Signification deux têtes d'aigles surmontée d'une couronne
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François Bernon- Aime le Rosaire
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Localisation : Paris
Inscription : 23/10/2017
Re: Signification deux têtes d'aigles surmontée d'une couronne
L'aigle est une figure héraldique naturelle féminine, employée dès les croisades.
Issue de l'aigle romaine, elle devient le symbole de l'Empire, et gagne même une deuxième tête au moment de la fusion entre l'Empire d'Orient et l'Empire d'Occident lors de l'arrivée au pouvoir de Constantin Ier vers 320.
En l'an 800, L'Empereur Charlemagne en fait son symbole (suite à son couronnement par le Pape) avec une seul tête, car, il se considérait comme incarnant l'Empire Romain d'Occident.
Alors, l'aigle à deux têtes devient un symbole de la Troisième Rome. Les tsars russes ont adopté le symbole pour se définir comme successeurs de l'État byzantin (après la chute de Constantinople en 1453), mais aussi pour symboliser leur domination sur l'Ouest (l'Europe) et sur l'Est (l'Asie).
Les deux têtes de l'aigle symbolisaient particulièrement bien la double souveraineté temporelle et spirituelle à laquelle prétendaient les empereurs byzantins.
Par la suite l'emblématique de l'aigle à deux têtes sera toujours très présente dans l'église orthodoxe grecque, jusqu'à en devenir l'emblème officiel ! Les aigles à deux têtes des pays balkaniques, ainsi que celui de l'empire russe, sont directement hérités de Byzance.
Avec Bertrand du Guesclin ( portant « d'argent à l'aigle à deux têtes de sable, à la côtice de gueules brochant sur le tout, becquée, lampassée et armée de gueules » ), l'aigle à deux têtes se voit associé dans l'imaginaire médiéval au type du parfait chevalier.
Par extension, l’aigle à deux têtes constitue le blason d’un Ordre hospitalier du Moyen-Âge, les Chanoines réguliers de Saint Antoine qui portent "D’or à un aigle de sable à deux têtes, diadémé de même"
Ce qui explique que, plus récemment, l’Aigle à deux têtes apparaît en Maçonnerie en France dans le tout début des années 1760 avec le grade de Grand Inspecteur Grand Élu ou Chevalier Kadosh...
L’aigle à deux têtes comme l'emblème de ce grade se trouve associé au Nec plus Ultra de la Maçonnerie et devient le symbole d'une fonction dirigeante dans la Première Grande Loge de France.
Le symbole même de la Vengeance contre le Pape et le Roi:
« L'aigle portant un poignard dans ses serres avec ces mots : Neccum Adonay, Vengeance à Adonaï, nous représente les dernières paroles de Jacques de Molay, dernier Grand Maître, quand il maudit le pape et le roy ; ajournement terrible vérifié par l'événement. »
Issue de l'aigle romaine, elle devient le symbole de l'Empire, et gagne même une deuxième tête au moment de la fusion entre l'Empire d'Orient et l'Empire d'Occident lors de l'arrivée au pouvoir de Constantin Ier vers 320.
En l'an 800, L'Empereur Charlemagne en fait son symbole (suite à son couronnement par le Pape) avec une seul tête, car, il se considérait comme incarnant l'Empire Romain d'Occident.
Alors, l'aigle à deux têtes devient un symbole de la Troisième Rome. Les tsars russes ont adopté le symbole pour se définir comme successeurs de l'État byzantin (après la chute de Constantinople en 1453), mais aussi pour symboliser leur domination sur l'Ouest (l'Europe) et sur l'Est (l'Asie).
Les deux têtes de l'aigle symbolisaient particulièrement bien la double souveraineté temporelle et spirituelle à laquelle prétendaient les empereurs byzantins.
Par la suite l'emblématique de l'aigle à deux têtes sera toujours très présente dans l'église orthodoxe grecque, jusqu'à en devenir l'emblème officiel ! Les aigles à deux têtes des pays balkaniques, ainsi que celui de l'empire russe, sont directement hérités de Byzance.
Avec Bertrand du Guesclin ( portant « d'argent à l'aigle à deux têtes de sable, à la côtice de gueules brochant sur le tout, becquée, lampassée et armée de gueules » ), l'aigle à deux têtes se voit associé dans l'imaginaire médiéval au type du parfait chevalier.
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