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Interview du cardinal Sarah indigné sur les tractations à propos de l'Eucharistie
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Interview du cardinal Sarah indigné sur les tractations à propos de l'Eucharistie
par Isabelle-Marie Dim 3 Mai 2020 - 1:03
Dans cette interview exclusive avec la Nuova Bussola Quotidiana, le Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, intervient sur la "Communion à emporter" et sur les "négociations" pour garantir la sécurité : aucun compromis, "l'Eucharistie est un don que nous recevons de Dieu, nous devons le recevoir de manière digne. Nous ne sommes pas au supermarché". "Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion". "Il y a une règle et celle-ci doit être respectée : les fidèles sont libres de recevoir la communion dans la bouche ou dans la main". "C'est une question de foi, le cœur du problème réside dans la crise de foi des prêtres". "La messe en streaming est trompeuse, même pour les prêtres : ils doivent regarder Dieu et non une caméra".
"C'est une question de foi, si nous étions conscients de ce que nous célébrons à la messe et de ce qu'est l'Eucharistie, certaines façons de distribuer la communion ne viendraient pas à l'esprit". Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, revient à la charge pour répondre à "l'inquiétude" des fidèles qui non seulement ont été privés de Messes, mais qui assistent maintenant avec consternation aux négociations entre la Conférence Episcopale (CEI) et le gouvernement qui, en vue d'une reprise limitée des Messes avec le peuple, vont même jusqu'à négocier la distribution de la communion.
Il y a seulement deux jours, les Vaticanistes de la presse, habituellement bien informés, ont fait part de diverses solutions à l'étude des "experts" du gouvernement, en étroite collaboration avec la CEI, qui considèrent le moment de la communion "à très haut risque de contagion". Parmi celles-ci figure l'"emballage" du Corps du Christ : "Pour permettre aux catholiques italiens d'y revenir, mais en évitant la contamination, on pense à une communion "à faire soi-même" avec des gaufrettes "à emporter" préalablement consacrées par le prêtre, qui seraient fermées individuellement dans des sacs en plastique placés sur des étagères dans l'église". "Non, non, non - le cardinal Sarah répond au téléphone en état de choc - ce n'est absolument pas possible, Dieu mérite le respect, on ne peut pas le mettre dans un sac. Je ne sais pas qui a pensé cette absurdité, mais s'il est vrai que la privation de l'Eucharistie est certainement une souffrance, on ne peut pas négocier sur la façon de communiquer. On communique de manière digne, digne de Dieu qui vient à nous. Il faut traiter l'Eucharistie avec foi, on ne peut pas la traiter comme un objet trivial, on n'est pas au supermarché. C'est complètement fou".
Une telle chose a déjà été faite en Allemagne, comme le disait la Bussola (cliquez ici).
Malheureusement, en Allemagne, on fait beaucoup de choses qui n'ont plus rien de catholique, mais cela ne signifie pas qu'il faille les imiter. Récemment, j'ai entendu un évêque dire qu'à l'avenir il n'y aura plus d'assemblées eucharistiques, mais seulement la liturgie de la Parole. Mais ça c'est le protestantisme.
Comme d'habitude, il y a des raisons "compassionnelles" : les fidèles ont besoin de la Communion, dont ils sont déjà privés depuis un certain temps, mais comme le risque de contagion est encore élevé, il faut trouver un compromis....
Il y a deux questions qui doivent absolument être clarifiées. Premièrement, l'Eucharistie n'est ni un droit ni un devoir : c'est un don que nous recevons gratuitement de Dieu et que nous devons accueillir avec vénération et amour. Le Seigneur est une personne ; personne n'accueillerait la personne qu'il aime dans un sac ou d'une manière indigne. La réponse à la privation de l'Eucharistie ne peut être la profanation. C'est vraiment une question de foi, si nous y croyons, nous ne pouvons pas la traiter de manière indigne.
Et la deuxième ?
Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion, personne ne peut l'empêcher. Le sacrement doit être respecté. Ainsi, même s'il n'est pas possible d'assister à la messe, les fidèles peuvent demander à être confessés et à recevoir la communion.
En parlant de messes, même cette extension des célébrations en streaming ou à la télévision...
Nous ne pouvons pas nous habituer à cela, Dieu est incarné, il est en chair et en os, il n'est pas une réalité virtuelle. C'est aussi très trompeur pour les prêtres. Pendant la messe, le prêtre doit regarder Dieu, au lieu de cela il s'habitue à regarder la caméra, comme si c'était un spectacle. On ne peut pas continuer comme ça.
Retournons à la Communion. Dans quelques semaines, on espère que les messes avec le peuple seront restaurées. Outre les solutions les plus sacrilèges, on se demande également s'il est plus approprié de recevoir la communion dans la bouche ou dans les mains et, dans l'affirmative, comment la recevoir dans les mains. La CEI a déjà rendu obligatoire la réception dans les mains, mais notre expert affirme qu'il serait plus hygiénique de la recevoir dans la bouche. Que faut-il faire ?
Il existe déjà une règle dans l'Église et celle-ci doit être respectée : les fidèles sont libres de recevoir la communion dans la bouche ou dans la main.
On a le sentiment que ces dernières années, l'Eucharistie a été clairement attaquée : d'abord la question des divorcés remariés, sous la bannière de la "communion pour tous" ; ensuite l'intercommunion avec les protestants ; puis les propositions sur la disponibilité de l'Eucharistie en Amazonie et dans les régions en pénurie de clergé, maintenant les messes au moment du coronavirus ...
Nous ne devrions pas être surpris. Le diable s'attaque fortement à l'Eucharistie parce qu'elle est le cœur de la vie de l'Église. Mais je crois, comme je l'ai déjà écrit dans mes livres, que le cœur du problème est la crise de la foi des prêtres. Si les prêtres savaient ce qu'est la Messe et ce qu'est l'Eucharistie, certaines façons de célébrer ou certaines hypothèses sur la Communion ne leur viendraient même pas à l'esprit. Jésus ne peut pas être traité de cette façon.
https://lanuovabq.it/it/sarah-basta-profanazioni-non-si-tratta-sulleucarestia
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
"C'est une question de foi, si nous étions conscients de ce que nous célébrons à la messe et de ce qu'est l'Eucharistie, certaines façons de distribuer la communion ne viendraient pas à l'esprit". Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, revient à la charge pour répondre à "l'inquiétude" des fidèles qui non seulement ont été privés de Messes, mais qui assistent maintenant avec consternation aux négociations entre la Conférence Episcopale (CEI) et le gouvernement qui, en vue d'une reprise limitée des Messes avec le peuple, vont même jusqu'à négocier la distribution de la communion.
Il y a seulement deux jours, les Vaticanistes de la presse, habituellement bien informés, ont fait part de diverses solutions à l'étude des "experts" du gouvernement, en étroite collaboration avec la CEI, qui considèrent le moment de la communion "à très haut risque de contagion". Parmi celles-ci figure l'"emballage" du Corps du Christ : "Pour permettre aux catholiques italiens d'y revenir, mais en évitant la contamination, on pense à une communion "à faire soi-même" avec des gaufrettes "à emporter" préalablement consacrées par le prêtre, qui seraient fermées individuellement dans des sacs en plastique placés sur des étagères dans l'église". "Non, non, non - le cardinal Sarah répond au téléphone en état de choc - ce n'est absolument pas possible, Dieu mérite le respect, on ne peut pas le mettre dans un sac. Je ne sais pas qui a pensé cette absurdité, mais s'il est vrai que la privation de l'Eucharistie est certainement une souffrance, on ne peut pas négocier sur la façon de communiquer. On communique de manière digne, digne de Dieu qui vient à nous. Il faut traiter l'Eucharistie avec foi, on ne peut pas la traiter comme un objet trivial, on n'est pas au supermarché. C'est complètement fou".
Une telle chose a déjà été faite en Allemagne, comme le disait la Bussola (cliquez ici).
Malheureusement, en Allemagne, on fait beaucoup de choses qui n'ont plus rien de catholique, mais cela ne signifie pas qu'il faille les imiter. Récemment, j'ai entendu un évêque dire qu'à l'avenir il n'y aura plus d'assemblées eucharistiques, mais seulement la liturgie de la Parole. Mais ça c'est le protestantisme.
Comme d'habitude, il y a des raisons "compassionnelles" : les fidèles ont besoin de la Communion, dont ils sont déjà privés depuis un certain temps, mais comme le risque de contagion est encore élevé, il faut trouver un compromis....
Il y a deux questions qui doivent absolument être clarifiées. Premièrement, l'Eucharistie n'est ni un droit ni un devoir : c'est un don que nous recevons gratuitement de Dieu et que nous devons accueillir avec vénération et amour. Le Seigneur est une personne ; personne n'accueillerait la personne qu'il aime dans un sac ou d'une manière indigne. La réponse à la privation de l'Eucharistie ne peut être la profanation. C'est vraiment une question de foi, si nous y croyons, nous ne pouvons pas la traiter de manière indigne.
Et la deuxième ?
Personne ne peut empêcher un prêtre de confesser et de donner la communion, personne ne peut l'empêcher. Le sacrement doit être respecté. Ainsi, même s'il n'est pas possible d'assister à la messe, les fidèles peuvent demander à être confessés et à recevoir la communion.
En parlant de messes, même cette extension des célébrations en streaming ou à la télévision...
Nous ne pouvons pas nous habituer à cela, Dieu est incarné, il est en chair et en os, il n'est pas une réalité virtuelle. C'est aussi très trompeur pour les prêtres. Pendant la messe, le prêtre doit regarder Dieu, au lieu de cela il s'habitue à regarder la caméra, comme si c'était un spectacle. On ne peut pas continuer comme ça.
Retournons à la Communion. Dans quelques semaines, on espère que les messes avec le peuple seront restaurées. Outre les solutions les plus sacrilèges, on se demande également s'il est plus approprié de recevoir la communion dans la bouche ou dans les mains et, dans l'affirmative, comment la recevoir dans les mains. La CEI a déjà rendu obligatoire la réception dans les mains, mais notre expert affirme qu'il serait plus hygiénique de la recevoir dans la bouche. Que faut-il faire ?
Il existe déjà une règle dans l'Église et celle-ci doit être respectée : les fidèles sont libres de recevoir la communion dans la bouche ou dans la main.
On a le sentiment que ces dernières années, l'Eucharistie a été clairement attaquée : d'abord la question des divorcés remariés, sous la bannière de la "communion pour tous" ; ensuite l'intercommunion avec les protestants ; puis les propositions sur la disponibilité de l'Eucharistie en Amazonie et dans les régions en pénurie de clergé, maintenant les messes au moment du coronavirus ...
Nous ne devrions pas être surpris. Le diable s'attaque fortement à l'Eucharistie parce qu'elle est le cœur de la vie de l'Église. Mais je crois, comme je l'ai déjà écrit dans mes livres, que le cœur du problème est la crise de la foi des prêtres. Si les prêtres savaient ce qu'est la Messe et ce qu'est l'Eucharistie, certaines façons de célébrer ou certaines hypothèses sur la Communion ne leur viendraient même pas à l'esprit. Jésus ne peut pas être traité de cette façon.
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Interview du cardinal Sarah indigné sur les tractations à propos de l'Eucharistie
par Calex Dim 3 Mai 2020 - 1:46
Le cardinal Sarah est un saint Irénée de notre époque.
Calex- Contemplatif
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Re: Interview du cardinal Sarah indigné sur les tractations à propos de l'Eucharistie
par Yeshoua Dim 3 Mai 2020 - 12:01
https://www.lesalonbeige.fr/bienvenu-a-la-nouvelle-enseigne-grande-surface-sous-la-marque-eglise/
Publié via le salon beige... l'intelligentsia catho dans toute sa splendeur
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Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Interview du cardinal Sarah indigné sur les tractations à propos de l'Eucharistie
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