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Benoit XVI et la réforme liturgique

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Benoit XVI et la réforme liturgique Empty Benoit XVI et la réforme liturgique

Message par Danielle Dim 17 Fév 2008 - 1:02

Benoît XVI et la réforme de la réforme liturgique

Le pape constate l’existence d’un écroulement de ce que l’Église considère comme son sommet, avec des influences délétères sur toute la vie catholique.

(pages précédentes)
1) Introduction : Le magistère vivant de l’Église
2) Le pape, guide de l’Église universelle, successeur de saint Pierre : Jésus a institué le collège apostolique

Deuxième partie : Conséquences, Applications
Première conséquence : Application de ces principes théologiques à la question de la messe

§ 1. L’unité de culte, la variété des rites et le pouvoir de l’Église

L’unité de l’Église catholique est l’une de ses notes caractéristiques essentielles, avec la sainteté, la catholicité et l’apostolicité. L’Église, par conséquent, ne peut jamais perdre son unité, (CEC 820) sous peine de cesser d’exister. Et l’unité de l’Église est triple : unité de gouvernement — un seul gouvernement, celui du Pontife Romain et des Évêques en communion avec lui —, l’unité de la foi — une seule doctrine — et l’unité du culte rendu à Dieu, surtout à travers les sacrements, spécialement la Très Sainte Eucharistie.

Le Code de droit canonique actuel définit ainsi la Très Sainte Eucharistie, comme sacrement et comme sacrifice :

« Le Sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie, dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l’Église vit et croît continuellement. Le Sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l’unité du peuple de Dieu et s’achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les oeuvres d’apostolat de l’Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés » (CODE DE DROIT CANONIQUE, can. 897).

L’Eucharistie est, pour ainsi dire, le centre, la caractéristique et l’identité de l’Église catholique. Mais pour sa célébration, il existe diverses formes ou rites. « Les diverses traditions liturgiques, ou rites, légitimement reconnues, parce qu’elles signifient et communiquent le même Mystère du Christ, manifestent la catholicité de l’Église ». (CEC, n° 1208)

La diversité liturgique, quand elle est légitime, est source d’enrichissement et ne porte pas préjudice à l’unité de l’Église. (Cf. CEC, n° 1206) Et l’Église catholique compte des dizaines de rites différents, orientaux et latins, tous étant des expressions différentes du même culte catholique rendu à Dieu.

L’Église a le pouvoir de créer et de modifier ses rites. Ainsi, sur « le pouvoir de l’Église concernant l’administration du sacrement de l’Eucharistie », le concile de Trente déclare expressément que « l’Église a toujours eu le pouvoir, dans l’administration des sacrements, leur substance étant sauve, de déterminer et de changer les choses qu’elle juge convenable à l’utilité de ceux qui les reçoivent ou à la vénération de ces sacrements, selon la variété des choses, des temps et des lieux ». [concile de Trente, session XXI, chap. 2 (Denz.-Sch. DzSch 1728)]

Le pape Pie XII nous enseigne, dans sa célèbre encyclique sur la sainte liturgie : « De tout temps, la hiérarchie ecclésiastique a usé de ce droit sur les choses de la liturgie ; elle a organisé et réglé le culte divin, rehaussant son éclat de dignité et de splendeurs nouvelles, pour la gloire de Dieu et le profit spirituel des chrétiens. Et, de plus, elle n’a pas hésité — tout en sauvegardant l’intégrité substantielle du sacrifice eucharistique et des sacrements — à modifier ce qu’elle jugeait n’être pas parfaitement convenable et à ajouter ce qui lui paraissait plus apte à accroître l’honneur rendu à Jésus-Christ et à l’auguste Trinité, et à instruire et stimuler le peuple chrétien de façon plus bienfaisante.

En effet, la sainte liturgie est formée d’éléments humains et d’éléments divins ; ceux-ci, évidemment, ayant été établis par le divin Rédempteur, ne peuvent en aucune façon être changés par les hommes ; les premiers, au contraire, peuvent subir des modifications diverses, selon que les nécessités des temps, des choses et des âmes les demandent, et que la hiérarchie ecclésiastique, forte de l’aide de l’Esprit-Saint, les aura approuvées. De là vient l’admirable variété des rites orientaux et occidentaux ». [(Pie XII, Encyclique Mediator Dei, 20 novembre 1947, n° 44 & 45 [N.d.T. : Orig. lat. : AAS, 1947, p. 541-542 ; Trad. franç. : Documents Pontificaux de S.S. Pie XII, 1947, p. 371-372. Pour la présente édition française, on renvoie en outre à la suite du même texte, Section V : « C’est pourquoi au seul Souverain Pontife appartient le droit de reconnaître et établir tout usage concernant le culte divin, d’introduire et approuver de nouveaux rites, de modifier ceux mêmes qu’il aurait jugés devoir être changés ». Cf. aussi l’allocution de Pie XII aux congressistes d’Assise, du 22 septembre 1956 : « On trouve dans la liturgie des éléments immuables, un contenu sacré qui transcende le temps, mais aussi des éléments variables, transitoires, parfois même défectueux. »]

Et seule l’autorité de l’Église peut déclarer ce qui est légitime ou non dans la célébration des sacrements, spécialement de la Très Sainte Eucharistie.

Le droit canonique nous enseigne qu’il revient à l’autorité de l’Église de déterminer ce qui est valide et licite dans la célébration, l’administration et la réception des sacrements, vu qu’ils sont les mêmes pour toute l’Église et appartiennent au dépôt divin (cf. CDC, can. 841 [CIC 83, can. 841 : « Les sacrements étant les mêmes pour l’Église tout entière et faisant partie du dépôt divin, il revient à la seule autorité suprême de l’Église d’approuver ou de déterminer ce qui est requis pour leur validité ; et il appartient à cette même autorité suprême ou à toute autre autorité compétente, selon le can. 838, § 3 et 4, de fixer ce qui a trait à la licéité de leur célébration, de leur administration et de leur réception, ainsi qu’au rite à observer dans leur célébration ».]).

Quant à la liturgie romaine traditionnelle, dite de saint Pie V, établie par la Bulle Quo primum tempore, que certains pensent ne jamais pouvoir être modifiée pas même par un pape postérieur, il existe une réponse officielle de la Congrégation du Culte divin, du 11 juin 1999, que nous citons : « “Un pape peut-il fixer un rite pour toujours ?” [Réponse :] Non. A propos du “pouvoir de l’Église concernant la dispensation du sacrement de l’Eucharistie”, le concile de Trente déclare expressément : “Dans l’administration des sacrements, il y eut toujours dans l’Église le pouvoir de décider ou de modifier, la substance de ces sacrements étant sauve, ce qu’elle jugerait mieux convenir à l’utilité de ceux qui les reçoivent ou au respect des sacrements eux-mêmes, selon la diversité des choses, des temps et des lieux” (DzSch 1728). Au point de vue canonique, on doit dire que, quand un pape écrit “Nous concédons à perpétuité”, on doit toujours sous-entendre “jusqu’à ce qu’il soit pourvu autrement”. C’est le propre de l’autorité souveraine du Pontife romain de ne pas être liée aux lois purement ecclésiastiques, de même qu’aux dispositions de ses prédécesseurs. Il est lié seulement à l’immutabilité de la loi divine et naturelle, et à la constitution même de l’Église ». [N.d.T. : Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 11 juin 1999, Réponse Prot. 947/99/L, à Mgr Gaetano Bonicelli, archevêque de Sienne ; traduite par nos soins.] Dom Antônio de Castro Mayer était opposé à l’argument pour continuer la messe traditionnelle tiré de l’immutabilité supposée de la Bulle Quo primum tempore de s. Pie V. Il utilisait la même argumentation que celle dont se servit la Congrégation pour le Culte divin dans la réponse citée ci-dessus.

Les expressions de perpétuité et de prohibition de modification utilisées par saint Pie V dans la Bulle quo primum tempore, par laquelle il publia le Missel, sont identiques à celles que lui-même utilisa dans la Bulle Quod a nobis, par laquelle il publia le Bréviaire Romain. Malgré cela, saint Pie X modifia ce bréviaire par la Bulle Divino afflatu, utilisant à son tour les mêmes expressions consacrées solennelles de perpétuité et de prohibition de modification, interdiction qui évidemment n’atteignit pas le pape Pie XII quand il le modifia par la Lettre apostolique In cotidianis precibus, tout comme le bienheureux pape Jean XXIII, quand il modifia les rubriques du Bréviaire, en même temps que celles du Missel, par la Lettre apostolique Rubricarum instructum, modifications adoptées par tout le monde traditionaliste.

§ 2. La réforme liturgique postérieure au concile Vatican II

Le pape Benoît XVI, quand il était cardinal préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, déclara que « la crise de l’Église que nous vivons aujourd’hui repose largement sur la désintégration de la liturgie ».[Cardinal Joseph Ratzinger, Ma vie. Souvenirs, 1927-1977, Paris, Fayard,
1998, p. 135.] Le pape constate par conséquent l’existence d’un écroulement de ce que l’Église considère comme son sommet, avec des influences délétères sur toute la vie catholique.

Ainsi, tout comme le concile Vatican II, la réforme liturgique qui en provient se produisit en une période troublée de vaste crise dans l’Église, et servit d’occasion et de prétexte pour d’amples abus et erreurs, commis et propagés en leur nom.

Ont émis des réserves et des critiques quant à la manière dont fut faite la réforme liturgique postérieure à Vatican II, spécialement dans son application pratique, des personnes autorisées, parmi lesquelles divers théologiens et liturgistes, par exemple le cardinal Ratzinger, notre pape actuel, [Parlant à propos de la liturgie comme fruit d’ ’un développement, le card. Joseph Ratzinger écrit : « Ce qui s’est passé après le concile signifie tout autre chose : à la place de la liturgie fruit d’un développement continu, on a mis une liturgie fabriquée. On est sorti du processus vivant de croissance et de devenir pour entrer dans la fabrication ». Et s’exprimant à propos des abus consécutifs, il se plaint en ces termes : « on a une liturgie dégénérée en “show”, où l’on essaie de rendre la religion intéressante à l’aide de bêtises à la mode … avec des succès momentanés dans le groupe des fabricants liturgiques » (Introduction au livre de Mgr Klaus Gamber, La Réforme liturgique en question, trad. franç., Le Barroux, éditions Sainte-Madeleine, 1992, p. 8 et 6), le cardinal Ferdinando Antonelli, qui avait été le secrétaire de la Commission conciliaire pour la Liturgie, [Sur le « Consilium », il écrit : « Je ne suis pas enthousiaste des travaux. La manière dont la Commission a été changée me déplaît : elle réunit des personnes qui vont encore plus loin dans le sens des nouveautés, et qui, pour beaucoup d’entre elles, sont incompétentes ». Et encore : « J’’ai l’impression que l’on a beaucoup concédé, surtout en matière de sacrements, à la mentalité protestante… [Le Père Annibale Bugnini] a introduit dans le travail qui lui était imparti des gens habiles et de tendances théologiques progressistes » (Nicola Giampietro, O.F.M. Cap., Il Card. Ferdinando Antonelli e gli sviluppi della riforma liturgica dal 1948 al 1970, Studia Anselmiana, Roma, p. 228 et 264 [trad. franç. : Le cardinal Ferdinando Antonelli et les développements de la réforme liturgique de 1948 à 1970, Versailles, APOC – Le Forum, 2004, p. 306 & 362-363]), et le cardinal Édouard Gagnon, [alors] président du Comité pontifical pour les Congrès eucharistiques internationaux. [« On ne peut cependant pas ignorer que la réforme (liturgique) a donné origine à de nombreux abus et a conduit dans une certaine mesure à la disparition du respect dû au sacré. Ce fait doit être malheureusement reconnu et excuse un bon nombre des personnes qui se sont écartées de notre Église ou de leur ancienne communauté paroissiale […] » (cardinal Édouard Gagnon, Integrismo e conservatismo, interview « Offerten Zitung – Römisches, nov.-déc. 1993, p. 35). c [N.d.T. Orig. lat. : AAS, 1980, 113-148 ; trad. franç. : DC, 1980, 301-312].

C’est dans cette même ligne que le Saint-Père le pape Jean-Paul II écrivit : « Je voudrais demander pardon — en mon nom et en votre nom à tous, vénérés et chers Frères dans l’épiscopat — pour tout ce qui, en raison de quelque faiblesse humaine, impatience, négligence que ce soit, par suite également d’une application parfois partielle, unilatérale, erronée des prescriptions du concile Vatican II, peut avoir suscité scandale et malaise au sujet de l’interprétation de la doctrine et de la vénération qui est due à ce grand sacrement. Et je prie le Seigneur Jésus afin que désormais, dans notre façon de traiter ce mystère sacré, soit évité ce qui peut affaiblir ou désorienter d’une manière quelconque le sens du respect et de l’amour chez nos fidèles. » (LETTRE DOMINICAE CENAE, n° 12).

Le Secrétaire de la Congrégation pour le Culte divin récemment nommé, Mgr Albert Malcolm Ranjith Patabendige Don, s’est exprimé récemment sur les déviations en matière liturgique au sein de l’Église. Analysant l’aggiornamento demandé par le concile Vatican II, il a déclaré que « malheureusement, après le concile, certains changements peu réfléchis ont été faits, dans la rapidité, dans l’enthousiasme, dans le rejet de certaines exagérations du passé. Ceci a amené à une situation opposée à celle que l’on souhaitait ».

pour lire la suite :

http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1602082_rifan3
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