Le culte des saints et des images dans les premiers siècles...
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Le culte des saints et des images dans les premiers siècles...
Le culte des saints et des images dans les premiers siècles
Selon les théories anticatholiques (avec leurs fameuses « chronologies des inventions de l’Eglise »), la prière aux saints et aux anges, ainsi que l’iconographie (icônes, images, statues etc) auraient été inventées par l’Eglise catholique romaine en l’an 375.
Selon les théories anticatholiques (avec leurs fameuses « chronologies des inventions de l’Eglise »), la prière aux saints et aux anges, ainsi que l’iconographie (icônes, images, statues etc) auraient été inventées par l’Eglise catholique romaine en l’an 375.
C’est ce que nous allons voir.
Voilà d’abord quelques articles en donnant une justification biblique de la chose:
D’autres articles seront prochainement publiés sur Yesus Kristus azu à ce sujet.
Voici maintenant un aperçu historique des pratiques chrétiennes d’avant 375 qui prouve que le culte des saints et des images y existaient déjà:
Pour commencer: une visite virtuelle des catacombes de Rome, utilisées par les chrétiens dans les trois premiers siècles à cause des persécutions et dans lesquelles nous trouvons de traces indéniables du culte des saints et des images (en plus d’autres pratiques catholiques actuelles récusées par les anticatholiques): cliquer ici et ici.
Puis un extrait du livre La foi de nos Pères ou perpétuité du catholicisme, livre prouvant que la foi des premiers siècles est exactement la foi catholique d’aujourd’hui (consulter ce livre en cliquant ici), les ajouts entre crochets sont de moi:
« L’Écriture nous apprend que l’Éternel ordonna à Moïse de faire diverses images, telles que les chérubins de l’arche d’alliance, et le serpent d’airain du désert. Donc Dieu ne défend point la peinture et la sculpture d’une manière absolue ; mais il interdit simplement l’usage des objets destinés à représenter des divinités, parce que les Juifs, portés à l’idolâtrie, n’eussent pas manqué dans ce cas de leur rendre un culte superstitieux et criminel.
Preuves tirées des écrits des saints pères.
[l’auteur aurait pût commencer par parler de saint Pothin, né vers 85 en Orient, probablement en Asie Mineure et mort en 177 à Lyon dont il fut le premier évêque; qui arriva en Gaule vers 150 avec une icône de la Vierge que saint Polycarpe (qui a reçu l’enseignement de l’apôtre saint Jean) lui avait remise comme marque de son affection et de la confiance qu’il devait avoir en la protection de la Vierge Marie. À Lyon, saint Pothin consacra un autel à la Vierge. Ce pieux évêque prêcha avec ferveur le culte de la Vierge et transmis cette dévotion à son successeur comme évêque de Lyon, saint Irénée. En effet, Irénée mît son zèle à propager le culte de Marie, il parla de ses nombreux privilèges auprès de Dieu, entre autre de son Immaculée Conception (Contre les hérésies, lib. III, chap XIX) et lui donne ailleurs le titre d’Avocate des pêcheurs (preuve qu’on croyait déjà en son intercession).]
Un passage de Tertullien [Père de l’Eglise, mort entre 220 et 240], ou plutôt une phrase écrite en passant, au commencement du IIIe siècle, jette aussi de la lumière sur la question que nous traitons ici. Ce père parle comme d’une chose ordinaire de la figure du Christ, représentée sur les vases sacrés, et démontre ainsi qu’au temps où il écrivait l’usage des images était ancien : ce qui le fait remonter à l’époque apostolique. Poussé par son caractère sévère aux excès de rigidité des montanistes, Tertullien reprochait aux prêtres d’accorder la paix et l’absolution aux adultères, et de justifier cet excès d’indulgence par la parabole du bon pasteur, représentée en peinture sur les calices (Lib. de pudicitiâ, p. 748).
Les saints docteurs, dans un grand nombre de leurs écrits, confirment ce que nous apprend Tertullien. Le pape Damase dit que sous le pontificat de saint Sylvestre, l’an 324, Constantin-le-Grand fit bâtir la basilique Constantinienne, la première élevée par les empereurs en l’honneur du vrai Dieu, « et la décora de dons magnifiques ; parmi lesquels on remarquait la statue du Sauveur, travaillée en argent, du poids de cent vingt livres, assise sur un fauteuil de même métal et de la hauteur de cinq pieds, celles des douze apôtres de la grandeur de cinq pieds chacune et pesant quatre-vingt-dix livres. »
[Je pense utile de dire ici que la plupart de ceux qui disent que l’Eglise catholique a inventé le culte des saints et des images en 375, disent aussi que celle-ci fut fondée en 325, j’ai déjà réfuté ce mensonge (cliquer ici). Il faut donc dire que Tertullien et le pape Damase n’ont pas pu avoir pour intention de mentir ou de tricher car selon la logique des anticatholiques, l’Eglise romaine n’existait pas à ce moment… un vrai bazar…]
Saint Athanase [évêque, Père et Docteur de l’Eglise] écrivait en 330 (Quest. et réponse au prince Antiochus, n° 38) : «Nous autres chrétiens, loin d’adorer les images comme des dieux, à la manière des Grecs, nous nous bornons à témoigner notre affection et notre amour pour l’original dont la figure nous est présentée [c’est-à-dire exactement la doctrine catholique]. Et c’est pourquoi, lorsque les traits de l’image sont effacés, nous ne faisons nulle difficulté de brûler comme inutile le bois qui l’avait reçue. » « L’honneur de l’image passe à son original, » disait saint Basile [évêque, Père et Docteur de l’Eglise]; et l’on lit dans la lettre écrite par ce grand évêque à l’empereur Julien (Frag. de répit, ccv, cité au 2e conc. de Nicée) : «Je reconnais les apôtres, les prophètes et les martyrs, je les invoque afin qu’ils prient pour moi, et j’espère que par leur intercession, Dieu usera de miséricorde envers moi, et me pardonnera mes fautes. C’est pour cela aussi que je révère et honore leurs images, VU SURTOUT QUE NOUS Y SOMMES INSTRUITS PAR LA TRADITION DES SAINTS APÔTRES. Bien loin de nous être défendues, nous les exposons dans nos églises. »
Saint Basile passe avec raison, pour un des principaux oracles de l’église grecque, nous l’entendons ici défendant au milieu du IVe siècle, le culte des images, et l’appuyant sur une tradition apostolique. Helladius, évêque de Césarée, écrivant, en 380, la vie de ce même saint Basile, son prédécesseur, dit de lui : « Fort souvent ce saint homme se plaçait devant une image de Notre-Dame, près de laquelle était aussi représenté un célèbre martyr. Il se tenait debout et en prières, demandant d’être délivré de l’apostat et impie Julien. »
Saint Ambroise [évêque, Père et Docteur de l’Eglise] racontant l’apparition qu’il eut de saint Gervais et de saint Protais (Sermon sur saint Gervais et saint Protais, en 370), emploie les termes suivants : «C’était la troisième nuit ; j’étais excédé de jeûnes et plutôt dans une espèce de stupeur que de sommeil ; ils m’apparurent l’un et l’autre, accompagnés d’une troisième personne qui ressemblait au bienheureux Paul, dont je connaissais la physionomie par ses images. »
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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