ULTIMES SONGES par Luc DELIERE

En 1999 je démissionne d’une Loge maçonnique, sous obédience du "Grand Orient", après 20 ans d’appartenance.

J’y étais arrivé par hasard, j’en suis parti seul, sans conseil ni avis.

La fraternité, la camaraderie… quand vos frères n’envisagent qu’adultères et corruptions, se moquant de l’Église, de la Foi, de Dieu, j’en ai eu assez, surtout lorsque je me suis rendu compte du harcèlement à but sexuel envers une personne qui m’était chère, oui j’en ai eu plus qu’assez. Chrétien Catholique pratiquant, engagé, j’ai vécu des événements terribles lors de ma démission. Si vous ne croyez ni en Dieu, ni en diable, je certifie que vous avez tort, complètement tort. Bref… c’est votre choix et votre responsabilité.

En 2010 j’ai fait un songe, incroyable, comme tous d’ailleurs. Huit jours plus tard, j’entends une voix, La Voix, qui me dit un mot, un seul. J’aurais aimé une phrase, voir plusieurs, et même une conversation, mais voilà, ce fut un mot. Important oui, mais un seul mot. Puis en 2017 lors d’une messe à la Cathédrale, j’ai eu une vision, une vraie vision, pas un flash, non, cela a duré plus de cinq minutes, et pendant ce court laps de temps, j’ai tout fait pour ne pas y croire. Assis, debout, regardant à droite, puis à gauche, en haut, en bas, tout était normal, sauf lorsque je regardais vers l’Autel, peu avant l’Eucharistie.

Je me suis frotté les yeux plus d’une fois, mais rien ne changeait.

Ensuite, quelques mois plus tard, un autre songe est venu, puis plusieurs jusqu’à ce jour.

Certains me semblent personnels, mais ils peuvent vous parler aussi. D’autres sont pour le monde, pour notre mode de vie, pour nous alerter sur notre comportement de plus en plus dépravé. Sur la chute de notre civilisation également. Est-il encore temps de changer tout cela ? Peut-être, mais c’est loin d’être certain.

Les dés sont jetés depuis longtemps, les jeux sont faits. Si le doute s’empare de vous, comme je le pressens, le repentir et la conversion s’offrent à vous. En aurez-vous le temps, le courage ? Pour vous, je ne sais pas. Pour moi, c’est fait depuis longtemps et j’y suis attentif chaque jour.

A tous, bonne chance.

Le mur de briques

Fin 2018 ou début 2019

Surtout, remarquez la date de ce songe, car depuis...

Ce songe m’a beaucoup interpelé, quand le peu de fois ou j’en ai parlé autour de moi, une vielle voisine, un contact internet, bref peu, je suis comme je l’ai déjà évoqué dans une totale et insupportable solitude.

A chaque fois j’ai insisté sur le fait que quelque chose se préparait et que ce n’était pas bon pour nous.

Voici.

Je vois un mur de briques, ce mur semble haut, car je ne distingue pas sa hauteur. Je ne prétends pas que de ce fait il est extraordinairement haut, non, ma vision est impérativement horizontale, je vois une partie de sa longueur, juste assez pour voir la scène dont je veux vous parler.

Je vois un groupe de quatre personnes qui se déplacent, l’une d’entre elles précède les trois autres et d’évidence c’est notre Seigneur Jésus. Je l’ai su dès que je L’ai vu, sans la moindre hésitation, et à l’analyse du songe j’en ai également l’immédiate et identique certitude, moi qui aie l’habitude de réfléchir au moindre élément afin de soumettre le songe à la plus terrible des critiques, la plus impartiale, la mienne !

Le Seigneur avance d’une allure déterminée. Il est sérieux, son visage montre les traits d’un homme convaincu, qui se dirige vers un lieu, un endroit où Il va agir. Il se déplace sans la moindre hésitation, le regard posé devant Lui, sans que quoi que ce soit puisse distraire sa décision.

Il est suivi à quelques mètres, assez proche quand même, je dirais entre deux et trois mètres, par trois personnages, des hommes, en groupe, en pleine discussion, et c’est très animé. Peut-être trois apôtres. Ce serait logique mais à ce propos je ne peux rien affirmer.

Car si notre Seigneur avance d’un pas décidé et de suite descend un escalier je ne peux qu’imaginer qu’Il vient vers nous. Et en ces circonstances, s’apercevoir que notre Dieu descend, donc vient vers nous, vers notre monde, ce n’est pas bon pour nous, mais alors là… pas bon du tout !