de la vieille garde progressiste. Celle-ci était plus que réticente à l’idée de réadmettre les lefebvristes, en raison de leurs positions connues, tant vis-à-vis du concile que sur d’autres fronts, à commencer par la question du dialogue avec les juifs.
Ensuite, il y a eu l’incident de l’interview de Williamson. Depuis quelques jours, des indiscrétions circulent à propos d’un dossier qui passerait de main en main au Vatican et selon lequel la diffusion de l’interview déconcertante dans laquelle l’archevêque britannique nie la réalité de la Shoah aurait en fait été pilotée par des milieux (on évoque même la franc-maçonnerie française) qui voulaient mettre Benoît XVI en difficulté. Une source affirme qu’au Vatican personne n’était au courant de cette interview. Elle aurait été gardée dans ses tiroirs par une organisation juive qui, légitimement, collecte tout ce qui est publié dans la presse mondiale et qui l’a ressortie la veille du décret.
Quoi qu’il en soit, l’affaire Williamson est la preuve que nombreux sont ceux qui pensent que la gouvernance vaticane a besoin d’être rééquilibrée. En définitive, l’Eglise tout entière, au-delà des appartenances aux divers courants (canonistes ou diplomates), continue à être marquée par l’historique dichotomie entre progressistes et conservateurs, avec, au centre, le débat sur le concile revenu au cœur de l’actualité après l’affaire des lefebvristes.
paru dans Courrier International du 31/01/2010
Nous devons toujours tenir compte de la presence constante et forte de la franc maconnerie, a l'interieur meme du Vatican.
Avant de porter un jugement negatif sur Monseigneur Lefebvre, il faut se reseigner sur son role exact.. il n'a fait que maintenir les Enseignements de l'Eglise Catholique Aspotolique et Romaine, tels qu'ils ont ete durant 19 siecles.
beatnik- Avec les anges
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