Crise alimentaire Mondiale
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Crise alimentaire Mondiale
mardi 29 avril 2008, mis à jour à 13:33
Face à la crise alimentaire, l'Onu tire la sonnette d'alarme
Les organismes de l'Onu et la Banque mondiale vont mettre en place une équipe d'experts pour traiter le problème de la hausse sans précédent des prix des denrées alimentaires, annoncent les Nations unies.
"Nous considérons que la hausse dramatique des prix alimentaires dans le monde entier est devenue un défi sans précédent, de proportions mondiales, qui représente une crise pour les plus vulnérables, y compris les urbains pauvres", a déclaré l'Onu après une réunion entre responsables de 27 programmes, agences et fonds internationaux à Berne, en Suisse.
"Ce défi a plusieurs types d'effets, mais le plus grave a pris la forme d'une crise pour les plus vulnérables", ajoutent les Nations unies dans un communiqué publié à l'issue de cette réunion à huis clos qui a pris fin mardi midi.
Selon des experts, cette crise mondiale a été provoquée par un faisceau de phénomènes: sécheresse en Australie, flambée du prix du pétrole, utilisation croissante des terres pour la culture de biocarburants et spéculation sur le marché des matières premières.
L'index calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) qui prend en compte la variation des prix sur divers marchés - céréales, produits laitiers, la viande, sucre et huiles - a augmenté de 57% par rapport à son niveau de mars 2007.
La hausse des prix du blé, du riz et d'autres produits agricoles a accru ces derniers mois la pression sur les responsables du Programme alimentaire mondial (Pam), l'agence des Nations unies censée nourrir près de 73 millions de personnes dans le monde cette année.
À cet égard, la directrice du Pam, Josette Sheeran a déclaré mardi lors d'une conférence de presse qu'en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, son programme ne pouvait fournir aujourd'hui que 60% de l'aide apportée l'année dernière.
"SPECTRE D'UNE FAMINE À ÉCHELLE MONDIALE"
À ses côtés, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a exhorté la communauté internationale à débloquer rapidement des aides afin d'apporter un soutien aux fonds d'urgence du Pam, où il manque aujourd'hui 755 millions de dollars, selon ses responsables.
"Sans le financement de ces fonds d'urgence, nous risquons encore le spectre d'une famine, d'une malnutrition et d'émeutes à une échelle mondiale et dans des proportions sans précédent", a-t-il prévenu.
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a annoncé quant à lui dans un communiqué que son organisation allait débloquer une aide d'urgence pour les pays les plus vulnérables et accélérer la mise en place d'aides financières pour les autres, de manière plus rapide et flexible.
La banque a ainsi annoncé un doublement de ses prêts agricoles à l'Afrique pour l'année prochaine, pour atteindre un niveau de 800 millions de dollars.
Parallèlement, Zoellick a invité les pays producteurs à ne pas interdire les exportations de nourriture, qui aggravent selon lui la hausse des prix des aliments.
"Nous exhortons les pays à ne pas recourir à des interdictions d'exporter. Ces contrôles encouragent la constitution de stocks, entraînent les prix à la hausse et nuisent aux gens les plus pauvres dans le monde entier, qui peinent à se nourrir", a-t-il déclaré, ajoutant que son point de vue était partagé par le secrétaire général de l'Onu.
Pour Zoellick, les réponses à court terme à cette crise alimentaire doivent s'accompagner de solutions au long cours destinées à renforcer le commerce mondial.
Les déclarations du patron de la Banque mondiale vont dans le même sens que celles du directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, qui a appelé mardi à la conclusion du cycle de négociations de Doha initié en 2001, dont l'un des objectifs est de libéraliser le commerce international, notamment dans le secteur agricole.
Version française Natacha Crnjanski et Olivier Guillemain
Face à la crise alimentaire, l'Onu tire la sonnette d'alarme
Les organismes de l'Onu et la Banque mondiale vont mettre en place une équipe d'experts pour traiter le problème de la hausse sans précédent des prix des denrées alimentaires, annoncent les Nations unies.
"Nous considérons que la hausse dramatique des prix alimentaires dans le monde entier est devenue un défi sans précédent, de proportions mondiales, qui représente une crise pour les plus vulnérables, y compris les urbains pauvres", a déclaré l'Onu après une réunion entre responsables de 27 programmes, agences et fonds internationaux à Berne, en Suisse.
"Ce défi a plusieurs types d'effets, mais le plus grave a pris la forme d'une crise pour les plus vulnérables", ajoutent les Nations unies dans un communiqué publié à l'issue de cette réunion à huis clos qui a pris fin mardi midi.
Selon des experts, cette crise mondiale a été provoquée par un faisceau de phénomènes: sécheresse en Australie, flambée du prix du pétrole, utilisation croissante des terres pour la culture de biocarburants et spéculation sur le marché des matières premières.
L'index calculé par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) qui prend en compte la variation des prix sur divers marchés - céréales, produits laitiers, la viande, sucre et huiles - a augmenté de 57% par rapport à son niveau de mars 2007.
La hausse des prix du blé, du riz et d'autres produits agricoles a accru ces derniers mois la pression sur les responsables du Programme alimentaire mondial (Pam), l'agence des Nations unies censée nourrir près de 73 millions de personnes dans le monde cette année.
À cet égard, la directrice du Pam, Josette Sheeran a déclaré mardi lors d'une conférence de presse qu'en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, son programme ne pouvait fournir aujourd'hui que 60% de l'aide apportée l'année dernière.
"SPECTRE D'UNE FAMINE À ÉCHELLE MONDIALE"
À ses côtés, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a exhorté la communauté internationale à débloquer rapidement des aides afin d'apporter un soutien aux fonds d'urgence du Pam, où il manque aujourd'hui 755 millions de dollars, selon ses responsables.
"Sans le financement de ces fonds d'urgence, nous risquons encore le spectre d'une famine, d'une malnutrition et d'émeutes à une échelle mondiale et dans des proportions sans précédent", a-t-il prévenu.
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a annoncé quant à lui dans un communiqué que son organisation allait débloquer une aide d'urgence pour les pays les plus vulnérables et accélérer la mise en place d'aides financières pour les autres, de manière plus rapide et flexible.
La banque a ainsi annoncé un doublement de ses prêts agricoles à l'Afrique pour l'année prochaine, pour atteindre un niveau de 800 millions de dollars.
Parallèlement, Zoellick a invité les pays producteurs à ne pas interdire les exportations de nourriture, qui aggravent selon lui la hausse des prix des aliments.
"Nous exhortons les pays à ne pas recourir à des interdictions d'exporter. Ces contrôles encouragent la constitution de stocks, entraînent les prix à la hausse et nuisent aux gens les plus pauvres dans le monde entier, qui peinent à se nourrir", a-t-il déclaré, ajoutant que son point de vue était partagé par le secrétaire général de l'Onu.
Pour Zoellick, les réponses à court terme à cette crise alimentaire doivent s'accompagner de solutions au long cours destinées à renforcer le commerce mondial.
Les déclarations du patron de la Banque mondiale vont dans le même sens que celles du directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, qui a appelé mardi à la conclusion du cycle de négociations de Doha initié en 2001, dont l'un des objectifs est de libéraliser le commerce international, notamment dans le secteur agricole.
Version française Natacha Crnjanski et Olivier Guillemain
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Crise alimentaire Mondiale
J'AI VRAIMENT HONTE DE ME PLAINDRE LORSQUE JE LIS DES ACTUALITÉS COMME LA SUIVANTE...
ET DIRE QUE NOUS AU CANADA ET DANS LES AUTRES PAYS INDUTRIALISÉS, NOUS MANGEONS TROIS REPAS PAR JOUR !!! ET QUE DIRE DES OBÈSES AUX ÉTATS-UNIS QUI S'EMPIFFRENT À EN ÊTRE MALADES... CERTAINS RESTAURANTS ORGANISENT MÊME DES CONCOURS, À SAVOIR QUI MANGERA LE PLUS ET ON PAIE LE PROCHAIN REPAS AU GAGNANT DE CETTE ABOMINATION !
IL Y A VRAIMENT DE QUOI RÉFLÉCHIR...
SociétéCrise alimentaire
Plus de 900 millions d'affamés...
« Le nombre de personnes sous-alimentées avant la flambée des prix de 2007-2008 était de 850 millions. Ce nombre a augmenté au cours de la seule année 2007 de 75 millions, atteignant le chiffre de 925 millions », a déclaré Jacques Diouf, directeur général de l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
M. Diouf a avancé ces chiffres lors d'une audition mercredi devant les Commissions des Affaires étrangères et de l'Agriculture du Parlement italien.
L'indice FAO des prix alimentaires fait état d'une hausse de 12 % en 2006 par rapport à l'année précédente, de 24 % en 2007 et de 50 % au cours des sept premiers mois de 2008, a également indiqué M. Diouf.
Toujours selon M. Diouf, un investissement de 30 milliards de dollars américains par an est nécessaire pour doubler la production alimentaire et ainsi éliminer la faim.
Il a précisé que ce montant demeurait modeste en comparaison avec les sommes dépensées par les pays membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour soutenir leur propre agriculture (376 milliards de dollars américains) ou les dépenses pour les armements (1204 milliards en 2006).
Lors de leur sommet en juin à Rome, les pays membres de la FAO se sont engagés à réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim d'ici 2015.
Mais M. Diouf avait estimé à l'époque qu'« avec les tendances observées [actuellement], cet objectif serait atteint en 2150 au lieu de 2015 ».
Le sommet de Rome avait aussi permis de recueillir de promesses de dons de plus de 6,5 milliards de dollars américains pour lutter contre la faim et la pauvreté.En profondeur Crise alimentaire: problème global, impact local
Cliquer sur le lien précédent.
La crise actuelle menace de pousser dans la pauvreté extrême 100 millions de personnes. Causes, conséquences, solutions.
SOURCE: radiocanada.ca
Gilles. Ville de Québec - Canada
ET DIRE QUE NOUS AU CANADA ET DANS LES AUTRES PAYS INDUTRIALISÉS, NOUS MANGEONS TROIS REPAS PAR JOUR !!! ET QUE DIRE DES OBÈSES AUX ÉTATS-UNIS QUI S'EMPIFFRENT À EN ÊTRE MALADES... CERTAINS RESTAURANTS ORGANISENT MÊME DES CONCOURS, À SAVOIR QUI MANGERA LE PLUS ET ON PAIE LE PROCHAIN REPAS AU GAGNANT DE CETTE ABOMINATION !
IL Y A VRAIMENT DE QUOI RÉFLÉCHIR...
SociétéCrise alimentaire
Plus de 900 millions d'affamés...
Photo: AFP/Farjana Khan Godhuly Au Bangladesh, des femmes font la file pour obtenir du riz. (2008) |
« Le nombre de personnes sous-alimentées avant la flambée des prix de 2007-2008 était de 850 millions. Ce nombre a augmenté au cours de la seule année 2007 de 75 millions, atteignant le chiffre de 925 millions », a déclaré Jacques Diouf, directeur général de l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
M. Diouf a avancé ces chiffres lors d'une audition mercredi devant les Commissions des Affaires étrangères et de l'Agriculture du Parlement italien.
L'indice FAO des prix alimentaires fait état d'une hausse de 12 % en 2006 par rapport à l'année précédente, de 24 % en 2007 et de 50 % au cours des sept premiers mois de 2008, a également indiqué M. Diouf.
Toujours selon M. Diouf, un investissement de 30 milliards de dollars américains par an est nécessaire pour doubler la production alimentaire et ainsi éliminer la faim.
Il a précisé que ce montant demeurait modeste en comparaison avec les sommes dépensées par les pays membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour soutenir leur propre agriculture (376 milliards de dollars américains) ou les dépenses pour les armements (1204 milliards en 2006).
Photo: AFP/Alexandre Grosbois Manifestation à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 2008 |
Lors de leur sommet en juin à Rome, les pays membres de la FAO se sont engagés à réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de la faim d'ici 2015.
Mais M. Diouf avait estimé à l'époque qu'« avec les tendances observées [actuellement], cet objectif serait atteint en 2150 au lieu de 2015 ».
Le sommet de Rome avait aussi permis de recueillir de promesses de dons de plus de 6,5 milliards de dollars américains pour lutter contre la faim et la pauvreté.En profondeur Crise alimentaire: problème global, impact local
Cliquer sur le lien précédent.
La crise actuelle menace de pousser dans la pauvreté extrême 100 millions de personnes. Causes, conséquences, solutions.
SOURCE: radiocanada.ca
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25726
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Crise alimentaire Mondiale
Je suis tout a fait en accord avec vous , c'est une completement fou. Dans quel espece de monde sommes nous ?
emmana- Aime la Bible
- Messages : 11
Localisation : Quebec
Inscription : 29/09/2008
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