N-S JESUS : ILS SONT VRAIMENT PEU NOMBREUX CEUX QUI SE PERDENT

Je me permets d'insérer ici une "iframe" car le texte reste très lisible et dans le même temps cela permet de préserver le formatage original.

http://jeanderoquefort.free.fr/buttini_les_perdus_sont%20_peu_nombreux.html

Merci Joannes Maria pour ce très beau message de notre Seigneur qu'il est impossible de lire sans avoir les larmes de l'âme qui remontent à la surface.

Beau message!

Une nouvelle interrogation m'interpelle en lisant ce message.
Je ne sais que penser ...

Dans le sens inverse:

Jésus à Maria Valtorta, les Cahiers de 1943, p. 138

Marie, la sublime Co-Rédemptrice, ne cesse de souffrir, comme je ne cesse moi-même de le faire. Dans la gloire intangible des Cieux, nous souffrons pour ceux qui nous renient et nous offensent. Marie est l’éternelle accouchée qui vous donne le jour avec une douleur incomparable, car elle sait que cette douleur n’engendre pas des bienheureux pour le Ciel, mais, pour la majorité, des damnés pour l’Enfer. Elle sait qu’elle engendre des créatures mortes* ou destinées à mourir sous peu. Mortes, car mon Sang ne réussit pas à pénétrer dans certaines âmes, comme si elles étaient faites d’un jaspe très dur : elles se tuent dès leur plus jeune âge. Ou, destinées à mourir sous peu, c’est-à-dire celles qui, après une ombre de vitalité chrétienne, suc­combent à leur propre inertie que rien ne parvient à secouer. Marie peut-elle ne pas souffrir de voir périr ses créatures qui ont coûté le sang du Fils ? Le Sang versé pour tous et qui n’est utile qu’à un si petit nombre ! Quand le temps cessera d’exister, alors Marie cessera de souffrir, car le nombre des bienheureux sera complet. Elle aura engendré, avec d’inénarrables douleurs, le corps qui ne meurt pas, dont son Premier-né est la tête. Si vous considérez cela, vous comprendrez sans doute que la douleur de Marie fut la douleur suprême. Vous comprendrez que — grande dans sa Conception immaculée, grande dans sa glorieuse Assomp­tion — Marie fut très grande dans le cycle de ma passion, c’est-à-dire du soir de la dernière Cène à l’aube de la Résurrection. Alors elle fut, en ordre et en puissance, le second Christ, et pendant que le ciel s’obscurcissait sur la tragédie accomplie et que le voile du Temple se déchirait, nos cœurs se déchiraient d’une égale blessure en voyant le nombre incommensurable de ceux pour qui la Passion fut inutile. * Mortes spirituellement, à la vie de la Grâce.

Lundi 10 janvier 1983 Medjugorje.

''La plupart des hommes vont au purgatoire, beaucoup vont en enfer; un petit nombre va directement au Ciel"

http://apotres.amour.free.fr/page5/mess_1983.htm

Voici en quoi,j'ai toujours cru.

Toujours sous la dictée de Notre-Seigneur à Giuliana Buttini, les messages s’éclairant les uns par les autres, voici un passage complémentaire intéressant lié à ce même sujet :

- extrait de la dictée du 19 décembre 1972 :

"Le divin a permis que du bois de la torture [sur la Croix] naisse l'amour pour le monde et que vienne pour le monde la rédemption ! Mon Sacrifice a servi à un grand nombre ; pour beaucoup il a été inutile. Sur le Calvaire, j'ai vu avec douleur cette inutilité. Le mal est hors de ma volonté, il est l’œuvre des hommes qui font mauvais usage de leur liberté. Nous voulons le bien. Nous, Trinité, grand mystère pour les hommes de la terre, Nous voulons le bien des hommes ! Le mal a été ma souffrance...Vous êtes tous mes enfants, et toi qui connais l'amour pour ton fils, d'abord comme dévouement et patience, puis comme douleur lancinante, tu peux aussi comprendre ma douleur au Calvaire de voir tous ces enfants que je perdais".

Loué soit notre Dieu pour sa grande miséricorde....et dans la foulée qu'il nous accorde la grâce de pardonner et d'aimer nos "ennemis"...car n'oublions pas que le jour de l'avertissement,si nous sommes encore là pour le vivre, et que nous voyons des personnes souffrir énormément, nous ne devrons pas, une fois que Jésus nous aura "solidifiés", nous réjouir de leur souffrance en leur disant "alors hein, qui c'est qui avait raison?"...mais nous devrons, comme le dit le seigneur à Françoise, les consoler , les réconforter, et les conduire à LUI, car à ce moment, ils le chercherons!.....

que Dieu nous Bénisse....

nous ne devrons pas, une fois que Jésus nous aura "solidifiés", nous réjouir de leur souffrance en leur disant "alors hein, qui c'est qui avait raison?"...mais nous devrons, comme le dit le seigneur à Françoise, les consoler , les réconforter, et les conduire à LUI, car à ce moment, ils le chercherons!.....

Il me semble que lorsque nous aurons vécu l'avertissement, il nous sera impossible de nous réjouir de la souffrance de l'autre ou bien de conserver une once d'orgueil pour nous vanter d'avoir eu raison, je crois que lorsque nous serons devant nos propres péchés, nous serons tellement "dévastés" d'avoir tant fait souffrir notre Seigneur, que notre seule consolation sera de vouloir changer de vie et notre vœu le plus cher de conduire beaucoup d'âmes à Lui.
Enfin, c'est ainsi que je vois les choses.

Par ailleurs, dans la citation de Jésus à Maria Valtorta,

le nombre incommensurable de ceux pour qui la Passion fut inutile.

je ne pense pas que nous pouvons en déduire qu'il y a plus d'âmes perdues que sauvées ou vice et versa.
La seule chose que nous savons est que maintes fois, Notre Seigneur a dit que pour sauver UNE SEULE AME, s'il lui fallait pour cela revivre Sa Passion, Il le ferait s'Il n'avait déjà totalement satisfait à la Justice Divine.

Quelques soient le nombre d'âmes perdues, c'est toujours beaucoup trop quand on sait qu'elles sont le prix du Sang infiniment précieux de Notre Sauveur et les larmes de notre Sainte Mère.