Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Bannie10

Bienvenue sur le Forum catholique Le Peuple de la Paix!
Les sujets de ce forum sont: La Foi, la vie spirituelle, la théologie, la prière, les pèlerinages, la Fin des temps, le Nouvel ordre mondial, la puce électronique (implants sur l`homme), les sociétés secrètes, et bien d'autres thèmes...

Pour pouvoir écrire sur le forum, vous devez:
1- Être un membre enregistré
2- Posséder le droit d`écriture

Pour vous connecter ou vous enregistrer, cliquez sur «Connexion» ou «S`enregistrer» ci-dessous.

Pour obtenir le droit d`écriture, présentez-vous en cliquant sur un des liens "droit d`écriture" apparaissant sur le portail, sur l'index du forum ou encore sur la barre de navigation visible au haut du forum. Notre mail : moderateurlepeupledelapaix@yahoo.com

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Bannie10

Bienvenue sur le Forum catholique Le Peuple de la Paix!
Les sujets de ce forum sont: La Foi, la vie spirituelle, la théologie, la prière, les pèlerinages, la Fin des temps, le Nouvel ordre mondial, la puce électronique (implants sur l`homme), les sociétés secrètes, et bien d'autres thèmes...

Pour pouvoir écrire sur le forum, vous devez:
1- Être un membre enregistré
2- Posséder le droit d`écriture

Pour vous connecter ou vous enregistrer, cliquez sur «Connexion» ou «S`enregistrer» ci-dessous.

Pour obtenir le droit d`écriture, présentez-vous en cliquant sur un des liens "droit d`écriture" apparaissant sur le portail, sur l'index du forum ou encore sur la barre de navigation visible au haut du forum. Notre mail : moderateurlepeupledelapaix@yahoo.com
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne...

Aller en bas

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Empty Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne...

Message par Gilles Mer 31 Aoû 2016 - 1:07

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Ados-accros-a-internet-la-nuit

« Vous en êtes rendus à parler et à dialoguer avec vos ordinateurs. Vous vivez dans l’illusion de trouver l’amour en communiquant grâce à ce moyen. N’oubliez pas, mes enfants, que vous parlez à des machines. Vous devenez compulsifs et certains d’entre vous perdent même tout contact avec la réalité et vous demeurez toujours dans la solitude. Cela est un grand piège de mon adversaire. Ne devenez pas esclaves de ces moyens. Ils ne sont que des instruments à votre service.

Cessez de vous isoler. Vous n’avez pas été créés pour vivre seuls sur la Terre. Vous avez été créés pour vivre en union fraternelle. Vous avez besoin de vos frères et sœurs.

Retournez vers les campagnes. Allez vous ressourcer dans la création de Dieu. Allez vous unir à tout ce qui vit. N’acceptez plus d’être des morts-vivants. Ouvrez votre cœur à la prière et vous retrouverez votre chemin. Mon Cœur de Mère est triste de voir tant de mes enfants se perdre. Unissez-vous souvent au Cœur d’Accueil de mon Fils et à son Amour.   »

Message de la Vierge Marie reçu par Micheline Boisvert 
Tome 2, avril 2000, page 110
Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... 2vug0u0
Gilles
Gilles
Hiérophante contre le nouvel ordre mondial

Masculin Messages : 25726
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Empty Re: Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne...

Message par Gilles Mer 31 Aoû 2016 - 18:12

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Topelement

Les 7 pécheurs capitaux des réseaux sociaux...

Pendant longtemps, il était de bon ton de ne parler des réseaux sociaux qu’en terme de risques et de menaces. Quelques affaires médiatiques suffisaient alors à achever un argumentaire assez vide, qui masquait souvent assez mal une méconnaissance de l'outil et un manque d'envie de « s'y mettre »

Plus récemment, comme par un effet de balancier, mouvement de surcroit béni par le pape Benoît XVI, il est devenu évident que Facebook et Twitter étaient des outils « in-dis-pen-sa-bles » à la nouvelle évangélisation et cruciaux pour être à l’écoute « des joies et des espoirs, des tristesses et des angoisses des hommes de ce temps » de notre pays et de Navarre.

En fait, entre ces deux tableaux - trop sombre et trop clair - et alors que ces réseaux nous sont devenus plus familiers, il convient de rendre grâce pour tout le bien qu’ils ont fait, à commencer par ce maillage humain tissé d’un peu plus près, sans occulter les tentations qui y sont liées et les 7 pécheurs capitaux qui y sévissent.

- L’orgueilleux : Il ne lit pas les autres, il relit ses propres messages. Un peu exhibitionniste sur les bords, il mesure en permanence son influence et gratifie son entourage de la moindre de ses réflexions narcissiques. Il aime à valoriser ses pseudo-rencontres avec les grands de ce monde : « Hey @MelGibson t’as pas oublié tes lunettes ? » Il n’est pas membre du réseau, il est tête du réseau. Il comptabilise ses interactions sur Twitter et établit des courbes de « likes » de ses statuts Facebook. Sa jubilation, c’est de voir que ses informations sont reprises, partagées, commentées. Dans la dictature du relativisme ambiant, il est bon qu’existent de nouveaux magistères. Et franchement, le maître du moment, mieux vaut que ce soit lui, vu le nombre de bêtises qui circulent. D’ailleurs, il faut vraiment qu’il change sa photo de profil, qui a presque 48 heures. Celle de son nombril.

- L’avare : Lui, au contraire, ne partage pas ses informations : il engrange celle des autres. Il ne crève l’écran que pour regarder. Sous pseudo, il voit, mais ne se montre pas. Le voyeur embusqué s’immisce secrètement dans le quotidien de son entourage, rigole dans son coin ou s’en attriste, mais se garde bien de commenter ou d’interagir. Il trouve que les autres manquent de pudeur et ne comprend pas qu’on puisse ainsi gaspiller ses infos. En général, l’avare se démasque par une remarque assassine lors d’une rencontre dans le monde réel : « ça va mieux avec ton boss, si j’en crois ton statut du 12 septembre dernier vers 19h06, liké par Thérèse et Sophie ».

- L’envieux : Il se demande s’il ne devrait pas rompre avec les réseaux sociaux. C’est trop difficile de voir tous ces gens qui l’éclaboussent de leur bonheur. L’autopromotion permanente de ses amis le rend fou. Il commente de façon compulsive par des messages gutturaux, genre : « mouais, bof, déjà vu, blurp ». Le personnal branling, stop. Lui quand il publiera un truc, les autres verront ce qu’ils verront… Pour l’instant il se réjouit des mésaventures qu’il lit ici ou là, mais ne parvient qu’à se désoler de l’herbe plus verte de ce festin interactif, dont il est le Lazare.

- Le coléreux : Il s’insurge contre tout et tout le temps. En pétard contre le « mariage pour le tous » mais aussi contre la « Manif pour tous », il publie en fonction de ses émotions négatives. Il attaque tout le monde tel le Cyrano des temps modernes, les faux nobles, les faux dévots, les faux braves. Il a proposé à Facebook de lancer le bouton « je n’aime PAS du tout », sans réponse pour l’heure, ce qui est un autre scandale. Il aime la polémique, le « tweet clash » et atteint le point « Godwin » le premier en traitant systématiquement son adversaire de nazi, pour ouvrir le dialogue. Le coléreux est précieux pour relayer les rumeurs les plus incertaines : « La SNCF aurait supprimé le papier toilette dans les trains pour obliger les usagers à avoir les mains dans le caca. Pour protester, placez un rouleau de PQ à votre fenêtre à 18h. Faites tourner !!! » Quand la moutarde lui monte au nez, il aime se décharger sur son écran. Pas beau à voir.

- Le luxurieux : Il aime regarder le profil de ses ami(e)s avant de les accepter, se laisse volontiers conduire vers les liens publicitaires les plus improbables où « Natacha, 22 ans, canadienne s’ennuie terriblement ce soir » et, clique trop souvent sur les vidéos « pièges » de Facebook, qui l’obligent à partager le lien à son réseau avant de pouvoir les regarder. Ce qui fait de ce chasseur d’images un repenti régulier : « j’ai cliqué par erreur sur une vidéo qui vraiment ne m’intéressait pas, promis, promis… ». Il étudie la démarche des Femen et veut comprendre le sens profond de leur geste. Ces femmes méritent d’être écoutées. Vues en tout cas.

- Le paresseux : Les réseaux sociaux sont sa détente. Il végète librement plusieurs heures par jour, à moitié hypnotisé par ses pensées évanescentes et par l’écran plat. Il aimerait que le flux des informations lui parvienne sans avoir à cliquer : il attend la version mac des « lunettes e-sociales » avec déroulé des infos mues par la pupille. Il ne rechigne pas à « liker » ou à « retweeter » telle ou telle information, mais n’a pas « du tout-du tout » l’énergie d’en publier une nouvelle. Sa paresse justifie sa présence sur les réseaux sociaux et les réseaux sociaux justifient sa paresse. Il est en retard chaque soir et explique que la journée est de plus en plus chargée : « Beaucoup, beaucoup d’informations, t’sais. Et puis, les mails, ça devient dingue… »

- Le gourmand : Facebook fait ses délices et Twitter, son ivresse. Il aime manger les informations et éprouve un sentiment de faim après une heure de réunion, de soif après sept minutes sans son téléphone. Ultra relationnel, il remonte sa TL (timeline) ou sa colonne d’actus jusqu’à celles qu’il a déjà lues. Sa devise : venu, lu. Il se met en favori les meilleures infos du jour pour se les re-visionner en nocturne. Il s’endort émerveillé en pensant à l’information qu’il partagera demain et au calembour qui l’a fait beaucoup progressé aujourd’hui. En ville, il explique : « On a vraiment franchi un cap avec ces réseaux. Et dire qu’avant, les gens vivaient tout seuls à la campagne, et dans le froid, et même c’était la guerre parfois. Non, avec 453 amis et 352 followers, je ne serai plus jamais seul. »

Oui, les tentations sont nombreuses sur les réseaux. Les plus dangereuses ne sont pas toujours celles qu’on croit, ni celles dont nous parlent les médias. Si nous rencontrons un de ces 7 cas piteux ou si nous nous reconnaissons dans l’un des profils, n’ayons pas peur. Le pécheur, c’est la passion de notre Seigneur. Même s’il en coûte parfois d’être de ses amis ou de ses followers. Un internaute averti en vaut deux (point zéro). Si ta souris t’entraîne au péché, débranche-la (Mt 18,Cool. Rebranche-la quand tu es déterminé à un peu d’humilité, de générosité, de bienveillance, de paix, de pureté, de travail et de mesure. Amen !

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Logo_egc_entete
Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Gilles
Gilles
Gilles
Hiérophante contre le nouvel ordre mondial

Masculin Messages : 25726
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Empty Re: Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne...

Message par Gilles Mer 31 Aoû 2016 - 19:38

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Anonymat2

L’anonymat sur Internet est-il catho-compatible ?

Celui qui avance masqué est souvent un autre homme. Au téléphone, les enfants farceurs le réalisent très vite. Les plus grands le constatent en voiture ! Sur le bitume, dans l’anonymat confortable qu’offre l’habitacle de sa voiture, l’homme civilisé devient vite… un parfait goujat.

Osons le dire : l’anonymat défoule. Depuis toujours. Et les routes d’Internet n’ont pas échappé aux mêmes dérapages … Car les pseudos ont en effet fleuri sur la Toile, y compris dans la blogosphère catholique. Et derrière de nombreux surnoms transformés en autant de paravents commodes, des courageux anonymes qui se disent chrétiens catholiques, provoquent de vives empoignades. Les anathèmes pleuvent, les jugements et les attaques sont légion. Trop souvent, l’agora du Net devient foire d’empoigne.

En face, de vrais hommes et femmes qui avancent à visage découvert sont sommés de « dialoguer » et de répondre à de parfaits inconnus. Un auteur de renom en avait fait les frais il y a quelques années et s’en était ému à juste titre. « La pratique de l’anonymat, dans l’univers des forums et des blogs, est profondément lâche et perverse : elle permet de dire n’importe quoi sans aucun risque. C’est une négation de la responsabilité à laquelle tout honnête homme, et a fortiori tout chrétien, est appelé, devant ses mots et ses actes ».

« Lâcheté », « perversion », « responsabilité »… l’auteur ne mâche pas ses mots ! Il faut dire qu’il avait été quelque peu chahuté. Après lui, du laïc à l’évêque, d’autres ont subi les mêmes salves. Dans le monde des journalistes, on déplore l’injustice du Net. Dans les rédactions, les auteurs s’engagent, assument, signent leurs articles et peuvent même en répondre en justice, tandis que sur le Web « loulouteXY » ou « j@ckadi907 » colportent les rumeurs, insultent tranquillement et manquent à l’honnêteté.

Plusieurs questions méritent d’être posées. Certes, les exigences de la politesse et du respect s’imposent à tous. Mais même s’il ne déroge en rien aux règles des gentlemen, un honnête homme, qui plus est un chrétien, peut-il avancer masqué sur Internet ? L’anonymat numérique est-il évangélique ? Il y aurait-il une manière chrétienne de blogger, de laisser un commentaire sur un site, de dialoguer sur le web ?

« Celui qui fait la vérité, vient à la lumière » (Jean 3, 21)

Depuis la nuit des temps, l’homme se cache pour faire le mal. Pour fracturer la vitrine, le voyou met sa cagoule. Pour attaquer la diligence, le brigand met son foulard. Pour dénoncer son frère, rien de mieux qu’une lettre anonyme. Pas vu … pas pris ! Cela semble même inscrit dans le cœur de l’homme depuis les origines. « Adam où es-tu ? » demande le Seigneur dans le jardin d’Eden (Gn 3, 9). « J’ai eu peur, je me suis caché » répond l’homme fautif qui s’empresse de dénoncer la femme, qui elle-même désigne le serpent.

Toute rencontre et tout dialogue avec un inconnu commence par cette inévitable question : « voulez-vous bien me rappeler votre nom ? ». Quand ce n’est pas un discret coup de coude au voisin pour lui demander : « mais qui est-ce ? ». Ne parle pas aux inconnus, disait ma mère ! De fait, comment entrer en relation avec quelqu’un que je ne connais pas ? Comment débattre avec lui si je ne lui dis pas qui je suis ?

Mon nom, je ne l’ai pas choisi, je l’ai reçu. Il n’est pas à moi, c’est moi. Il me définit, m’introduit, me permet d’entrer en relation et de traiter d’égal à égal. Dans les Evangiles, Jésus lui-même n’a de cesse de se dévoiler davantage, d’avancer à visage découvert et de faire la lumière. Les épîtres de Paul sont remplies d’appels à devenir des hommes de lumière, à « vivre en enfants de lumière » (Ephésiens 5). Bien plus qu’un simple appel à l’honnêteté, c’est une exigence de vérité qui nous est demandée. Exigence qui peut directement conduire au martyre.

En face, Satan, prince des ténèbres, diviseur et père du mensonge avance toujours dissimulé. Les exorcistes le savent : pour chasser un démon, la première étape est de connaître son nom. Disciple d’une religion de la Rencontre et de l’Incarnation, je suis de ceux qui pensent que le chrétien est un homme de lumière. A ce titre, il ne devrait employer que des armes de lumière.

Bas les masques ?


Alors, finis les pseudos ? Oui sans hésiter. Bienvenue aux martyrs … ! Le sang ne coulera peut-être pas, mais il nous faut certainement accepter de « rendre compte de l’Espérance qui est en nous » (1 Pierre 3, 15). L’Eglise a besoin d’hommes et de femmes désireux d’assumer leur Foi résolument et sans complexe : il nous faut d’autres Beaudoin de Belgique, des Thomas More, des Jérôme Lejeune. Et tant d’autres encore !

Simples martyrs ou … purs kamikazes ? Beaucoup d’entre nous doivent légitimement être prudents. J’aimerais cependant que l’on convienne au moins d’une chose : nous ne sommes ni à Bagdad, ni au Nigéria, ni au Pakistan. Et nos frères chrétiens persécutés seraient à même de nous rire au nez s’ils découvraient nos « angoisses ». Chez eux, les églises brûlent et les grenades explosent.

On peut toutefois comprendre, qu’en France, pendant une durée plus ou moins limitée, un « outing chrétien » dans un environnement professionnel ou social hostile puisse menacer gravement emploi, carrière et réputation. Cela existe et pas seulement dans la fonction publique ! Une autre situation pourrait peut-être légitimer une telle pratique : celle du respect de ma vie familiale. Mes enfants, ma femme ou mon mari, mon voisinage, n’ont pas à pâtir de mes engagements personnels (mais je conteste pour autant, et l’ensemble du Magistère avec moi, que la Foi soit cantonnée à une sphère privée et intime).

Mais je me souviendrai que dans ces situations où j’avance masqué, je ne devrai en aucun cas me permettre de polémiquer. Parce que j’ai retiré de mon argument la part d’autorité naturelle que me procurent mon statut, mon histoire, ma culture, mon nom … autant d’éléments que je refuse de communiquer. Du coup, je biaise le débat. Je ne le refuse pas, certes, mais je le fausse !

C’est d’ailleurs le problème de ces discussions sans fin sur les forums où, pseudos aidant, tout est nivelé. Faute de savoir qui discute (un professeur d’université, un collégien, une chanteuse de cabaret ou un ingénieur …), une grande partie de ce qui fait la richesse et la valeur des rapports humains est absente.

« Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père » (Mt 10, 32 ; Lc 9, 26 et 12). Pour ce discernement éminemment personnel, chacun devra donc assumer la responsabilité d’un choix prudentiel, en conscience devant Dieu. Et pourquoi pas en ayant la simplicité de solliciter le conseil d’un tiers ? Car le chrétien ne peut pas être cloisonné : catho avec ses amis cathos, pro avec ses collègues pro, etc. Je conçois la réelle difficulté de vivre, non sous le boisseau, mais en pleine lumière partout et toujours. Mais on ne peut être un chrétien à tiroirs. La Foi irradie tout notre être : si je suis bloggeur, je suis un bloggeur catho parce qu’Internet fait partie de mon environnement, de mon monde et de mon époque.


Pseudonyme et anonyme ne sont pas synonymes

La difficulté est que le continent numérique reste un monde virtuel. Cela ne veut certainement pas dire irréel, infra-humain et donc infra-moral. A ce titre, tout n’est pas permis.

Si j’ai fait le choix d’un pseudo, je reste quelqu’un de bien réel. D’une certaine façon, je ne peux m’en tenir qu’au strict minimum : parler de moi, commenter une actu ou un fait sans aller plus loin. Car outre ce qui a déjà été dit, je cours le risque de glisser sur une pente fatale : devenir un anonyme, avec le « a » privatif, c’est-à-dire au sens littéral un « privé de nom », un « sans-nom » … voire même un sans-être puisque mon nom c’est moi. Je me nie toute existence réelle, je suis « un autre » et en fait personne. Je me retire toute puissance d’être. Tout simplement parce que je ne m’expose pas en pleine lumière.

Cela peut se traduire en une somme de questions. Est-ce que je considère mes propos tenus sur le Net comme m’engageant personnellement, c’est-à-dire autant que ceux tenus de vive voix dans la « vraie » vie ? Il existe de vraies schizophrénies numériques. Et si j’ai fait le choix d’un pseudo, suis-je au clair – en conscience – avec le motif de ce choix ? Est-ce par prudence ou par honte, par orgueil ou par peur ? Pour ne pas avoir à être sincère, à réfléchir et à argumenter ? Par simple confort ?

Le tout sans oublier deux choses.

La première c’est que l’écrit est toujours plus subjectivement violent que l’oral. On n’y met ni intonations, ni expressions de visages, ni silences, ni gestes. Je dois y veiller. La vraie discussion, le vrai dialogue (dia-logos / échange de paroles) se fait par oral. La deuxième c’est que l’oubli numérique n’existe pas vraiment. Ce que j’ai écrit sur Internet y restera quasiment pour toujours, offert au regard de millions d’internautes.
Raison de plus pour faire attention…

« Il existe un style chrétien de présence dans le monde numérique : il se concrétise dans une forme de communication honnête et ouverte, responsable et respectueuse de l’autre. Communiquer l’Évangile à travers les nouveaux media signifie non seulement insérer des contenus ouvertement religieux dans les plates-formes des divers moyens, mais aussi témoigner avec cohérence, dans son profil numérique et dans la manière de communiquer, choix, préférences, jugements qui soient profondément cohérents avec l’Évangile, même lorsqu’on n’en parle pas explicitement»

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... User-12-128Abbé Amar - 42 ans. Diocèse de Versailles. Licencié en droit, Master de théologie, il est curé de la paroisse de Limay-Vexin (78)
Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Gilles
Gilles
Gilles
Hiérophante contre le nouvel ordre mondial

Masculin Messages : 25726
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Empty Re: Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne...

Message par Gilles Jeu 1 Sep 2016 - 17:03

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Facebook_3

comique
Gilles
Gilles
Hiérophante contre le nouvel ordre mondial

Masculin Messages : 25726
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008

Revenir en haut Aller en bas

Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne... Empty Re: Danger ! Trop d'Internet nuira à votre vie chrétienne...

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum