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Révélations majeures sur les mystères de l'Amour

2 participants

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Révélations majeures sur les mystères de l'Amour Empty Révélations majeures sur les mystères de l'Amour

Message par saint-michel Lun 3 Nov 2014 - 16:23

Révélations majeures sur les mystères de l'Amour Saint_10

Introduction

Grâce à la Providence, je suis allé, en ce 2 novembre 2014, au Sanctuaire d’Ars pour participer à la messe dominicale. Celle-ci fut particulièrement touchante grâce à un prêtre qui a parlé d’Amour avec une rare intensité. Ses paroles m’ont touché comme s’il s’agissait d’un message du Saint-Esprit. Suite à cette belle messe, j’ai demandé au Dieu Vivant de me faire découvrir plus en profondeur les mystères de l’Amour. Après avoir frappé à la porte, la Providence me rendit rapidement son doux verdict : Saint Silouane de l’Athos, moine orthodoxe du XXe siècle, avait déjà apporté ces réponses lors de son passage sur terre. Nous allons découvrir ses textes qui se révèlent savoureux et particulièrement sages. Saint Silouane est parvenu à rendre accessible la compréhension de l’Amour à travers de magnifiques écrits.

Saint Silouane a passé sa vie à prier pour le salut du monde : « Seigneur Miséricordieux, écoute ma prière. Fais que tous les hommes de la terre te connaissent par le Saint Esprit », « Seigneur, donne-moi la force de m’humilier devant ta grandeur. Seigneur, à toi appartient la Gloire dans les Cieux et sur la terre ; mais à moi, à ta fragile créature, donne ton humble Esprit Saint. J’implore ta bonté, Seigneur, jette un regard sur moi du haut de ta Gloire et donne-moi la force de te louer jour et nuit, car mon âme t’a aimé par le Saint Esprit. Je languis après toi et je te cherche avec des larmes » ou encore « L’amour ne peut pas supporter cela. Il faut prier pour tous les hommes. »

Syméon Antonov, connu sous son patronyme religieux Silouane l’Athonite, est né en 1866 dans le village de Chovsk, en Russie, et est décédé le 11 septembre 1938 au Mont Athos, en Grèce. C’était un moine russe, saint de l’Église Orthodoxe, qui vécut dans le monastère Saint-Panteleimon du Mont Athos de 1892 jusqu’à sa mort. Il est, avec Séraphin de Sarov, un des saints russes les plus connus.

C’est en développant, comme du bon levain, l’Amour qui sommeille en nous que nous rendons trois fois hommage au Dieu Vivant :

Premièrement, nous honorons le Père parce que cet Amour nous permet de mieux nous incliner devant Sa Face à travers le don d’humilité.

Deuxièmement, nous honorons le Fils parce que cet Amour nous permet de prendre pleinement conscience de l’ampleur de son sacrifice expiatoire à travers le don des larmes.

Troisièmement, nous honorons le Saint Esprit parce que nous lui construisons une jolie maisonnette de bois afin que, comme un joli petit oiseau, celui-ci vienne dans le creux de notre âme pour y créer sa sainte demeure.

Par conséquent, en vivant pleinement cet Amour spirituel, c’est comme si nous chantions de magnifiques chants de Noël à la gloire de Dieu. Les Anges se déploient majestueusement autour de nous pour préparer la venue du Sacré-Cœur. C’est le temps de la consolation en France. Le Saint Esprit, ainsi honoré, recouvre ses enfants bien-aimés de ses ailes invisibles afin de les protéger du mal. Ce n’est pas une vue de l’esprit, ni une jolie tournure de phrase mais une réalité spirituelle. Cet Amour nous rend comparable à ces nourrissons qui attendent patiemment que la nourriture soit offerte par la douce main maternelle. Nous tétons le bonheur et ouvrons la Porte des mystères derrière laquelle se cache le Dieu Vivant. Nous pouvons entendre les chants angéliques et voir cette lumière blanche comme autant d’aliments célestes qui emplissent l’âme de leur sérénité. Cet Amour est un fruit qui mûrit lentement jusqu’au temps des vendanges.

Tout d’abord, il faut apprendre à ne plus se demander « pourquoi » tel ou tel événement se produit. Il est indispensable d’accepter les faits comme ils se présentent en se disant qu’il s’agit d’une volonté de la Providence. Le pourquoi intellectualise et tue l’Amour en le rationalisant alors que l’acceptation ouvre la voie du cœur. L’obéissance est un puissant moteur de l’Amour. Elle permet de faire passer la volonté du Père avant la nôtre. Elle endort doucement l’orgueil afin que l’humilité puisse surgir de ce terrain propice à la spiritualité vivante. C’est dans ce terreau fertile que le Sacré-Cœur de Jésus s’enracine profondément pour faire taire l’ego. Dès que nous parvenons à faire céder les barrages rationalistes, froids, calculateurs et écailleux, la verdure refleurit, les oiseaux font leur nid et la bise chante dans les prés de nos cœurs.

La prière d’intercession du starets (patriarche d’un monastère) Silouane

   « En 1938 mourait un moine du Mont Athos. C’était un homme très simple, un paysan russe qui, arrivé au monastère vers l’âge de vingt ans, y vécut cinquante années. Sa simplicité était remarquable. Il était venu au Mont Athos après avoir lu dans un opuscule sur la Sainte Montagne que la Mère de Dieu avait promis d’intercéder et de prier pour quiconque servirait Dieu dans les monastères de l’Athos. Il quitta donc son village en disant : « Si la Mère de Dieu est prête à répondre de moi, allons à la Sainte Montagne et mon salut sera son affaire. « C’était un homme étonnant et il dirigea pendant de longues années les ateliers de son monastère. Dans ces ateliers travaillaient de jeunes paysans russes qui passaient un ou deux ans au mont Athos afin d’y amasser, sou par sou, quelques centaines de francs, au maximum : de quoi leur permettre, une fois rentrés au village, d’y fonder un foyer, de se bâtir une cabane et d’acheter la semence nécessaire pour une première récolte.

   Un jour, les moines qui dirigeaient d’autres ateliers lui demandèrent : « Père Silouane, comment se fait-il que vos ouvriers travaillent si bien alors que vous ne les surveillez pas, tandis que les nôtres, que nous ne quittons pas des yeux, essaient tout le temps de nous tromper ? »

   Le père Silouane répondit : « Je l’ignore. Tout ce que je peux vous dire c’est comment je fais. Le matin, je n’entre jamais à l’atelier sans avoir d’abord prié pour tous ces braves garçons ; je vais à eux le cœur rempli de compassion et d’amour et lorsque je pénètre dans l’atelier, je les aime tant que des larmes d’amour inondent mon âme. Je leur distribue la tâche pour la journée et, comme je suis résolu à prier pour eux tout le temps que durera leur travail, je regagne ma cellule et je prie pour chacun d’eux en particulier.

   Je me mets en présence de Dieu et je lui dis : « Mon Dieu, souviens-toi de Nicolas. Il est jeune, tout juste vingt ans et il a laissé au village sa femme qui est encore plus jeune que lui et leur premier enfant. Peux-tu imaginer quelle misère l’a contraint à les quitter et cela parce qu’il ne pouvait pas les faire vivre par son travail ? En son absence veille sur eux. Protège-les de tout mal. Donne-lui le courage de venir à bout de son année ici et de retourner en Russie pour y retrouver les siens dans la joie, avec assez d’argent mais aussi de courage pour affronter les difficultés. » »

   Il poursuivit : « Au début, je priais avec des larmes de compassion pour Nicolas, sa jeune femme et leur petit enfant mais, à mesure que je priais, le sentiment de la présence divine m’envahissait de plus en plus ; à un certain moment, il devint si intense que, perdant de vue Nicolas, sa femme, leur enfant, leurs besoins, leur village, je n’eus plus conscience que de Dieu seul. Le sentiment de la présence de Dieu m’entraîna dans un recueillement de plus en plus profond ; soudain, au sein même de cette présence, je rencontrai l’amour de Dieu et, au cœur de cet amour, Nicolas, sa jeune femme et l’enfant ; alors, avec l’amour même de Dieu, je recommençai à prier pour eux ; mais je me sentis derechef attiré dans de nouveaux abîmes au fond desquels je rencontrai une fois de plus l’amour de Dieu. C’est ainsi que se passent mes journées : je prie pour chacun de mes ouvriers, tour à tour, l’un après l’autre ; la fin de la journée je leur dis quelques paroles, nous prions ensemble et ils vont se reposer. Quant à moi, je regagne le monastère pour m’y acquitter de mes devoirs monastiques. »

   On peut saisir à travers ce récit quel effort et quel combat exigent la prière contemplative, la compassion, la prière active. Le père Silouane ne se contentait pas de dire : « Seigneur, souviens-toi de celui-ci, de celui-là et encore de cet autre ! » ; il passait des heures et des heures à prier avec compassion, à prier avec amour, une compassion et un amour qui ne faisaient plus qu’un dans son cœur. »

Les annotations de Saint Silouane notées en marge d’un catalogue de plantes potagères

   « 1. Une âme douce et humble est préférable à ces fleurs et son odeur et son parfum sont meilleurs et plus beaux. Le Seigneur a fait ces fleurs belles, mais il aime davantage l’homme et il lui a donné l’Esprit Saint et celui-ci est plus doux que le monde entier et agréable à l’âme.

   2. Dieu a fait les fleurs pour l’homme, pour que l’âme glorifie le Créateur dans sa créature et qu’il l’aime. Il ne faut oublier Dieu aucune seconde de la journée ou de la nuit, parce que lui nous aime. Aimons-le, nous aussi, de toute notre force et demandons-lui la miséricorde et la force de pouvoir accomplir ses saints commandements.

   3. Moi j’aime les fleurs, mais aimes-tu le Seigneur et aimes-tu les ennemis qui t’affligent ? Si tu les aimes, alors tu es un homme de bien.

   4. Les saints aimaient verser des larmes devant Dieu, car ils étaient joyeux d’esprit ; mais ils s’affligent à cause de nous, car nous vivons mal.

   5. C’est bien quand l’âme est habituée à prier et à verser des larmes pour le monde entier. Il y a beaucoup de ces moines qui pleurent pour le monde entier, je le sais, je le crois. La Mère de Dieu aime les moines obéissants qui se confessent souvent et n’accueillent pas les pensées mauvaises. La Mère de Dieu s’attriste beaucoup lorsque quelqu’un mène une vie désordonnée et impure ; l’Esprit Saint ne viendra pas dans cette âme. Il y aura en elle l’affliction, le dégoût et l’irascibilité.

   6. L’on connaît Dieu par l’Esprit Saint et non pas par la simple intelligence. L’homme ne connaît pas Dieu à la manière d’un animal sans intelligence. Les moines savent comment ils aiment le Seigneur et comment le Seigneur les aime.  » J’aime ceux qui m’aiment,  » dit le Seigneur.  » Je glorifierai ceux qui me glorifient « . Il est bon d’être avec Dieu ; l’âme trouve en Dieu son repos. C’est un signe d’amour envers Dieu que d’accomplir ses commandements. L’orgueilleux ne peut aimer Dieu. Qui aime manger beaucoup ne peut aimer Dieu comme il faut. Pour aimer Dieu, il faut renoncer à tout ce qui est terrestre, n’être attaché à rien, mais toujours penser à Dieu et à son amour et à la douceur de l’Esprit Saint.

   7. L’obéissance nous humilie ; le jeûne et la prière nous donnent parfois des pensées mauvaises, qui nous font jeûner et prier de manière orgueilleuse. Si un novice s’habitue à penser :  » C’est le Seigneur qui guide mon starets « , alors il sera facilement sauvé par l’obéissance. Pour celui qui obéit, tout est vertu, comme la prière du cœur qui lui est donnée par obéissance, l’attendrissement et les larmes. Il aime le Seigneur et craint de l’offenser par une transgression ; puisque le Seigneur miséricordieux lui donne des pensées saintes et humbles, il aime le monde entier et verse pour le monde des prières accompagnées de larmes : ainsi la grâce enseigne l’âme par l’obéissance.

   8. Nous devons penser : le Seigneur m’a conduit en ce lieu et chez ce starets : que le Seigneur nous donne de nous sauver. Beaucoup d’embûches nous viennent de l’ennemi, mais qui confesse ses pensées, celui-là sera sauvé, car l’Esprit Saint est donné au père spirituel pour nous sauver.

   9. Le Seigneur se donne à connaître aux cœurs simples qui obéissent. Le roi David était le plus petit frère et berger, et le Seigneur l’aimait pour sa douceur. Les doux sont toujours obéissants. Il a écrit pour nous le Psautier par le Saint Esprit qui vivait en lui. Le prophète Moïse aussi était berger, chez son beau-frère : voilà l’obéissance. La Mère de Dieu aussi était obéissante, et les saints Apôtres. C’est la voie qui nous a été montrée par le Seigneur même. Nous devons la garder et nous recevrons sur la terre les fruits de l’Esprit Saint.

   10. Les désobéissants sont tourmentés par les pensées mauvaises, pour que le Seigneur nous enseigne à être obéissants et que nous voyions sa riche miséricorde encore sur terre. Notre intellect sera toujours occupé de Dieu, notre âme sera toujours humble.

   11. Quand j’étais dans le monde, les gens me louaient et je pensais que j’étais bon. Mais quand je suis venu au monastère, j’ai rencontré des gens vraiment bons – je ne vaux même pas autant que leur petit doigt ou leurs chaussettes. Voilà comment on peut se tromper et tomber dans l’orgueil et se perdre. Les gens vraiment bons rayonnent de joie et d’allégresse et ne sont pas comme moi.

   12. Nous vivons selon notre propre volonté et nous tourmentons nous-mêmes. Qui vit selon la volonté de Dieu est bon, joyeux et paisible. Ô Adam, dis-moi, comment échapper à l’affliction sur la terre ? Il n’y a pas de consolation sur terre, il n’y a que la tristesse qui ronge l’âme.

   13. Abandonne-toi à la volonté de Dieu et l’affliction diminuera et sera plus légère, parce que l’âme sera en Dieu et trouvera en lui consolation, car le Seigneur aime l’âme qui s’est abandonnée à la volonté de Dieu et aux Pères.

   14. Une âme fermée ne s’ouvre pas à son père spirituel et tombe dans l’illusion. Elle veut acquérir ce qui est élevé, mais c’est là un désir satanique – dit saint Séraphim. Il nous faut chasser les passions de l’âme et du corps et fuir l’illusion. Le Seigneur se révèle aux simples sans malice, non pas seulement aux saints mais aussi aux pécheurs. Voilà comment le Seigneur nous aime.

   15. Nous vivons en faisant la guerre. Si tu es tombé dans l’illusion, va vite voir ton père spirituel et raconte-lui tout, pour que ton père spirituel mette son étole sur toi. Crois que tu as été rétabli et que le démon que tu as accueilli par ta faute s’en est allé. Si tu ne te repens pas, tu ne te corrigeras pas avant le tombeau. Ils entrent et sortent de notre corps. Quand l’homme s’irrite le démon entre en lui, quand il s’apaise le démon sort de lui.

   16. Mais si tu te mets à prier Dieu et le démon se dresse contre toi et ne te permet pas de te prosterner, alors humilie-toi et dis : il n’y a pas pire que moi sur la terre, et tout de suite le démon disparaîtra. Ils craignent fort l’humilité et la contrition et ils craignent une confession pure. Si tu entends qu’il y a des démons en toi et tu entends leur conversation, alors ne pers pas courage : ils demeurent dans ton corps et non pas dans l’âme. Humilie-toi, aime le jeûne et ne bois ni vodka ni vin. Si tu n’as pas obéi à ton higoumène ou à ton père spirituel, alors il y a un démon en toi, et ainsi après chaque péché.

   17. Celui qui se confesse sans avoir le cœur pur et fait sa propre volonté, alors, bien qu’il s’approche des Saints Mystères, les démons demeurent dans son corps et troublent l’intellect. Si tu veux, que les démons ne demeurent pas en toi, alors, humilie-toi et sois obéissant et détaché, aime à exécuter exactement les services qu’on te demande de faire et confesse-toi avec un cœur pur. Le père spirituel porte l’étole dans l’Esprit Saint et est semblable à notre Seigneur Jésus-Christ et il resplendit dans l’Esprit Saint : et voici, quand le père spirituel parle, l’Esprit Saint chasse le péché par ses paroles. Et le père spirituel et les prêtres ont l’Esprit Saint. Un des anciens voyait son père spirituel dans l’icône du Christ : voilà combien le Seigneur nous aime !

   18. Le Seigneur aime l’âme vaillante pour qu’elle mette toute son espérance dans le Seigneur. Nous devons imiter Adam dans son repentir et sa patience. Il faut aimer les pasteurs et les vénérer. Nous ne voyons pas dans quelle grâce du Saint Esprit les pasteurs se trouvent, à cause de notre orgueil et parce que nous n’aimons pas les uns les autres.

   19. À l’âme qui se convertit le Seigneur donne, en échange du repentir, le don du Saint Esprit. L’âme aime Dieu, et les gens ne peuvent l’arracher à cet amour. Le Seigneur veut que nous l’aimions et que par amour pour lui nous nous humilions. Le Seigneur veut que nous lui demandions simplement, comme des enfants demandent à leur mère. Si nous sommes orgueilleux, il faut demander à Dieu l’humilité, et le Seigneur donnera à l’humble de voir les filets de l’ennemi. Le Seigneur nous aime beaucoup et nous donne de savoir ce qui se passe au ciel et comment y vivent nos frères aînés qui ont plu à Dieu par leur humilité et leur amour. Le Seigneur a montré le paradis aux saints humbles.

   20. Le Royaume de Dieu est en nous. Il faut examiner si le péché ne vit pas en nous. Quand le père spirituel dit une parole, le péché est brûlé dans l’âme et l’âme sent la liberté et la paix. Et si l’âme fait pénitence, alors le Seigneur lui fait connaître la joie et l’allégresse en Dieu. C’est alors que le Royaume est en nous.

   21. L’âme doit s’humilier profondément, à chaque instant, jusqu’à ce qu’elle s’humilie même pendant le sommeil. Les saints aimaient s’humilier et pleurer et c’est pourquoi le Seigneur les aimait et leur donnait de le connaître. L’amour de Dieu se reconnaît à l’Esprit Saint qui vit dans notre l’Église orthodoxe.

   22. Si nous étions humbles, le Seigneur nous ferait voir le paradis chaque jour. Mais puisque nous ne sommes pas humbles, il nous devons lutter et mener une guerre contre nous-mêmes : si tu vaincs toi-même, le Seigneur te donnera son Saint Secours en échange de ton humilité et de ton labeur. »

Un extrait du magnifique texte « du repentir » de Saint Silouane

   « Mon âme t’a connu, Seigneur, et j’annonce ta miséricorde à ton peuple. Peuples de la terre, ne vous laissez pas écraser par la dureté de la vie. Luttez seulement contre le péché et demandez l’aide du Seigneur ; il vous la donnera, car il est miséricordieux et nous aime.

   Ô peuples de la terre ! C’est avec des larmes que j’écris ces lignes. Mon âme désire que vous connaissiez le Seigneur et que vous contempliez sa miséricorde et sa Gloire. J’ai soixante-douze ans ; je vais bientôt mourir et j’écris pour vous sur la miséricorde de Dieu que le Seigneur m’a donné de connaître par le Saint-Esprit ; et le Saint Esprit m’a appris à aimer tous les hommes. Oh ! Que je voudrais vous placer sur une haute montagne pour que, de son sommet, vous, puissiez voir le Visage doux et miséricordieux du Seigneur, et que vos cœurs exultent de joie. Je vous dis la vérité : je ne trouve rien de bon en moi et j’ai commis de nombreux péchés, mais la grâce du Saint-Esprit les a effacés. Et je sais qu’à ceux qui luttent avec le péché, le Seigneur accorde non seulement le pardon, mais encore, la grâce du Saint-Esprit lui réjouit l’âme et lui donne une paix douce et profonde.

   Ô Seigneur, tu aimes ta créature. Qui peut comprendre ton amour ou en goûter la douceur, si tu ne m’instruis pas toi-même par ton Esprit Saint !

   Je te prie, Seigneur : répands sur les hommes la grâce du Saint-Esprit pour qu’ils puissent connaître ton amour. Réchauffe les cœurs abattus des hommes pour qu’ils te glorifient dans la joie et oublient les douleurs de la terre.

   Ô Consolateur béni, je te le demande, les larmes aux yeux : console les âmes attristées des hommes. Donne à tous les peuples d’entendre ta voix leur disant avec douceur :  » Vos péchés vous sont pardonnés « . Oui, Seigneur, il est en ton pouvoir d’accompli des miracles, et il n’y a pas de plus grand miracle que d’aimer le pécheur dans sa chute. Il est facile d’aimer un saint : il en est digne. Oui, Seigneur, écoute la prière de la terre. Tous les peuples sont plongés dans la souffrance ; tous, ils sont abattus par le péché ; tous, ils sont privés de ta grâce et demeurent dans les ténèbres.

   Ô peuples de toute la terre ! Invoquons le Seigneur, et notre prière sera exaucée, car le Seigneur se réjouit du repentir des hommes ; toutes les Puissances célestes nous attendent pour que, nous aussi, nous jouissions de la douceur de l’amour de Dieu et puissions voir la beauté de sa Face.

   Lorsque les hommes gardent la crainte de Dieu, la vie sur terre est paisible et douce. Mais, de nos jours, les hommes se sont mis à vivre à leur gré et selon leur propre raison, et ils ont délaissé les saints commandements. Ils pensent trouver la joie sur terre en se passant du Seigneur, ne sachant pas que seul le Seigneur est notre joie et que l’âme de l’homme ne trouve le bonheur que dans le Seigneur. Il réchauffe et vivifie l’âme comme le soleil réchauffe les fleurs des champs, et, comme le vent qui les berce, il leur donne la vie. Le Seigneur nous a tout donné pour que nous lui rendions Gloire. Mais le monde ne le comprend pas. Et comment pourrait-on comprendre ce qu’on n’a ni vu ni goûté ! Moi aussi, lorsque j’étais dans le monde, je pensais que là était le bonheur : jouir de la santé, être beau, riche et aimé des autres. Et j’en étais devenu vaniteux. Mais lorsque je connus le Seigneur par le Saint-Esprit, je me suis mis à regarder tout le bonheur du monde comme de la fumée que le vent emporte. Mais la grâce du Saint-Esprit réjouit l’âme et la remplit d’allégresse, et, dans une paix profonde, elle contemple le Seigneur, oubliant la terre.

   Seigneur, fais que les hommes se tournent vers toi, pour que tous ils connaissent ton amour, et que, dans le Saint-Esprit, ils puissent voir ton doux visage ; que tous, déjà sur terre, ils jouissent de cette vision et, voyant comment tu es, deviennent semblables à toi.

   Gloire au Seigneur de ce qu’il nous a donné le repentir, et par le repentir nous serons tous sauvés, sans exception. Seuls ne seront pas sauvés ceux qui ne veulent pas se repentir : c’est en cela que je vois leur désespoir, et je pleure beaucoup par compassion pour eux. Ils n’ont pas connu par le Saint-Esprit combien est grande la miséricorde divine. Mais si toute âme connaissait le Seigneur, savait combien il nous aime, alors personne ne désespérerait et même ne murmurerait jamais. Toute âme qui a perdu la paix doit se repentir, et le Seigneur lui pardonnera ses péchés. Alors la joie et la paix régneront de nouveau dans l’âme. On n’a pas besoin d’autres témoins, car le Saint-Esprit lui-même témoigne que les péchés sont pardonnés. Voici un signe du pardon des péchés : si tu hais le péché, c’est que le Seigneur t’a pardonné tes péchés.

   Et qu’attendrions-nous encore ! Que quelqu’un du haut des Cieux nous chante un chant céleste ! Mais au Ciel tout vit par Saint-Esprit, et sur terre le Seigneur nous a donné le même Saint-Esprit. Dans les églises, les services divins sont accomplis par Saint-Esprit ; dans les déserts, sur les montagnes, dans les cavernes et partout, les ascètes du Christ vivent par le Saint-Esprit ; et si nous le gardons, nous serons libres de toutes ténèbres, et la vie éternelle sera dans nos âmes dés ici-bas.

   Si tous les hommes se repentaient et gardaient les commandements divins, alors le Paradis serait sur terre, car le  » Royaume Dieu est au-dedans de nous « . Le Royaume de Dieu, c’est le Saint-Esprit, et le Saint-Esprit est le même au Ciel et sur la terre.

   À celui qui se repent, le Seigneur donne le Paradis et le Royaume éternel, et il se donne lui-même. Dans sa grande miséricorde, il ne se souviendra pas de nos péchés, comme il ne s’est pas souvenu de ceux du larron crucifié a côté de lui.

   Seigneur, grande est ta miséricorde. Qui saura te rendre grâce comme il convient, de nous avoir donné sur terre le Saint-Esprit ?

   Seigneur, grande est ta justice. Tu as promis a tes Apôtres :  » Je ne vous laisserai pas orphelins « . Maintenant, en effet, nous expérimentons cette miséricorde, et notre âme sent que le Seigneur nous aime. Mais celui qui ne le sent pas, qu’il se repente et vive selon volonté de Dieu, et alors le Seigneur lui donnera sa grâce qui guidera son âme. Mais si tu vois un homme qui pèche, et que tu n’as pas de compassion pour lui, alors la grâce t’abandonnera.

   Il nous a été commandé d’aimer ; l’amour du Christ a pitié de tous les hommes, et le Saint-Esprit apprend à l’âme à observer les commandements divins, et lui donne les forces pour accomplir le bien.

   Esprit Saint, ne nous abandonne pas. Quand tu es avec nous, l’âme entend ta présence et elle trouve en Dieu sa béatitude, car tu nous enflammes d’amour pour Dieu.

   Le Seigneur a tant aimé les hommes qu’il les a sanctifiés par le Saint-Esprit et les a rendus semblables à lui. Le Seigneur est miséricordieux, et à nous aussi le Saint-Esprit donne le pouvoir d’être miséricordieux. Frères, humilions-nous et gagnons par le repentir un coeur compatissant. Alors nous verrons la Gloire du Seigneur , c’est par la grâce du Saint-Esprit que l’âme et l’esprit la connaissent.

   Celui qui se repent vraiment est prêt à supporter toutes sortes de souffrances : faim et dénuement, froid et chaleur, maladie et pauvreté, mépris et persécution, injustice et calomnie, – car son âme s’élance vers le Seigneur dans une prière pure, oubliant ce qui est sur terre. Mais celui qui est attaché à ses biens et à l’argent ne pourra jamais avoir l’esprit pure en Dieu, parce que dans son âme se trouve cette constante préoccupation : que faire de cet argent ? S’il ne se repent pas sincèrement et ne s’afflige pas d’avoir offensé Dieu, il mourra dans sa passion sans avoir connu Dieu.

   Lorsqu’on te prend ce que tu as, donne-le, car amour divin ne peut rien refuser ; mais celui qui n’a pas connu l’amour ne peut être miséricordieux, parce que la joie de l’Esprit Saint n’est pas dans son âme.

   Si, par ses souffrances, le Seigneur nous a donné sur terre le Saint-Esprit de la part du Père, nous a donné son Corps et son Sang, il est évident qu’il nous donnera aussi tout le reste dont nous avons besoin. Abandonnons-nous à la volonté de Dieu ; nous verrons alors la Providence divine, et le Seigneur nous donnera même ce que nous n’attendons pas. Mais celui qui ne s’abandonne pas a la volonté de Dieu, ne pourra jamais voir sa Providence à notre égard.

   N’allons pas nous affliger de la perte de nos biens : l’affaire n’en vaut pas la peine. C’est mon propre père qui m’a appris cela. Quand un malheur arrivait à la maison, il restait calme. Un jour, notre maison brûla et les gens disaient :  » Ivan Petrovitch, cet incendie t’a ruiné « . Mais, lui il répondait :  » Avec l’aide de Dieu, je m’en remettrai « . Un jour que nous longions notre champ, je lui dis :  » Regarde, on nous a volé des gerbes de blé « , et il me répondit : » Eh quoi ! mon petit, le Seigneur a fait pousser le blé pour nous ; nous en avons assez. Mais si quelqu’un vole, c’est qu’il a besoin de manger « . Il m’arrivait de lui dire :  » Tu donnes beaucoup d’aumônes, mais là-bas, ils vivent mieux que nous et donnent moins « . Mais il me répondait :  » Eh bien ! le Seigneur nous donnera ce qu’il faut.  » Et le Seigneur n’a pas déçu son espérance.

   Dès qu’un homme miséricordieux se repent, le Seigneur lui pardonne ses péchés. Celui qui est miséricordieux ne se souvient pas du mal. Même si on l’offense ou si on lui prend ce qui lui appartient, il reste calme, car il connaît la miséricorde du Seigneur ; et cette miséricorde du Seigneur, personne ne peut nous en priver, car elle vient d’en haut, elle est auprès de Dieu.

   Tous les hommes chastes et humbles, obéissants, sobres et se repentant de leurs péchés sont montés aux Cieux ; ils voient notre Seigneur Jésus-Christ dans la Gloire, entendent les hymnes des Chérubins et ne se souviennent plus de la terre. Mais nous, sur terre, nous sommes agités comme la poussière que soulève le vent, et notre esprit reste attaché aux choses terrestres.

   Oh ! Que mon esprit est faible ! Comme une petite bougie, un léger souffle suffit pour l’éteindre ; mais l’esprit des Saints était enflammé comme le Buisson ardent, et ne craignait aucun vent. Qui me donnera une ferveur telle que, ni le jour, ni la nuit, l’amour du Seigneur ne me laisse de repos ! L’amour du Seigneur est brûlant. Pour lui, les saints supportaient toutes les souffrances et obtenaient le pouvoir d’accomplir des miracles. Ils guérissaient les malades, ressuscitaient les morts, marchaient sur les eaux, étaient soulevés dans les airs à l’heure de la prière ; par leur prière, ils faisaient tomber la pluie du ciel. Mais moi, ce n’est que l’humilité et l’amour du Christ que je voudrais apprendre, afin de ne blesser personne et de prier pour tous les hommes comme pour moi-même.

   Malheur à moi ! Moi qui aime si peu Dieu, j’écris sur l’amour de Dieu. C’est pourquoi je suis triste et affligé comme Adam lorsqu’il fut chassé du Paradis ; je sanglote et je crie :

    » Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de ta créature tombée. Combien de fois m’as-tu donné ta grâce, mais à cause de ma vanité je ne l’ai pas gardée. Pourtant mon âme te connaît, toi, mon Créateur et mon Dieu. C’est pourquoi je te cherche en pleurant, comme Joseph qui pleurait son père Jacob sur la tombe de sa mère, lorsqu’il fut emmené comme esclave en Égypte.

    » Je t’offense par mes péchés, tu te retires de moi, et mon âme languit après toi.

    » Ô Esprit Saint, ne m’abandonne pas. Lorsque tu t’éloignes, de mauvaises pensées s’approchent de moi, et mon âme tout en larmes languit après toi.

    » Ô Toute-Sainte Souveraine, Mère de Dieu, tu vois ma tristesse : j’ai offensé le Seigneur et il m’a abandonné. Mais j’implore ta bonté : sauve-moi, moi qui suis une créature de Dieu tombée dans le péché ; sauve-moi, ton serviteur « .

   Si tu penses du mal d’autrui, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il t’inspire ces mauvaises pensées contre les gens. Et si quelqu’un meurt sans se repentir et sans pardonner à son frère, alors son âme descendra là où séjourne l’esprit mauvais qui la domine.

   Nous avons cette loi : si tu pardonnes, cela signifie que le Seigneur t’a pardonné ; mais si tu ne pardonnes pas à ton frère, cela signifie que ton péché demeure en toi.

   Le Seigneur veut que nous aimions notre prochain. Si tu penses que le Seigneur l’aime, cela veut dire que l’amour du Seigneur est avec toi. Si tu penses que le Seigneur aime beaucoup sa créature, si, toi-même, tu as de la compassion pour toute créature et aimes tes ennemis, et si, en même temps, tu t’estimes le pire des hommes, cela indique que la grande grâce du Saint-Esprit est avec toi.

   L’homme qui porte en lui le Saint-Esprit, même si ce n’est pas en plénitude, souffre pour tous les hommes jour et nuit ; son cœur est plein de compassion pour toute créature de Dieu et surtout pour les hommes qui ne connaissent pas Dieu ou s’opposent à lui, et qui, pour cette raison, iront dans le feu des tourments. Il prie pour eux jour et nuit, plus que pour lui-même, afin que tous se repentent et connaissent le Seigneur.

   Le Christ a prié pour ceux qui le crucifiaient :  » Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font « . Étienne, le premier diacre, priait pour ceux qui le lapidaient afin que le Seigneur ne leur compte pas ce péché. Et nous, si nous voulons garder la grâce, nous devons prier pour les ennemis. Si tu n’as pas de compassion pour le pécheur qui sera tourmenté dans le feu, c’est le signe que ce n’est pas la grâce du Saint-Esprit qui est en toi, mais bien un esprit mauvais ; et tant que tu es encore en vie, efforce-toi, par le repentir, de te libérer de lui. »

Saint Silouane nous enseigne que l’amour des ennemis est essentiel.

   « Celui qui n’aime pas ses ennemis ne peut connaître le Seigneur ni la douceur de l’Esprit Saint.

   Oh ! que la miséricorde de Dieu pour nous est immense ! Beaucoup d’hommes riches et puissants donneraient cher pour voir le Seigneur ou sa Très-Pure Mère ; pourtant, ce n’est pas à la richesse que Dieu se manifeste, mais à l’âme humble.

   Et pour quoi l’argent ? Saint Spiridon transforma un serpent en or ; nous, nous n’avons besoin de rien, sauf du Seigneur : en lui est la plénitude de la vie.

   Si le Seigneur ne nous a pas donné de connaître le secret de nombreuses choses de ce monde, c’est que nous n’en avions pas besoin. Nous ne pouvons pas, par notre seule intelligence, connaître toute la création.

   Mais le Créateur du Ciel et de la terre et de tout ce qui existe nous accorde de le connaître par le Saint-Esprit. Dans le même Saint-Esprit nous connaissons la Mère de Dieu, les anges et les saints, et note esprit brûle d’amour pour eux.

   Mais celui qui n’aime pas ses ennemis, ne peut connaître le Seigneur ni la douceur de l’Esprit Saint.

   Saint-Esprit apprend à tant aimer les ennemis que l’on aura compassion d’eux comme de ses propres enfants.

   Il y a des hommes qui souhaitent la damnation et les tourments dans le feu de l’enfer à leurs ennemis ou aux ennemis de l’Église. Ils pensent ainsi parce qu’ils n’ont pas appris du Saint-Esprit à aimer Dieu. Celui qui l’a appris, verse des larmes pour le monde entier.

   Tu dis :  » C’est un criminel, qu’il aille donc brûler dans le feu de l’enfer.  » Mais je te demande :  » Si Dieu te donnait une bonne place dans le Paradis et que, de la, tu voies dans le feu celui auquel tu as souhaité les tourments, n’aurais-tu pas alors pitié de lui, quel qu’il soit, même s’il est un ennemi de l’Église ? «

   Ou bien aurais-tu un cœur de fer ? Mais dans le Paradis on n’a pas besoin de fer. Là, on a besoin de l’humilité et de l’amour du Christ, qui a compassion de tous.

   Celui qui n’aime pas ses ennemis n’a pas la grâce de Dieu.

   Seigneur, apprends-nous par ton Esprit Saint à aimer nos ennemis et à prier pour eux avec des larmes.
   Seigneur, répands l’Esprit Saint sur la terre afin que tous les peuples te connaissent et apprennent ton amour.
   Seigneur, comme tu as prié pour tes ennemis, ainsi apprends-nous, à nous aussi, par l’Esprit Saint, à aimer nos ennemis.
   Seigneur, tous les peuples sont l’œuvre de tes mains ; détourne-les de la haine
   et du mal vers le repentir pour que, tous, ils connaissent ton amour.
   Seigneur, tu as donné le commandement d’aimer les ennemis, mais cela nous est difficile, à nous autres pécheurs, si ta grâce n’est pas avec nous.
   Seigneur, répands ta grâce sur la terre ; donne à tous les peuples de la terre de connaître ton amour, de connaître que tu nous aimes comme une mère, et plus qu’une mère : une mère peut oublier son enfant, mais, toi, tu n’oublies jamais, car tu aimes sans mesure ta créature, et l’amour ne peut oublier.
   Seigneur miséricordieux, dans la richesse de ta bonté, sauve tous les peuples. (p. 259)

   Si nous prenons l’habitude de prier de tout notre cœur pour nos ennemis et de les aimer, la paix demeurera toujours dans nos âmes

   Gloire au Seigneur, car il ne nous a pas laissés orphelins, mais nous a envoyé sur la terre le Saint-Esprit. L’Esprit Saint enseigne à l’âme un profond amour pour les hommes et la compassion pour tous les égarés. Le Seigneur a eu pitié de ceux qui s’étaient perdus et a envoyé son Fils unique pour les sauver. Le Saint-Esprit enseigne cette même compassion pour ceux qui vont en enfer. Mais celui qui n’a pas reçu le Saint-Esprit ne désire pas prier pour ses ennemis.

   Abba Paissios priait pour un de ses disciples qui avait rejeté le Christ, et, pendant qu’il priait, le Seigneur lui apparut et dit :  » Paissios, pour qui pries-tu ? Ne sais-tu pas qu’il m’a renié ?  » Mais le saint continuait d’avoir compassion de son disciple, et alors le Seigneur lui dit :  » Paissios, par ton amour tu t’es assimilé à moi. «

   C’est ainsi que nous trouvons la paix, et il n’y a pas d’autre voie.

   Si un homme prie et jeûne beaucoup mais n’a pas d’amour pour les ennemis, il ne peut posséder la paix de l’âme. Et moi, je ne pourrais pas en parler si le Saint-Esprit ne m’avait pas enseigné cet amour.

   Il faut reprendre son frère avec douceur et amour. On perd la paix même pour une seule pensée de vanité. S’élever au-dessus de son frère, juger quelqu’un, reprendre son frère sans douceur et sans amour, manger beaucoup ou prier avec mollesse, tout cela fait perdre la paix.

   Si nous prenons l’habitude de prier de tout notre cœur pour nos ennemis et de les aimer, la paix demeurera toujours dans nos âmes mais si nous prenons en haine notre frère ou si nous le jugeons, notre esprit s’obscurcira, et nous perdrons la paix et notre confiante approche de Dieu. (p. 292)

   C’est une grande œuvre devant Dieu que de prier pour ceux qui nous offensent et qui nous font souffrir

   Question : comment celui qui remplit une charge peut-il garder la paix quand ses subordonnés sont désobéissants ?

   C’est dur et douloureux pour lui. Pour garder la paix, il doit se souvenir que, même si ses hommes ne sont pas obéissants, le Seigneur les aime malgré tout, qu’il est mort dans les souffrances pour leur salut, et qu’il faut donc prier pour eux avec ardeur. Alors le Seigneur donnera la prière à celui qui prie ; tu sauras par expérience comment l’esprit de celui qui prie s’approche de Dieu avec confiance et amour, et, bien que tu sois un homme pécheur, le Seigneur te donnera de goûter les fruits de la prière. Si tu prends l’habitude de prier ainsi pour tes subordonnés, ton âme connaîtra une profonde paix et un grand amour.

   Question : comment un subordonné peut-il garder la paix de l’âme s’il a pour supérieur un homme violent et méchant ?

   Un homme coléreux endure lui-même une grande souffrance provoquée par un esprit mauvais. Il subit ce tourment à cause de son orgueil ; le subordonné, quel qu’il soit, doit le savoir et prier pour l’âme malade de son supérieur. Le Seigneur voyant sa patience, lui accordera – au subordonné – le pardon de ses péchés et la prière incessante. C’est une grande œuvre devant Dieu que de prier pour ceux qui nous offensent et qui nous font souffrir. En retour, le Seigneur te donnera sa grâce, tu connaîtras le Seigneur par le Saint-Esprit et tu supporteras avec joie toutes les afflictions à cause de lui. Le Seigneur te donnera d’aimer le monde entier ; tu désireras ardemment le bien pour tous les hommes et tu prieras pour tous comme pour toi-même. (p. 294)

   Le Seigneur nous a dit : Aimez vos ennemis, et celui qui aime ses ennemis est semblable au Seigneur

   Mais on ne peut aimer ses ennemis que par la grâce du Saint-Esprit. C’est pourquoi, dès que quelqu’un t’a blessé, prie Dieu pour lui, et tu garderas la paix et la grâce divine. Mais si tu murmures contre ton supérieur et le critiques, tu deviendras toi-même irascible comme lui.

   Nous ne pouvons pas avoir la paix si nous ne demandons pas de tout notre être au Seigneur de nous donner la force d’aimer tous les hommes. Le Seigneur savait que si nous n’aimions pas nos ennemis, nous n’aurions pas la paix dans l’âme ; et c’est pourquoi il nous a donné ce commandement :  » Aimez vos ennemis.  » Si nous n’aimons pas nos ennemis, notre âme ne se trouvera dans un certain calme que par moments ; mais si nous les aimons, la paix demeurera jour et nuit dans notre âme.

   Veille dans ton âme à la paix donnée par la grâce de l’Esprit Saint ; ne la perds pas pour des futilités. Si tu donnes la paix à ton frère, le Seigneur te donnera incomparablement plus ; mais si tu causes de la peine à ton frère, alors, à coup sur, l’affliction s’abattra aussi sur ton âme.

   Si tu pardonnes, cela signifie que le Seigneur t’a pardonné ; mais si tu ne pardonnes pas à ton frère, cela signifie que ton péché demeure en toi

   Si tu penses du mal d’autrui, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il t’inspire ces mauvaises pensées contre les gens. Et si quelqu’un meurt sans se repentir et sans pardonner à son frère, alors son âme descendra là où séjourne l’esprit mauvais qui la domine.

   Nous avons cette loi : Si tu pardonnes, cela signifie que le Seigneur t’a pardonné ; mais si tu ne pardonnes pas à ton frère, cela signifie que ton péché demeure en toi.

   Le Seigneur veut que nous aimions notre prochain. Si tu penses que le Seigneur l’aime, cela veut dite que l’amour du Seigneur est avec toi. Si tu penses que le Seigneur aime beaucoup sa créature, si, toi-même, tu as de la compassion pour toute créature et aimes tes ennemis, et si, en même temps, tu t’estimes le pire des hommes, cela indique que la grande grâce du Saint-Esprit est avec toi.

   L’homme qui porte en lui le Saint-Esprit, même si ce n’est pas en plénitude, souffre pour tous les hommes jour et nuit ; son cœur est plein de compassion pour toute créature de Dieu et surtout pour les hommes qui ne connaissent pas Dieu ou s’opposent à lui, et qui, pour cette raison, iront dans le feu des tourments. Il prie pour eux jour et nuit, plus que pour lui-même, afin que tous se repentent et connaissent le Seigneur. (p.323)

   Celui qui blâme les hommes mauvais et ne prie pas pour eux ne connaîtra jamais la grâce de Dieu

   Bien des saints martyrs ont connu le Seigneur et son secours au milieu des supplices. Bien des moines accomplissent de grands exploits ascétiques et supportent de pénibles labeurs par amour du Seigneur ; eux aussi, ils ont connu le Seigneur et luttent pour vaincre les passions qui vivent en eux. Ils prient pour l’univers entier, et la grâce divine leur apprend à aimer les ennemis. Celui qui ne les aime pas ne peut pas connaître le Seigneur qui est mort sur la Croix pour ses ennemis. Il nous a laissé en lui-même un exemple à suivre et nous a donné le commandement d’aimer nos ennemis.

   Le Seigneur est Amour. Il nous a commandé de nous aimer les uns les autres et d’aimer nos ennemis ; et le Saint-Esprit nous révèle amour.

   L’âme qui n’a pas connu le Saint-Esprit ne comprend pas comment on peut aimer ses ennemis, et ne l’accepte pas. Mais le Seigneur a de la compassion pour tous les hommes, et celui qui veut être avec le Seigneur doit aimer ses ennemis.

   Celui qui a connu le Seigneur par le Saint-Esprit devient semblable au Seigneur, comme l’a dit Jean le théologien : Nous serons semblables à lui, car nos le verrons tel qu’il est, et nous verrons sa Gloire.

   Tu dis que nombreux sont ceux qui endurent toutes sortes de maux et ont à souffrir de la malice des hommes. Mais je te le demande, humilie-toi sous la forte main de Dieu, et alors la grâce t’instruira, et, toi-même, tu voudras souffrir par amour du Seigneur. Voilà ce que te révélera l’Esprit Saint que nous avons connu dans l’Église.

   Mais celui qui blâme les hommes mauvais et ne prie pas pour eux ne connaîtra jamais la grâce de Dieu. (p. 326)

   Je supplie continuellement le Seigneur de me donner l’amour des ennemis

   Tu es bon, Seigneur. Je rends grâce à ta miséricorde : Tu as répandu sur moi ton Esprit Saint, et tu m’as donné de goûter ton amour pour moi qui suis un si grand pécheur, et mon âme s’élance vers toi, Lumière inaccessible.

   Qui pourrait te connaître, si toi, le Miséricordieux, tu ne daignais pas te révéler à l’âme ?
   Elle t’a vu et elle a reconnu son Créateur et son Dieu. Mon âme désire insatiablement être toujours avec toi, car tu l’as attirée vers toi par ton amour ; et mon âme a connu ton amour.

   Tu vois, Seigneur, combien l’âme de l’homme est faible et pécheresse ;
   mais toi, le Miséricordieux, tu donnes à l’âme la force de t’aimer.
   L’âme craint de perdre l’humilité que les ennemis essaient de lui enlever,
   car alors ta grâce abandonne l’âme.

   Que donner en retour à mon Seigneur ?

   Je suis abominable, le Seigneur le sait ; mais j’aime humilier mon âme et aimer mon prochain, même quand il m’a offensé. Je supplie continuellement le Seigneur de me donner l’amour des ennemis. Par la miséricorde de Dieu, j’ai saisi ce qu’est l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Jour et nuit, je demande au Seigneur cet amour ; le Seigneur me donne des larmes et je pleure pour le monde entier, Mais si je juge quelqu’un ou le regarde de travers, les larmes tarissent et mon âme tombe dans l’abattement ; et, de nouveau, je commence à demander pardon au Seigneur, et le Seigneur miséricordieux me pardonne, à moi pécheur.

   J’écris, frères, devant la Face de mon Dieu : humiliez vos cœurs et vous verrez déjà sur terre la miséricorde du Seigneur. Vous connaîtrez votre Créateur céleste, et votre âme ne se rassasiera pas d’aimer. (p. 332)

   Force ton cœur à aimer tes ennemis ; le Seigneur, voyant ta bonne intention, t’aidera en tout, et l’expérience elle-même t’instruira

   À moins de prier pour les ennemis, l’âme ne peut pas avoir de paix. L’âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l’homme. Sur la Croix, le Seigneur a souffert pour les hommes, et son âme a été dans l’agonie pour chacun de nous.

   Le Seigneur m’a appris l’amour des ennemis. Privés de la grâce divine, nous ne pouvons pas aimer les ennemis, mais l’Esprit Saint apprend à aimer ; et alors on aura de la compassion même pour les démons, car ils se sont détachés du bien, ils ont perdu l’humilité et l’amour de Dieu.

   Je vous en supplie, faites un essai. Si quelqu’un vous offense, ou vous méprise, ou vous arrache ce qui vous appartient, ou persécute l’Église, priez le Seigneur en disant :  » Seigneur, nous sommes tous tes créatures ; aie pitié de tes serviteurs et tourne-les vers le repentir.  » Alors, tu porteras perceptiblement la grâce dans ton âme. Au commencement, force ton cœur à aimer tes ennemis ; le Seigneur, voyant ta bonne intention, t’aidera en tout, et l’expérience elle-même t’instruira. Mais celui qui pense du mal de ses ennemis, l’amour de Dieu n’est pas en lui, et il n’a pas connu Dieu.

   Quand tu prieras pour tes ennemis, la paix viendra sur toi ; et tu aimeras tes ennemis, sache qu’une grande grâce divine vit en toi ; je ne dis pas qu’elle soit déjà parfaite, mais elle est suffisante pour le salut. Si, par contre, tu injuries tes ennemis, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il introduit dans ton cœur de mauvaises pensées ; car, comme l’a dit le Seigneur, c’est du cœur que jaillissent les bonnes ou les mauvaises pensées .

   Un homme bon pense :  » Tout homme qui s’éloigne de la vérité va à sa perte « , et c’est pourquoi il a pitié de lui. Mais l’homme qui n’a pas appris du Saint-Esprit à aimer ne priera certes pas pour ses ennemis. Celui qui a appris du Saint-Esprit à aimer, souffrira toute sa vie pour ceux qui ne se sauvent pas ; il verse de nombreuses larmes pour les hommes, et la grâce divine lui donne la force d’aimer ses ennemis. Si tu ne les aimes pas, au moins ne les rabroue pas et ne les maudis pas ; et cela sera déjà un progrès. Mais si quelqu’un les maudit et les injurie, il est clair qu’un mauvais esprit vit en lui ; s’il ne se repent pas, à sa mort il ira là où demeurent les esprits mauvais. Puisse le Seigneur préserver toute âme d’un pareil malheur.

   Comprenez, c’est si simple. Ils sont à plaindre ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui s’opposent à lui ; mon cœur souffre pour eux, et les larmes coulent de mes yeux. Nous pouvons clairement voir et le Paradis et les tourments nous avons connu cela par le Saint-Esprit. Et voici que le Seigneur lui-même a dit : Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous (Lc 17,21). Ainsi, c’est dès ici-bas que commence la vie éternelle ; et les tourments éternels, eux aussi, commencent dès ici-bas.

   L’orgueil nous fait perdre la grâce et, en même temps qu’elle, l’amour pour Dieu et l’audace dans la prière ; l’âme est alors tourmentée par de mauvaises pensées et ne comprend pas qu’il faut s’humilier et qu’il faut aimer les ennemis, sans quoi on ne peut pas plaire à Dieu.

   Tu dis :  » L’ennemi persécute notre sainte Église. Comment pourrais-je donc l’aimer ?  » À cela, je te répondrai :  » Ta pauvre âme n’a pas connu Dieu ; elle n’a pas connu combien il nous aime et avec quel désir il attend que tous les hommes se repentent et soient sauvés. Le Seigneur est Amour ; il a donné sur terre le Saint-Esprit qui apprend à l’âme à aimer les ennemis et à prier pour eux afin qu’ils soient, eux aussi, sauvés. C’est cela, l’amour. Mais si on les juge d’après leurs actions, ils méritent un châtiment. «

   Gloire au Seigneur de ce qu’il nous aime tant et que, par le Saint-Esprit, il nous pardonne nos péchés et nous révèle ses mystères. (p. 344)

   Nous devons agir avec bonté avec celui qui se perd, et alors nous serons sauvés par la miséricorde de Dieu

   Le Seigneur nous a commandé : Aimez vos ennemis (Mt 5,44) Mais comment peut-on les aimer, quand ils font le mal ? Ou comment aimer ceux qui persécutent la sainte Église ?

   Lorsque le Seigneur marchait en direction de Jérusalem et que les Samaritains refusèrent de l’accueillir, Jean le Théologien et Jacques étaient prêts à faire descendre le feu du ciel et à les anéantir pour cela. Mais le Seigneur leur dit avec bonté : Je ne suis pas venu pour perdre les hommes, mais pour les sauver (Lc 9, 54-56). Ainsi, nous aussi, nous ne devons avoir qu’une seule pensée : que tous soient sauvés. L’âme a compassion des ennemis et prie pour eux, parce qu’ils se sont éloignés de la vérité et vont en enfer. Voilà ce qu’est l’amour pour les ennemis. Alors que Judas songeait à trahir le Seigneur, le Seigneur le reprit avec bonté ; nous aussi, nous devons agir avec bonté avec celui qui se perd, et alors nous serons sauvés par la miséricorde de Dieu. (p. 345)

Révélations sur le roi du Sacré-Cœur

Je ne peux pas l’expliquer, mais hier, le 2 novembre, il s’est passé quelque chose qui ne m’était pas inconnu mais que je ne parvenais pas à définir auparavant : j’ai vécu pendant cette journée dans la grâce de cet Amour vivifiant dont la Mère Eugénie Ravasio, Saint Padre Pio, Saint Silouane et Saint François d’Assise ont tant parlé. C’est à travers cet Amour que je suis parvenu à percevoir le roi du Sacré-Cœur. Voici ce que je peux en dire mais il ne faut toutefois pas prendre ces propos pour argent comptant. Ce sont de simples ressentis qui doivent seulement apporter une meilleure compréhension de la personnalité du monarque du Sacré-Cœur.

Ce roi sera plutôt jeune et il apparaîtra pendant un temps de guerre très douloureux. Il restaurera pleinement la religion Chrétienne en réformant toutefois l’Église à l’aide d’un saint prêtre qu’il cherchera dans un monastère.

Ce roi sera débordant d’Amour en étant le premier serviteur de son peuple. Le titre pompeux de « Grand Monarque » lui fera horreur. Il déposera sa couronne et sa gloire à ses pieds afin d’être accessible à tous. Il fuira les cérémonies pompeuses pour vivre pleinement auprès de son peuple en voyageant humblement. Son atout sera l’Amour qu’il portera en lui en se pliant aux règles des Saints grâce à l’appui du Saint Esprit. Il ne fera pas sa volonté mais celle du Dieu Vivant. Il abolira les privilèges matériels afin que les gens se concentrent davantage sur leur âme. Il aura en horreur le péché et fera refleurir la vertu sur le sol français afin que des générations de saints puissent y prospérer. Il sera l’ami fidèle et sincère de l’Église du Christ. Il vivra pour la Gloire éternelle du Dieu Vivant. Il préférera la prière et le silence au bruit du monde. Il ressemblera plus à un prêtre qu’à un homme mondain. La nation française, une fois restaurée selon les lois de l’Amour, sera un modèle pour les autres pays.

Réformes que le roi du Sacré-Cœur devrait entreprendre pour le salut de son peuple bien-aimé

- Instauration de prières publiques pour la bénédiction de l’humanité.
- Réhabilitation des prières quotidiennes.
- Incitation au retour des sermons récités du haut des chaires.
- Réouverture des confessionnaux.
- Réformes de la liturgie pour que le Christ soit au centre de la Sainte Messe.
- Interdiction de l’utilisation de technologies dans les églises.
- Restauration et réouverture des églises.
- Constructions de nouvelles églises dédiées au Sacré-Cœur.
- Diffusion d’images et d’icônes pieuses.
- Fin des institutions de la république.
- Abandon du modernisme.
- Réformes institutionnelles pour que le Christ soit au cœur de la civilisation.
- Rétablissement des veillées funèbres pour que la mort reprenne sa place au sein de la civilisation.
- Funérailles effectuées selon les rituels Chrétiens d’ensevelissement avec la fin de la crémation.
- Réformes du style architectural pour que les saintes bâtisses soient plus harmonieuses et incitent davantage à la ferveur.
- Fermeture des endroits qui incitent à la débauche, aux vices et aux jeux.
- Nommage des lieux selon les traditions chrétiennes.
- Création de nouveaux ordres religieux dédiés à l’accueil des mendiants, des handicapés et des malades.
- Réformes des hôpitaux avec enseignement chrétien obligatoire pour les infirmières.
- Réformes agricoles pour inciter au noble travail de la terre.
- Respect des animaux selon la volonté de Saint François d’Assise : interdiction de l’élevage en batterie et des tests de laboratoire.
- Réforme des transports. Préférence à l’utilisation de véhicules non polluants et non technologiques.
- Incitation à l’élevage de chevaux, de bovins, d’ovins et d’animaux de basse-cour.
- Réforme de l’éducation. Enseignement obligatoire du Christianisme et de la morale. Apprentissage de la rhétorique pour aider au discernement. Une jeunesse armée contre le mensonge est apte à détecter et à condamner les hérésies. Fin de la mixité dans les établissements scolaires.
- Respect du caractère héréditaire des garçons et des filles.
- Voile léger conseillé aux femmes selon la tradition mariale.
- Réintégration au sein de la société des personnes en souffrance (mendiants, handicapés, malades, vieillards, orphelins, parents isolés, etc…).
- Condamnation des actes de racisme, de violence, d’injure et de blasphèmes par des travaux d’intérêts généraux avec obligation d’éducation religieuse.

Ces quelques mesures seront certainement les points clés du règne du roi du Sacré-Cœur. L’Amour du Saint-Esprit régnera pour la joie et le bonheur de Dieu le Père.

Que le Christ revienne le plus rapidement possible dans les cœurs !

Un magnifique Chant Russe Orthodoxe accompagné de belles images est à regarder après avoir lu cet article.



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Révélations majeures sur les mystères de l'Amour Empty Re: Révélations majeures sur les mystères de l'Amour

Message par Elmalina Mar 4 Nov 2014 - 11:00

Mille mercis pour ce merveilleux chant saint-michel. Il est très beau Merci!
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