Paroles de Vie
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Père Nathan
Isabelle-Marie
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Re: Paroles de Vie
Une relation du curé de Trèves (Rhône), raconte un fait dont il a été témoin et arrivé en 1858.
La femme Bridyas, mère d’une nombreuse famille, était sujette depuis de longues années à des esquinancies qui avaient toujours crevé en dehors ; mais cette fois le mal menaçait de percer à l’intérieur, la respiration s’éteignait et la malade ne pouvait plus parler. Le Dr Antoine, médecin à Rive-de-Gier, après lui avoir inutilement prodigué ses soins, finit par la toucher avec la pierre infernale ; tout fut inutile. Ses souffrances étaient horribles, il ne restait aucun espoir ; son mari et ses enfants, en proie à la plus vive douleur, pleuraient à sanglots et la voyaient à chaque instant près d’expirer. Tout à coup, cette courageuse chrétienne rassemble ses forces, mettant toute sa confiance en la Très Sainte Vierge, elle saisit son Scapulaire et l’enfonce le plus avant possible dans la gorge. Admirable récompense d’une telle foi ! À mesure qu’elle l’enfonce, elle se sent soulagée, puis respire librement, avale sa salive sans difficulté, parle aisément, et, après l’avoir sorti de sa gorge, la grosseur de l’esquinancie avait disparu sans rupture. La guérison merveilleuse s’est opérée en quelques minutes, la pieuse mère a pu se lever aussitôt et reprendre les soins du ménage.
Re: Paroles de Vie
Le trait suivant semble plus touchant encore :
Un chrétien, d’abord fervent, s’était beaucoup ralenti dans ses devoirs ; une maladie de poitrine le conduisait lentement au tombeau : ses proches n’osaient l’avertir ; lui-même se faisait illusion sur son état et repoussait avec effroi les avances des chrétiens ; de plus le prêtre est éloigné, on conservait peu d’espoir de le joindre à temps.
Déjà, trois jours de suite, on avait commencé les prières auprès du malade sans voix, et qui semblait privé de connaissance. Tout à coup, il fait un signe, et le réitère jusqu’au moment où l’un des chrétiens comprend qu’il demande le Scapulaire. Joyeux et plein de foi, le fidèle serviteur de Marie offre le sien et le passe au cou du malade ; à l’instant le mourant recouvre la parole, se met à prier Marie et ne cesse pendant la nuit d’implorer son secours.
Marie n’a jamais été invoquée en vain. Ô prodige ! dès le lendemain un prêtre en voyage passe dans la chrétienté ; il avait cru se tromper d’itinéraire, mais c’était la main de Marie qui avait dirigé les pas du missionnaire. Le malade reçoit avec ferveur les derniers sacrements, il se confesse avec larmes et promet de changer de vie. En quelques jours il reprend assez de forces pour aller à l’église ; il édifie les chrétiens par se sincère conversion, et ses derniers jours prolongés par la miséricordieuse bonté de la Sainte Vierge vont se terminer dans la paix et la confiance.
Re: Paroles de Vie
CINQUIÈME PARTIE :
Le SCAPULAIRE, SAUVEGARDE contre le FEU
https://montfortajpm.blogspot.com/2018/09/histoires-et-recits-sur-le-Scapulaire-5.html
Le SCAPULAIRE, SAUVEGARDE contre le FEU
https://montfortajpm.blogspot.com/2018/09/histoires-et-recits-sur-le-Scapulaire-5.html
Re: Paroles de Vie
L’un des plus terribles accidents est le feu !... En vain, disons-nous ailleurs, les héroïques pompiers travaillent à se rendre maîtres du feu, si Dieu ne seconde leur vaillance. Marie semble vouloir signaler sa puissance souveraine, en arrêtant les flammes sur la terre, comme elle en tempère les ardeurs pour ses enfants dans le Purgatoire.
Re: Paroles de Vie
Dans le district de la Chine, une bonne chrétienne, mariée à un misérable païen buveur d’opium, brutal et jaloux, n’avait pour soutien qu’une mission par an, et un Scapulaire qu’elle changeait à l’époque de la visite du prêtre. Un jour on la voit accourir dans une chrétienté voisine, sollicitant un second Scapulaire ; le missionnaire l’interroge :
« - As-tu donc quitté celui que je t’ai donné ?
- Non, Père.
- À qui l’as-tu donné ?
- Je vais vous dire, Père. Je suis logée chez un païen au fond d’une cour remplie de sorgho. L’autre nuit, nous sommes réveillés par une grande lueur, la maison du païen et toute la cour étaient en feu ; mes pauvres enfants ne pouvaient traverser ce brasier de sorgho, mon mari jurait et criait comme un fou ; je me jette à genoux, j’arrache mon Scapulaire et le lance attaché à une pierre au milieu des flammes. Aussitôt la flamme tourne, le feu s’arrête et épargne notre pauvre logis avec tout ce qui nous appartenait. Le lendemain, les chrétiens et moi nous avons cherché partout le saint Scapulaire, il est sous les décombres (cette femme de foi n’admettait pas qu’il fût brûlé), mais ne l’ayant pas trouvé, je suis bien vite venue en demander un autre. »
Christiane-Thérèse aime ce message
Re: Paroles de Vie
La ville de Saint-Aulaye, au diocèse de Périgueux, faillit être détruite par un horrible incendie ; c’était pendant une grande mission. L’un des religieux prédicateurs appelle un jeune homme plein de foi qui l’accompagnait et lui cria devant la foule : « Jalage, allez au foyer de l’incendie et jetez votre Scapulaire dans le feu ! » L’enfant obéit, et traversant à pas précipités la population en délire, il disait : « Priez la Sainte Vierge, car je vais éteindre le feu. » Au même instant il lance son Scapulaire, et une colonne de flammes, après s’être élevée à plus de quinze mètres, retombe dans le brasier et bientôt s’éteint entièrement.
« Grâces à Marie ! » s’écriaient les fidèles.
« Ce garçon est sorcier », vociféraient les impies. Ils aimaient mieux croire au sortilège qu’à la protection évidente du saint Scapulaire ! Cependant, retrouvé intact le lendemain dans les cendres encore chaudes, il attestait une fois de plus la miséricorde toute-puissante de Marie.
Re: Paroles de Vie
Le 8 mai 1842, le train de Versailles qui ramenait une foule nombreuse des grandes eaux, éprouva un affreux accident dont on a depuis gardé la mémoire. Plus de cent morts et beaucoup de blessés étaient entassés sur la voie, au milieu des wagons brisés et en feu. Ceux qui n’étaient pas atteints furent brûlés sur place. Ce spectacle déchirant n’a pas été oublié. Le lendemain, on entendit un jeune homme légèrement blessé, témoigner hautement qu’il survivait seul aux voyageurs du wagon qu’il occupait, après avoir été jeté hors de ce triste groupe et à distance de la voie sans savoir comment : « Moi seul, ajoutait-il, portais le saint Scapulaire ! »
Re: Paroles de Vie
Un cultivateur écrit :
« Un jour d’automne, comme nous étions dans les champs à surveiller le travail, il arriva qu’un feu de paille imprudemment allumé pendant la fraîche matinée pour réchauffer les moissonneurs, se communiqua aux gerbes, puis aux meules, menaçant de détruire toute notre récolte. Ma mère détacha de son cou un reliquaire et son Scapulaire, qu’elle étendit dans sa main levée du côté des flammes comme un rempart. Aussitôt l’incendie s’éteignit si complètement qu’à peine, au milieu de la paille noircie, on put retrouver quelque étincelle du feu. J’ai vu ce fait de mes yeux, et je crois devoir en transmettre le souvenir. »
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