Quand McKinsey arrive en ville

Quand le cabinet-conseil le plus populaire de la planète arrive en ville avec ses conseillers tout droit sortis des meilleurs universités du monde comme Harvard et Oxford; et qui pourrait avantageusement remplacer n'importe quel gouvernement avec ses fonctionnaires trop souvent corrompus, incompétents et surpayés, on se demande si McKinsey ne pourrait pas être le futur gouvernement mondial que les élites de Davos tentent de mettre en place en catimini ?

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Sous les auspices des meilleures intentions du monde, cette firme sans Dieu ni loi est en effet capable de faire bien des saloperies pour augmenter les profits de ses clients ou pour avantager les gouvernements et les établissements qui les engagent. C'est pourquoi on les paye, et ils sont reconnus pour livrer la marchandise, quelles que soient les conséquences. 

Ont-ils sciemment fait déclarer les mesures d'urgence pour permettre à Big Pharma d'imposer sans les tester comme il se doit ces "vaccins" et d'autres médicaments hautement toxiques comme le remdesevir à 2000$ le traitement ? Ont-ils conseillé aux pharmaceutiques de mentir à la population en lui faisant croire que se protéger soi-même avec un vaccin est la meilleure façon de protéger les autres, comme l'ont répété sans arrêt les médias afin d'imposer ces injections et le pass sanitaire ? On ne le saura jamais avec certitude, mais c'est fort probable. 

Pour vous donner une idée, voici ci-dessous un bilan très partiel des scandales associés à ce cabinet international de conseils en stratégie dont le siège social est situé à New York aux États-Unis. 

Affaire Enron aux USA en 2001 : A incité l'entreprise Enron à mettre en place une fausse comptabilité qui causera son effondrement du jour au lendemain. Il s'agit d'une des plus graves fraudes de l'histoire des États-Unis. 

Affaire Boeing en Inde en 2006 : A recommandé à l'entreprise Boeing de corrompre huit fonctionnaires indiens afin d'exploiter une mine de titane.

Crise financière de 2007-2008 aux USA : A encouragé les banques à titriser les crédits immobiliers de leurs clients via des titres adossés à des créances hypothécaires et à augmenter les montants de dette dans leur bilan afin de bénéficier d'effets levier contribuant ainsi à augmenter leur exposition au risque. 

Délit d'initié du directeur général aux USA en 2012 : Rajat Gupta, le directeur général de McKinsey pendant 9 ans entre 1994 et 2003, a été condamné à 2 ans de prison pour délit d'initié. Le procès financier est décrit comme le plus gros scandale financier depuis Madoff.

Chute de Valeant Pharmaceuticals au Canada en 2016 : impliqué dans le scandale et l'effondrement en bourse de Valeant Pharmaceuticals. Le New York Times révèle un potentiel conflit d'intérêts entre les consultants de McKinsey et la gestion alternative (Hedge funds) du MIO Partners appartenant au cabinet McKinsey. Trois des six cadres supérieurs de Valeant étaient d'anciens employés de McKinsey, ainsi que le président du comité «talents et rémunérations».

Scandale sanitaire des opioïdes aux USA en 2020 : A encouragé Big Pharma à prescrire des médicaments dangereux comme les opioïdes afin d'accroître leurs ventes. D'après les documents judiciaires produits par les plaignants, le cabinet de conseil a recommandé aux groupes pharmaceutiques de se concentrer sur des dosages addictifs , car plus lucratifs. On estime que la consommation de telles substances sur ordonnance a quadruplé entre 1999 et 2018, période visée par ces procédures, et pendant laquelle 500 000 Américains sont morts des suites d'un usage abusif d'opioïdes. 

Savait-il en outre qu'aucune des mesures sanitaires - confinement, distanciation, masques, etc. - n'était efficace ? Savait-il aussi que les pays comme la Suède  qui n'ont pas imposé de mesures sanitaires se sont mieux débrouillés que le Canada, par exemple, qui les a imposés, et ce, sans aucune preuve d'efficacité ? Pourquoi cette masquerade ? Pour faire peur à la population et la forcer à faire des choses qu'elle ne ferait pas en temps normal, Comme le dit en effet Naomi Klein : [...] le désastre déclencheur - le coup d'État, l'attentat terroriste, l'effondrement des marchés, la guerre, le tsunami, l'ouragan, la pandémie, la crise climatique - plonge la population dans un état de choc collectif. Le sifflement des bombes, les échos de la terreur et les vents rugissants de la fonte des glaciers, les morts du covid-19 dans les hospices ainsi que le nombre de cas, "assouplissent" les sociétés, un peu comme la musique tonitruante et les coups dans les prisons où se pratique la torture. A l'instar du prisonnier terrorisé qui trahit ses camarades, qui renie sa foi, les sociétés en état de choc abandonnent des droits que, dans d'autres circonstances, elles auraient jalousement défendus. 

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Avec cette escroquerie, Big Pharma a gagné des centaines de milliards, et certains médecins pas trop regardants, des millions de dollars. C'est un scandale planétaire. Du jamais vu dans les annales non seulement de la médecine mais de l'histoire humaine. Selon Russel L. Blaylock, du groupe de recherche Theoretical Neuroscience Research : pour la première fois dans l'histoire de la médecine, les grands spécialistes de la virologie, de l'épidémiologie, des maladies infectieuses et de la vaccinologie ne sont pas seulement ignorés, mais aussi diabolisés, marginalisés et, dans certains cas, victimes de mesures juridiques qui ne peuvent être qualifiées que de totalitaires. Les discussions impliquant diverses opinions scientifiques ont été éliminées, des scientifiques de haut niveau ont été réduits au silence par des menaces sur leur carrière, des médecins ont perdu leur licence et le concept de traitement précoce a été pratiquement éliminé. 

Ceci dit, McKinsey n'a pas du tout l'intention de se prêter aux manigances des super riches du Forum économique mondial de Davos, c'est d'ailleurs pour cette raison que le cabinet-conseil est constamment diabolisé dans les médias mondialistes comme Radio-Canada, The New York Times et Wikipedia. 

Si on sent un certain respect envers cette firme, on n'en manque pas une néanmoins pour la discréditer en étalant sur la place publique ses mauvais coups et ses méthodes de gestion pas toujours très catholiques. Mais les apparences sont trompeuses, c'est encore l'histoire du voleur qui crie : «Au voleur !», car ces messieurs dames les ploutocrates de Davos sont mal placés pour faire la morale à qui que ce soit. Ils n'aiment surtout pas que McKinsey travaille pour des gouvernements dit autoritaires comme la Chine, la Russie, la Turquie et l'Arabie Saoudite. McKinsey a en outre travaillé pour Trump et le Immigration and Customs Enforcement, une agence gouvernementale qui ne cadre pas avec les projets mondialistes. 

Le but affiché de McKinsey est d'aider ses clients, point. Quand McKinsey et ses conseillers arrivent en ville, ils travaillent avec tout le monde, quel que soit leur credo. Ils ne mêlent pas la politique aux affaires. Et c'est justement ce qui déplaît aux mondialistes. Malgré ses nombreux défauts, McKinsey est dans le monde multipolaire annoncé par Poutine depuis belle lurette et n'a pas du tout l'intention de changer son fusil d'épaule. 

Walt Bogdonich et Michel Forsythe, When McKinsey Comes to Town, 2022