Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Bannie10

Bienvenue sur le Forum catholique Le Peuple de la Paix!
Les sujets de ce forum sont: La Foi, la vie spirituelle, la théologie, la prière, les pèlerinages, la Fin des temps, le Nouvel ordre mondial, la puce électronique (implants sur l`homme), les sociétés secrètes, et bien d'autres thèmes...

Pour pouvoir écrire sur le forum, vous devez:
1- Être un membre enregistré
2- Posséder le droit d`écriture

Pour vous connecter ou vous enregistrer, cliquez sur «Connexion» ou «S`enregistrer» ci-dessous.

Pour obtenir le droit d`écriture, présentez-vous en cliquant sur un des liens "droit d`écriture" apparaissant sur le portail, sur l'index du forum ou encore sur la barre de navigation visible au haut du forum. Notre mail : moderateurlepeupledelapaix@yahoo.com

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Bannie10

Bienvenue sur le Forum catholique Le Peuple de la Paix!
Les sujets de ce forum sont: La Foi, la vie spirituelle, la théologie, la prière, les pèlerinages, la Fin des temps, le Nouvel ordre mondial, la puce électronique (implants sur l`homme), les sociétés secrètes, et bien d'autres thèmes...

Pour pouvoir écrire sur le forum, vous devez:
1- Être un membre enregistré
2- Posséder le droit d`écriture

Pour vous connecter ou vous enregistrer, cliquez sur «Connexion» ou «S`enregistrer» ci-dessous.

Pour obtenir le droit d`écriture, présentez-vous en cliquant sur un des liens "droit d`écriture" apparaissant sur le portail, sur l'index du forum ou encore sur la barre de navigation visible au haut du forum. Notre mail : moderateurlepeupledelapaix@yahoo.com
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

+2
invité1
beatnik
6 participants

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Dim 18 Oct 2009 - 2:59


[size=18]Le « petit Gilles »
(1944 - 1960)
[/size]ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 33763210


En 1950 Pie XII s’apprêtait à promulguer le dogme de l’Assomption,
il avait demandé un signe à Dieu.
On peut penser que c’était le contenu du secret
que lui a transmis ce charmant petit enfant.




Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII proclamait le dogme de l’Assomption de la Vierge : Marie, Mère de Dieu, selon la tradition apostolique et l’enseignement de l’Eglise, est montée au ciel avec son âme et son corps.



Le 1er mai précédent, un fait nettement moins connu, apparemment anodin et, en tout cas, resté inconnu auprès du grand public, eut lieu à Rome. Après avoir été introduit auprès du chef de l’Eglise catholique par le cardinal Montini, futur Paul VI, un petit Français, âgé de six ans, Gilles Bouhours, était reçu en audience privée par le Souverain Pontife, à qui il devait confier un « secret ». Après cette rencontre, Mgr Montini demanda à Gilles : « Tu prieras bien pour le plus petit Monseigneur de Rome. »



Quel rapport entre ces deux événements ? Pourquoi une telle audience, si difficile à obtenir pour le commun des croyants ?



Origines et premier fait extraordinaire



Gilles est né le 27 novembre 1944, en la fête de la Médaille Miraculeuse, dans une famille originaire du département de la Mayenne. Cinq enfants sont nés de l’union de Gabriel Bouhours, né en 1913, plombier quincaillier, et de Madeleine, née Cornilleau en 1911 : Thérèse (1937), Jean-Claude (1939), Gilles (1944), Marc (1947) et Michel (1951).



Les parents vont être contraints de déménager plusieurs fois de Bergerac (Dordogne, où Gilles a vu le jour) à Arcachon, de Bouilhe-Preuil (Hautes-Pyrénées) à Moissac (Tarn-et-Garonne), car Madeleine, atteinte par la poliomyélite, devait prendre régulièrement, parmi d’autres traitements, des bains de sable chauds. A partir de 1953, la famille vit à Seilhan (Haute-Garonne), dans la maison surnommée les « Marronniers ».



Dieu est intervenu très tôt dans l’existence de Gilles. A l’âge de neuf mois, il est atteint d’une grave maladie dont l’issue est souvent fatale : méningite encéphalite grave. Les médecins consultés, tant au niveau local qu’à Bordeaux, sont formels : seule la prière peut sauver l’enfant.



Une religieuse, Petite Sœur des Pauvres, amie de la famille, demande alors à ses parents de placer sous l’oreiller de Gilles deux images, une de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus accompagnée d’une petite relique (un morceau de tissu blanc) et une du père Daniel Brottier (1876-1936), de la Congrégation du Saint-Esprit, ancien missionnaire en Afrique et directeur des Apprentis Orphelins d’Auteuil, à Paris.



Trois nuits se passent sans qu’aucune amélioration notable ne se fasse sentir. La nuit suivante, les parents, très fatigués, s’assoupissent. Lorsqu’ils se réveillent, Gilles semble respirer normalement. Miracle : la fièvre est tombée sans explication, « une rougeur en forme de “T” était visible sur chaque joue », explique l’entourage.



Un autre fait troublant retient toute leur attention : on retrouve l’image du père Brottier intacte, mais celle de sainte Thérèse est comme déchirée. De plus, les deux fils rouges tenant sa relique ont disparu !



Pour Madeleine et Gabriel Bouhours, cela ne fait aucun doute la « petite Thérèse » a demandé avec succès à Dieu la guérison de leur enfant. Ils font peu de temps après le pèlerinage de Lisieux.



Le 8 septembre 1948, le docteur Dives, médecin traitant, écrit à son confrère, le docteur Carrière : « Il [Gilles] s’est tiré avec grand-peine de ce mauvais pas, apparemment sans séquelles. Il a fait à deux ou trois reprises, par la suite, des accidents digestifs sans gravité et me paraissait en parfaite santé quand la famille a quitté Bergerac. »



Le début des apparitions



Nous sommes le 30 septembre 1947. La famille Bouhours habite Arcachon. Gilles a deux ans et dix mois. C’est un enfant charmant, ni plus « mystique », ni moins joueur qu’un autre garçon de son âge.



Ce jour-là, il a sa première apparition de la Vierge Marie. Plusieurs suivent. L’enfant indique que Marie lui a demandé de se rendre à Espis où elle apparaîtrait à d’autres jeunes personnes et qu’ensuite Elle ne se montrerait plus qu’à lui seul.



Son père ignore jusqu’au nom même d’Espis ! Il parvient à localiser l’endroit sur une carte routière : il se trouve près de Moissac. Gabriel Bouhours veut en avoir le cœur net. Il se rend à Espis le plus rapidement possible. C’est la première prise de contact avec les événements de cette localité qui ont joué un rôle évident dans la vie du « petit Gilles » mais qui n’ont pas été sans interférence complexe dans le regard que les autorités ecclésiastiques ont pu porter jusqu’à maintenant sur ces affaires.



Gilles et Espis


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Dim 18 Oct 2009 - 3:01

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 33672110

SUITE


Situé dans le département du Tarn-et-Garonne, au diocèse de Montauban, Espis est le lieu, en 1946, de soi-disant apparitions de la Vierge. L’événement a défrayé la chronique, avant que les autorités du diocèse ne statuent définitivement à son encontre.



Le 22 août 1946, Claudine et Nadine Combalbert gardent un troupeau d’oies près du bois d’Espis. Elles voient soudainement une « dame vêtue de noir », avec une « robe ornée de marguerites ». Le jour suivant, l’apparition se renouvelle ; une troisième enfant affirme également « voir ». A partir du 31 août suivant, un homme d’une quarantaine d’années allègue également des visions de la Vierge qui aurait déclaré « Je suis l’Immaculée Conception. »



Un petit pèlerinage s’organise. Mais le 12 décembre 1946, Mgr Théas, alors évêque de Montauban, estime dans une correspondance privée que ces apparitions « ne sont pas vraies » et qu’il s’agirait d’une « illusion ».



Le 4 mai 1947, le prélat publie un jugement négatif, tout à fait officiel cette fois, puis une ordonnance suspendant a divinis tout prêtre qui se rendrait dorénavant à Espis.



Après le départ de Mgr Théas pour le diocèse de Tarbes et Lourdes, son successeur, Mgr de Courrèges, met sur pied une commission d’enquête le 1er février 1950. Ses résultats sont sans appel : « suggestion », « hallucinations », excluant toute possibilité d’une « origine surnaturelle » des faits allégués.



La destinée canonique d’Espis n’entache en rien l’authenticité du « petit Gilles » et des apparitions. Une certaine presse a cru bon d’associer de façon incontrôlée, sinon intempestive, les deux affaires, sans vraiment tenter de distinguer le bon grain de l’ivraie. Gilles Bouhours s’est rendu à plusieurs reprises sur les lieux : cela a suffi pour tout mélanger.



Voici ce qui s’est passé en réalité : Gabriel Bouhours, une fois parvenu à Espis, a demandé à l’une des fillettes (« voyantes ») de venir chez lui pour confirmer, ou infirmer, les propos de son fils.



Au soir du 30 septembre 1947, cette fillette est arrivée chez les Bouhours. Selon son témoignage, elle a vu dans le jardin de la maison familiale la Sainte Vierge sous l’aspect de Notre-Dame de Lourdes. Gabriel, Thérèse, Jean-Claude et Gilles arrivent : seul ce dernier voit. Il déclare : « La Sainte Vierge est sur l’eau. Elle fend l’eau avec un bâton. Je vois deux bâtons dans le ciel. »



Il décrit Marie avec un « capuchon » signifiant ainsi qu’Elle porte un voile sur la tête. On lui demande la signification des « bâtons » : « C’est comme ça le bâton », rétorque-t-il avec son vocabulaire d’enfant, tentant d’expliquer qu’en réalité il s’agit d’une croix !



Puis il poursuit en décrivant quelque chose de terrible : une « fumée jaune » s’élève dans le ciel et la Vierge « pleure ».



Les diverses apparitions



Grâce aux témoignages recueillis sur le vif et aux notes prises immédiatement par les parents de Gilles, nous connaissons dans le détail les manifestations de Marie auprès de leur enfant, jusqu’à ce que Dieu le rappelle à Lui.



Le 2 octobre 1947, Gilles voit la Vierge « saigner » abondamment.



« Tu t’es fait bobo ? », lui demande-t-il innocemment. « Tu “as” tombé dans les bambous ? Tiens mon mouchoir […]. Tiens Sainte Vierge, viens à côté de moi, donne-moi la main […] Papa et maman sont là. »



La fraîcheur et la simplicité d’un tel dialogue sont frappantes et correspondent bien à ce que l’histoire des apparitions de la Vierge nous enseigne : un rapport de proximité pratiquement inconcevable s’instaure presque toujours entre la Vierge et les enfants à qui elle daigne se manifester visuellement.



Les 4 et 6 octobre suivants, la Vierge apparaît brièvement à Gilles. Le 13 (Fête de Fatima), celui-ci se rend pour la première fois à Espis.



« Oh ! La Sainte Vierge ! » s’écrit-t-il une première fois vers 17 h. L’apparition lui demande d’aller prier en bas du bois, à un endroit où une « source » coulera plus tard. A 18 h 30, Marie se montre une seconde fois à Gilles, entouré d’une trentaine de personnes. La Mère du Christ lui demande de lui « présenter les chapelets pour les bénir » et de prier une dizaine de chapelet pour le Sacré-Coeur.



Le 27 novembre, puis le 13 décembre 1947, Gilles est gratifié d’autres brèves apparitions. Le 18 décembre, il voit une « grande Croix » dans le ciel. Le surlendemain, c’est sainte Thérèse de Lisieux qui lui apparaît. Selon ses propos, elle « lui jette des fleurs ».



Le 13 janvier 1948, à Espis, la Vierge lui apparaît encore à deux reprises et, comme la première fois à cet endroit, lui demande de prier constamment le Sacré-Coeur de son Fils.



Le 8 février suivant, plusieurs « croix dans le ciel » sont observées par l’enfant. Pèlerins, curieux et clergé prêtent maintenant une grande attention au déroulement des faits.



Le 10 février, la famille Bouhours décide de partir en pèlerinage à Lourdes. Le « petit Gilles » n’a aucune vision dans le sanctuaire. Il remarque judicieusement que les représentations de Marie sont belles, mais infiniment moins que ses apparitions !



Mais dès le lendemain, il voit Marie verser des « larmes de sang », puis, le surlendemain, elle l’embrasse.


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Dim 18 Oct 2009 - 3:04

Petit Gilles SUITE

Ce type de contact ne doit pas surprendre outre mesure. En 1947, les voyantes de l’Ile-Bouchard, dont le culte a été autorisé, ont « touché » le corps de la Vierge apparaissant. De nombreux autres exemples de bon aloi pourraient être cités. Le 13 mars 1948, Gilles déclare « Elle m’a embrassé la Sainte Vierge, mais moi je ne lui ai pas fait la bise ! » Le printemps 1948 constitue une période singulièrement forte en matière de phénomènes extraordinaires. Le 13 avril, il voit la Vierge Marie à trois reprises à Espis, puis plusieurs autres fois au cours du mois de mai, en différents endroits dans sa chambre, dans « le ciel », dans le jardin de la maison familiale, etc.

Des « pluies de croix » sont décrites par le bambin.

Le 4 juin 1948, Gilles informe les siens au sujet de l’identité de l’apparition « Sainte Marie, Mère de Dieu ». Et le 10 juin « Sainte Mère des Grâces ».

Le 13 juin reste une journée sans apparition. Mais la famille, soucieuse d’obéissance aux autorités de l’Eglise, décide de ne pas se rendre à Espis. Gilles en reçut l’ordre de manière intérieure.

Le 24 juin, il dit à sa mère ce formidable mot : « La Sainte Vierge viendra me voir dans le petit jardin, après dimanche. Pas aujourd’hui, elle n’a pas le temps !

- Que fait-elle ?

- Pas la soupe, bien sûr ! Elle met des fleurs dans le ciel. »

A partir du 13 juillet, l’apparition demande qu’aucune messe ne soit désormais célébrée à Espis, par obéissance à l’Eglise. Le « petit Gilles » tente de faire passer le message au prêtre officiant : en vain.

Visions bibliques

Le 15 août 1948, une vision s’impose à l’enfant. Il la décrit avec ses mots imagés : « Je vois comme un gros bouton [la terre] et, au-dessus, une grosse bête, comme un lézard avec une grande queue et des grandes pattes. Pas loin, je vois comme un monsieur avec des plumes dans le dos. »

Sans trop peut-être le savoir, Gilles vient de décrire, sur un mode original, rare, l’archange saint Michel et la figure du mal dominant ce monde. Ce jour-là, Marie, vêtue de bleu mais sans voile, lui demande de suivre la procession organisée par les pèlerins d’Espis et de chanter « Chez nous soyez Reine ».

Dans les semaines qui suivent, la Vierge lui demande « beaucoup de prières ».

Le 13 octobre, l’apparition lui « révèle » les « combats » menés par l’archange saint Michel au bénéfice des âmes.

Le 13 décembre, Marie confie un « secret » à Gilles pour le pape, et pour le pape seulement... L’enfant, à qui son père demande des explications, répond : « Elle m’a dit quelque chose. Si je le disais, ce serait deux péchés. »

1949

L’année 1949 est riche en événements. Les apparitions se poursuivent à un rythme régulier, soit à Espis, soit ailleurs. La famille Bouhours vit désormais au rythme des manifestations du ciel.

Dans l’esprit du jeune enfant, au fil des manifestations mariales, le doute n’occupe aucune place : il doit se rendre à Rome où vit celui qui « rem place le petit Jésus sur la terre » [le pape].

Selon les témoignages, l’enfant participe d’une manière remarquable - eu égard à son jeune âge - aux fêtes pascales. Le 13 mai, il voit la Vierge présente le long du chemin de croix et ressent en lui les douleurs vécues par Jésus. Ce jour-là, on lui demande de montrer aux personnes présentes comment l’apparition bénit la foule réunie. Levant la main, avec une rare « majesté », il fait un long et magnifique signe de croix et ajoute « Pas difficile, c’est la Sainte Vierge qui tient ma main ! »

Le 12 juin, il fait sa première communion dans un climat de simplicité et d’intériorité spirituelle.

Au cours de l’Eté, Gilles continue d’alléguer apparitions et locutions le 13 de chaque mois, avec deux visions supplémentaires le 15 août.

Le 13 novembre 1949, la Vierge, après avoir demandé de prier pour tous les malades, lui dit : « Petit Gilles, tu dois aller à Rome voir le pape. »

Voyages à Rome

Un premier voyage à Rome est organisé. Malgré des difficultés financières, Gilles et son père parviennent à partir. Le 12 décembre 1949, c’est la première audience (semi-privée) avec Pie XII. Mais, ce jour-là, l’enfant ne parle pas car il n’est pas seul avec le pape, comme le lui avait recommandé la Madone. Il faut donc organiser un second voyage.

Mais peu après, une « mauvaise » nouvelle parvient par voie postale à la famille : les autorités diocésaines ayant statué sur Espis, le Saint-Père ne pourra accorder une seconde audience à Gilles.




Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Dim 18 Oct 2009 - 3:07

Petit Gilles SUITE ET FIN

Huit jours plus tard, après que l’apparition a une nouvelle fois demandé à Gilles de se rendre au Vatican pour informer le pape du « secret », tous les problèmes semblent mystérieusement disparaître. Gilles et son père repartent. Cette fois, Pie XII a changé d’avis : il accepte de recevoir l’enfant en audience privée et secrète le 1er mai 1950.

De cette rencontre, rien, ou presque, n’a filtré. Gabriel Bouhours a décrit la scène de façon pittoresque « Vers 10 h 30, nous gagnons le Vatican, où des prélats de Sa Sainteté nous introduisent dans une salle. Un Monseigneur me dit “Placez l’enfant sur ce fauteuil. Vous le laisserez seul avec le Saint-Père.” Dès l’entrée de celui-ci, les prélats se retirent et Gilles reste seul avec S.S. Pie XII. Ramené dans la salle des audiences, où Pie XII réapparaît bientôt, Gilles, tout joyeux, frappe des mains en acclamant : “Vive le pape !“ Après l’audience, libéré de toute contrainte, le cher enfant a révélé son secret à plusieurs personnes. » Le 10 juin suivant, un journaliste du Giornale d’Italia publiait un article substantiel intitulé : « Un petit Français de cinq ans parle au pape. » Cet article citait le fameux « secret » de Gilles : « La Sainte Vierge n’est pas morte ; elle est montée au ciel avec son corps et son âme. » D’autres personnalités, parfois éminentes, ont rencontré le « petit Gilles » à l’occasion de son voyage à Rome, comme le père Roschini, grand mariologue, professeur à l’université du Latran, procureur général de l’ordre des Servites de Marie et expert au concile Vatican II. Ce dernier avait été chargé avec d’autres de préparer le texte dogmatique de l’Assomption. Il décrit ainsi son entrevue avec Gilles : « Je ne sais quelle impression a produit sur le Souverain Pontife le « secret » de la Sainte Vierge. En parlant avec l’enfant avant l’audience pontificale, j’avais trouvé le petit Gilles hermétiquement fermé et bien d’autres personnes n’avaient pas eu plus de succès que moi. Il se défendait en disant que la Sainte Vierge lui avait commandé de le dire d’abord et avant qui que ce soit au pape. Et le petit Gilles a fait ainsi. Après l’audience, il me l’a révélé, ainsi qu’à plusieurs autres personnes. »

Plusieurs articles paraissent alors dans les journaux. Le cas du « petit Gilles » devient connu.

L’identité profonde entre le contenu de cette phrase et le dogme de l’Assomption, ainsi que la proximité des dates entre l’audience accordée à Gilles et la proclamation de ce dogme (Toussaint 1950) ne pouvaient manquer de frapper profondément les esprits et les cœurs.

Les voies du Seigneur

Pie XII, selon des sources bien informées, aurait demandé à Dieu au cours de l’année sainte 1950 un « signe » pour savoir s’il devait ou non proclamer le dogme de l’Assomption de la Vierge. Des membres de son entourage direct, ainsi que de nombreuses personnes extérieures au Vatican n’ont pas manqué d’identifier ce « signe » à la révélation privée de l’enfant.

La mission de Gilles est réalisée ici-bas. Cependant, de 1950 à 1958, Gilles va continuer de voir la Vierge à intervalles réguliers. Le 13 mai 1950, il annonce « le 13 juin prochain, je dois avoir une robe blanche. Je devrai marcher les pieds nus, comme le petit Jésus, pour la conversion des pécheurs. » Des clichés photographiques ont immortalisé cet instant.

Le 15 août 1954, la Vierge lui déclare : « Je suis la Reine du Sauveur. Tu peux le dire à monsieur le curé. » Le 5 novembre suivant, pendant la messe en l’honneur du Sacré-Coeur, l’enfant voit la Vierge ; celle-ci « s’incline » à la consécration. Ces propos ne sont pas sans évoquer certaines visions rapportées au début du XXème siècle par le père Lamy qui, lui aussi, vit Marie s’incliner...

Les 13 janvier, février et mars 1955, pour la première fois, des « rayons dorés et brillants sortent des mains jointes » de l’apparition.

Le 20 mars 1957, Gilles est triste « Gilles, je ne viendrai plus te voir », lui a dit Marie.

Le 15 août 1958, la Vierge lui apparaît une ultime fois. Il a rejoint la maison du Père Éternel le 26 février 1960.

Depuis lors, les témoignages de grâce se sont multipliés. Ils seraient trop nombreux à citer. Certains ont qualifié de « puissante » l’intercession du « petit Gilles » en son éternité. De nombreux cas de conversion ont été notés.

Puis le temps a passé, faisant quelque peu oublier dans la mémoire collective toutes ces interventions merveilleuses, tellement extérieures à notre monde, mais radicalement si proches.

Le cas de Gilles est exemplaire à plus d’un titre. Il illustre bien le statut théologique non officiel des révélations privées dans l’Eglise et dans la vie de foi. Ces révélations « particulières » ne sont jamais de nature dogmatique (Pie XII ne fait aucune allusion au « secret » de Gilles dans le texte de la déclaration de l’Assomption) : elles ne complètent ni ne remplacent la Révélation biblique, achevée à la mort du dernier apôtre, mais peuvent, le cas échéant, en dire, en refléter ou en éclairer un aspect à une époque donnée, en faveur d’une communauté particulière (ou non) de fidèles.


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Dim 18 Oct 2009 - 3:15


PRIÈRE PERSONNELLE

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Jesus-10



Seigneur Jésus,
Apprends-nous à retrouver nos cœurs d`enfant.
Reçois
Tout - je T`aime - qu`ils contiennent
Avec Pureté et Simplicité.
Dénoue
Les liens de nos résistances,
Afin que,
Libéré de nos complexcitudes,
Nos Âmes s`élèvent
DOUCEMENT, TENDREMENT
Vers Toi,
Et
S`ABANDONNENT,
Dans LES BRAS de TON AMOUR,

INCOMMENSURABLE,

INSONDABLE,

INFINI

De

TOUTE ÉTERNITÉ.

Rend Nos Cœurs
Et
Nos Vies

Dès ici bas

Rayonnants

Et

Éblouissantes

De

TA LUMIÈRE

Comme nos propres mères
Nous ont montré les premiers pas,
Que

NOTRE MAMAN D`AMOUR

Nous prenne tous par la main
Pour nous conduire
Au

PARADIS.



« Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas car le
Monde Nouveau de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux ! »

(Marc 10/14 ; Matt.19/14 ; Lc 18/10)


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Dim 18 Oct 2009 - 3:20

EN SUPPLÉMENT

Laissez bercer vos Cœurs et Vos Âmes
Par des paroles d`enfants.

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Frvi8z10

Cher Dieu…

« Cher Dieu. Je suis canadien ; et toi, tu viens de quel pays ?
Sincèrement, »
Jérémie


«Cher Dieu. Ça doit être dur d’aimer tout le monde. On n’est que quatre dans ma famille, et je n’y arrive même pas. »
Nanette

«Cher Dieu. Si tu me regardes bien à l’église, dimanche prochain, je te montrerai mes nouvelles chaussures. »
Michel


«Cher Dieu. Si tu me donnes une baguette magique, je te donnerai tout ce que tu veux… sauf mon argent de poche et ma raquette de tennis. »
Raphaël

«Cher Dieu. A l’école, on m’a dit que c’était Edison qui avait inventé la lumière. Mais à l’école du dimanche, ils m’ont dit que c’était toi. Je parie que c’est lui qui a volé ton idée. »
Dominique


«Cher Dieu. Je crois que je comprends maintenant pourquoi Jésus nous disait qu’il fallait devenir comme des petits enfants pour entrer dans le Royaume des cieux !
Parce que la porte doit être pas grande ! »
Love,


« Savez-vous pourquoi on a une bouche et deux oreilles…
parce qu`il faut écouter deux fois plus qu`il faut parler ! »
Olivier 6 ans…



Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par beatnik Dim 18 Oct 2009 - 3:53

Une belle histoire, celle du petit Gilles..
beatnik
beatnik
Avec les anges

Féminin Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Sylvie Dim 18 Oct 2009 - 6:12

Bonsoir Lau,

Je pense avoir découvert le nom de la Sainte que vous nous avez montrés sur la photo, c'est Sainte Barbe.
Union de prières en Jésus par Marie,
Sylvie.

Sainte Barbe

La légende de sainte Barbe
Sainte Barbe est représentée et vénérée dès le VIIe siècle. Sa fête est le 4 décembre. Il n’y a pas de données historiques certaines sur Barbe qui mourut probablement martyre au début du IVe siècle. Néanmoins, on situe son histoire en Turquie, pendant les persécutions de Maximilien. La figure de la sainte devint légendaire, à la suite de la compilation des actes de sa vie au VIIe siècle et de la publication ultérieure de La Légende Dorée de Voragine.

Barbe était la fille de Dioscore, roi de Nicodémie. Celui-ci l’enferma dans une tour construite tout exprès pour la soustraire du regard des hommes. Mais, cela n’empêcha pas qu’elle fut demandée en mariage par plusieurs prétendants. En l’absence de son père, Barbe, qui s’était convertie au christianisme, décida de vivre en ermite dans sa tour et convainquit les architectes de percer une troisième fenêtre en l’honneur de la Trinité, symbole chrétien de la puissance (le Père), de l’intelligence (le Verbe) et de l’amour (le Saint-Esprit). Quand Dioscore apprit la conversion religieuse de sa fille, il se mit dans une colère telle qu’il la livra au juge pour la condamner à mort. Le pire, c’est qu’il prit lui-même la place du bourreau. Barbe fut dès lors décapitée, mais son père mourut frappé par la foudre qui le réduisit en cendre.

Cette sainte protège les armuriers, les artilleurs, les mineurs, les pompiers, les architectes, maçons, carillonneurs et tous ceux qui dans leur vie ou activité courent le risque d’une mort subite. Elle est invoquée pour se protéger des éclairs et de la foudre.






ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Sainte10
Sylvie
Sylvie
J'adore l'Eucharistie
J'adore l'Eucharistie

Féminin Messages : 268
Localisation : Québec
Inscription : 25/03/2008

http://forumdeprieres.forumsactifs.com

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par beatnik Dim 18 Oct 2009 - 14:10

Triste souvenir que la Revolution francaise qui entraina la chute de la Royaute de Droit Divin, la fin de la France, Fille ainee de l'Eglise ! Ce fut la porte ouverte a l'ennemi. L'origine de tous les maux que nous connaissons actuellement.

Nombreux furent ceux persecutes pour etre fideles a LA LOI DE DIEU.

J'ai choisi une Cause de sanctification en cours.

La présence et la ferveur de ces saintes filles avaient déjà donné à la sombre prison les allures d'un couvent. Elles y suivaient un règlement, y pratiquant leurs exercices réguliers, et s'y adonnaient même à certaines austérités compatibles avec leur situation>
beatnik
beatnik
Avec les anges

Féminin Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par invité1 Dim 18 Oct 2009 - 18:27

Bravo Sylvie ! oui, c'est bien Sainte Barbe ! Smile

J'aime beaucoup cette phrase de Beatnik :

La présence et la ferveur de ces saintes filles avaient déjà donné à la sombre prison les allures d'un couvent. Elles y suivaient un règlement, y pratiquant leurs exercices réguliers, et s'y adonnaient même à certaines austérités compatibles avec leur situation

Je pense à toutes ces carmels, ces monastères où prient moines, moniales, religieuses, .... qui donnent leur vie et leurs prières pour le salut du monde..... dans le monde et hors du monde, depuis leur cloître ! Quel beau mystère que cette vie dans le désert !...

invité1
Combat avec Sainte Marie

Messages : 1533
Inscription : 05/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par invité1 Dim 18 Oct 2009 - 18:39

Un grand merci Alain pour l'histoire du Petit Gilles !
La relire m'a beaucoup émue.... Remerciement

N'est-ce pas Marie-Julie Jahenny qui justement annonçait qu'un petit enfant en France aurait un "secret" important à dévoiler... il faudrait que je recherche...

Merci encore Alain1 !

Lau
flower

invité1
Combat avec Sainte Marie

Messages : 1533
Inscription : 05/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par blanche Dim 18 Oct 2009 - 18:57

Merci pour les saints que vous nous faîtes découvrir !

Il y a les saints(et saintes) contemplatifs et ceux plus tournés vers l’action de charité ! Ils sont tous des étoiles qui nous éclairent …
Grâce aux recherches proposées par Alain, j’ai découvert Saint Camille :

Saint Camille : sa vie, son exemple pour nous

Saint Camille de Lellis

fondateur des Serviteurs des Malades,1550-1614
canonisé, le 29 juin 1746
fêté le 14 juillet


Camille de Lellis est né en Italie, à Bucchianico, dans les Abruzzes, le 25 mai 1550. Après une jeunesse dissipée, il se convertit à l'âge de 25 ans pour se dévouer au service des malades.

Réformateur dans le domaine de la santé, il fonda une nouvelle école de charité, centrée sur le malade en tant que personne. Ce fut le début de l'Ordre des Serviteurs des Malades, appelé aussi les pères et frères camilliens.

Il adopta comme signe distinctif une croix rouge qui restera, à travers les siècles, le symbole de l'amour envers les personnes souffrantes.Il est mort à Rome, le 14 juillet 1614, en laissant quinze maisons, huit hôpitaux et une congrégation en plein essor.

Canonisé par le Pape Benoît XIV en 1746, Camille de Lellis a été déclaré, aux côtés de saint Jean de Dieu, patron des malades par le Pape Léon XIII en 1886, et patron du personnel des hôpitaux par le Pape Pie XI en 1930.

Pour en savoir plus, sur sa vie

http://famille.camillienne.free.fr/temoins_saint_camille.html



En quoi la vie de saint Camille peut-elle être un exemple pour nous ?

Ses vingt-cinq premières années sont bien ordinaires et rien ne laisse présager qu’un jour, il deviendra un saint. Notons que Camille est, comme chacun de nous, un homme blessé par la vie : l’absence de son père dans sa toute petite enfance, la mort de sa mère à l’adolescence et celle de son père quelques années plus tard, lui donnent un sentiment d’abandon. Cependant, la Providence lui a fait rencontrer des personnes qui l’ont profondément touché et aidé dans son cheminement : des frères capucins, le frère Angelo, son confesseur … Mais nous devons surtout retenir que Camille a fait l’expérience unique de l’Amour miséricordieux de Dieu le Père ce qui a determiné toute sa vie après le 2 février 1575.
En effet, à travers cette expérience Camille fut guéri de tout son lourd passé. C’est ce que nous appelons aujourd’hui la guérison intérieure. Saisi par cette tendresse de Dieu, Camille est devenu un apôtre de la charité ne sachant plus que faire pour soigner tous les malades et les pauvres de la société de son époque.
Aujourd’hui encore, et peut être avec plus d’ardeur encore, nous devons nous laisser pétrir par son exemple. Saint Camille a su innover en son temps. A nous de savoir, comme lui, reconnaître dans chaque malade la personne du Christ, et voir dans la personne malade, une personne à aimer, à soigner, à écouter, à comprendre, à traiter avec cœur dans sa dimension corporelle et spirituelle.

Père Michel RIQUET de la Sainte Famille


Vive la fête de tous les Saints !
blanche
blanche
Combat avec l'Archange Michel

Féminin Messages : 1091
Inscription : 08/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par beatnik Dim 18 Oct 2009 - 19:23

Lau dit "Quel beau mystère que cette vie dans le désert !..."

Oui, c'est un beau mystere pour nous.

C'est le desert dans la vie temporelle...

mais une des nombreuses OASIS dans la Vie spirituelle.

On a souvent critique, devant moi. les religieux qui vivent selon La Regle, les traitant de 'bons a rien', de 'parasites'. Pauvres personnes qui croient cela et les insultent...

Notre Monde a ete, en partie, preserve grace a leurs Prieres.

Leur vie est austere et nous serions bien incapables de nous reveiller, en pleine nuit, dans le froid, pour Prier... Mais l'Esprit Saint les soutient et ils puisent l'Energie dans la Priere.

Quelle belle vie que la leur !!
beatnik
beatnik
Avec les anges

Féminin Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par blanche Dim 18 Oct 2009 - 22:35

la force de la Prière, oui, c'est important...(Marie et Marthe)

et pour le Petit Gilles- Saint du Ciel - son histoire est vraiment très émouvante, riche de sens , et si bien présentée ! Merci !
blanche
blanche
Combat avec l'Archange Michel

Féminin Messages : 1091
Inscription : 08/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par blanche Mer 21 Oct 2009 - 21:45

Bonsoir à tous,

Pour St Camille, il y a aussi ce texte que je trouve intéressant :

" St Camille et le Crucifix "


La croix, avec ou sans le crucifié a eu une importance fondamentale dans la vie et dans l’œuvre de saint Camille.

Pour en annoncer prophétiquement le chemin, il y a le fameux rêve de maman Camilla qui la fit tellement souffrir. Cet enfant, qui ne pouvait être que son enfant, avec une croix sur la bannière, cette troupe de garçonnets derrière lui, tous marqués d’une croix rouge, que cela pouvait-il donc signifier sinon des délits et des châtiments, la délinquance et la justice humaine ?

Le temps ne lui permit pas de voir la réalisation en sens inverse de son rêve, et à la lumière des 25 premières années de Camille, on pouvait penser que son interprétation pessimiste du songe était la plus vraisemblable. Que pouvait-on attendre de ce garnement sans retenue et de ce mercenaire sans discipline ?

Les choses changèrent après le coup frappé par la grâce sur le chemin de Manfredonia. C’est à partir de ce moment-là que commença la rencontre de Camille avec le crucifix. Camille se faisait l’illusion de le rencontrer dans l’austérité et dans la pénitence du cloître d’un couvent, sur les traces de saint François d’Assise. Il lui fallut du temps pour découvrir que son Christ l’attendait dans les services des hôpitaux. Le temps et les difficultés – d’authentiques persécutions – l’aidèrent à se rendre compte combien le Crucifié était présent dans sa vie.

Lorsque tout semblait perdu, des chemins nouveaux s’ouvrirent. Il avait réuni autour de lui quelques infirmiers et un prêtre, dans le but de proposer un service généreux aux malades de Saint Jacques. Pour se soutenir mutuellement, ils se réunissaient dans une chambrette de l’hôpital, transformée en oratoire, aux pieds d’un grand crucifix.

Il n’aurait jamais pensé que, au lieu de soutenir ce groupe qui apportait une amélioration dans le service de l’hôpital, les dirigeants eux-mêmes lui feraient opposition.

Tout était-il perdu ? Faudra-t-il renoncer ?

Et c’est là qu’intervient le crucifix.

La scène est centrale dans la vie de Camille. Le saint y a attaché trop d’importance pour ne retenir que ce fut seulement un songe. Dans la situation de découragement où il se trouvait, il avait besoin d’une impulsion forte, d’une voix non pas rêvée mais entendue, d’une figure non pas imaginée mais vue. Et il la vit. C’était le crucifix du petit oratoire. Mais celui-ci s’anima. Il parla : « Ne crains pas, pusillanime, Va de l’avant, parce que cette œuvre est la mienne et non pas la tienne ».

Il ne fallait rien de moins. Il ne fallait rien de plus.

Le crucifix entra dans l’œuvre et il la guida. Il la fit sienne.

Les yeux de Camille qui ont vu cette figure se mouvoir restent éblouis, impressionnés. Désormais ils ne pourront pas ne pas voir le Christ souffrant dans chaque malade. Oui, c’était vrai : « C’est à moi que vous l’avez fait ».

Quelle meilleure marque d’identification pouvait-il trouver pour ses religieux qu’une croix rouge bien voyante sur la soutane et sur le manteau ? Comment douter de la sincérité de cette parole que le saint voulut inscrite dans la « formule de vie » : « Chacun considérera comme un grand bien de mourir pour Notre Seigneur Crucifié » ?

Il recommandait à ses religieux : « Quand il s’agit d’assister les mourants, ne vous lasser pas de parler beaucoup, et surtout de leur rappeler la passion de Notre Seigneur Jésus Christ ».

« Seigneur Léon, disait-il à un certain Leone Pusterla, voici arrivé le moment de quitter ce monde. Confiez-vous à la miséricorde du Seigneur qui a répandu son sang très précieux pour vous. Voyez, il vous montre ses plaies, son côté ouvert, voyez-le couronné d’épines ».

Il donnait souvent au malade son crucifix à embrasser et le lui tenait devant les yeux. Il recommandait à ses religieux : « Invoquons la très sainte passion de Notre Seigneur et son sang versé pour nous ».

C’est avec beaucoup de joie qu’il était revenu à Bucchianico, sa patrie, quelques temps après être devenu prêtre. A ceux qui l’avaient vu partir quelque peu chenapan, il montra la flamboyante croix rouge sur son habit et il leur dit : « Oui, c’est cette croix que ma mère pensait devoir tourner à la ruine et à la destruction de ma maison. Et voilà comment, au contraire, Dieu l’a changée en résurrection pour beaucoup et en exaltation de sa gloire.. Comme les pensées de Dieu sont différentes de celles des hommes ».

Lorsqu’il songea à rassembler « un groupe de bons laïcs pour donner gloire à Dieu et pour aider la religion des Serviteurs des Malades dans le service », il voulut l’appeler congrégation du Très SaintCrucifix.

Si le crucifix l’avait aidé dans les moments difficiles de la fondation d’abord et dans la suite aussi, il pouvait l’aider dans ce pas décisif devant lequel il avait toujours eu une certaine peur, le saut, comme il disait, de cette vie à l’autre. A qui se confier sinon à son Crucifié ».

Il commanda un tableau de Jésus en croix et recommanda que des plaies il sorte « beaucoup de sang, afin que, voyant une telle abondance de ce sang, j’aie espoir en mon salut ». A son insu, le peintre peignit Camille au pied de la croix avec ces paroles sur les lèvres : « Pardonne, Seigneur, à ton serviteur que tu as racheté par ton sang très précieux ». Il resta interdit, en se voyant au pied de la croix mais il finit par dire : « Seigneur, sachez que ce n’était pas là mon désir, mais puisque vous l’avez voulu ainsi, c’est le signe que je dois espérer d’autant plus que vous userez de miséricorde envers moi ! ».

Le père Crotoni le surprit en colloque avec le crucifix entre les mains. « Que faites-vous, Père ? ». « J’attends la bonne annonce du Seigneur : Venez les bénis de mo
n Père : j’étais malade et vous m’avez visité ».

C’était vrai. Ce crucifix qui avait remué les bras pour le réconforter, lui, Camille, l’avait rencontré et soigné des milliers de fois dans les malades.

Père Alberto Davanzo
Religieux Camillien
Traduction : Père Bernard Grasser

( je dois partir une petite semaine, je ne sais pas si j’aurai internet, mais je serai encore en union de Prières…)
blanche
blanche
Combat avec l'Archange Michel

Féminin Messages : 1091
Inscription : 08/02/2007

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Mer 21 Oct 2009 - 22:28

Vraiment vous avez tous et toutes de belles trouvailles fortement intéressantes à lire !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par abbaruah Jeu 22 Oct 2009 - 14:52

Bouquet spirituel: «Je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient avec surabondance.» Jn 10, 10


SAINTE IMELDA LAMBERTINI
Vierge
(1521-1533)

Sainte Imelda descendait de la noble famille des Lambertini. Née à Bologne en 1521, elle avait reçu au baptême le nom de Madeleine. Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la foi.

On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants. Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit oratoire qu'elle ornait de ses mains. Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.

La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées. Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle. A l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne.

La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie: donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité. Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fut pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus crucifié.

La sainte enfant passait des heures en adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu. Durant le Saint Sacrifice de la messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les religieuses quittaient leurs stalles pour aller communier. Dans l'ingénuité de son amour, elle disait parfois: «Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son coeur sans mourir de joie.» Les religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement.

C'était l'usage du pays de donner la première communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans. Sainte Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice. Le jour de l'Ascension 1533, Imelda atteignit ses onze ans. De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la sainte communion, mais ce dernier resta inflexible.

L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'amour, ne put résister davantage aux voeux de cette âme angélique. Au moment de la communion, une hostie s'échappa du ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du choeur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de sainte Imelda. Aussitôt que les religieuses aperçurent l'hostie, elles avertirent le prêtre du prodige. Lorsque le ministre de Dieu s'approcha avec la patène, l'hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la Volonté du Seigneur, le prêtre tremblant communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.

Les religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une joie surnaturelle, prosternée en adoration. Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appellèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre. L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les soeurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte: morte de joie et d'amour à l'heure de sa première communion.

Cette petite sainte italienne a été surnommée: la fleur de l'Eucharistie. Elle est la patronne des premiers communiants.

Tiré de Laure Conan, édition 1913, pp. 38-41 -- Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 208
abbaruah
abbaruah
Aime le Rosaire

Féminin Messages : 712
Age : 72
Localisation : BRETAGNE, pas loin de Rennes
Inscription : 19/04/2008

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Jeu 22 Oct 2009 - 15:56

Vraiment ! Quelle belle histoire de Saint et de Sainte Abbaruah !

Vous voyez tous les magnifiques témoignages à s`inspirer !!!!

Voilà d`autres instruments significatifs à utiliser dans notre coffre d`outils !!!

Si les participants veulent en ajouter d`autres surtout n`hésitez pas !!!

J`imagine que plusieurs d`entres nous sommes friands de ces histoires puisés à même le vécu !!!

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par beatnik Jeu 22 Oct 2009 - 16:11

Suzanne Deloye
Sœur Marie-Rose.

Religieuse bénédictine du couvent de Caderousse, Vaucluse, France.


Suzanne Agathe Deloye naquit à Sérignan, village limitrophe de la ville d'Orange, le 4 février 1741, de Joseph-Alexis Deloye et de Suzanne Jean-Clerc. Après une enfance tout entière passée dans les pratiques les plus ferventes de la piété, elle sollicita et obtint, à peine âgée de vingt ans, son admission dans le monastère des bénédictines de Caderousse, placé sous le vocable de l'Assomption Notre-Dame.
C'est là que vécut Sœur Marie-Rose, c'est là qu'elle fit profession, c'est là, enfin que pendant plus de trente ans elle se prépara, par sa fidélité de tous les jours aux devoirs de sa vocation, à la gloire du martyre.
Elle en devait ouvrir le chemin à ses compagnes de captivité, et se présenter la première aux noces de l'Agneau. La suppression des Ordres religieux la rendit pour quelque temps à sa famille. Retirée à Sérignan, elle y demeura jusqu'au 10 mai 1794, édifiant les siens par sa piété, et menant dans le monde une vie de sainte moniale. Car les religieuses rendues, par la malice des évènements à la vie séculière ne se croyaient pas dégagées de leurs obligations monastiques. Une petite brochure de quelques pages qu'elles se communiquèrent sans doute bien souvent leur rappelait d'ailleurs et les vœux qui les liaient, et les particularités de la vie monastique qu'elles devaient garder dans le siècle. Sous le titre de Règlement pour la conduite des religieuses dispersées par la Révolution, elles y trouvaient les plus sages directions. Marie-Rose dut les lire, et il n'est pas douteux en tous les cas qu'elle ne les ait suivies à la lettre. La maison où elle trouva un refuge était celle de son propre frère Pierre-Alexis. Bon chrétien, il éleva ses enfants dans la piété et la stricte observation des lois de l'Église. Deux de ses filles quitteront le foyer paternel pour se consacrer à Dieu dans le service des pauvres, à l'hôpital Sainte-Marthe d'Avignon; une troisième, Thérèse-Rosalie Deloye, entrée au Saint-Sacrement de Bollène sera la dernière à revêtir l'habit le 23 novembre 1790. Plus encore, sachant bien qu'il y jouait sa tête, il cachera dans son grenier, aux plus mauvais jours de la Terreur, un prêtre insermenté de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Par son audace et son sang-froid il en imposa aux sans-culottes, sut éviter leurs perquisitions et grâce à lui les fidèles de la région purent entendre quelquefois la messe et recevoir les sacrements.
Le 12 ventôse an II (2 mars 1794), la bienheureuse bénédictine était convoquée par la municipalité de Sérignan, en compagnie de Henriette Faurie et Andrée Minutte, à l'effet de prêter le serment ordonné par la loi. « Lesquelles toutes ensemble ont refusé de le prêter, malgré tout ce qu'a pu ajouter le maire pour les y porter ».

L'échec de cette première tentative ne découragea pas les municipaux. Un délai de dix jours « pour faire réflexion sur un refus qui n'aurait pas dû exister » est accordé aux trois religieuses ; mais dès le septième jour convoquées à nouveau, Sœur Marie-Rose persiste dans son refus ainsi que ses deux compagnes.

Le Comité de surveillance de son pays la fit mettre en état d'arrestation, et conduire à Orange, avec deux religieuses du Saint-Sacrement de Bollène, Henriette Faurie et Andrée Minutte, et un prêtre, le chanoine Lusignan. Dès ce moment la cause de son arrestation apparut évidente. « Nous envoyons, écrit le Comité de Sérignan à celui d'Orange, les trois religieuses inassermentées que nous avons ici ». Pas d'autre délit à reprocher à Sœur Marie-Rose que son refus de prêter un serment que sa conscience repoussait. Et quelle faute aurait-on put découvrir dans la vie de cette bénédictine dont les actes et les paroles étaient édifiants et purs ?

Dieu voulut que dès ce moment, Sœur Marie-Rose connut l'amertume particulière à certains martyres. La municipalité de Sérignan la fit conduire à Orange, sur la charrette de son propre frère Alexis, par son domestique accompagné de deux gardes nationaux.

À la prison de la Cure où dès son arrivée, le 10 mai, Sœur Marie-Rose fut écrouée, se trouvaient depuis huit jours les religieuses emprisonnées dès la fin du mois de mars.

La présence et la ferveur de ces saintes filles avaient déjà donné à la sombre prison les allures d'un couvent. Elles y suivaient un règlement, y pratiquant leurs exercices réguliers, et s'y adonnaient même à certaines austérités compatibles avec leur situation.
Sœur Marie-Rose retrouvait là, sous une forme un peu différente, mais dans leurs traits essentiels ses pratiques bénédictines. Et avec joie elle prit sa place parmi les prisonnières et sa part de leurs prières et de leurs pénitences.

Près de deux mois s'écoulèrent ainsi. Le 17 messidor (5 juillet), elle fut appelée au tribunal de la Commission populaire. Les juges espéraient que, citée la première et seule de ses compagnes, elle faiblirait et revenant sur son intransigeance prêterait enfin le serment prescrit. Aussi, le président Fauvéty porta-t-il tout de suite l'interrogatoire sur son vrai terrain, et lui proposa-t-il immédiatement de jurer, comme on disait alors, pour obéir à la loi. Sœur Marie-Rose refusa avec fermeté, déclarant qu'au surplus elle regardait la prestation de ce serment comme une véritable apostasie.

L'accusateur public Viot avait la tâche facile. Sur la tête de cette première victime, vouée déjà par sa confession courageuse à une mort prochaine, il accumula les mots retentissants mais meurtriers dont il chargera désormais toutes ses compagnes. « Trop ennemie de la liberté, cette fille a tout tenté pour détruire la république par le fanatisme et la superstition. Elle a refusé le serment qu'on exigeait d'elle, elle a voulu allumer la guerre civile... etc. »

Le fanatisme, la superstition cela voulait dire en langage révolutionnaire, fidélité à l'Église, à ses sacrements, à son culte, à ses prêtres. Nul, à cette époque ne s'y trompait, et il eût été bien difficile de garder à cet égard la moindre illusion. Fouquier-Tinville avait lui-même précisé le sens de ces mots qu'on retrouve dans tous les actes d'accusation de nos vénérables. Le 17 juillet 1794, une carmélite de Compiègne accusée de fanatisme demanda ce que cela signifiait. L'accusateur public lui répondit parmi les plus horribles blasphèmes : « Par fanatisme, j'entends votre attachement à des pratiques puériles, et à vos sottes croyances ».

Condamnée à mort, le 6 juillet, Sœur Marie-Rose fut exécutée le même jour à 6 heures du soir. Avec elle périt et pour la même cause un saint prêtre, le chanoine Antoine Lusignan. Leur émulation pour mourir en dignes martyrs, dit un de leurs historiens, fut telle qu'on ne saurait dire si c'est la religieuse qui soutenait le courage du prêtre ou le prêtre qui soutenait celui de la religieuse. Ce qui est certain, c'est qu'ils allèrent à la mort avec une sainte joie. Sœur Marie-Rose avait montré à ses compagnes le chemin de la véritable vie. Elles n'allaient pas tarder à s'y engager à leur tour.
beatnik
beatnik
Avec les anges

Féminin Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par abbaruah Jeu 22 Oct 2009 - 18:50

merci beatnik pour ce récit, merci à tous pour les récits édifiants des Saints,
le récit de beatnik me fait penser au film " le dialogue des Carmélites " inspiré du roman de Georges Bernanos. il y a fort longtemps, j'ai vu ce film en noir et blanc, et me souviens avoir beaucoup pleuré,: Jeanne Moreau y incarnait le rôle principal. Je me demande si on peut retrouver ce film sur internet et si quelqu'un s'en souvient. Ceux qui veulent pleurer seront servis.
abbaruah
abbaruah
Aime le Rosaire

Féminin Messages : 712
Age : 72
Localisation : BRETAGNE, pas loin de Rennes
Inscription : 19/04/2008

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Invité Jeu 22 Oct 2009 - 19:01

OUI je m en souviens je voyais dans le temps et j ai visionné ce film !

DES MARTYRS SES RELIGIEUSES !!!

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par beatnik Jeu 22 Oct 2009 - 20:18

http://www.casttv.com/video/psie7n1/le-dialogue-des-carmelites-1960-video


oui, un beau film fort et emouvant !!!!!!!!!

merci de nous le rappeler, abbaruah
beatnik
beatnik
Avec les anges

Féminin Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par beatnik Jeu 22 Oct 2009 - 20:20

"""""NOUS SOMMES LES CITOYENNES D'UNE AUTRE CITE..."""""""""".
beatnik
beatnik
Avec les anges

Féminin Messages : 7853
Inscription : 31/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT - Page 2 Empty Re: ACTIVITÉ PRÉPARATOIRE À LA TOUSSAINT

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum