Relations entre christianisme et nations

  Le concept de nation n’a-t-il pas été forgé en opposition à celui de chrétienté, beaucoup plus universaliste ? Pour en parler, Régis Burnet reçoit Philippe d’Iribarne et Laurent Dandrieu.

Il y aurait certainement une catéchèse à donner sur ce sujet qui divise les catholiques entre ceux qui considèrent les souverainistes comme des traitres à l'authenticité chrétienne et ceux au contraire qui reprochent aux premiers leur universalisme abstrait et leur oubli de ce que la philosophe Simone Weil nommait l'enracinement. L'émission contribue à combler les lacunes, historiques, voire théologiques ou bibliques, des uns et des autres. Il y est question aussi de la vocation propre à chaque nation, maintes fois rappelée en ce qui concerne la France infidèle et oublieuse de son histoire, par les Papes.

Bonjour Isabelle-Marie,

Je ne suis plus du tout porté à regardé les émissions de la chaîne KTO. Je juge la programmation assez gangrénée dans l'ensemble par le modernisme ou la philosophie du pape François. Très agaçant pour moi. Cela dit, je sais qu'il peut y avoir des exceptions tels des invités pouvant toujours raconter des trucs intéressants. C'est pourquoi je vais regarder l'émission susdite, et parce que vous nous y convierez à le faire.

 

Cinci a écrit:Bonjour Isabelle-Marie,

Je ne suis plus du tout porté à regardé les émissions de la chaîne KTO. Je juge la programmation assez gangrénée dans l'ensemble par le modernisme ou la philosophie du pape François. Très agaçant pour moi. Cela dit, je sais qu'il peut y avoir des exceptions tels des invités pouvant toujours raconter des trucs intéressants. C'est pourquoi je vais regarder l'émission susdite, et parce que vous nous y convierez à le faire.

 

Néanmoins Laurent Dandrieu, figurant parmi les invités, est un journaliste intéressant qui ne cache pas son attachement à la tradition catholique.
Il faut aussi que je trouve un moment pour regarder cette vidéo.

Une première impression ? Les deux invités sont du même avis pour l'essentiel et, en outre, la chose est assez rare pour être signalée ici, les deux se révèlent également très critique du discours actuel de l'Église catholique sur le sujet. De Laurent Dandrieu je pouvais m'attendre à des «réserves personnelles», non pas de l'autre invité que je ne connaissais pas tout. J'aurais donc une première impression favorable à partager. 

Et une observation au passage :

 Je me serais attendu au départ à ce que l'un ou l'autre nous évoque la place ou l'importance du rôle de l'Église dans la formation de l'identité des peuples. Ce ne fut pas le cas. On s'y sera borné à vouloir mettre en parallèle une sorte d'universalisme trop désincarné d'un côté versus cette crainte à l'effet d'un repliement identitaire qui devrait potentiellement charrier certaines menaces pour les autres. On devrait comprendre au final que le bon sens devrait loger ici dans une sorte de juste milieu, pour n'en pas renier ce qu'il pourrait y avoir de bon et parfaitement légitime dans ces ceux principes et que certains voudraient trouver contradictoires : s'occuper de soi, s'occuper des autres.