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Géorgie Bannie10

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Géorgie

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Message par lau Mer 8 Oct 2008 - 10:43

Retrait partiel mercredi des troupes russes déployées en Géorgie Publié le 07/10/2008

A un point de contrôle russe situé à Karaleti, à 90 km à l'ouest de Tbilissi. Selon leur chef, les troupes russes déployées en Géorgie depuis leur offensive du mois d'août vont se replier mercredi du sud de la zone de sécurité limitrophe de l'Ossétie du Sud, mais leur retrait total n'interviendra pas avant l'échéance prévue de vendredi.
Les troupes russes déployées en Géorgie depuis leur offensive du mois d'août se replieront mercredi du sud de la zone de sécurité limitrophe de l'Ossétie du Sud, mais leur retrait total n'interviendra pas avant l'échéance prévue de vendredi, annonce leur chef."
Les six barrages des forces de maintien de la paix russe seront retirés du sud de la zone de sécurité demain dans la première moitié de la journée. Ce retrait sera effectué en une journée", a déclaré à la presse le commandant de ces forces, Marat Koulakhmetov.
Un second cordon de troupes russes restera déployé juste au sud de la frontière de facto entre la Géorgie et sa province sécessionniste, dont la Russie a reconnu l'indépendance autoproclamée et a annoncé par avance qu'elle ne se retirerait pas.

Aux termes du cessez-le-feu conclu entre Moscou et Tbilissi sous l'égide de la présidence française de l'UE, les troupes russes doivent faire place d'ici à vendredi à des observateurs européens et à la police géorgienne dans les zones de sécurité bordant l'Ossétie et l'Abkahzie, autre province sécessionniste géorgienne.

Une porte-parole de la Mission de surveillance de l'UE a annoncé qu'un groupe d'observateurs européens avaient été brièvement détenus lundi par des inconnus dans la zone tampon. D'après une autre source familière avec le dossier, ces observateurs ont été retenus pendant une heure par une vingtaine de miliciens ossètes non loin de la frontière de facto avec l'Ossétie du Sud. Leur matériel a été saisi.
Mardi soir, le ministère géorgien de l'Intérieur a annoncé que des miliciens ossètes avaient incendié plusieurs habitations dans localité géorgienne de Zardiant Kari, dans la zone de sécurité. Reuters n'a pas été en mesure d'obtenir une confirmation de source indépendante.
Selon Igor Konachenkov, un adjoint de Koulakhmetov interrogé par la presse au point de contrôle de Karaleti, 20 km au sud de la ligne de démarcation avec l'Ossétie du Sud, le repli russe se fera de façon "ordonnée" et ne sera "probablement pas achevé" avant jeudi.
"Ce ne sera pas une retraite hâtive et nos forces disposeront d'un appui aérien", a-t-il prévenu, tandis qu'une grue dégageait les blocs de béton du barrage de Karaleti et que des bulldozers comblaient les tranchées, sous le regard d'un groupe d'observateurs européens.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/retrait-partiel-mercredi-des-troupes-russes-deployees-en-georgie/924/0/280397

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Message par basileus Mer 8 Oct 2008 - 11:11

je me mefie des annonce non regrouper. je me souvient du kosovo ou des albanais de cette régions non disait que leur famille avaient été tue par les serbes devant leurs yeux et 1 ans après le journaliste du quotidien américains voie la même personne qui avait fait le témoignage avec ses enfant et marie soit disant tue a table du pizzeria de pristina .
réponse de la dame la cia et le mi 6 nous avaient dis de raconter cette histoire horrible.

Il y a une large manipulation dans cette histoire et nos amies anglo-americains non pas les mains tres propre dans cette histoire.

Les russes eux aussi ne sont pas des enfants de coeur non plus.
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Message par lau Mer 8 Oct 2008 - 23:05

Du côté de l'Ossétie...


« Spasìba, Rossìa ! » Paroles de survivant

par Enrico Piovesana

TSKHINVALI (Ossétie du Sud)

« Si les Russes n’étaient pas arrivés, à cette heure nous serions tous morts ». Valentin jette son mégot dans les gravats qui jonchent le pavement de son appartement, au dernier étage d’une cité dans la banlieue de Tskhinvali. Les murs et le plafond sont noircis par le feu et éventrés par les obus des canons géorgiens. N’ont survécu aux flammes que les sommiers métalliques tordus des lits et les débris de la vaisselle en céramique. « Cet immeuble a été touché par les missiles Grad, par des bombes aériennes et par des tanks. Les Géorgiens ont employé contre nous toutes les armes qu’ils avaient. Rien que dans cette cage d’escalier deux personnes sont mortes. Pendant trois jours et trois nuits, on a vécu à deux cents dans les caves, sans lumière, sans eau ni nourriture. Et on s’en est bien sorti : dans le centre, les soldats ouvraient les trappes et lançaient dedans des grenades. »

Au centre ville, vit Soslan. Il a une trentaine d’années, les yeux rougis par les pleurs, et une barbe de 40 jours de deuil, comme le veut la tradition chrétienne-orthodoxe. Il est debout, les bras croisés, dans le jardin de sa maison, près du tumulus de terre qui, entre les concombres et les tomates, recouvre les dépouilles de deux femmes. « Ma mère, Liana, et ma grand-mère Elena sont mortes pendant les bombardements géorgiens du 8 août, quand un missile Grad a touché notre maison. Elles étaient sorties du refuge pour aller chercher de la nourriture pour les autres. Nous avons du les enterrer ici dans le jardin parce qu’en ville on se battait : nous ne pouvions pas les amener au cimetière ».

Liana et Elena ne sont que deux des centaines de victimes de l’attaque géorgienne contre Tskhinvali, la capitale d’Ossétie du Sud. Malgré la vitesse avec laquelle les centaines d’ouvriers et ouvrières tchétchènes des entreprises de bâtiment russes reconstruisent et nettoient la ville, Tskhinvali montre encore tous les signes de l‘attaque géorgienne. Une grande partie des édifices du centre – trois cents habitations civiles, écoles, crèches, universités, bibliothèques, immeubles du gouvernement – sont complètement détruits par les bombes et les flammes, recouverts de toiles vertes qui semblent vouloir cacher pudiquement la violence subie. Toutes les autres constructions sont criblées de tirs des mitrailleuses ou déchiquetés par les obus de canon.

Mais ce qui laisse le plus stupéfait est la vision de l’unique hôpital de la ville, lui aussi à moitié démoli par les tirs de canons et les mitrailleuses géorgiennes. « Même les nazis n’avaient jamais tiré exprès sur les hôpitaux ! » dit Tina, la vieille infirmière-chef, les yeux bleus encore rougis par la fatigue. En nous montrant les souterrains humides où avaient été transférés des centaines de blessés pendant les bombardements, elle nous raconte son expérience de ces journées. « Nous avons travaillé sans instruments et sans lumière, avec très peu de médicaments. Au-dessus de nous les bombes continuaient à tomber. Moi je ne me suis pas arrêtée une minute, je n’ai jamais dormi, on n’avait pas le temps. Mais maintenant je ne me sens pas très bien », et elle se met à pleurer. « Quand nous sommes sortis de cet enfer –continue-t-elle, la voix brisée- il y a une chose qui nous a fait encore plus de mal que les bombes : découvrir que les télévisions internationales ne parlaient que de la Géorgie, et ne disaient pas un mot de la tragédie que nos avons vécue ici. Je vous en prie, vous au moins racontez-le, dites la vérité ».

« Mais pourquoi vos gouvernements ont-ils soutenu le régime fasciste et criminel de Saakashvili ? Pourquoi vos savantes opinions publiques n’ont-elles pas protesté sur cette agression géorgienne contre nous ? » demande Josiph, maîtrise de droit et ex-employé de l’Osce, avec un intérêt sincère et à notre plus grand embarras. « Vous vous rendez compte qu’ils ont pilonné une ville pleine de civils, à froid, par traîtrise même, parce qu’une heure avant ils avaient dit qu’ils n’attaqueraient jamais. Et ils l’ont fait de nuit, pendant que les gens dormaient dans leurs lits. Les tanks géorgiens ont tiré sur des objectifs civils, des maisons, des écoles, des hôpitaux. Ils tiraient à l’aveuglette, sur tout ce qui bougeait. Les soldats géorgiens jetaient des grenades dans les refuges. Ils ont tiré avec des tanks, avec des snipers, contre des colonnes de voitures pleines de civils qui essayaient de quitter la ville : énormément de gens sont morts comme ça ! Ça ne vous dit rien que l’opération géorgienne ait été baptisée « Terrain propre » (« Campo pulito » traduction non garantie, je n’ai trouvé aucun article reprenant le terme en français…NdT) ? Ils voulaient nous exterminer, nous effacer comme peuple ! Et ils y seraient arrivés s’il n’y avait pas eu les Russes ! Tu parles d’une réaction disproportionnée ! (allusion à la déclaration de Bush après la riposte russe, NDT) ».

Inal est un journaliste local, rubicond, poète à ses heures : « Vous les occidentaux vous nous traites de « séparatistes », comme le font les Géorgiens. Mais si vous regardez l’histoire de ce conflit et le droit international, il est clair que les séparatistes sont les géorgiens, pas nous. En septembre 1990, quand l’Union soviétique existait encore, la région autonome d’Ossétie du Sud, qui à l’époque était une partie de la République soviétique géorgienne, décida de rester une partie de l’URSS. Ce choix, tout à fait légitime et légal, fut ensuite ratifié en mars 91 par un référendum qui eut lieu en Union Soviétique. Un mois après, en avril, la Géorgie déclara sa propre indépendance vis-à-vis de Moscou, avec la prétention de garder la souveraineté sur l’Ossétie du Sud par la force. Tbilissi déclara l’état d’urgence et nous attaqua : plus de cent villages furent brûlés, et plus de deux mille personnes tuées. Trente mille autres s’enfuirent en Ossétie du Nord. Ce n’est qu’en janvier 92, après la chute de l’Urss, que l’Ossétie du Sud se proclama Etat indépendant dans l’espoir, assez vain, de se mettre à l’abri des attaques géorgiennes ».

La cloche de la vieille chapelle orthodoxe de Santa Maria, la seule de la ville, sonne le tocsin. A l’intérieur, dans la pénombre et le silence, les petites flammes de centaines de cierges allumés en souvenir des victimes de cette guerre éclairent les icônes dorées qui tapissent les parois. Les fidèles rendent grâce à Saint Georges, très vénéré dans cette région, le saint qui tua le dragon symbole du mal. Sur le mur à l’extérieur de l’église, une inscription à la peinture vernie, les mots d’un remerciement plus terrestre : « Spasìba, Rossìa », merci Russie.

© PeaceReporter

Ce texte est extrait d’un reportage en Ossétie du Sud qui sera publié dan le prochain numéro de la revue mensuelle PeaceReporter, en vente dans les librairies Feltrinelli à partir du 15 octobre.

PeaceReporter et Radio Popolare ont aussi réalisé un reportage radiophonique sur les victimes de l’agression géorgienne : Les Victimes en Sud Ossétie. Ce sont les données de la commission d’enquête officielle. Pour les autorités sud-ossètes, au moins 1500 personnes ont été tuées ou ont disparu entre le 8 et le 12 août 2008.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10487

Edition de mardi 7 octobre 2008 de il manifesto
[url]http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/07-Ottobre-2008/art54.html [/url]

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Message par lau Mer 8 Oct 2008 - 23:06

« Spasìba, Rossìa ! » Paroles de survivant

par Enrico Piovesana

TSKHINVALI (Ossétie du Sud)

« Si les Russes n’étaient pas arrivés, à cette heure nous serions tous morts ». Valentin jette son mégot dans les gravats qui jonchent le pavement de son appartement, au dernier étage d’une cité dans la banlieue de Tskhinvali. Les murs et le plafond sont noircis par le feu et éventrés par les obus des canons géorgiens. N’ont survécu aux flammes que les sommiers métalliques tordus des lits et les débris de la vaisselle en céramique. « Cet immeuble a été touché par les missiles Grad, par des bombes aériennes et par des tanks. Les Géorgiens ont employé contre nous toutes les armes qu’ils avaient. Rien que dans cette cage d’escalier deux personnes sont mortes. Pendant trois jours et trois nuits, on a vécu à deux cents dans les caves, sans lumière, sans eau ni nourriture. Et on s’en est bien sorti : dans le centre, les soldats ouvraient les trappes et lançaient dedans des grenades. »

Au centre ville, vit Soslan. Il a une trentaine d’années, les yeux rougis par les pleurs, et une barbe de 40 jours de deuil, comme le veut la tradition chrétienne-orthodoxe. Il est debout, les bras croisés, dans le jardin de sa maison, près du tumulus de terre qui, entre les concombres et les tomates, recouvre les dépouilles de deux femmes. « Ma mère, Liana, et ma grand-mère Elena sont mortes pendant les bombardements géorgiens du 8 août, quand un missile Grad a touché notre maison. Elles étaient sorties du refuge pour aller chercher de la nourriture pour les autres. Nous avons du les enterrer ici dans le jardin parce qu’en ville on se battait : nous ne pouvions pas les amener au cimetière ».

Liana et Elena ne sont que deux des centaines de victimes de l’attaque géorgienne contre Tskhinvali, la capitale d’Ossétie du Sud. Malgré la vitesse avec laquelle les centaines d’ouvriers et ouvrières tchétchènes des entreprises de bâtiment russes reconstruisent et nettoient la ville, Tskhinvali montre encore tous les signes de l‘attaque géorgienne. Une grande partie des édifices du centre – trois cents habitations civiles, écoles, crèches, universités, bibliothèques, immeubles du gouvernement – sont complètement détruits par les bombes et les flammes, recouverts de toiles vertes qui semblent vouloir cacher pudiquement la violence subie. Toutes les autres constructions sont criblées de tirs des mitrailleuses ou déchiquetés par les obus de canon.

Mais ce qui laisse le plus stupéfait est la vision de l’unique hôpital de la ville, lui aussi à moitié démoli par les tirs de canons et les mitrailleuses géorgiennes. « Même les nazis n’avaient jamais tiré exprès sur les hôpitaux ! » dit Tina, la vieille infirmière-chef, les yeux bleus encore rougis par la fatigue. En nous montrant les souterrains humides où avaient été transférés des centaines de blessés pendant les bombardements, elle nous raconte son expérience de ces journées. « Nous avons travaillé sans instruments et sans lumière, avec très peu de médicaments. Au-dessus de nous les bombes continuaient à tomber. Moi je ne me suis pas arrêtée une minute, je n’ai jamais dormi, on n’avait pas le temps. Mais maintenant je ne me sens pas très bien », et elle se met à pleurer. « Quand nous sommes sortis de cet enfer –continue-t-elle, la voix brisée- il y a une chose qui nous a fait encore plus de mal que les bombes : découvrir que les télévisions internationales ne parlaient que de la Géorgie, et ne disaient pas un mot de la tragédie que nos avons vécue ici. Je vous en prie, vous au moins racontez-le, dites la vérité ».

« Mais pourquoi vos gouvernements ont-ils soutenu le régime fasciste et criminel de Saakashvili ? Pourquoi vos savantes opinions publiques n’ont-elles pas protesté sur cette agression géorgienne contre nous ? » demande Josiph, maîtrise de droit et ex-employé de l’Osce, avec un intérêt sincère et à notre plus grand embarras. « Vous vous rendez compte qu’ils ont pilonné une ville pleine de civils, à froid, par traîtrise même, parce qu’une heure avant ils avaient dit qu’ils n’attaqueraient jamais. Et ils l’ont fait de nuit, pendant que les gens dormaient dans leurs lits. Les tanks géorgiens ont tiré sur des objectifs civils, des maisons, des écoles, des hôpitaux. Ils tiraient à l’aveuglette, sur tout ce qui bougeait. Les soldats géorgiens jetaient des grenades dans les refuges. Ils ont tiré avec des tanks, avec des snipers, contre des colonnes de voitures pleines de civils qui essayaient de quitter la ville : énormément de gens sont morts comme ça ! Ça ne vous dit rien que l’opération géorgienne ait été baptisée « Terrain propre » (« Campo pulito » traduction non garantie, je n’ai trouvé aucun article reprenant le terme en français…NdT) ? Ils voulaient nous exterminer, nous effacer comme peuple ! Et ils y seraient arrivés s’il n’y avait pas eu les Russes ! Tu parles d’une réaction disproportionnée ! (allusion à la déclaration de Bush après la riposte russe, NDT) ».

Inal est un journaliste local, rubicond, poète à ses heures : « Vous les occidentaux vous nous traites de « séparatistes », comme le font les Géorgiens. Mais si vous regardez l’histoire de ce conflit et le droit international, il est clair que les séparatistes sont les géorgiens, pas nous. En septembre 1990, quand l’Union soviétique existait encore, la région autonome d’Ossétie du Sud, qui à l’époque était une partie de la République soviétique géorgienne, décida de rester une partie de l’URSS. Ce choix, tout à fait légitime et légal, fut ensuite ratifié en mars 91 par un référendum qui eut lieu en Union Soviétique. Un mois après, en avril, la Géorgie déclara sa propre indépendance vis-à-vis de Moscou, avec la prétention de garder la souveraineté sur l’Ossétie du Sud par la force. Tbilissi déclara l’état d’urgence et nous attaqua : plus de cent villages furent brûlés, et plus de deux mille personnes tuées. Trente mille autres s’enfuirent en Ossétie du Nord. Ce n’est qu’en janvier 92, après la chute de l’Urss, que l’Ossétie du Sud se proclama Etat indépendant dans l’espoir, assez vain, de se mettre à l’abri des attaques géorgiennes ».

La cloche de la vieille chapelle orthodoxe de Santa Maria, la seule de la ville, sonne le tocsin. A l’intérieur, dans la pénombre et le silence, les petites flammes de centaines de cierges allumés en souvenir des victimes de cette guerre éclairent les icônes dorées qui tapissent les parois. Les fidèles rendent grâce à Saint Georges, très vénéré dans cette région, le saint qui tua le dragon symbole du mal. Sur le mur à l’extérieur de l’église, une inscription à la peinture vernie, les mots d’un remerciement plus terrestre : « Spasìba, Rossìa », merci Russie.

© PeaceReporter

Ce texte est extrait d’un reportage en Ossétie du Sud qui sera publié dan le prochain numéro de la revue mensuelle PeaceReporter, en vente dans les librairies Feltrinelli à partir du 15 octobre.

PeaceReporter et Radio Popolare ont aussi réalisé un reportage radiophonique sur les victimes de l’agression géorgienne : Les Victimes en Sud Ossétie. Ce sont les données de la commission d’enquête officielle. Pour les autorités sud-ossètes, au moins 1500 personnes ont été tuées ou ont disparu entre le 8 et le 12 août 2008.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=10487

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Message par lau Mer 15 Oct 2008 - 17:31

http://www.liberation.fr/depeches/0101124524-tension-et-discretion-pour-georgiens-et-russes-a-geneve


Tension et discrétion pour Géorgiens et Russes à Genève

par Stephanie Nebehay



GENEVE (Reuters) - Responsables russes et géorgiens ont entamé mercredi à Genève, dans un climat tendu et dans la plus grande discrétion, des pourparlers de paix destinés à promouvoir la sécurité et la stabilité dans le Caucase.

Signe de la tension ambiante, les organisateurs ont interdit la présence de photographes à l'arrivée des délégations au Palais des nations de Genève.

"Ces discussions sont privées et assez complexes. C'est une décision de toutes les parties", a déclaré un porte-parole de l'Onu avant cette prise de contact d'une journée, prélude à d'autres pourparlers.

Ces négociations, organisées sous l'égide de l'Union européenne, des Nations unies et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), sont censées permettre à Moscou et Tbilissi d'aborder des questions pratiques, aussi bien humanitaires que militaires.

Mais ce premier face-à-face diplomatique depuis la guerre de cinq jours qui a opposé les deux pays en août risque de se heurter à la question de la présence de représentants des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

Moscou a reconnu l'indépendance des deux régions et estime qu'elles doivent participer aux négociations en tant que membres à part entière.

"Notre position est claire: sans la participation de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, il est impossible de parvenir à un accord garantissant leur sécurité", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

De son côté, le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères, Giga Bokeria, a accusé la Russie de vouloir "saboter les négociations" en imposant leur présence.

BAN KI-MOON SE DIT "ENCOURAGÉ"

Bokeria a par ailleurs appelé Moscou à respecter les termes de l'accord de cessez-le-feu en retirant ses troupes de Géorgie, en renonçant à sa décision de soutenir les deux régions sécessionnistes et en cessant de contester la souveraineté géorgienne.

D'après des diplomates, les négociations, qui se dérouleront à huis clos, ont été soigneusement préparées pour éviter toute épreuve de force.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré que l'objectif de la rencontre était de restaurer la confiance entre les parties et de lancer un processus de résolution du conflit.

"Je suis encouragé par le consensus général parmi les parties à résoudre ce problème par le dialogue", a déclaré Ban mardi. "Les discussions internationales qui auront lieu demain (aujourd'hui, ndlr) sont un début."

"Ces discussions aborderont deux questions importantes: la sécurité et la stabilité de la région, et le sort de personnes déplacées", a indiqué de son côté mardi soir aux journalistes le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.

Ni Kouchner, ni Ban ki-moon, ni le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana ne participent aux entretiens de mercredi.

Des diplomates ont fait savoir que l'objectif était de parvenir à un accord en vertu duquel des experts se rencontreraient toutes les deux semaines à Genève pour évaluer la situation des réfugiés et personnes déplacées ainsi que les questions de sécurité.

Moscou a retiré la semaine dernière ses troupes des zones tampon autour des régions sécessionnistes, conformément à un plan de paix qui lui donnait jusqu'au 10 octobre pour le faire.

Quelque 20.000 personnes sont rentrées chez elles dans la zone tampon autour de l'Ossétie du Sud depuis le retrait russe, a déclaré mardi le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Le département d'Etat américain a déclaré de son côté que la question de savoir si la Russie respecte totalement ou partiellement l'accord de cessez-le-feu serait abordée lors de la réunion.

Washington s'inquiète du fait que Moscou entende conserver 7.600 soldats en Ossétie du Sud et en Abkhazie, soit deux fois plus qu'avant le début de la guerre, a déclaré le porte-parole Sean McCormack à la presse.

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Message par vlbtgwqj Jeu 16 Oct 2008 - 22:04

Dans toutes les guerres qui se déroulent dans le monde,y a personne qui va en ressortir gagnant, tuer son semblable ca donne quoi? Tout cela achève , Dieu s`en vient faire le ménage et ils le savent que trop bien.Peuple du monde gardez espoir,votre libération s`en vient mais pas sans peines. Donnons-nous la main et avec Dieu nous vaincrons.[/i]
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