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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Bannie10

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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est :

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Fils d'Adam
Lotfi
P4572
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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Empty Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est :

Message par P4572 Dim 2 Mar 2014 - 19:06

Cette vidéo nous ouvre les yeux sur les manipulations, les enjeux des pouvoirs.
Comment se préparent et se font les révolutions et comment on installe de nouveaux gouvernements selon des principes pseudos-démocratiques et pour une pseudo liberté.

Alors que fait-on du rêve américain en 2014 ?


P4572
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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Empty Re: Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est :

Message par Lotfi Dim 2 Mar 2014 - 23:50

Merci pour la Vidéo

Encore faut il l'actualiser:

Kirghizistan
Le président du Kirghizistan, Kurmanbek Bakijew a annoncé la fermeture de la base militaire des USA de Manas. L’armée de l’air des USA s’est servie de cette base depuis 2002. Pour les troupes de l’Otan en Afghanistan la base était très importante pour le ravitaillement.
Avec la fermeture prévue, le gouvernement des Etats-Unis perd sa dernière base en Asie centrale en dehors de l’Afghanistan. •

Source: Spiegel Online du 5/2/09



Irak:Echec d’une guerre
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/SERENI/48845



Lotfi
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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Empty Re: Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est :

Message par Lotfi Dim 2 Mar 2014 - 23:52

La Secte de Georges Bush



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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Empty Re: Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est :

Message par Lotfi Dim 2 Mar 2014 - 23:58

Pour comprendre qui détient le pouvoir Américain


Par Elisabeth Vallet

Y a-t-il vraiment eu un grand complot pour en finir avec Saddam Hussein? Une grande alliance entre les grandes pétrolières, les revanchards de la première guerre du golfe, les entreprises du complexe sécuritaro-industriel, les néo-conservateurs, la CIA, les Bush? Ou n’y a-t-il eu qu’une accumulation d’erreurs, d’incompétences dans un alignement d’astres politiques inédit? L’objectif de ce papier est de montrer que l’on peut regarder les théories du complot comme présumant trop de la grande rationalité et intelligence des décideurs, ainsi que d’une plus grande cohésion que ce dont ils sont capables. Toutefois, la discussion reste ouverte. Et les commentaires sont bienvenus pour ce papier qui demeure ici un « work in progress ».

Les différentes théories du complot qui ont émaillé l’imaginaire des deux siècles passés[1] ont eu des relents des chasses aux sorcières des 16e et 17e siècles[2]… et l’on pourrait remonter plus loin encore[3]. Il est vrai toutefois, qu’à compter de la fin de la Seconde guerre mondiale, un grand nombre de ces complots ont pour théâtre[4], ou pour acteur principal, les États-Unis[5] – rançon sans doute du statut de superpuissance qu’ils se sont mérités à l’issue du conflit. Chaque rupture du continuum historique conduit à un sursaut des théories conspirationnistes, qu’il s’agisse de la fin de la guerre du Vietnam, de la fin de la Guerre froide ou de l’irruption du 11 septembre[6]. En effet, la présidence de George W. Bush, marquée par le 11 septembre et émaillée de scandales et de tentatives d’occulter des erreurs manifestes, a largement alimenté la fièvre conspirationniste dont les théories ont connu un regain sans précédent avec des hérauts aussi divers que Michael Moore, Thierry Messan, Andreas Von Bülow ou encore Mathias Broeckers[7]. Les contradictions, les tergiversations et les erreurs de l’administration en place ont aisément conduit, devant la complexité de la situation, un certain nombre de théoriciens du complot à imaginer que le gouvernement américain avait, le 11 septembre 2001, orchestré une mise en scène pour redorer son blason – et remodeler la géopolitique du Machrek. Ainsi, « le groupe Carlyle, le Pentagone, la Maison-Blanche, Halliburton […] auraient monté un complot impliquant des membres d’Al Qaida, le silence du FBI, de la CIA et des agents du terrain, celui des bureaucrates de plusieurs ministères, des conseillers et du personnel de la Maison Blanche »[8]. De toute évidence, le choc du 11 septembre a marqué le début d’une nouvelle ère, dont les paramètres demeurent encore à clarifier : faute de pouvoir trouver un ennemi objectif, une motivation claire de la part d’Al Qaida, les théories du complot ont donc refait surface. Il y a à cela une raison : « paradoxalement, le mythe du complot tend à remplir une fonction sociale d’importance non négligeable et qui est de l’ordre de l’explication […] tous les faits se trouvent ramenés, par une logique apparemment inflexible, à une même et unique causalité, à la fois élémentaire et toute-puissante »[9]. La simplicité de l’explication donne également une rationalité à un ensemble complexe, un sens au déroulement des événements, et organise en système les hasards et coïncidences[10], pour ainsi dire orchestrée en véritable détournement de la théorie du « rasoir d’Occam »[11]. Tous les complots correspondent donc à une volonté d’établir un chaos pour s’emparer du monde exsangue[12]. L’effondrement de la structure bipolaire du monde qui fournissait des réponses simples à une situation apparemment figée a consacrée le début d’une ère complexe, dont le point paroxystique est atteint avec le 11 septembre 2001 : dans un univers dont les données apparaissent brouillées[13], le complot est, selon le philosophe Pascal Bruckner, « un réducteur de complexité »[14]. Le renversement de la charge de la preuve, qui conduit celui qui est accusé (le comploteur) à devoir faire la preuve qu’il n’est pas partie au complot, tout en contrevenant aux règles les plus élémentaires du procès, rend pour ainsi dire impossible d’invalider la thèse conspirationniste :

« Interrogé par un journaliste qui lui demande, puisque l’Avion ne s’est pas écrasé sur le Pentagone[15], qu’est-il devenu? Thierry Messan lui répond : ‘Posez la question au gouvernement américain!’ Inutile donc de le contredire ».

Il est en effet difficile de démonter rapidement le raisonnement syllogistique qui veut qu’un mensonge ponctuel en appelle d’autres, récurrents cette fois-ci, d’autant que la structure narrative du complot[16] obéit avant tout à « des cycles conjoncturels »[17], alimentée par son contexte[18] plus que par son origine[19]. C’est donc cette rationalisation du processus décisionnel américain que nous étudierons ici, sous deux angles : les théories du complot doivent être mises à l’épreuve de l’examen de la structure du pouvoir, et du postulat de rationalité des décideurs.

1. La diversité d’acteurs dans le processus décisionnel américain

Il est en soi paradoxal de conférer à une administration une intelligence supérieure, à même de concevoir et de réaliser un complot planétaire, tout en l’abreuvant du mépris fondé sur sa présumée inaptitude à prendre des décisions articulées[20]. Comment « penser que c’est cette même présidence (ou ces mêmes groupes industriels ou bureaucraties) qui a pu mener un complot d’une telle complexité (faire sortir les gens appropriés à temps, sommer les « initiés » de faire les transactions financières, former les pilotes, réduire au silence les bureaucraties[21]) et ne pas trouver le moyen d’enterrer quelques armes nucléaires dans le désert irakien pour justifier l’intervention de 2003 »[22]. C’est là l’une des premières contradictions des affirmations de complot : la distorsion entre l’hyperpuissance de décideurs sans visage (la World Compagnie des « Guignols de l’Info »[23], émission satirique française qui a mis un nom sur ce complot mondial) et l’ineptie des dirigeants que l’on identifie au gré de leurs bourdes et de leurs erreurs[24]. En effet, « ce qui ne peut toutefois manquer d’étonner, c’est l’ampleur du hiatus existant entre la constatation de ces faits, tels qu’ils peuvent être objectivement établis, et la vision qui en est donnée à travers le récit mythologique »[25]. En réalité l’explication que l’on peut apporter, parce qu’elle se réduit à la fragmentation du pouvoir, est bien plus décevante : elle tient à la structure du système décisionnel américain où la fragmentation du pouvoir a conduit à institutionnaliser la « fuite » comme instrument de la démocratie.

1.1. La fragmentation du pouvoir

Le système politique américain est fondé sur un système de séparation (Montesquieu parlerait d’équilibre) des pouvoirs horizontal et vertical qui s’imprime jusqu’au cœur de la structure administrative américaine. Au cœur même du cabinet, un peu à l’instar de ce qu’avait préconisé Madison[26], un système de poids et contrepoids s’articule autour du chef de l’Exécutif pour justement atteindre un point d’équilibre où les excès de pouvoir sont contenus : « le jeu des poids et contrepoids établi par la Constitution, se déroule davantage à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Exécutif »[27]. Ni collégial, ni solidaire, cette structure gouvernementale n’a pas à obéir aux impératifs de cohésion qui soude un cabinet dans un régime parlementaire. Cette atomisation du pouvoir se reflète alors dans la structure bureaucratique : en l’absence de principe hiérarchique qui imposerait la sujétion absolue des services administratives au président par voie pyramidale, les fonctionnaires et administrateurs disposent d’une marge de manœuvre et d’une liberté décisionnelle considérable, et d’une force d’inertie incomparable : « la bureaucratie est donc à la fois un instrument de la puissance du président lorsqu’il parvient à la dominer, et un facteur dérangeant lorsqu’elle agit en ordre dispersé »[28]. À tel point d’ailleurs que l’Opposition se situe bien souvent plus au cœur des bureaucraties fédérales[29]. Le point d’équilibre se situe donc autour du président des États-Unis qui, selon la place qu’il occupe au cœur de cette architecture, va voir ainsi déterminés les succès et échecs de son administration[30]. La superposition des compétences et des mandats alimente cette concurrence entre services qui vont chercher à influencer tout au long du processus décisionnel les rouages clés et les personnages qui vont déterminer les inflexions de la politique étrangère. L’approche bureaucratique[31] offre, après Graham Allison, une mise en cause de l’utilitarisme comme élément explicatif de la politique étrangère en se fondant sur le fractionnement du pouvoir et une vision d’un État qui n’est en réalité qu’une constellation d’organisations qui tendent à converger vers le sommet politique. Dès lors les intérêts particuliers de ces structures prévalent sur un hypothétique intérêt national supérieur et définissent l’orientation des politiques : la décision est alors « le fruit d’un marchandage entre des groupes au sein de l’appareil gouvernemental »[32]. En l’absence de l’imposition d’un dessein unique, il ne peut y avoir un modèle décisionnel idéal, « seulement un ensemble de facteurs imparfaits qui expliquent les nombreux soubresauts et les développements inattendus des relations internationales »[33]. Même le style personnel du président et son mode de gestion sont bousculés par les tensions contradictoires qu’imposent les négociations bureaucratiques[34]. De fait la politique étrangère est plus un assemblage d’éléments épars qu’une construction orchestrée et mue par un dessein unique : à ce titre, des entrevues avec les opérateurs de la politique étrangère américaine donnent un panorama précis de cet assemblage. Ainsi Zach Selden, ancien officier civil à l’OTAN[35], explique que deux facteurs ont un rôle clé : d’une part, la capacité restreinte des officiers à simplement assimiler et gérer les informations qui leur sont dispensées quotidiennement limite leur aptitude à se projeter dans l’avenir. D’autre part, le poids des us bureaucratiques conduit chaque officier à devoir répondre en des termes prédéfinis par les cultures administratives internes et restreint sa capacité à « sortir de la boîte » : il évoque à ce titre la question des Armes de destruction massive en Irak et explique fort bien que les officiers de renseignement devaient trouver une explication à la disparition des registres d’un certain nombre d’éléments qui pouvaient éventuellement permettre de construire des ADM. Or, ajoute-t-il, en l’absence de preuve invalidant le détournement de ces éléments, la seule explication viable en termes de culture administrative était la confirmation du détournement de ces composantes à des fins militaires. Ainsi, la pensée groupale qui a prévalu à certains niveaux de la communauté du renseignement est simplement due à des mécanismes administratifs, une structure hiérarchique et un nombre limité d’informations en provenance du terrain. Elle n’occulte toutefois pas les dissidences qui, faute de pouvoir trouver un exutoire dans le maelstrom bureaucratique, ont souvent recours à la « fuite » qui devient alors un instrument du pluralisme.

1.2. La « fuite », instrument de la démocratie pluraliste

Il y a au 11 septembre ou encore à l’invasion de l’Irak – en tant qu’elle était fondée sur l’existence d’Armes de destruction massive – une explication plus prosaïque et sans doute décevante : l’incompétence et la fragmentation du pouvoir[36]. En effet, le système décisionnel américain est articulé autour d’un enchevêtrement de poids et de contrepoids où chaque acteur a, quelque part dans le système, un contre-pouvoir, susceptible de le modérer ses excès. L’inertie de ces mécanismes est cependant grande et il aura fallu trois ans aux membres du Congrès, aux quotidiens nationaux et aux juges de la Cour suprême pour s’élever contre les abus d’une administration devenue omnipotente. Ce silence, cette déférence, alimente les thèses du complot. Ces dernières ignorent cependant trois éléments. Tout d’abord, elles écartent la force centripète du réflexe du « ralliement autour du drapeau », pourtant existant dans d’autres régimes et dont l’effet aliénant est indéniable et plus ou moins durable selon l’évolution des événements[37]. Ensuite, elles négligent les divergences qui peuvent apparaître au sein de l’administration et dont l’affaire des Pentagon Papers, avec Daniel Ellsberg, constitue l’archétype. Enfin, elles omettent la volonté d’organisations infra-étatiques de promouvoir leur propre ordre du jour en recourrant aux fuites[38]. C’est pour cela que les scandales finissent par être dévoilés, même lorsque la présidence cherche à les couvrir (on connaît les Watergate, Irangate, Monicagate et autres Plamegate). Ainsi, la théorie du complot cherche une intelligence supérieure là où il n’y a que des humains, faillibles, opportunistes et vaniteux. Le « confort » de la conspiration est un leurre[39]. Il n’y a donc, avec le 11 septembre, que des attentats singulièrement réussis. Il n’y a, derrière l’invasion de l’Irak, que l’opportunisme d’un groupe de conseillers engoncés dans la guerre froide – les néo-conservateurs –, l’effet centripète de la pensée groupale et la peur de toute une population pétrifiée dans sa vulnérabilité[40]. La théorie du complot postule également le silence absolu des différents instigateurs et acteurs de la conspiration. Et donc l’absence de fuites, volontaires ou pas.

Or « on sait par l’expérience que beaucoup de conjurations ont été formées mais qu’il n’y en a que bien peu qui aient eu une heureuse issue. Un homme ne peut pas conjurer tout seul : il faut qu’il ait des associés ; et il ne peut en chercher que parmi ceux qu’il croit mécontents. Or en confiance un projet de cette nature à un mécontent, on lui fournit le moyen de mettre un terme à son mécontentement ; car il peut compter qu’en révélant le secret, il sera amplement récompensé tandis que la conjuration ne lui présente qu’incertitude et péril »[41].

La démocratie américaine figure, compte tenu de son agencement tentaculaire, de l’absence de principe hiérarchique qui fédérerait toutes les agences derrière un seul intérêt, et de son organisation en forme de poids et contrepoids, parmi les plus transparents des régimes occidentaux, simplement parce que son étanchéité n’est pas absolue. En ce sens, on peut présumer que le processus décisionnel en politique étrangère ne peut se soumettre à un « grand dessein », en raison de la démultiplication des acteurs et des contraintes exogènes, qu’il s’agisse de la structure politique nationale ou des données du système international. Or les théories du complot s’immiscent dans l’explication du processus décisionnel en postulant tout à la fois et paradoxalement sa bêtise et sa rationalité. Or le processus décisionnel se caractérise au contraire par ses contradictions, ses errements, ses erreurs, et en fin de compte et à l’inverse, son irrationalité. En effet, « une telle croyance témoigne, paradoxalement, d’une forme d’hébètement devant la puissance américaine, alors même que celle-ci échoue dans des entreprises bien moins herculéennes que l’éventuelle réalité (puis la dissimulation) d’un tel complot »[42].

2. L’absence de rationalité dans le processus décisionnel américain

Idéalement, la Maison-Blanche devrait parvenir à une décision élaborée sur la base d’une analyse rationnelle à l’issue d’un bilan coûts-avantages réfléchi. Il s’agirait alors d’un acte doué d’une grande précision, mû par les impératifs globaux de la politique étrangère et qui réduirait les variables de l’analyse aux objectifs de puissance de l’État ou de l’acteur central au vu de son environnement immédiat[43]. L’approche utilitariste[44] abonde dans ce sens et est alimentée par la théorie des choix rationnels : elle définit une hypothèse optimale de la prise de décision. C’est dans ce cadre théorique que finissent par s’inscrire les théories du complot. Elles postulent de la part des décideurs une connaissance absolue de la situation, une maîtrise totale de l’ensemble des variables et une capacité sans égal d’anticipation (ou de réduction) des imprévus. Or, la réalité est à l’inverse : « Les décideurs agissent fréquemment sur la base d’informations à la fois parcellaires et abondantes, doublées d’incertitudes, ce qui remet en cause toute théorie présumant un comportement rationnel idéal »[45]. Il y a, derrière chaque décideur, une portion de subjectivité irréductible qui va définir au moins certains paramètres de la prise de décision, réduisant d’autant sa rationalité… et, ce faisant, son aptitude au complot. La subjectivité des décideurs, parce qu’elle ne peut être par définition « objectivisée », est l’une des clés de l’invalidation de la théorie du complot.

2.1. La subjectivité des décideurs

Les décideurs ne prennent pas la décision idoine, ils prennent une décision, celle qui leur paraît la plus appropriée au vu de leur expérience de vie, de gouvernement, et des données dont ils disposent. C’est ce que les théoriciens de l’approche perceptuelle[46] vont étudier, en reniant partiellement les dogmes de la théorie des choix rationnels[47] : « la notion d’intérêt national est ici remplacée par la définition de la situation »[48]. La perception d’une situation va, en période de crise, jouer un rôle déterminant dans le processus décisionnel : le stress, l’urgence de trancher accroissent des réactions stéréotypées qui sont souvent très éloignées des enjeux collectifs et des perspectives globales et beaucoup plus proches d’intérêts individuels immédiats[49]. Ces réactions vont réduire d’autant le spectre des options disponibles, sur la base de données éminemment conjoncturelles[50]. Ainsi le décideur (dont on rappellera qu’il est rarement seul mais un parmi d’autres, ce qui ajoute à la complexité de la prise de décision[51]) observe la situation à travers le prisme déformant de sa propre perception et non à travers celui d’un grand dessein supérieur : ainsi, bien souvent, ce sont « l’urgence et le choix intuitif du dirigeant qui commandent tout »[52]. Premièrement, « les décideurs lient mentalement les décisions à prendre aux références du passé (l’analogie historique) ; [deuxièmement] ils tentent de rendre cohérentes les perceptions entre elles (la cohésion) ; [troisièmement] ils privilégient des explications simples qui légitiment leurs solutions (l’économie par la simplification) ; [quatrièmement] et ils appliquent les mêmes perceptions d’un enjeu à l’autre pour ne pas remettre en cause leurs convictions profondes (la stabilité) ». Il lie les attitudes cognitives au niveau où elles s’exercent, qu’il s’agisse de l’individu ou du groupe pour démultiplier les paliers de décision, les variables du processus[53] et ce faisant, ses incertitudes[54]. Au niveau du groupe, la spirale de la « pensée groupale », où la propension d’un groupe à l’uniformité est un mécanisme quasi-naturel de réduction de la complexité, vient altérer systématiquement – mais dans des degrés divers – la rationalité de la prise de décision[55]. La quête de consensus aux dépens d’une salutaire discordance permet d’expliquer partiellement certaines erreurs de politique étrangère[56]. Le style qu’insuffle telle ou telle personnalité du Conseiller pour la sécurité nationale ou du président laisse imaginer le poids qu’a la subjectivité dans la processus décisionnel : on est donc très loin d’une rationalité transcendante[57]. Il serait pourtant possible d’imaginer que quelques décideurs, situés au sommet de la pyramide décisionnelle, puissent être en mesure d’influencer irrémédiablement l’ensemble du processus pour l’orienter à leur guise… et selon leurs desseins. Cela supposerait qu’il n’y ait qu’un seul et unique groupe de décideurs mû par une idée unique et à même de l’imposer. Or, par exemple, si le discours néo-conservateur a eu, à la suite du 11 septembre, des « effets structurants sur les politiques américaines »[58] on ne peut guère aller au-delà d’une dynamique éphémère[59] qui n’est parvenue que par le fruit des circonstances à ponctuellement dominer les autres[60], et qui se fracture lorsque le consensus national s’effondre. En effet il n’existe pas à proprement parler « d’ensemble cohérent et structuré » qui permettrait de définir la puissance américaine[61].

2.2. L’absence de cohérence d’ensemble

L’ensemble de l’architecture décisionnelle américaine est alimenté par une myriade d’organisations qui font converger les informations et données dont elles disposent vers la Maison-Blanche[62]. Toutefois, elles ne sont pas mues par une force centripète d’égale intensité, les informations qu’elles restituent s’inscrivent sur la base des fractures idéologiques qui se décèlent bien souvent sur la base du concept de « territorialité bureaucratique ». Ainsi, au cœur même de la communauté du renseignement – instrument clé s’il en est de la prise de décision en matière de politique étrangère – les divergences quant aux sphères de compétence et aux capacités d’analyse sont telles qu’elles peuvent donner lieu à des dysfonctionnements (et ce faisant à des décisions erronées) qui ne sont en rien liés à des intentions complotistes[63]. Toutefois, ainsi que l’explique le professeur David, la présomption de Graham Allison selon laquelle le « conflit décisionnel est inévitable » est exagérée : en effet, ici encore, par delà l’appartenance bureaucratique, les perceptions, les convictions, les interdépendances politiques sont autant de facteurs qui vont expliquer les options que peut privilégier un conseilleur ou un décideur[64]. Mais il est certain, ajoute-t-il, que les sous cultures administratives[65] vont jouer un rôle déterminant dans la définition même des perceptions individuelles. Et les mécanismes mis en place au niveau interministériels pour réduire ces distorsions[66] ont justement eux aussi un impact réel sur la prise de décision. Ainsi, l’existence systématique d’inputs cognitifs aux niveaux individuels et groupal, aux niveaux des bureaucraties et des conseillers, a, en raison de la diversité même de ces inputs, vient réduire de fait l’éventualité qu’un réel complot se fomente et s’accomplisse réellement. Les obstacles bureaucratiques et individuels sont colossaux, en raison même du fait que le système bureaucratique, politique, administratif n’est pas articulé autour d’un centre prédéfini[67]. L’absence de cohérence d’ensemble du système décisionnel ne permet bien entendu pas d’exclure l’hypothèse d’une prédominance d’un groupe à un moment donné – au contraire, elle peut même la favoriser[68] – mais une fois encore, c’est elle qui va également sonner le glas de cette domination, sous l’effet inéluctable et imprévisible du mouvement pendulaire des poids et contrepoids du système politico-administratif américain. En d’autres termes, un hypothétique complot n’aurait qu’une fenêtre d’opportunité extrêmement réduite, qui présupposerait une étanchéité absolue des différents paliers décisionnels, la survenance d’événements exceptionnels, l’absence totale de dissidences internes et une centralisation sans égal. Autant d’éléments qui ne sont pas inhérents au système décisionnel américain : il n’y a donc, par translation, aucune rationalité qui serait consubstantielle des mécanismes et instruments de la prise de décision… et qui, ce faisant, pourrait être instrumentalisée au profit d’une conjuration.

Conclusion

La formulation de la politique étrangère américaine est le fruit d’un mouvement perpétuel[69]. On ne peut donc pas en prédire l’évolution, car trop de facteurs s’agrègent pour en définir les termes[70]. Dès lors, les possibles conjurés eux-mêmes ne peuvent théoriquement pas s’appuyer sur ce système, trop dynamique pour pouvoir prédire l’issue de leur conspiration. Au-delà même de cet aspect strictement mécanique, il faut revenir aux origines sociologiques de la théorie de la conspiration : « un des traits caractérisant les adeptes du complot est qu’ils ont une foi absolue dans l’efficacité américaine »[71]. Ils se font en réalité les porteurs des traits principaux du style national américain[72], en renforçant la croyance en la « pensée experte »[73], selon laquelle la réponse technologique qu’offriraient les services administratifs américains serait en mesure de pallier toutes les déficiences humaines. Les théoriciens du complot postulent l’invulnérabilité de la puissance américaine, l’infaillibilité de ses services de défense, de renseignement. Ils croient de façon simpliste aux affirmations péremptoires des services de relations publiques des ministères de la défense, du département d’État, de la sécurité intérieure : « ils croient que les dispositifs militaires américains opèrent comme le promettent les attachés de presse du Pentagone […] Ont-ils jamais lu un livre d’histoire militaire? Ils y auraient appris que les opérations planifiées avec le plus grand soin […] échouent pour des raisons liées à la stupidité, ou à la lâcheté, ou à la corruption … »[74]. Les affirmations des théoriciens du complot, loin de dénoncer le « péril américain »[75], viennent en réalité appuyer les fondements culturels de la politique étrangère américaine, imbibées qu’elles sont en fait du discours traditionnel, incapables de réelle critique : les théoriciens du complot, se faisant, se mettraient alors au service de la toute-puissance. Quel que soit sa forme, le complot impose de repenser ses propres mécanismes et « le rapprochement s’impose avec quelques-unes des formes les plus caractéristiques des délires de persécution : aucune place n’est plus désormais laissée au hasard ou à l’accident »[76]. Et c’est là où le bât blesse… car, de toute évidence, la politique étrangère – à l’instar de toute politique – est émaillée de hasards et d’accidents qui viennent irrémédiablement changer le cours de l’Histoire et avec elle le sort des conjurés.

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Message par Fils d'Adam Dim 30 Mar 2014 - 13:39

Selon l'ancien agent de renseignement américain Scott Rickard, "les USA ont mis 20 ans à préparer l'EuroMaïdan"
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Message par françoise dumoulin Dim 30 Mar 2014 - 16:13

Bonjour à tous,

Personnellement je suis convaincue de la manipulation occidentale dans l'affaire de l'Ukraine
(et dans bien d'autres)

Le fait que les films de révoltes ne reflètent pas les choix de la marjorité,
est le signe visible de ces manipulations

(d'où l'intérêt populaire d'exiger des référendums avec priorité ; et des votes démocratiques)

Quand on voit la décadence montantes de la démocratie d'aujourd'hui
(trop de liberté tue la liberté)
on réalise
1- que ce n'était pas ce que les peuples d'occident voulaient non plus...
2- qu'une telle société détruit plus qu'elle ne construit
- montée de violences de rues "la loi du plus fort"
- montée de la perversité des moeurs
(prostitution de plus en plus jeune, gays pride, mariage pour tous, sex-shop, pornographie, club échangistes, jeux vidéos de violences,... jusque sur Internet et les téléphones portables, etc.. etc...etc..)
- disparition progressive de la Religion au nom de la laïcité
(on voit ce que ça donne ensuite :
plus aucun respect de rien ni de personne, armes et lames dans nos écoles, etc..)
- progression régulière des fortunes les plus élevées du monde...
pendant que les peuples manquent de l'essentiel

QUI A ENCORE ENVIE DE CA

Comme on dit chez nous...
le trop c'est comme le pas assez... on en crève.

Je suis donc très heureuse que la Russie n'ait rien changé dans plein de domaines...
car aujourd'hui qu'il n'y a plus suffisamment de repères chez nous
ce sont eux qui peuvent nous montrer le chemin du retour à notre démocratie d'antan...


Nous avons à faire à des universitaires bardés de diplômes
lesquels sont plus idéologues ou rêveurs que pragmatiques

avec pour conséquence
que pendant que ces individus dirigent le monde pour leurs intérêts propres
les peuples se meurent, asphyxiés, abrutis, affamés, perdus, dépouillés de leurs valeurs

(diviser, détruire, pour mieux régner ?...)

Car le résultat final, c'est que ces idéologues font de nous des machines (ou des primitifs) à leurs bottes.
- on le voit dans nos administrations
(où depuis Mitterrand, des individus qu'il a lui-même nommés,
pratiquent désormais abus de pouvoir, abus de faiblesse, abus de confiance, discrimination inversée, exclusions, etc...
pour préserver leurs privilèges... et pour asphyxier certaines familles...
tout comme au sommet de la pyramide où Hollande a repris le "flambeau")

- on le voit dans le mariage pour tous...
(détruire la valeur du mariage... pour faire du couple un assemblage sexuel)
A CE SUJET LA IL NE FAUT PAS BAISSER LES BRAS...
CAR DES QU'UNE CHOSE LUI EST ACQUISE...
Hollande nous en sort une de plus
(et 3 ans c'est encore long ... pour détruire une société)

- on le voit dans la destruction des niveaux scolaires...
Nb : De mon temps, les inspecteurs ne prévenaient pas les enseignants
ET leurs promotions dépendaient des résultats de cette inspection.
Aujourd'hui on les achète en les prévenant des inspections
(comme ça ils ne sont pas obligés de travailler le reste du temps...
que certains utilisent même les écoles pour faire de la politique militante),
et ils montent par ancienneté...
(autrement dit, les équipes pédagogiques qui ont massacré l'enfance de ma fille
(dyspraxique, dysgraphique, dysplasique, très hautement précoce avec un cavernôme au cerveau)
au lieu de lui donner l'égalité des chances, les apprentissages et aides dont elle avait besoin pour avancer à son rythme
(J'ai été contrainte de financer chaque détection, chaque rééducation, chaque matériel scolaires... etC)
lui ont adressé les services sociaux
et ont émargé un carnet médical scolaire de la mention "en danger dans sa famille"...
COMME SEULE REPONSE SOCIALE à CETTE LITANIE DE HANDICAPS...


ALORS QUE LE SEUL DANGER QU'ELLE N'AIT JAMAIS RENCONTRE...
- C'EST D'AVOIR ETE CONTRAINTE DE LES COTOYER TOUS LES JOURS à L'ECOLE...
- C'EST D'AVOIR FINI EN VICTIMES DE CES MÊMES
(incompétents, imbus de leurs perssonnes dONC DANGEREUX)

NB / 17 ans d'actions en commissions et en justice...
NB / ma fille a eu gain de cause en 2011 à la haute cour d'Amiens où son dossier sert de dossier de jurisprudence
ELLE N'A OBTENU UNE VRAIE AIDE QU'EN NOVEMBRE 2013... (1ère demande en mars 2007)
JUGEZ VOUS-MÊME DE L'EGALITE DES CHANCES....DES DROITS...DU SOL...DE L'HOMME...

QUI VEUT ENCORE QUE DES TELS DESTRUCTEURS DE SOCIETES RESTENT VISSES SUR LEURS SIEGES ?
QUI VEUT ENCORE PAYER POUR DE TELLES MASSACREURS DE SOCIETES
(je ne parle pas des employés "du bas de l'échelle",
je parle de ceux qui ont le pouvoir
ET QUI OBEISSENT AVEUGLEMENT à LEURS DIRIGEANTS)

LA QUESTION COMMENCE VRAIMENT à SE POSER
(et ce soir on en saura bien davantage)

NB : EN GUISE DE MODELES POUR DES JEUNES DEJA DEBOUSSOLES ONT FAIT MIEUX

Je compte donc sur les votes de ces 3 prochaines années
POUR POSITIONNER LA FRANCE.
(et j'espère bien d'autres pays d'Europe)
CONTRE TOUS CES AFFAMEURS...
QUE J'ACCUSE DE VOULOIR AFFAIBLIR JUSQUE DANS LEURS VALEURS (c'est tout ce que certains possèdent)
POUR ECHAPPER "AUX REPRESAILLES".


J'aimerais un jour que les peuples se soulèvent un jour partout dans le monde ET en même temps
(s'ils le font pour des danses...
on devrait pouvoir le faire POUR MONTRER A CE MONDE
LE NOMBRE D'ENTRE NOUS QUI REFUSONS CETTE DICTATURE IDEOLOGIQUE INFONDEE

LAQUELLE N'A ETE ETUDIEE PAR AUCUN SPECIALISTE DE RIEN
(pas de sociologue, ni de religieux, ni d'historiens)

Ce afin qu'ils redoutent le nombre des concernés BAFOUES
Ce afin de leurs montrer qu'on ne veut plus REGRESSER.
L'HOMME A LE DROIT DE VOULOIR CONSERVER SA DIGNITE D'HOMME EN TOUTES CIRCONSTANCES.

NB : ILS JOUENT AVEC NOS VIES et NOTRE DEVENIR SANS AUCUN FILET

SI LES PEUPLES OCCIDENTAUX
(les plus touchés par cette contamination DECADENTE)
NE FONT RIEN..
ensuite ce sera le reste du monde qui y passera.

Je finis par me demander si nous ne sommes pas responsables de la montée de révoltes au niveau du monde arabe...
AVEC DE TELS MODELES...
NOTRE DECADENCE N'EST-ËLLE PAS ENTRAIN DE SERVIR DE PRETEXTES A DES TERRORISTES RELIGIEUX ?


NOUS DEVONS DONC REAGIR...
ET PROUVER A NOS FRERES DU MONDE ENTIER...
QUE NOUS SOMMES AUTANT VICTIMES QU'EUX DE CES "MANIPULATEURS DE L'OMBRE"
- QU'IL Y A D'AUTRES ALTERNATIVES QUE CELLES QUE NOUS SUBISSONS chaque jours
(Si trop de libertés TUENT la liberté,
Si la justice singulière asphyxie la justice pour tous
il faut commencer à revoir certaines "prétentions" à la baisse)
- QUE NOS DIRIGEANTS ACTUELS N'ECOUTENT PERSONNE et NOUS ENTRAINENT à NOTRE PERTE.



NB : s'ils en sont à mentir pour être élus... est-il normal qu'ils restent en place ?
NE S'AGIT-IL PAS PLUTÔT D'UN PUTSCH ELECTORAL à coup de mensonge ?
N'EST-CE PAS DE LA HAUTE TRAHISON ?

Partant de là
QUELLE LEGITIMITE ONT LEURS LOIS ? NE LES TRANSFORMENT-ILS PAS EN DICTATURE DE LA PENSEE UNIQUE ?
(n'est-ce pas pire que le régime de Poutine... où s'enfuient un bon nombre de riches français
- qui refusent de se soumettre à ça ?
- qui refusent de cautionner ça ?..)
QUI REPRESENTENT-ILS en notre nom DANS LE MONDE ?

PRIONS POUR LA LIBERTE POUR TOUS LES HOMMES... (LA VRAIE)
PRIONS POURL A DEMOCRATIE POUR TOUS... (LA VRAIE)
PRIONS POUR LA LIBERATION DE LA FRANCE et DU MONDE OCCIDENTAL
(Départ des dictateurs décadents au plus vite).


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Message par Lotfi Dim 30 Mar 2014 - 20:21

Les Ukrainiens du Sud et de l'Est de l'Ukraine demandent l'Autonomie par rapport au pouvoir central


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Message par Fils d'Adam Lun 31 Mar 2014 - 2:42

Selon le journaliste français Thierry Meyssan, « Le coup d’Etat à Kiev fut préparé par l’OTAN ! »
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Message par Gilles Lun 31 Mar 2014 - 4:00

Cessons de critiquer les chefs de gouvernement, qu'ils soient russes ou américains.  Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Icon_biggrin 

Prions plutôt pour eux comme nous exhorte l'apôtre Paul.  Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : 467377 


Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Div_fleche_anim

« J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (I Timothée 2:1-2).

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Message par jo Lun 31 Mar 2014 - 10:40

Gilles a écrit:Cessons de critiquer les chefs de gouvernement, qu'ils soient russes ou américains.


.... Ben comment faites-vous quand vous devez voter, vous ?.... Les yeux fermés, au hasard, après un AVE ? Choisir demande de juger ; juger demande de critiquer. Si les citoyens ne sont ni capables de juger, ni capables de critiquer, ils deviennent des moutons qu'on conduit à l'abattoir et foncent tout droit vers le précipice

Prions plutôt pour eux comme nous exhorte l'apôtre Paul


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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Empty Re: Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est :

Message par Lotfi Mar 1 Avr 2014 - 17:31

Fils d'Adam a écrit:Selon l'ancien agent de renseignement américain Scott Rickard, "les USA ont mis 20 ans à préparer l'EuroMaïdan"


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Quand le Far West se mêle des affaires politiques de l'Est : Empty prophéties parlent bien d'une invasion soudaine de l'Europe par la Rus

Message par basileus Lun 7 Avr 2014 - 16:06

lundi 7 avril 2014
La Russie met en garde l’OTAN contre un renforcement de la présence militaire en Europe de l’Est
13:58


Le pire dans cette histoire c'est que de nombreuses prophéties parlent bien d'une invasion soudaine de l'Europe par la Russie. Sauf que l'on constate que tout est fait du côté de l'OTAN pour sur cela se passe ainsi, ce n'est clairement pas une volonté propre de la Russie d'envahir l'Europe. Si c'était le cas, ils l'auraient fait depuis longtemps car ils en ont les moyens militaires.
C'est bien l'OTAN qui cherche à provoquer la Russie pour pouvoir enfin démarrer cette guerre qu'ils attendent tant. Cela saute aux yeux et bien sûr la technique habituelle de l'OTAN est de passer pour une victime. En attendant, la situation Ukrainienne leur échappe car aujourd'hui même, la région de Donetsk s'est auto-proclamée République populaire de Donetsk en attendant un référendum qui se tiendra avant le 11 Mai. Si un jour on en arrive à se faire pilonner par l'aviation russe, on saura à qui l'on doit cette folie: à nos propres dirigeants. Fawkes

Les responsables russes ont officiellement protesté hier contre le renforcement militaire de l’OTAN en Europe de l’Est, mettant en garde sur le fait que cela déstabilise les relations qui existent entre l’OTAN et la Russie depuis la dissolution de l’URSS par la bureaucratie stalinienne en 1991.
L’OTAN a rompu cette semaine sa coopération avec la Russie et pratiqué des exercices miliaires dans plusieurs pays bordant les frontières de la Russie ou lui étant proches, dont les Etats baltes et la Bulgarie. Cela fait partie d’un renforcement militaire plus large, mis en œuvre depuis le coup d’Etat mené par les fascistes et qui a installé en février dernier en Ukraine un régime pro-occidental. Ce renforcement militaire a entraîné le déploiement de forces de l’OTAN ou la planification d’exercices militaires en Pologne, en Ukraine et dans les Etats baltes.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a dit hier que Moscou exige des explications de l’OTAN au sujet de ce renforcement militaire. « Nous avons posé des questions à l’alliance militaire de l’Atlantique Nord. Nous n’attendons pas n’importe quelle réponse, mais une réponse pleinement fondée sur le respect des règles que nous avons coordonnées. »
Lavrov a accusé l’OTAN de contrevenir à l’accord de 1997 entre l’OTAN et la Russie qui stipule que l’OTAN ne procédera pas à un nouveau « stationnement permanent supplémentaire d’importantes forces de combat ». Il a aussi accusé l’OTAN de violer la Convention de Montreux sur les déploiements de navires en Mer noire qui exige que les navires de guerre des pays non riverains ne puissent rester plus de 21 jours dans cette région. « Ces derniers temps, les bâtiments américains ont plusieurs fois prolongé leur séjour en Mer noire. Ce prolongement n’a pas toujours été conforme aux règles en vigueur dans le cadre de la Convention de Montreux, » a dit Lavrov.
Deux jours après la suspension de la coopération de l’OTAN avec la Russie, celle-ci rappelait son ambassadeur auprès de l’OTAN, soi-disant pour consultation. « La politique consistant à exacerber les tensions n’est pas notre choix. Néanmoins, nous ne voyons aucune possibilité de continuer une coopération militaire avec l’OTAN comme si de rien n’était, » a dit le vice-ministre de la Défense, Anatoly Antonov. »
Les responsables de l’OTAN ont signalé vouloir poursuivre leur escalade en ignorant les objections russes. Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen a rejeté le discours de Lavrov comme n’étant « rien de plus qu’un nouvel élément de propagande et de désinformation russes. »
Rasmussen a indiqué qu’à son avis, l’OTAN n’était plus liée au traité de 1997. En citant la guerre en Géorgie de 2008 et la crise actuelle en Ukraine, il a dit : « La Russie viole tous les principes et les engagements internationaux qu’elle a pris, et en premier lieu celui de ne pas envahir de pays tiers. »
Les arguments de Rasmussen visant à justifier l’escalade irresponsable de l’OTAN en Europe de l’Est en dépeignant la Russie comme l’agresseur sont un tissu de mensonges. La guerre de 2008 en Géorgie, comme l’ont reconnu plus tard même les responsables américains, avait commencé avec l’assaut par le régime géorgien soutenu par les Etats-Unis des forces russes de maintien de la paix, stationnés en Abkhazie et en Ossétie du Sud, qui n’avaient attaqué personne.
Les tentatives pour présenter l’OTAN comme un défenseur de l’ordre mondial et du droit international sont une escroquerie évidente. Même en faisant abstraction du fait que les puissances de l’OTAN pratiquent la torture à l’échelle mondiale et commettent des assassinats par drone, elles ont maintes et maintes fois cherché à mener une guerre agressive, lors de l’invasion de l’Irak en 2003 dirigée par les Etats-Unis ou le risque de guerre en Syrie l’année dernière, en dépit de l’opposition du Conseil de sécurité de l’ONU et en violation du droit international.
En ce qui concerne la crise actuelle en Ukraine, elle a explosé après que les puissances de l’OTAN ont de manière flagrante appuyé le coup d’Etat à Kiev, conduit par des groupes fascistes tels Secteur droit et le parti Svoboda, pour renverser le régime ukrainien pro-russe et mettre en place, directement aux frontières de la Russie, un régime militairement aligné sur l’OTAN.
L’escalade agressive de l’OTAN, effectuée malgré les avertissements du Kremlin sur le fait que cela réduit à néant tous les fondements juridiques d’une paix extrêmement fragile en Europe, risque de déclencher une guerre entre l’OTAN et la Russie, grande puissance militaire dotée d’un arsenal massif d’armes nucléaires. Ce fait reflète l’intensification des contradictions internationales qui déchirent le capitalisme européen et mondial et qui ne peut être combattu qu’en unissant la classe ouvrière internationale contre le danger d’une guerre impérialiste.
L’oligarchie capitaliste russe corrompue, au nom de laquelle le Kremlin s’exprime, est incapable d’en appeler au sentiment anti-guerre largement répandu et qui existe au sein de la classe ouvrière internationale. En réalité, cette oligarchie cherche désespérément à convaincre certaines factions de l’establishment politique au sein des puissances impérialistes en vue de conclure un accord, alors même que l’OTAN entreprend de faire éclater les formes limitées de la coopération établies depuis les années 1990.
Ainsi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Aleksandr Lukashevich, s’est plaint dans une déclaration faite mercredi que l’OTAN revenait au « temps de la Guerre froide. » Il a averti que ceci entraverait la collaboration conjointe entre la Russie et l’OTAN en matière de « lutte contre le terrorisme, la piraterie et les catastrophes naturelles et celles provoquées par l’homme. »
Les positions de Lukashevich sont l’exemple même la faillite du Kremlin. Sa collaboration réactionnaire avec l’OTAN a fait que la Russie a agi en complice de crimes telle la guerre sanglante en Afghanistan – dans le transport terrestre de fournitures à travers la Russie et l’ancienne Asie centrale soviétique à destination des forces d’occupation de l’OTAN en Afghanistan.
Les puissances impérialistes occidentales abandonnent toutefois leur collaboration avec le Kremlin pour ce qui est de questions comme les opérations de lutte contre la piraterie, cherchant à obtenir un plus gros lot : le contrôle géostratégique et financier de l’Europe de l’Est et en dernière analyse de la Russie elle-même.
Mardi, soit le lendemain de la décision prise par l’OTAN de mettre un terme à la coopération avec la Russie, le plus grand quotidien allemand par abonnement, le Süddeutsche Zeitung, a carrément déclaré que « l’OTAN considère maintenant la Russie comme un ennemi. »
Hier, dans un entretien accordé à l’hebdomadaire allemand Die Zeit qui a été publié sous le titre « Une invasion est possible, » le premier ministre polonais, Donald Tusk a exigé l’installation d’un bouclier antimissile et le déploiement de troupes de l’OTAN en Pologne. « Notre formule comptable est simple, » a-t-il affirmé. « La présence physique de l’OTAN en Pologne vaut mieux que toutes les garanties écrites. C’est également dans l’intérêt de l’Europe parce qu’ici à l’Est, il y a la véritable frontière extérieure de l’Union [européenne]. »
Les conséquences désastreuses de la restauration du capitalisme en Europe de l’Est par la bureaucratie stalinienne sur la base d’un point de vue simpliste que l’impérialisme n’était qu’une histoire inventée par le marxisme, apparaissent dans toute leur évidence. Poussées par la crise géostratégique et socio-économique grandissante du capitalisme mondial, les puissances impérialistes au sein de l’OTAN poursuivent une escalade qui vise à asseoir impitoyablement leur mainmise sur l’Europe de l’Est et à justifier le détournement de fonds massifs à des fins militaires.
Elles avancent des accusations non fondées d’une invasion imminente de l’Ukraine par la Russie comme prétexte pour renforcer leurs forces en Europe de l’Est et élaborer des projets de guerre contre la Russie. Dans une interview accordée à Reuters et au Wall Street Journal, le commandant suprême de l’OTAN pour l’Europe, le général d’armée aérienne, Philip Breedlove, a déclaré que 40.000 soldats russes s’étaient massés à la frontière ukrainienne. Il a lancé de sérieux avertissements d’un assaut russe imminent : « Nous pensons que cette armée est prête à se lancer et qu’elle pourrait atteindre ses objectifs en trois à cinq jours si elle en recevait l’instruction. »
Bien que les responsables occidentaux et les médias n’aient fourni aucune preuve du présumé renforcement massif russe à la frontière ukrainienne, ils brandissent hystériquement la menace d’une invasion russe imminente.
En qualifiant la situation d’« extrêmement préoccupante », Breedlove a mis en garde que l’armée russe dispose de « tout ce qui lui est nécessaire pour réussir une incursion en Ukraine, si la décision en était prise. » Il a suggéré que la Russie pourrait tenter d’envahir tout le Sud et l’Est de l’Ukraine, peut-être dans le but de créer un corridor terrestre vers la Transnistrie, une région russophone qui s’est séparée de la Moldavie, et avancer vers l’Ouest de l’Ukraine.
Breedlove a présenté les grandes lignes des projets de l’OTAN d’encercler la Russie en armant jusqu’aux dents les Etats de l’Europe de l’Est et en augmentant considérablement les dépenses militaires des pays de l’OTAN : « Nous allons développer les « garanties » au niveau aérien, terrestre et maritime et nous allons faire en sorte de positionner ces « garanties » dans tout le secteur où nous serons exposés : au Nord, au centre et au Sud… Et maintenant la discussion la plus dure sera celle que nous aurons avec nos alliés pour savoir quelle sera cette composante terrestre qui constituera la garantie qui nous conduira à ce nouveau paradigme. »
De tels projets impliqueraient la militarisation de l’Europe ainsi que de profondes attaques contre les travailleurs des pays impérialistes pour financer cette escalade militaire massive que l’OTAN est en train de planifier.
Johannes Stern
Alex Lantier
Article original, WSWS, paru le 4 avril 2014

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