Message de Jean-Paul II à la France (1990)
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Message de Jean-Paul II à la France (1990)
Message de Jean-Paul II à la France - 1990
Jean-Paul II
"Oui, l'Eglise doit au peuple de France, qui a beaucoup reçu et aussi beaucoup donné, quelques-unes de ses plus belles pages : des grands ordres religieux, tels Cîteaux et les chartreux, aux cathédrales ou à l'épopée missionnaire commencée au siècle dernier. La générosité de ses œuvres et de sa pensée lui a valu l'amitié de nombre de peuples, et parmi les plus pauvres. Puisse la France continuer à y trouver ses raisons d'être !"
Jean-Paul II, 28 mai 1980, avant sa venue en France.
"Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : fille aînée de l'Eglise.
Et j'aimerais, en reprenant ce titre, adorer avec vous le mystère admirable de la Providence. Je voudrais rendre hommage au Dieu vivant qui, agissant à travers les peuples, écrit l'histoire du Salut dans le cœur de l'homme.
Cette histoire est aussi vieille que l'homme. Elle remonte même à sa "préhistoire", elle remonte au commencement. Quand le Christ a dit aux apôtres : "Allez, enseignez toutes les nations…", il a déjà confirmé la durée de l'histoire du Salut et, en même temps, Il a annoncé cette étape particulière, la dernière étape.
Cette histoire particulière est cachée au plus intime de l'homme, elle est mystérieuse et pourtant réelle aussi dans sa réalité humaine, elle est revêtue, d'une manière visible, des faits, des événements, des existences humaines, des individualités. Un très grand chapitre de cette histoire a été inscrit dans l'histoire de votre patrie, par les fils et les filles de votre nation. Il est difficile de les nommer tous, mais j'évoquerai au moins ceux qui ont exercé la plus grande influence dans ma vie : Jeanne d'Arc, François de Sales, Vincent de Paul, Louis-Marie Grignion de Montfort, Jean-Marie Vianney, Bernadette de Lourdes, Thérèse de Lisieux, sœur Elisabeth de la Trinité, le Père de Foucauld, et tous les autres; Ils sont tellement présents dans la vie de toute l'Eglise, tellement influents par la lumière et la puissance de l'Esprit-Saint !
Ils vous diraient tous mieux que moi que l'histoire du Salut a commencé avec l'histoire de l'homme, que l'histoire du Salut connaît toujours un nouveau commencement, qu'elle commence en tout homme venant en ce monde. De toute façon, l'histoire du Salut entre dans l'histoire des peuples, des nations, des patries, des continents.
L'histoire du Salut commence en Dieu. C'est précisément ce que le Christ a révélé et a déclaré jusqu'à la fin lorsqu'il a dit : "Allez […], enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit". […]
Le Christ, à la fin, dit encore ceci : "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 20) ; cela signifie donc aussi : aujourd'hui, en 1980, pour toute notre époque.
Le problème de l'absence du Christ n'existe pas. Le problème de son éloignement de l'homme n'existe pas. Le silence de Dieu à l'égard des inquiétudes du cœur et du sort de l'homme n'existe pas.
Il n'y a qu'un seul problème qui existe toujours et partout : le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n'existe qu'un problème, celui de notre fidélité à l'alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?
Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle ?
Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, fils et Esprit."
Jean-Paul II, 1° juin 1980, extrait de l'homélie prononcée au Bourget.
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A consulter :
La France – Textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II
Paris, Editions F-X de Guibert, 1996
Association pour le XV° centenaire de la France (496-1996)
B.P. 10414
75814 Paris Cedex 17
http://www.spiritualite-chretienne.com/France/papes.html#6
Jean-Paul II
"Oui, l'Eglise doit au peuple de France, qui a beaucoup reçu et aussi beaucoup donné, quelques-unes de ses plus belles pages : des grands ordres religieux, tels Cîteaux et les chartreux, aux cathédrales ou à l'épopée missionnaire commencée au siècle dernier. La générosité de ses œuvres et de sa pensée lui a valu l'amitié de nombre de peuples, et parmi les plus pauvres. Puisse la France continuer à y trouver ses raisons d'être !"
Jean-Paul II, 28 mai 1980, avant sa venue en France.
"Aujourd'hui dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : fille aînée de l'Eglise.
Et j'aimerais, en reprenant ce titre, adorer avec vous le mystère admirable de la Providence. Je voudrais rendre hommage au Dieu vivant qui, agissant à travers les peuples, écrit l'histoire du Salut dans le cœur de l'homme.
Cette histoire est aussi vieille que l'homme. Elle remonte même à sa "préhistoire", elle remonte au commencement. Quand le Christ a dit aux apôtres : "Allez, enseignez toutes les nations…", il a déjà confirmé la durée de l'histoire du Salut et, en même temps, Il a annoncé cette étape particulière, la dernière étape.
Cette histoire particulière est cachée au plus intime de l'homme, elle est mystérieuse et pourtant réelle aussi dans sa réalité humaine, elle est revêtue, d'une manière visible, des faits, des événements, des existences humaines, des individualités. Un très grand chapitre de cette histoire a été inscrit dans l'histoire de votre patrie, par les fils et les filles de votre nation. Il est difficile de les nommer tous, mais j'évoquerai au moins ceux qui ont exercé la plus grande influence dans ma vie : Jeanne d'Arc, François de Sales, Vincent de Paul, Louis-Marie Grignion de Montfort, Jean-Marie Vianney, Bernadette de Lourdes, Thérèse de Lisieux, sœur Elisabeth de la Trinité, le Père de Foucauld, et tous les autres; Ils sont tellement présents dans la vie de toute l'Eglise, tellement influents par la lumière et la puissance de l'Esprit-Saint !
Ils vous diraient tous mieux que moi que l'histoire du Salut a commencé avec l'histoire de l'homme, que l'histoire du Salut connaît toujours un nouveau commencement, qu'elle commence en tout homme venant en ce monde. De toute façon, l'histoire du Salut entre dans l'histoire des peuples, des nations, des patries, des continents.
L'histoire du Salut commence en Dieu. C'est précisément ce que le Christ a révélé et a déclaré jusqu'à la fin lorsqu'il a dit : "Allez […], enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit". […]
Le Christ, à la fin, dit encore ceci : "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 20) ; cela signifie donc aussi : aujourd'hui, en 1980, pour toute notre époque.
Le problème de l'absence du Christ n'existe pas. Le problème de son éloignement de l'homme n'existe pas. Le silence de Dieu à l'égard des inquiétudes du cœur et du sort de l'homme n'existe pas.
Il n'y a qu'un seul problème qui existe toujours et partout : le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n'existe qu'un problème, celui de notre fidélité à l'alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?
Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle ?
Pardonnez-moi cette question. Je l'ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l'ai posée par sollicitude pour l'Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l'homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père, fils et Esprit."
Jean-Paul II, 1° juin 1980, extrait de l'homélie prononcée au Bourget.
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A consulter :
La France – Textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II
Paris, Editions F-X de Guibert, 1996
Association pour le XV° centenaire de la France (496-1996)
B.P. 10414
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Danielle- Enfant de Dieu
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Re: Message de Jean-Paul II à la France (1990)
France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle ?
Bientôt la fin du "cirque" ...
Bientôt la fin du "cirque" ...
Jordao- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: Message de Jean-Paul II à la France (1990)
Le secret du bonheur ...
Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé.
Cette fin de siècle (surtout dans les régions d'évolution sociale accélérée) rend plus difficile l'épanouissement d'une saine affectivité. C'est sans doute pourquoi beaucoup de jeunes et de moins jeunes recherchent l'ambiance de petits groupes, afin d'échapper à l'anonymat et parfois à l'angoisse, afin de retrouver leur vocation profonde aux relations interpersonnelles. A ne croire une certaine publicité, notre époque serait même éprise de ce que l'on pourrait appeler un doping du coeur.
Il importe en ce domaine, de voir clair. Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le coeur (symbole de l'amitié et de l'amour) a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant.
Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi (oeuvre de longue haleine) est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur.
Jean-Paul II
Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980
Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé.
Cette fin de siècle (surtout dans les régions d'évolution sociale accélérée) rend plus difficile l'épanouissement d'une saine affectivité. C'est sans doute pourquoi beaucoup de jeunes et de moins jeunes recherchent l'ambiance de petits groupes, afin d'échapper à l'anonymat et parfois à l'angoisse, afin de retrouver leur vocation profonde aux relations interpersonnelles. A ne croire une certaine publicité, notre époque serait même éprise de ce que l'on pourrait appeler un doping du coeur.
Il importe en ce domaine, de voir clair. Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le coeur (symbole de l'amitié et de l'amour) a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant.
Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi (oeuvre de longue haleine) est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur.
Jean-Paul II
Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Deux séraphins qui se rencontrent
A la fin des temps les derniers souverains pontifes seront les plus saints de toute l' histoire de l' Eglise.Ils auront des âmes de séraphin!!!
j1234- Veut-etre un saint/e
- Messages : 209
Inscription : 12/10/2007
Re: Message de Jean-Paul II à la France (1990)
john a écrit:
A la fin des temps les derniers souverains pontifes seront les plus saints de toute l' histoire de l' Eglise.Ils auront des âmes de séraphin!!!
Non, erroné, blasphème humain !
Si ils arrivent au statut d'ange, ça sera bien
Cyrille
PapillonBleu- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 278
Age : 26
Localisation : Where ? In the sky....
Inscription : 31/12/2007
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