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Serviteurs quelconques
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Serviteurs quelconques
par Invité Jeu 30 Jan 2014 - 14:12
Serviteurs quelconques
« Lorsque vous aurez fait tout ce qui vous a été prescrit, dites : Nous sommes de simples serviteurs ; nous avons fait ce que nous devions faire. » Luc 17, 10
La parole est difficile à accepter surtout que la traduction littérale de « simples serviteurs » serait plutôt « bons à rien ». Jésus exagère manifestement, alors les interprétations varient : « serviteurs quelconques » dit la TOB alors que la Bible de Jérusalem est passée de « serviteurs inutiles » dans l’ancienne traduction à « simples serviteurs » dans la dernière. La Bible de Bayard préfère parler de « serviteurs ordinaires »…
L’embarras des traducteurs montre leur malaise devant cette affirmation forte de Jésus face à laquelle nous avons du mal à nous situer. Nous ne sommes pas vraiment inutiles puisque nous sommes les seuls capables de porter dans le monde la mémoire de Jésus, mais il est vrai que nous avons du mal à situer notre place dans l’Église comme témoins du Christ ressuscité mais serviteurs.
Beaucoup de chrétiens sont en quête de reconnaissance : il faut toujours les remercier pour ce qu’ils font, leur exprimer notre reconnaissance. La moindre suggestion est mal perçue : « avec tout ce que je fais pour l’Église, j’aurais droit à plus d’égard ! » Pas facile de leur demander un engagement supplémentaire même si l’essentiel de leur pratique consiste à participer à la messe dominicale et à faire « leurs prières ». Ils croient que leur devoir de chrétien s’arrête là et qu’ils n’ont pas besoin de s’impliquer davantage dans l’Église.
Ils se considèrent comme de « simples fidèles » ou, dans le meilleur des cas, comme des aides pour le prêtre : celui-ci ne peut pas tout faire, alors il faut le soutenir, combler ses lacunes. Ils veulent bien l’aider sans abandonner l’idée que la marche de la communauté serait de son ressort. Il devrait tout faire, les laïcs restant des bénévoles attendant qu’on leur indique la place qu’ils doivent prendre sans se lancer dans des initiatives intempestives.
Beaucoup de prêtres ont joué ce jeu tant qu’ils en ont été capables. Ils voulaient tout contrôler, tout savoir, décider de tout, être les référents ultimes. Même une fois dépassés, ils prétendent encore à être au courant de tout, à être de bons managers ou de bons animateurs, en tout cas pas des serviteurs quelconques ! Certes, la théologie leur fait dire que Dieu est à l’origine de tout et que c’est lui qui construit son Royaume, mais cela reste bien théorique quand il s’agit de faire tourner une paroisse ou un secteur avec une multitude de clochers.
Est-il possible d’harmoniser la théorie et la pratique ?
Déjà ce serait bien que les laïcs réalisent qu’ils ne sont pas au service du prêtre mais, avec lui, au service du Royaume qui se construit. Nous sommes tous des baptisés et, à ce titre, nous avons la charge de faire grandir l’Église dans tous les milieux, de faire en sorte que la Bonne Nouvelle de Jésus soit entendue. Pour les laïcs ce n’est pas une délégation mais ce qu’ils doivent faire en tant que baptisés comme le dit le passage de Luc cité au début.
Cela fonctionne plutôt bien à Pessac où un grand nombre de laïcs prennent leurs responsabilité sans en référer constamment aux prêtres. Nous retirons les fruits de nos prédécesseurs qui ont cherché à ce qu’une communauté se forme et soit active. Rien n’est parfait, mais le secteur est pris dans une dynamique positive où quiconque le désire peut prendre sa place dans des équipes. Des personnes beaucoup plus compétentes que moi et plus disponibles sont autonomes. À moi d’accepter de n’avoir pas toujours raison et de ne pouvoir suivre que de loin certaines initiatives, sans penser que mon autorité est bafouée, sans revendiquer la maîtrise de ce qui existe et qui se développe. Comprendre que je ne suis pas le plus compétent en animation, ni même en théologie ou en Bible puisque certains se forment et ont des idées neuves.
Serviteur inutile ? Pas encore tout à fait, mais sûrement remplaçable dans les tâches que je suis sensé accomplir en priorité. Je perds toutes mes spécificités ou presque. Il m’arrive d’être remplacé le dimanche ou dans les obsèques. Des participants trouvent même que c’est mieux quand je ne suis pas là !
Je ne suis pas complètement nul même si je souhaiterais être meilleur, il y a des domaines où j’assure, mais ce n’est pas cela qui fait que je suis prêtre. Beaucoup de mes responsabilités peuvent être prises par des laïcs, sauf pour quelques sacrements. Or ce n’est pas suffisant pour combler ma vie d’homme que de chercher ce que je suis le seul à pouvoir faire.
Trop modeste ? Plein de fierté au contraire : je représente dans ma communauté le Christ tête. Cela fait un peu grandiloquent comme ça mais c’est cela qui me fait vivre. Je ne suis pas à mon compte, j’ai été nommé dans un secteur par un évêque qui lui même tient sa responsabilité de l’Église et du Christ lui-même. Malgré mes limites, je sers de signe ou de signal qui rappelle à chacun, et qui me rappelle à moi-même, que les chrétiens sont les témoins d’un Autre d’où procède toute vie.
Il m’arrive d’entendre : « Toi tu es de passage, nous nous restons », comme pour me remettre à ma place, me rappeler que je ne suis pas issu de la communauté dont je partage la vie pour un temps. Ils ont raison, telle est la place du prêtre : rappeler qu’un groupe de chrétiens doit éviter de se refermer sur lui-même parce qu’il est témoin d’un ailleurs. Le prêtre y est envoyé d’ailleurs pour en être le signe.
Si je me dois d’être aussi bon que possible, mon rôle ne m’a pas été attribué du fait de mes capacités propres. Il faut certes que je fasse en sorte que la communauté à laquelle j’ai été envoyé fonctionne au mieux de ses capacités. Pourtant, même dans les moments où je suis nul, je rappelle par ma présence que la construction à laquelle nous sommes attelés n’est pas notre œuvre propre. Je signifie aux membres de la communauté qu’ils sont membres d’un corps qui est l’Église, dont le Christ est la tête, que ce qu’ils font sert à l’édification de ce corps. Je ne suis ni le meilleur, ni le pire d’entre eux, je tiens ma place du mieux possible dans un ensemble qui nous dépasse et pour une œuvre dont je ne suis pas le principal acteur.
De même, que cela leur plaise ou non, je suis là pour rappeler aux chrétiens dont j’ai la charge qu’ils ne sont pas dans l’Église pour rechercher une promotion personnelle, ils ne sont pas davantage à mon service mais au service de Celui qui nous envoie dans le monde, eux comme moi.
Pourquoi ils revendiqueraient en plus de la reconnaissance ? Ils ne font que leur devoir et en plus cela les rend heureux de rencontrer des gens, de partager avec eux une tranche de vie, de les accompagner un moment dans leurs découvertes, d’être témoins de leurs changements… Ils sont heureux quand ils sortent de leur routine, quand ils brisent leur enfermement. Et en plus il faudrait leur dire merci ! ? Oui bien sûr, c’est humain, nous avons tous besoin d’être confortés dans nos choix de vie et dans nos engagements pour croire que nous servons efficacement l’Église. Mais il est parfois important de s’entendre dire de la part de Jésus : « Vous êtes des serviteurs inutiles, vous ne faites que votre devoir ».
Christian Alexandre http://rachri.bx.free.fr
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par Malou Jeu 30 Jan 2014 - 14:25
Bonjour Lumen,
C'est amusant ce que tu écris car ce matin j'ai reçu un écrit qui parle justement de reconnaissance et de louange, bien sûr ça n'est pas chrétien mais c'est intéressant d'apprendre comment certains recherchent toujours la reconnaissance et pourquoi surtout (souvent je pense un manque de confiance en soi) :
Besoin de reconnaissance ou de louanges ?
ll y a une énorme différence entre la louange et la reconnaissance. La reconnaissance, au sens où nous
l’entendons, est une constatation des faits. Ce n’est ni un compliment ni un jugement de valeur. Nous
reconnaissons qu’une personne agit de son mieux, compte tenu de son niveau de connaissance actuel.
La différence majeure qui distingue la louange de la reconnaissance, c’est que la première implique un
jugement de valeur.
Si vous dites à quelqu’un qu’il est formidable parce qu’il vous rend service, vous lui
dites aussi qu’il le sera beaucoup moins s’il ne réalise pas vos désirs. Si votre enfant vous apporte des
fleurs, ne lui dites pas : « Tu es gentil de m’apporter des fleurs. » Si vous le faites, vous supposez qu’il
n’est pas gentil s’il ne vous apporte pas de fleurs. Dites plutôt : « Merci pour les fleurs, je les apprécie
beaucoup. » De cette façon, vous reconnaissez son geste sans porter de jugement de valeur sur
l’enfant lui-même.
Les adultes, les adolescents et surtout les enfants sont beaucoup plus sensibles à la reconnaissance
qu’à la louange. Ils ont constamment besoin de sentir qu’ils occupent une large place dans la vie de
ceux qui les entourent. Ils veulent être traités comme des personnes, et non comme des objets ; ils
désirent qu’on les accepte tels qu’ils sont, et non tels qu’ils « devraient être ». Si l’on reconnaît ce qu’ils
font en tenant compte de leurs capacités, ils auront alors le sentiment d’être reconnus en tant
qu’individus et sauront qu’ils ne sont pas évalués uniquement en fonction de leurs actions ; ils auront
l’impression d’être unique et talentueux, qu’ils se montrent ou non à la hauteur des normes des
autres.
La différence entre la louange et la reconnaissance est sans doute très subtile, mais elle devient très
importante lorsqu’il s’agit du développement de la confiance en soi chez un être humain. Lorsque les
gens n’obtiennent pas la reconnaissance dont ils ont besoin pour se sentir acceptés en tant
qu’individus, ils se mettent à rechercher la louange et deviennent vite prisonniers de cette dernière.
Maintenant, qu’en est-il de la louange ?
Oh combien nous aimons la douce musique de la louange ! La plupart des gens feraient à peu près
n’importe quoi pour l’entendre. Ils consacreraient leur argent, travailleraient de longues heures,
subiraient des contraintes physiques ou mentales pour un seul mot d’approbation. Tout comme le
drogué qui a besoin de sa dose, ils sont prêts à faire n’importe quoi pour satisfaire leur besoin. Ils vont
d’un trafiquant de louanges à un autre, sans pouvoir se passer de cette approbation. Et plus cette
habitude est ancrée, plus ils laissent le contrôle de leur vie à d’autres.
La recherche de la louange vous oblige à prouver sans cesse votre valeur. Chaque fois que vous
commettez une erreur ou que vous faites quelque chose qui ne convient pas à quelqu’un, vous vous
sentez « inférieur » aux autres. Vous vous blâmez alors et vous vous sentez coupable de ne pas faire ce
que vous « devriez » faire.
Vous vous demandez constamment : « Ai-je fait un assez bon travail ? » Mais celui qui passe sa vie à
essayer de faire un « assez bon travail » développe le besoin irrépressible d’être ou de faire mieux que
les autres. Et ainsi, ses maux s’accumulent.
Peu importe l’intensité des efforts que vous déployez afin de faire mieux qu’un autre dans quelque
domaine que ce soit, vous ne vous sentirez jamais à la hauteur parce qu’il y aura toujours quelqu’un
qui vous surpassera : il aura plus d’argent, une plus belle maison, un plus grand prestige, une meilleure
condition physique, etc. C’est un jeu où vous serez toujours perdant.
Qu’est-ce donc alors que cette louange qui nous fait tourner comme des mouches autour d’un bol de
sucre ? C’est le prolongement de notre dépendance d’enfant, alors que notre existence était assujettie
à l’approbation de nos parents.
Nous étions conditionnés par la louange et le blâme. Lorsque nous étions obéissants et soumis, nous
étions récompensés. Lorsque nous désobéissions, nous étions punis. Le système de récompenses et de
punitions est tellement ancré dans notre subconscient et notre système nerveux central que nous
réagissons automatiquement à toute forme de louange et de blâme. Comme nous avons passé une
grande partie de notre enfance et de notre adolescence à essayer de plaire à nos parents, nous avons
tendance à passer la majeure partie de notre vie d’adulte à essayer de plaire aux autres.
L’aspect le plus néfaste de la louange est celui qui vous pousse à vous identifier à vos actions. En fait, la
louange vous incite à penser que vous êtes « bon » si vous accomplissez de « bonnes » actions et que
vous êtes « mauvais » si vous commettez une erreur ou si vous agissez « mal ». Chaque fois que vous
ne vous conformez pas aux normes de la personne qui vous louange, vous croyez avoir déçu celle-ci et
vous vous sentez coupable. Par conséquent, ceux qui vous louangent sont en mesure de contrôler la
majeure partie de votre vie.
Aussi longtemps que vous répondrez à leurs attentes, ils combleront vos besoins, mais lorsqu’ils
exigeront plus de vous que ce que vous êtes capable de donner, ils vous retireront leur louange et vous
tiendront par un sentiment de culpabilité. Ils savent bien que s’ils peuvent vous inculquer ce
sentiment, vous ferez alors à peu près n’importe quoi pour regagner leur approbation.
Si vous voulez être totalement libre et confiant, vous devez éviter ce piège. Pour vous défaire de cette
habitude néfaste, vous devez cesser de considérer les autres comme étant des êtres qui vous sont
supérieurs. Ne surestimez jamais les autres, pour quelque raison que ce soit. En agissant ainsi, vous
n’aurez plus à rechercher leur approbation : leurs louanges et leurs blâmes ne vous toucheront plus.
Robert Anthony Les secrets de la confiance en soi
Éditions Un monde différent, 1996, p. 45
© Nicole Charest / www.lapetitedouceur.org
C'est amusant ce que tu écris car ce matin j'ai reçu un écrit qui parle justement de reconnaissance et de louange, bien sûr ça n'est pas chrétien mais c'est intéressant d'apprendre comment certains recherchent toujours la reconnaissance et pourquoi surtout (souvent je pense un manque de confiance en soi) :
Besoin de reconnaissance ou de louanges ?
ll y a une énorme différence entre la louange et la reconnaissance. La reconnaissance, au sens où nous
l’entendons, est une constatation des faits. Ce n’est ni un compliment ni un jugement de valeur. Nous
reconnaissons qu’une personne agit de son mieux, compte tenu de son niveau de connaissance actuel.
La différence majeure qui distingue la louange de la reconnaissance, c’est que la première implique un
jugement de valeur.
Si vous dites à quelqu’un qu’il est formidable parce qu’il vous rend service, vous lui
dites aussi qu’il le sera beaucoup moins s’il ne réalise pas vos désirs. Si votre enfant vous apporte des
fleurs, ne lui dites pas : « Tu es gentil de m’apporter des fleurs. » Si vous le faites, vous supposez qu’il
n’est pas gentil s’il ne vous apporte pas de fleurs. Dites plutôt : « Merci pour les fleurs, je les apprécie
beaucoup. » De cette façon, vous reconnaissez son geste sans porter de jugement de valeur sur
l’enfant lui-même.
Les adultes, les adolescents et surtout les enfants sont beaucoup plus sensibles à la reconnaissance
qu’à la louange. Ils ont constamment besoin de sentir qu’ils occupent une large place dans la vie de
ceux qui les entourent. Ils veulent être traités comme des personnes, et non comme des objets ; ils
désirent qu’on les accepte tels qu’ils sont, et non tels qu’ils « devraient être ». Si l’on reconnaît ce qu’ils
font en tenant compte de leurs capacités, ils auront alors le sentiment d’être reconnus en tant
qu’individus et sauront qu’ils ne sont pas évalués uniquement en fonction de leurs actions ; ils auront
l’impression d’être unique et talentueux, qu’ils se montrent ou non à la hauteur des normes des
autres.
La différence entre la louange et la reconnaissance est sans doute très subtile, mais elle devient très
importante lorsqu’il s’agit du développement de la confiance en soi chez un être humain. Lorsque les
gens n’obtiennent pas la reconnaissance dont ils ont besoin pour se sentir acceptés en tant
qu’individus, ils se mettent à rechercher la louange et deviennent vite prisonniers de cette dernière.
Maintenant, qu’en est-il de la louange ?
Oh combien nous aimons la douce musique de la louange ! La plupart des gens feraient à peu près
n’importe quoi pour l’entendre. Ils consacreraient leur argent, travailleraient de longues heures,
subiraient des contraintes physiques ou mentales pour un seul mot d’approbation. Tout comme le
drogué qui a besoin de sa dose, ils sont prêts à faire n’importe quoi pour satisfaire leur besoin. Ils vont
d’un trafiquant de louanges à un autre, sans pouvoir se passer de cette approbation. Et plus cette
habitude est ancrée, plus ils laissent le contrôle de leur vie à d’autres.
La recherche de la louange vous oblige à prouver sans cesse votre valeur. Chaque fois que vous
commettez une erreur ou que vous faites quelque chose qui ne convient pas à quelqu’un, vous vous
sentez « inférieur » aux autres. Vous vous blâmez alors et vous vous sentez coupable de ne pas faire ce
que vous « devriez » faire.
Vous vous demandez constamment : « Ai-je fait un assez bon travail ? » Mais celui qui passe sa vie à
essayer de faire un « assez bon travail » développe le besoin irrépressible d’être ou de faire mieux que
les autres. Et ainsi, ses maux s’accumulent.
Peu importe l’intensité des efforts que vous déployez afin de faire mieux qu’un autre dans quelque
domaine que ce soit, vous ne vous sentirez jamais à la hauteur parce qu’il y aura toujours quelqu’un
qui vous surpassera : il aura plus d’argent, une plus belle maison, un plus grand prestige, une meilleure
condition physique, etc. C’est un jeu où vous serez toujours perdant.
Qu’est-ce donc alors que cette louange qui nous fait tourner comme des mouches autour d’un bol de
sucre ? C’est le prolongement de notre dépendance d’enfant, alors que notre existence était assujettie
à l’approbation de nos parents.
Nous étions conditionnés par la louange et le blâme. Lorsque nous étions obéissants et soumis, nous
étions récompensés. Lorsque nous désobéissions, nous étions punis. Le système de récompenses et de
punitions est tellement ancré dans notre subconscient et notre système nerveux central que nous
réagissons automatiquement à toute forme de louange et de blâme. Comme nous avons passé une
grande partie de notre enfance et de notre adolescence à essayer de plaire à nos parents, nous avons
tendance à passer la majeure partie de notre vie d’adulte à essayer de plaire aux autres.
L’aspect le plus néfaste de la louange est celui qui vous pousse à vous identifier à vos actions. En fait, la
louange vous incite à penser que vous êtes « bon » si vous accomplissez de « bonnes » actions et que
vous êtes « mauvais » si vous commettez une erreur ou si vous agissez « mal ». Chaque fois que vous
ne vous conformez pas aux normes de la personne qui vous louange, vous croyez avoir déçu celle-ci et
vous vous sentez coupable. Par conséquent, ceux qui vous louangent sont en mesure de contrôler la
majeure partie de votre vie.
Aussi longtemps que vous répondrez à leurs attentes, ils combleront vos besoins, mais lorsqu’ils
exigeront plus de vous que ce que vous êtes capable de donner, ils vous retireront leur louange et vous
tiendront par un sentiment de culpabilité. Ils savent bien que s’ils peuvent vous inculquer ce
sentiment, vous ferez alors à peu près n’importe quoi pour regagner leur approbation.
Si vous voulez être totalement libre et confiant, vous devez éviter ce piège. Pour vous défaire de cette
habitude néfaste, vous devez cesser de considérer les autres comme étant des êtres qui vous sont
supérieurs. Ne surestimez jamais les autres, pour quelque raison que ce soit. En agissant ainsi, vous
n’aurez plus à rechercher leur approbation : leurs louanges et leurs blâmes ne vous toucheront plus.
Robert Anthony Les secrets de la confiance en soi
Éditions Un monde différent, 1996, p. 45
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Malou- Dans la prière
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Re: Serviteurs quelconques
par Invité Jeu 30 Jan 2014 - 17:25
Mon ordinateur est tombé en panne alors que je t'avais écrit déjà un long paragraphe Malou.
C'est la première fois que j'utilise mon portable.
Et ma fois j'ai pensé que cela serait plus compliqué que cela !
Merci pour ton texte. En effet il est très intéressant et explique bien d'un certain côté, le besoin de
reconnaissance des autres dans notre relation aux autres. Cependant selon ce que nous avons vécu dans notre petite enfance, cela peut être justement équilibrée
ou pas. Tout commence par se jouer dans la petite enfance selon comme nous avons été accueillis et aimés par nos parents ou pas...
Ensuite il y a les relations que nous vivons à l'école etc...
Il y a une dimension que les occidentaux ne donnent
Pas à leurs enfants c'est la philosophie du non-attachement, qui en nous encourageant à mieux nous connaître et mieux maîtriser nos émotions aide à ne pas tenir en otage de nos sentiments ceux qui entrent en relation avec nous.
Cela nous permet d'être plus libre nous mêmes et libérer les autres d'un carcan qui finit par étouffer le vrai amour.
Nous pouvons rejoindre et relayer ce que Jésus nous enseigne dans l'évangile : Aimer ses ennemis comme ses amis d'une part et aimer sans rien attendre en retour.
Je sais que cela m'a aidée dans mon travail et permis de tenir pareillement dans les bons moments et les moins bons. C'est important pour notre équilibre. ..
Il y a par contre un facteur que j'ai du mal à maîtriser,
C'est la douleur, la fatigue qui alors m'handicapent et me rendent moins patiente aux agressions personnelles... Dans ces moments, j'ai envie d'envoyer "bouler" tout et même moi même.
Pour mieux servir les autres et les aimer il vaut mieux se connaître ainsi que nos failles. D'autre part il ne faut pas hésiter à prier et demander le secours de l'Esprit Saint car Il répond toujours si c'est pour le bien.
Fraternellement. Lumen
C'est la première fois que j'utilise mon portable.
Et ma fois j'ai pensé que cela serait plus compliqué que cela !
Merci pour ton texte. En effet il est très intéressant et explique bien d'un certain côté, le besoin de
reconnaissance des autres dans notre relation aux autres. Cependant selon ce que nous avons vécu dans notre petite enfance, cela peut être justement équilibrée
ou pas. Tout commence par se jouer dans la petite enfance selon comme nous avons été accueillis et aimés par nos parents ou pas...
Ensuite il y a les relations que nous vivons à l'école etc...
Il y a une dimension que les occidentaux ne donnent
Pas à leurs enfants c'est la philosophie du non-attachement, qui en nous encourageant à mieux nous connaître et mieux maîtriser nos émotions aide à ne pas tenir en otage de nos sentiments ceux qui entrent en relation avec nous.
Cela nous permet d'être plus libre nous mêmes et libérer les autres d'un carcan qui finit par étouffer le vrai amour.
Nous pouvons rejoindre et relayer ce que Jésus nous enseigne dans l'évangile : Aimer ses ennemis comme ses amis d'une part et aimer sans rien attendre en retour.
Je sais que cela m'a aidée dans mon travail et permis de tenir pareillement dans les bons moments et les moins bons. C'est important pour notre équilibre. ..
Il y a par contre un facteur que j'ai du mal à maîtriser,
C'est la douleur, la fatigue qui alors m'handicapent et me rendent moins patiente aux agressions personnelles... Dans ces moments, j'ai envie d'envoyer "bouler" tout et même moi même.
Pour mieux servir les autres et les aimer il vaut mieux se connaître ainsi que nos failles. D'autre part il ne faut pas hésiter à prier et demander le secours de l'Esprit Saint car Il répond toujours si c'est pour le bien.
Fraternellement. Lumen
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par Invité Jeu 30 Jan 2014 - 21:19
Poursuivons sur la louange...
La vie est une école qui t'apprend au fil du temps,á accorder de l'importance à la gratuité du geste ou
pas. La louange ou la critique peut être constructive
ou bien destructive pareillement selon l'intention de l'auteur. Il est possible de manifester de la prudence
vis à vis d'une louange car certaine personne peuvent
l'utiliser pour mieux te tromper, d'ailleurs la fable de Jean de la Fontaine, le corbeau et le renard l'illustre
bien. Une critique peut être constructive, à partir du moment où son auteur souhaite sincèrement,
t'aider à progresser. C'est pourquoi, il faut apprendre
à en prendre ou à laisser selon les personnes qui te louent ou te critiquent.
Ce qui m'importe le plus c'est ce que me disent ou
me renvoient les personnes que j'estime et qui
me connaissent bien. Des autres, la vie m'apprend
à savoir faire la part des choses, à relativiser.
Avec le temps, nous faisons moins d'erreurs, toutefois
nous n'avons jamais fini d'apprendre.
Un ami psychiatre dans un établissement ou je
bossais m'a conseillé de pas laisser ma maison toute ouverte à l'avenant, de verrouiller de temps en temps.
Quand je lui ai dit que je préférais faire confiance à
mon Ange Gardien qu'au tour de clef, il a rit !
Tout le monde n'est pas si beau et tout le monde
n'est pas gentil, je sais. Si tout le monde pouvait
regarder comme le fait Jésus, nous pourrions vivre de
tant belles choses pourtant.
Maranatha, Viens seigneur Jésus !
Lumen
La vie est une école qui t'apprend au fil du temps,á accorder de l'importance à la gratuité du geste ou
pas. La louange ou la critique peut être constructive
ou bien destructive pareillement selon l'intention de l'auteur. Il est possible de manifester de la prudence
vis à vis d'une louange car certaine personne peuvent
l'utiliser pour mieux te tromper, d'ailleurs la fable de Jean de la Fontaine, le corbeau et le renard l'illustre
bien. Une critique peut être constructive, à partir du moment où son auteur souhaite sincèrement,
t'aider à progresser. C'est pourquoi, il faut apprendre
à en prendre ou à laisser selon les personnes qui te louent ou te critiquent.
Ce qui m'importe le plus c'est ce que me disent ou
me renvoient les personnes que j'estime et qui
me connaissent bien. Des autres, la vie m'apprend
à savoir faire la part des choses, à relativiser.
Avec le temps, nous faisons moins d'erreurs, toutefois
nous n'avons jamais fini d'apprendre.
Un ami psychiatre dans un établissement ou je
bossais m'a conseillé de pas laisser ma maison toute ouverte à l'avenant, de verrouiller de temps en temps.
Quand je lui ai dit que je préférais faire confiance à
mon Ange Gardien qu'au tour de clef, il a rit !
Tout le monde n'est pas si beau et tout le monde
n'est pas gentil, je sais. Si tout le monde pouvait
regarder comme le fait Jésus, nous pourrions vivre de
tant belles choses pourtant.
Maranatha, Viens seigneur Jésus !
Lumen
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par pax et bonum Ven 31 Jan 2014 - 10:43
Quelconques ou inutiles ?
Le sens est différent:"quelconque" ne signifie ni humble ni simple,mais ceux qui ne se distinguent pas des autres.
Le mot dans la traduction de la TOB ne peut que plaire aux protestants pour qui les chrétiens sont invisibles et fondus dans la masse.Donc,des chrétiens sans distinction particulière.Pas de pape ni d'évêques bien visibles.Pas de religieux ou religieuses en habit.Pas de col romain pour les prêtres,pas trop de bruit ou de publicité pour les idées de l'Eglise qui vont à contre-courant des celles du monde.On le constate bien aujourd'hui avec les lois avorto,homo et la théorie du Genre.
Alors:"quelconque" signifie surtout:taisez-vous!
Mais inutile est différent et veut dire que la foi chrétienne est inutile par rapport à toute l'industrie du monde.Elle est hors de tout système: économique,politique,industriel.Le chrétien témoigne du "Tout Autre" et de l'autre monde.Il est "inutile",donc gratuit.Il donne.Il n'est pas rémunéré pour sa foi et ses convictions.Il n'invente pas un procédé magique pour que le monde soit heureux.Il témoigne de sa foi.Ni utile,ni récupérable.
A+
Le sens est différent:"quelconque" ne signifie ni humble ni simple,mais ceux qui ne se distinguent pas des autres.
Le mot dans la traduction de la TOB ne peut que plaire aux protestants pour qui les chrétiens sont invisibles et fondus dans la masse.Donc,des chrétiens sans distinction particulière.Pas de pape ni d'évêques bien visibles.Pas de religieux ou religieuses en habit.Pas de col romain pour les prêtres,pas trop de bruit ou de publicité pour les idées de l'Eglise qui vont à contre-courant des celles du monde.On le constate bien aujourd'hui avec les lois avorto,homo et la théorie du Genre.
Alors:"quelconque" signifie surtout:taisez-vous!
Mais inutile est différent et veut dire que la foi chrétienne est inutile par rapport à toute l'industrie du monde.Elle est hors de tout système: économique,politique,industriel.Le chrétien témoigne du "Tout Autre" et de l'autre monde.Il est "inutile",donc gratuit.Il donne.Il n'est pas rémunéré pour sa foi et ses convictions.Il n'invente pas un procédé magique pour que le monde soit heureux.Il témoigne de sa foi.Ni utile,ni récupérable.
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Inscription : 10/03/2007
Re: Serviteurs quelconques
par Invité Mar 11 Fév 2014 - 20:44
Bien vu Pax ! C'est en effet la question centrale du texte que j'ai posté.
D'ores et déjà, nous pouvons penser que le mot "quelconques" mis en titre
interpelle de façon provocatrice et c'est je crois l'intérêt avant tout de l'auteur...
D'autant plus qu'il cite exactement les Paroles du Seigneur dans la partie qu'on
peut considérer comme une conclusion !
Je suis en accord avec ce qu'il dit mais aussi avec toi.
Cependant ce texte m'a rappelé un autre dans l'Ancien Testament qui fait référence
à Dieu en colère après un roi qui s'eénorgueillit de sa victoire sur un adversaire beaucoup
plus puissant en nombre en l'apostrophant ainsi semble-t-il : Est-ce que c'est le bâton ou
la main qui tient le bâton qui a vaincu ou eu la victoire ?
Est-ce que cela te dit quelque chose ? Dieu sait que je l'ai cherché ce texte, mais en vain...
Aussi j'espère que tu me fais confiance, pour me suivre dans cette réflexion
ainsi que mes soeurs et frères :
Il en est ainsi de tous les "instruments" que Dieu utilisent dans son plan de sauvetage
de tous ses Enfants. Sans Lui les instruments qu'ils sont ne peuvent rien, c'est Dieu qui
agit à travers eux et c'est donc Lui aussi qui réussit; A lui revient toute la Gloire et
à ses instruments, le sentiment de ne Lui avoir pas fait défaut. C'est en cela qu'ils sont
inutiles car Dieu aurait bien pu se passer d'eux mais Dieu a choisi d'agir de cette manière,
de faire contribuer les hommes au bien des uns des autres.
Les instruments ont beau émettre des signaux d'alarme à ce sujet, en répétant qu'ils ne
sont que des instruments "ordinaires" à qui Dieu a remis des choses extraordinaires pour
accomplir leur service ; c'est hélas souvent peines perdues.
Parfois certains instruments sont "poussés -" au débordement en ce qui concerne les tâches
qui leur sont confiées et c'est là que les attend le malin...
Bonsoir.
D'ores et déjà, nous pouvons penser que le mot "quelconques" mis en titre
interpelle de façon provocatrice et c'est je crois l'intérêt avant tout de l'auteur...
D'autant plus qu'il cite exactement les Paroles du Seigneur dans la partie qu'on
peut considérer comme une conclusion !
Christian Alexandre a écrit:Pourquoi ils revendiqueraient en plus de la reconnaissance ? Ils ne font que leur devoir et en plus cela les rend heureux de rencontrer des gens, de partager avec eux une tranche de vie, de les accompagner un moment dans leurs découvertes, d’être témoins de leurs changements… Ils sont heureux quand ils sortent de leur routine, quand ils brisent leur enfermement. Et en plus il faudrait leur dire merci ! ? Oui bien sûr, c’est humain, nous avons tous besoin d’être confortés dans nos choix de vie et dans nos engagements pour croire que nous servons efficacement l’Église. Mais il est parfois important de s’entendre dire de la part de Jésus : « Vous êtes des serviteurs inutiles, vous ne faites que votre devoir ».
Je suis en accord avec ce qu'il dit mais aussi avec toi.
Cependant ce texte m'a rappelé un autre dans l'Ancien Testament qui fait référence
à Dieu en colère après un roi qui s'eénorgueillit de sa victoire sur un adversaire beaucoup
plus puissant en nombre en l'apostrophant ainsi semble-t-il : Est-ce que c'est le bâton ou
la main qui tient le bâton qui a vaincu ou eu la victoire ?
Est-ce que cela te dit quelque chose ? Dieu sait que je l'ai cherché ce texte, mais en vain...
Aussi j'espère que tu me fais confiance, pour me suivre dans cette réflexion
ainsi que mes soeurs et frères :
Il en est ainsi de tous les "instruments" que Dieu utilisent dans son plan de sauvetage
de tous ses Enfants. Sans Lui les instruments qu'ils sont ne peuvent rien, c'est Dieu qui
agit à travers eux et c'est donc Lui aussi qui réussit; A lui revient toute la Gloire et
à ses instruments, le sentiment de ne Lui avoir pas fait défaut. C'est en cela qu'ils sont
inutiles car Dieu aurait bien pu se passer d'eux mais Dieu a choisi d'agir de cette manière,
de faire contribuer les hommes au bien des uns des autres.
Les instruments ont beau émettre des signaux d'alarme à ce sujet, en répétant qu'ils ne
sont que des instruments "ordinaires" à qui Dieu a remis des choses extraordinaires pour
accomplir leur service ; c'est hélas souvent peines perdues.
Parfois certains instruments sont "poussés -" au débordement en ce qui concerne les tâches
qui leur sont confiées et c'est là que les attend le malin...
Bonsoir.
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par Joël2013 Mer 12 Fév 2014 - 10:46
Mais tout effort fait, Dieu le regard avec amour et l'apprécie à sa juste valeur !
Joël.
Joël.
Joël2013- Combat l'antechrist
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Re: Serviteurs quelconques
par Invité Mer 12 Fév 2014 - 16:49
Pourquoi "Mais", cher Joêl ?
L'amour de Dieu ou son Regard d'Amour pour/sur ses enfants n'est pas là remis en question.
Il est juste question de l'humilité de celui ou celle qui est appelé (e) par Dieu à servir et de "rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu"".
Dieu est Dieu, et de ce fait tout ce qu'Il fait et dit est Juste et Bon !
Il n'y a aucun doute, ni contestation possible là-dessus.
L'amour de Dieu ou son Regard d'Amour pour/sur ses enfants n'est pas là remis en question.
Il est juste question de l'humilité de celui ou celle qui est appelé (e) par Dieu à servir et de "rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu"".
Dieu est Dieu, et de ce fait tout ce qu'Il fait et dit est Juste et Bon !
Il n'y a aucun doute, ni contestation possible là-dessus.
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par Joël2013 Mer 12 Fév 2014 - 19:04
Mais moi je parle de nous, je ne parle par de Dieu. S'il voit que ses enfants font ce qu'ils peuvent, dans leur pauvreté, alors Dieu est content d'eux, même s'ils sont des serviteurs inutiles !
Joël.
Joël.
Joël2013- Combat l'antechrist
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Re: Serviteurs quelconques
par Invité Mer 12 Fév 2014 - 20:55
Okay je vois que c'est une valse cher frère :
Je parle de mon côté de Dieu et de ses enfants,
et ne remet aucunement en question ses Sentiments
envers eux qu'ils se sentent inutiles ou quelconques
ou bien rien de cela !
Vous parler de même de l'Un et des autres et vous
dites que vous ne parlez que de nous et non de Dieu...
J'appelle cela un dialogue de sourd voyez vous ?
Je vous laisse donc le dernier mot, je n'ai guère de goût à
valser en ce moment, Joêl, surtout sur des broutilles pareilles
qui ne sont pas ni le fond de mon questionnement ni de ma méditation
par rapport au texte du départ. Pour moi c'est Pax qui l'a compris.
Quant à Malou , de son côté elle a amené une réflexion qui m'a interessée.
Merci d'entendre dans les deux sens du terme ce que je m'efforce de vous dire,
s'il vous plait ?
Bien fraternellement. Lumen
Je parle de mon côté de Dieu et de ses enfants,
et ne remet aucunement en question ses Sentiments
envers eux qu'ils se sentent inutiles ou quelconques
ou bien rien de cela !
Vous parler de même de l'Un et des autres et vous
dites que vous ne parlez que de nous et non de Dieu...
J'appelle cela un dialogue de sourd voyez vous ?
Je vous laisse donc le dernier mot, je n'ai guère de goût à
valser en ce moment, Joêl, surtout sur des broutilles pareilles
qui ne sont pas ni le fond de mon questionnement ni de ma méditation
par rapport au texte du départ. Pour moi c'est Pax qui l'a compris.
Quant à Malou , de son côté elle a amené une réflexion qui m'a interessée.
Merci d'entendre dans les deux sens du terme ce que je m'efforce de vous dire,
s'il vous plait ?
Bien fraternellement. Lumen
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par Joël2013 Jeu 13 Fév 2014 - 13:47
Je voulais simplement dire : quand un frère ou un soeur ne se sent pas bien et empêtré dans une souffrance et attaqués dans son corps et son esprit : il peut être mal et dire devant Dieu : regarder Père je ne suis pas parfait, mais me voilà tel que je suis. Et le Père dans sa Miséricorde et son Amour, l'aime et ne le trouve pas inutile...
Voilà ma réflexion, en souci de compassion c'est tout !
Joël.
Voilà ma réflexion, en souci de compassion c'est tout !
Joël.
Joël2013- Combat l'antechrist
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Re: Serviteurs quelconques
par Invité Jeu 13 Fév 2014 - 19:33
Je crains cher frère, que nous nous comprenons pas, mais c'est sans doute
parce que je m'exprime mal : parfois j'ai une "panne d'Esprit Saint" alors que
d'autrefois ça coule de source.
Je vous invite à aller sur le fil suivant :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t24474p30-madame-mademoiselle-monsieur#249679
je suis partie à exprimer ce que je pense et entend par "serviteur inutile", en me basant
sur un autre texte qui commente la parabole du "serviteur inutile".
Le premier texte que j'ai posté fait référence à cette parabole, Joël.
C'est un parallèle entre les mots seviteurs et quelconques. Le mot inutile qui vous gêne
n'et pas du tout péjoratif. Dans La Parole du Seigneur, il n'y a rien qui le soit, n'est-ce pas ?
Elle est là pour nous "éclairer" et non pour nous "égarer".
C'est avec joie que je sers le Seigneur tout comme vous. Je vous remercie pour votre compassion
envers moi, cependant il y en tant de personnes dans le monde plus en détresse que moi.
Ces derniers temps Dieu m'a soulagée de pas mal de souffrances et je bénis la Croix qu'il me reste
car c'est le seul cadeau valable que je puisse faire à Dieu pour payer les dettes de ceux que j'aime
et les miennes, sans oublier les âmes du Purgatoire.
Dieu me donne tout l'Amour et la force nécessaires par la Sainte Messe, les prières
(les miennes et celles des autres). Dieu ne nous donne pas à souffrir plus d'épreuves que nous
ne pouvons en supporter. J'ai mis en Lui toute ma confiance : Il est mon Bonheur et mon Unique
Espérance !
Alors Union de prières, cher Joël et que Dieu tout Puissant nous bénisse, Lui qui est Père, Fils et
Saint ESprit et c'est Lui que nous aimons de tout notre coeur, notre esprit et notre âme...
Encore merci pour toutes vos bonnes intentions à mon égard, frère. Lumen
parce que je m'exprime mal : parfois j'ai une "panne d'Esprit Saint" alors que
d'autrefois ça coule de source.
Je vous invite à aller sur le fil suivant :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t24474p30-madame-mademoiselle-monsieur#249679
je suis partie à exprimer ce que je pense et entend par "serviteur inutile", en me basant
sur un autre texte qui commente la parabole du "serviteur inutile".
Le premier texte que j'ai posté fait référence à cette parabole, Joël.
C'est un parallèle entre les mots seviteurs et quelconques. Le mot inutile qui vous gêne
n'et pas du tout péjoratif. Dans La Parole du Seigneur, il n'y a rien qui le soit, n'est-ce pas ?
Elle est là pour nous "éclairer" et non pour nous "égarer".
C'est avec joie que je sers le Seigneur tout comme vous. Je vous remercie pour votre compassion
envers moi, cependant il y en tant de personnes dans le monde plus en détresse que moi.
Ces derniers temps Dieu m'a soulagée de pas mal de souffrances et je bénis la Croix qu'il me reste
car c'est le seul cadeau valable que je puisse faire à Dieu pour payer les dettes de ceux que j'aime
et les miennes, sans oublier les âmes du Purgatoire.
Dieu me donne tout l'Amour et la force nécessaires par la Sainte Messe, les prières
(les miennes et celles des autres). Dieu ne nous donne pas à souffrir plus d'épreuves que nous
ne pouvons en supporter. J'ai mis en Lui toute ma confiance : Il est mon Bonheur et mon Unique
Espérance !
Alors Union de prières, cher Joël et que Dieu tout Puissant nous bénisse, Lui qui est Père, Fils et
Saint ESprit et c'est Lui que nous aimons de tout notre coeur, notre esprit et notre âme...
Encore merci pour toutes vos bonnes intentions à mon égard, frère. Lumen
Invité- Invité
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Re: Serviteurs quelconques
par Invité Ven 28 Fév 2014 - 19:49
Je souhaite vous partager ce passage de la lettre aux Corinthiens de Saint Paul en
manièe de "conclusion" pour étayer ma pensée et peut-ête le vôtre ?
Saint Paul 1 Co 4, 1-5 :
Frères, il faut que l'on nous regarde seulement comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est en somme de mériter confiance.
Pour ma part, je me soucie fort peu de votre jugement sur moi, ou de celui que prononceraient les hommes ; d'ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour cela que je suis juste : celui qui me juge, c'est le Seigneur.
Alors, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il fera paraître les intentions secrètes. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
manièe de "conclusion" pour étayer ma pensée et peut-ête le vôtre ?
Saint Paul 1 Co 4, 1-5 :
Frères, il faut que l'on nous regarde seulement comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est en somme de mériter confiance.
Pour ma part, je me soucie fort peu de votre jugement sur moi, ou de celui que prononceraient les hommes ; d'ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour cela que je suis juste : celui qui me juge, c'est le Seigneur.
Alors, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il fera paraître les intentions secrètes. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
Invité- Invité
Re: Serviteurs quelconques
par Joël2013 Ven 28 Fév 2014 - 20:56
Nous sommes les serviteurs du Christ, bien sûr, car tout est Dons chez le Père, la création, la vie qu'il nous donne, les grâces qui vont avec. Nous ne sommes rien sans Notre Dieu ! Nous sommes dépendant de Dieu, nous sommes ses enfants...
Action de Grâce pour les merveilles que nous sommes !
Joël.
Action de Grâce pour les merveilles que nous sommes !
Joël.
Joël2013- Combat l'antechrist
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