En lien avec la date du 15 août pour les Acadiens

par **Cinci** Jeu 17 Aoû 2023 - 3:08

Le thème porteur de la survivance est au moins occasion de développer parfois une belle poésie.

Ici c'est Michel Conte (1932-2008), créateur de la chanson Évangéline, qui interprète lui-même sa chanson dans le début des années 2000.

« En fait, j’ai toujours eu l’impression qu’Evangéline, depuis l’immortalité de son âme, s’était servi de moi pour écrire sa propre chanson. J’ai quitté le Québec en 1982, mais Evangéline continua à vivre sa propre vie sans que personne ne se soucie de savoir ce qui était advenu de son auteur. Mon ami Sylvain Rivière, qui vit aux Îles de la Madeleine et transite souvent par l’Acadie, me disait que la chanson continuait à être chantée dans tous les festivals Acadiens….

Entre temps, j’avais appris qui était vraiment Evangéline et quelle sorte de relation nous avions, elle et moi. Gustave Flaubert disait : Madame Bovary, c’est moi ! Je peux également affirmer: Evangéline, c’est moi ! Cette femme est vraiment capable de faire des miracles dans le cœur et dans l’âme de tous ceux qui l’écoutent. Cela démontre que la chanson, comme toutes les autres formes d’expression, peut être un art thérapeutique, comme le dit si bien Alejandro Jodorowski… »

Michel Conte

https://memoirechante.wordpress.com/2011/12/29/michel-conte-evangeline/

Un autre artiste poète et musicien mais acadien cette fois aura su créer une très belle chanson en 1976. Je me rappelle moi-même comment cette année-là, la chanson Les aboiteaux avait fait un malheur à la radio partout au Québec. Hélas ! après de multiples recherches, je n'arrive pas à retrouver sur l'Internet l'interprétation qu'on y entendait alors et qui était tout simplement magique.

On peut en trouver un petit aperçu par le lien ci-dessous et qui offre au moins l'avantage de nous montrer son créateur (oui, ici aussi) nous en récitant une ligne ou deux. La prise est récente.

Les aboiteaux

On touche à la vertu théologale et chrétienne d'espérance avec ces chants-là, mine de rien. C'est pourquoi ils sont si beaux, ai-je l'audace de penser.