Bienheureuse Marie Céline de la Présentation 2
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Bienheureuse Marie Céline de la Présentation 2
Bienheureuse
Marie Céline de la Présentation
Clarisse du Monastère de l’Ave Maria de Talence
1878-1897
Fête le 31 mai
Le 23 mai 1878 est née à Nojals, près de Beaumont en Périgord, Jeanne Germaine Castang, son père était issu d’une famille de propriétaires terriens et sa famille de notaires. Cinquième de la famille, elle était très jolie, mutine, sensible et fort débrouillarde, ayant son caractère bien a elle.
Très vite on la surnomma « la petite Maine ». En 1882, Germaine à 4 ans, avec quelques autres enfants du village, elle s’était aventurée dans l’eau froide du petit ruisseau proche de l’école. Après trois jours, sa jambe gauche se paralysa et peu à peu le pied se retourna complètement, très certainement sous l’effet d’une poliomyélite. Elle ne put marcher que sur la cheville.
Cette épreuve n’entama pas la foi et la piété de l’enfant. Les parents Castang élevaient leurs enfants dans l’amour de Dieu et du prochain. Les Sœurs de Saint Joseph complétaient cette éducation. Germaine, malgré son jeune âge, se faisait déjà remarqué pour sa dévotion à l’Eucharistie. Son père avait ouvert une épicerie café dans le bourg de Nojals.
L’affaire n’ayant pas marché, il dut quitter sa maison avec sa femme et ses enfants, pour s’installer au lieu dit Salabert, dans une grange délabrée et insalubre où allait se ruiner la santé de la famille. Leur misère était elle que Germaine dut parcourir le pays, allant d’une ferme à l’autre pour mendier de la nourriture, malgré la plaie béante et purulente qui affectait sa jambe.
Ne pouvant assurer la survie de sa famille, le père de Germaine se rendit à Bordeaux pour chercher du travail. Plus tard toute la famille le rejoignit. Sur les 11 enfants du couple, 3 étaient morts à Nojals et deux autres mourront à Bordeaux de tuberculose et de malnutrition.
En 1892, le père trouve du travail comme gardien d’un château à La Réole. Toute la famille se rendit dans ce château, sauf Germaine qui resta à Bordeaux dans le pensionnat de Nazareth où elle avait été hébergée par charité. Elle fut opérée du pied à l’Hôpital des Enfants.
Elle apprit la couture et se prépara à la Première Communion et à la Confirmation. Le 29 décembre 1892, la maman de Germaine mourut. Germaine vint prendre sa place auprès de son frère aîné Louis, gravement atteint par la tuberculose. Elle veilla sur lui jusqu’à sa mort le 6 janvier 1893, dormant sur le plancher de la chambre, où elle contracta certainement la maladie.
Depuis sa jeune enfance, Germaine désirait devenir religieuse. Son premier souhait avait été d’entrer chez les Clarisses. Elle avait été refusée à cause de sa jambe. Après la mort de sa mère, elle voulut rejoindre sa sœur Lucie dans l’ordre de Saint – Joseph à Aubenas. Elle fut refusée pour le même motif. Elle revint donc au pensionnat, se livrant aux travaux de couture tout en menant une vie de prière et de sacrifice qui édifiait son entourage.
Au cours d’une promenade en compagnie d’une amie, cette dernière lui proposa de rendre visite à une clarisse de sa connaissance. Elle reprit espoir de pouvoir devenir religieuse. La Mère Supérieure et les religieuses discernèrent chez cette jeune fille, au delà de son handicap, une âme exceptionnelle. Elle fut admise dans la communauté de l’Ave Maria le 12 juin 1896.
Son père réticent à la perdre ainsi, finit par accepter sous la condition qu’elle se fasse photographier. Elle prit l’habit le 21 novembre sous le nom de Sœur Marie – Céline de la Présentation.
Malgré la tuberculose qui la minait, elle supportait la dure vie des moniales contemplatives dans un amour toujours croissant de Dieu, de ses sœurs, de l’Eglise. Elle accueillit avec humilité et discrétion les manifestations surnaturelles de l’Amour de Dieu. Lorsque la Mère Abbesse prit conscience de la gravité de son état et fit venir le médecin, il était trop tard.
Elle mourut le 30 mai 1897, à l’âge de 19 ans. Dès sa mort elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la surnomma la « Sainte aux parfums ». La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle a été déclarée Vénérable le 22 janvier 1957.
Sœur Marie Céline qui a connu la misère, l’exclusion, le handicap et la souffrance jusqu’à la mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours ! Elle qui écrivait avant de mourir : « Je meurs sans regrets et je te donne rendez vous au ciel… La haut, je n’oublierais personne… », veille aujourd’hui sur tous ceux qui s’adressent à elle. Elle pourrait être donné comme sainte patronne du Tiers monde.
Prière
O Dieu qui êtes admirable dans vos saints, nous Vous demandons de nous accorder par l’intercession de Sœur Marie Céline de la Présentation, fille de Saint François et de Sainte Claire d’Assise la grâce que nous demandons… Afin qu’elle soit glorifiée dans Votre Eglise et que nous soyons portés à imiter ses vertus. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.
Sœur Marie Céline, fille de Nojals, vous qui au ciel avez promis de n’oublier personne, aidez nous à aimer Dieu plus que tout, aidez nous, pour vivre en frères, a marcher sur les chemins d’humilité, et ainsi à témoigner de la joie des cœurs qui cherchent Dieu. Amen.
Comité pour la cause de béatification de Sœur Marie Céline de la Présentation
Monastère Sainte Claire
2, avenue de La Rochelle
F-17137 Nieul sur Mer
http://lafranclaire.free.fr
Marie Céline de la Présentation
Clarisse du Monastère de l’Ave Maria de Talence
1878-1897
Fête le 31 mai
Le 23 mai 1878 est née à Nojals, près de Beaumont en Périgord, Jeanne Germaine Castang, son père était issu d’une famille de propriétaires terriens et sa famille de notaires. Cinquième de la famille, elle était très jolie, mutine, sensible et fort débrouillarde, ayant son caractère bien a elle.
Très vite on la surnomma « la petite Maine ». En 1882, Germaine à 4 ans, avec quelques autres enfants du village, elle s’était aventurée dans l’eau froide du petit ruisseau proche de l’école. Après trois jours, sa jambe gauche se paralysa et peu à peu le pied se retourna complètement, très certainement sous l’effet d’une poliomyélite. Elle ne put marcher que sur la cheville.
Cette épreuve n’entama pas la foi et la piété de l’enfant. Les parents Castang élevaient leurs enfants dans l’amour de Dieu et du prochain. Les Sœurs de Saint Joseph complétaient cette éducation. Germaine, malgré son jeune âge, se faisait déjà remarqué pour sa dévotion à l’Eucharistie. Son père avait ouvert une épicerie café dans le bourg de Nojals.
L’affaire n’ayant pas marché, il dut quitter sa maison avec sa femme et ses enfants, pour s’installer au lieu dit Salabert, dans une grange délabrée et insalubre où allait se ruiner la santé de la famille. Leur misère était elle que Germaine dut parcourir le pays, allant d’une ferme à l’autre pour mendier de la nourriture, malgré la plaie béante et purulente qui affectait sa jambe.
Ne pouvant assurer la survie de sa famille, le père de Germaine se rendit à Bordeaux pour chercher du travail. Plus tard toute la famille le rejoignit. Sur les 11 enfants du couple, 3 étaient morts à Nojals et deux autres mourront à Bordeaux de tuberculose et de malnutrition.
En 1892, le père trouve du travail comme gardien d’un château à La Réole. Toute la famille se rendit dans ce château, sauf Germaine qui resta à Bordeaux dans le pensionnat de Nazareth où elle avait été hébergée par charité. Elle fut opérée du pied à l’Hôpital des Enfants.
Elle apprit la couture et se prépara à la Première Communion et à la Confirmation. Le 29 décembre 1892, la maman de Germaine mourut. Germaine vint prendre sa place auprès de son frère aîné Louis, gravement atteint par la tuberculose. Elle veilla sur lui jusqu’à sa mort le 6 janvier 1893, dormant sur le plancher de la chambre, où elle contracta certainement la maladie.
Depuis sa jeune enfance, Germaine désirait devenir religieuse. Son premier souhait avait été d’entrer chez les Clarisses. Elle avait été refusée à cause de sa jambe. Après la mort de sa mère, elle voulut rejoindre sa sœur Lucie dans l’ordre de Saint – Joseph à Aubenas. Elle fut refusée pour le même motif. Elle revint donc au pensionnat, se livrant aux travaux de couture tout en menant une vie de prière et de sacrifice qui édifiait son entourage.
Au cours d’une promenade en compagnie d’une amie, cette dernière lui proposa de rendre visite à une clarisse de sa connaissance. Elle reprit espoir de pouvoir devenir religieuse. La Mère Supérieure et les religieuses discernèrent chez cette jeune fille, au delà de son handicap, une âme exceptionnelle. Elle fut admise dans la communauté de l’Ave Maria le 12 juin 1896.
Son père réticent à la perdre ainsi, finit par accepter sous la condition qu’elle se fasse photographier. Elle prit l’habit le 21 novembre sous le nom de Sœur Marie – Céline de la Présentation.
Malgré la tuberculose qui la minait, elle supportait la dure vie des moniales contemplatives dans un amour toujours croissant de Dieu, de ses sœurs, de l’Eglise. Elle accueillit avec humilité et discrétion les manifestations surnaturelles de l’Amour de Dieu. Lorsque la Mère Abbesse prit conscience de la gravité de son état et fit venir le médecin, il était trop tard.
Elle mourut le 30 mai 1897, à l’âge de 19 ans. Dès sa mort elle se manifesta à de nombreuses personnes par des parfums. On la surnomma la « Sainte aux parfums ». La réputation de sa sainteté se répandit dans le monde entier. Elle a été déclarée Vénérable le 22 janvier 1957.
Sœur Marie Céline qui a connu la misère, l’exclusion, le handicap et la souffrance jusqu’à la mort, est un modèle pour tous ceux qui souffrent de maladie, handicap physique, pauvreté et exclusion sociale de nos jours ! Elle qui écrivait avant de mourir : « Je meurs sans regrets et je te donne rendez vous au ciel… La haut, je n’oublierais personne… », veille aujourd’hui sur tous ceux qui s’adressent à elle. Elle pourrait être donné comme sainte patronne du Tiers monde.
Prière
O Dieu qui êtes admirable dans vos saints, nous Vous demandons de nous accorder par l’intercession de Sœur Marie Céline de la Présentation, fille de Saint François et de Sainte Claire d’Assise la grâce que nous demandons… Afin qu’elle soit glorifiée dans Votre Eglise et que nous soyons portés à imiter ses vertus. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.
Sœur Marie Céline, fille de Nojals, vous qui au ciel avez promis de n’oublier personne, aidez nous à aimer Dieu plus que tout, aidez nous, pour vivre en frères, a marcher sur les chemins d’humilité, et ainsi à témoigner de la joie des cœurs qui cherchent Dieu. Amen.
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