Qui sont les jeunes français participant aux JMJ de Lisbonne 2023 ?

La Croix a réalisé un sondage en mai 2023 auprès des jeunes catholiques inscrit via la Conférence des évêques de France CEF. Je n'ai pas l'information réellement du nombre de jeunes contactés par la Croix (abonné). En tout cas le résultat est surprenant et encourageant. Comme quoi, au grand dam des réformistes et progressistes catholiques, l'Esprit Saint souffle toujours à contre courant des idéologies du monde. 



Conclusion : Des jeunes catholiques fervents et à contre-courant

https://www.famillechretienne.fr/40610/article/fervents-a-contre-courant-attaches-a-la-liturgie-qui-sont-les-jeunes-inscrits

https://www.la-croix.com/Religion/JMJ-jeunes-catholiques-fervents-contre-courant-notre-sondage-exclusif-2023-05-25-1201268810



Plus de la moitié (56%) estiment « valorisant d’être identifiés comme catholiques auprès des jeunes de leur génération ».
Ils sont plus de 80% à déclarer « prendre un moment pour prier ou méditer » (sans que la fréquence ne soit précisée), 75% à assister à la messe au moins une fois par semaine, dont 24% plusieurs fois dans la semaine.
Signe de la vivacité de leur foi, la moitié (51 %) de ces jeunes assume avoir déjà pensé à devenir prêtre ou religieux (se), et même « très sérieusement » pour 25% des jeunes hommes sondés.

Un fort attrait pour la messe traditionnelle
Interrogés sur ce qu’ils attendent de celle-ci, ils disent y rechercher avant tout un « un moment de rencontre intime avec Jésus et de ressourcement spirituel​ » (47 %) et « la célébration d’un mystère sacré »​ (24 %).
la messe traditionnelle présente un attrait pour 38% de ces jeunes sondés. Ils sont 19 % à la trouver « ressourçant » de temps en temps, 11% à l’aimer autant que la messe en français et 8 % à la préférer. Contre 12 % seulement qui la considèrent comme « un retour en arrière inutile ».
Ces chiffres peuvent être mis en parallèle avec l’impressionnante vitalité du pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté vers Chartres, dont plus de la moitié des inscrits a moins de 21 ans et qui bat chaque année un nouveau record de participation (16 000 pèlerins pour cette année nécessitant la clôture anticipée des inscriptions).

A « contre-courant » de la société
Fervents, catholiques assumés, ces jeunes sont aussi souvent « à contre-courant de la société » sur le plan des idées, résume La Croix. Ils se situent politiquement plutôt à droite (52%) ou à l’ « extrême droite » (14%), pour 8% d’entre eux au centre, à gauche pour 7% et chez les écologistes pour seulement 5%. « Ce n’est pas le catholicisme qui bascule vers la droite mais le catholicisme de droite qui se perpétue mieux que le catholicisme de gauche »
Leur regard sur l’Église elle-même est plutôt conservateur, à rebours des attentes de plus en plus réformistes qui semblent émaner de la société envers l’institution. Ces jeunes sondés considèrent pour 59% que l’Église doit être « un phare qui montre le chemin dans les ténèbres »​. 

Concernant la place réservée aux personnes homosexuelles, ils sont 28 % à penser « qu’elles ont toutes leur place dans l’Église », et 25 % à estimer que « les catholiques ne doivent pas être jugés ou identifiés en fonction de leur orientation sexuelle ». 33% considère qu’elles ont « toute leur place dans l’Église dans la mesure où elles ne promeuvent pas l'’homosexualité comme égale à l’hétérosexualité » et près de 20 % jugent « qu’on ne peut être catholique et pratiquer son homosexualité ».




On va leur parler écologie, fraternité, environnement, sociale, immigration etc.. alors que l'enjeu et l'avenir de l'église (pour le coup) passe par leur engagement dans la FOI en Jésus.

Que faut-il en penser au regard des discours et des homélies complétement en déphasage des besoins et des revendication sincères de beaucoup de jeunes catholiques en France et dans le monde ?

Des faits confirmés qui font peurs aux ultragauchistes visiblement puisque le journaliste Christian Terras (revue GOLIAS) dégaine contre ces jeunes catholiques. Ce personnage a une haine la Tradition catholique et donc des jeunes conservateurs catholique qu'il range sans vergogne, à l'ultra droite (pire que l'extrême droite).


En passant il confirme également qu'il existe réellement une crise majeur au sein de l'église qu'on tente sans doute de cacher  à travers ces JMJ festifs. Sur ce point on est d'accord !


Un extrait de son "vomis intellectuel" publié dans un quotidien belge "le SOIR" :

J'étais à Notre-Dame d'Avioth pour la fête de Notre-Dame du mont-Carmel. Il y avait Mgr Moulin Beaufort : moyenne d'âge de l'assemblée autour de 60 ans.
Pareil pour les paroisses que je connais autour. Quasi 0 jeune.

La plupart du temps, quand il y a des jeunes quelque part, c'est que l'on y tient un discours plutôt conservateur (je dis ça pour être compris, pour aller vite).

pedro31 a écrit:au grand dam des réformistes et progressistes

Il est dommage de diviser l’Église en gauchistes, droitistes, ultra ceci ou cela. Ce n'est pas un parti politique quand même ! mais l'esprit de faction s'est emparé de nous, et la manie des sondages y participe.

Les jeunes, heureusement, n'ont que faire de nos catégorisations. Hier une jeune femme témoignait combien elle était surprise, et enchantée de voir que la manière de recevoir le Christ était si personnelle et si différente chez chacun de ceux qu'elle rencontrait !

Isabelle-Marie a écrit:

pedro31 a écrit:au grand dam des réformistes et progressistes

Il est dommage de diviser l’Église en gauchistes, droitistes, ultra ceci ou cela. Ce n'est pas un parti politique quand même ! mais l'esprit de faction s'est emparé de nous, et la manie des sondages y participe.

Les jeunes, heureusement, n'ont que faire de nos catégorisations. Hier une jeune femme témoignait combien elle était surprise, et enchantée de voir que la manière de recevoir le Christ était si personnelle et si différente chez chacun de ceux qu'elle rencontrait !

J'ai l'impression que vous découvrez le fonctionnement de l'église. Au-delà de l'aspect politique que peut revendiquer tout chrétien, tout catholique d'ailleurs et ce n'est pas mal d'avoir des convictions politiques et surtout il faut l'exprimer. Personnellement je suis un catholique de droite et peut-être même selon Christian Terras, je serai d'ultra droite. Cela ne gène en rien l'expression de la foi. Vivre sa foi dans la société c'est d'une certaine façon exprimer une vision politique car au nom de sa foi on défend la Vie, on est contre l'avortement, contre le pseudo mariage gay, contre l'euthanasie etc.. ce sont aussi des positions politiques. Et c'est pour cette raison que ces catégories sont utilisées par les médias, par la Croix, par Terras avec exagération sinon on ne comprend pas le monde. Ce sont les idées qui mènent le monde !

Ce n'est pas dommage, cela fait partie de la vie de l'église également. C'est tellement vrai qu'au sein même des cardinaux électeurs ces courants existent. Le pape lui-même est un réformiste et progressiste sur bien des points de tendance de gauche. On le voit. On l'entend. Il suffit d'ouvrir les yeux et les oreilles. C'est son droit. Il a une grande affection pour les journaux, les médias, les pays orientés à gauche en effet et une grand désamour pour les pays de droite comme la Hongrie par exemple ou même l'Italie à certains moments. Maintenant il y a des choses réformables et d'autres non. On peut réformer le fonctionnement de l'église et ses lois mais pas la doctrine par exemple parce celle-ci se nourris de la Tradition et de la Parole de Dieu qui ne sont pas réformables quelles que soient nos orientations politiques.

Les jeunes contrairement à ce que vous croyez sont très politisés. Parfois pas forcément pour de bonnes raisons par le lavage de cerveau écologique, par le wokisme, l'idéologie gay, l'immigration à outrance etc.. . On leur a fait croire que la fin du monde va bientôt arrivé du coup on en a fait parfois des extrémistes. Là aussi l'église aurait dû joué un rôle de modération, de stabilisation sur ces idéologies extrémistes que représente l'écologisme. Au contraire elle accompagne le mouvement globaliste au lieu de prendre du recul et d'offrir aux jeunes générations un discours protecteur et maternel et une culture catholique plus solide. Là c'est vraiment dommage !

Desiderius Ulixes a écrit:J'étais à Notre-Dame d'Avioth pour la fête de Notre-Dame du mont-Carmel. Il y avait Mgr Moulin Beaufort : moyenne d'âge de l'assemblée autour de 60 ans.
Pareil pour les paroisses que je connais autour. Quasi 0 jeune.

La plupart du temps, quand il y a des jeunes quelque part, c'est que l'on y tient un discours plutôt conservateur (je dis ça pour être compris, pour aller vite).

C'est clair parce que les jeunes comprennent de plus en plus que les discours de gauche (pour simplifier) ne sont pas porteurs de paix et de joie au final. Accueillir plus de migrants alors que les pays européens souffrent de paupérisation, de violence, d'insécurité physiques et culturelle. Les jeunes sont confrontés directement à cet ensauvagement de nos sociétés européennes donc ce n'est pas étonnant qu'il demande de la protection spirituel à travers un retour sur la dimension sacré de la messe.
Nous sommes confronté à une désacralisation de la messe, de l'église, des rôles en son sein. Ce n'est plus un scoop. Pas sûr qu'avec le synode qui arrive cela s'arrange.
Pas étonnant que des jeunes catholiques veulent conserver par opposition ce qui les fait tenir debout.