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Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

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Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Empty Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

Message par Invité Mar 29 Oct 2013 - 16:03

Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Jesus-12


Peu de temps après que le roi Hérode eut jeté Jean-Baptiste en prison, Jésus-Christ Se rendit en Galilée, pour proclamer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Pendant plus de trois ans, Jésus et Ses disciples sillonnèrent les chemins caillouteux de la Galilée, de la Samarie et de Juda, en prêchant ce message aux foules qui s’assemblaient pour les écouter. Il est intéressant de noter qu’un grand nombre de Ses enseignements furent délivrés sous forme de paraboles.

Comment se fait-il que Jésus ait choisi de prêcher de cette façon ? Que sont les paraboles, et pourquoi Jésus S’en servit-Il si souvent ? Pendant la saison des Fêtes d’automne, nous nous concentrons davantage sur le Royaume de Dieu. Mais quelles sont les leçons à retenir des paraboles de Jésus, sur le Royaume à venir ?

Savez-vous que les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc citent près de cinquante paraboles, alors que l’Evangile de Jean n’en mentionne aucune ? Matthieu, Marc et Luc font le récit de plus de trente paraboles différentes – trois d’entre elles sont citées dans les trois Evangiles, un certain nombre le sont dans deux, et un grand nombre ne sont relatées que dans un seul Evangile. Luc fait le récit du plus grand nombre de paraboles. Matthieu regroupe sept paraboles du Royaume, et les cite les unes après les autres dans le chapitre 13.

Qu’est-ce, au juste, qu’une parabole ? Le même mot hébreu, qui a été traduit par « parabole » dans Ezéchiel 17: 2, est traduit par « proverbe » dans le livre des Proverbes. Il se réfère à une comparaison destinée à enseigner une leçon. Dans le Nouveau Testament, le mot grec parabole, utilisé également en français, définit un symbolisme, ou une comparaison. Hébreux 9 :9 utilise le mot grec parabole, lorsque l’apôtre Paul explique qu’à l’époque, la disposition et le mobilier du Tabernacle (et, plus tard, du Temple) étaient des « symboles », illustrant le plan divin de salut.
Lorsqu’Il enseignait les foules au sujet du Royaume de Dieu, Jésus Se servait presque exclusivement de telles paraboles, c’est-à-dire de symboles ou de comparaisons. La plupart des gens pensent que Jésus parlait en paraboles pour rendre Ses enseignements plus compréhensibles aux foules, mais les Ecritures disent tout le contraire (Matthieu 13 :13). Les disciples de Jésus étaient les seuls auxquels Il fournit des explications claires, pour leur permettre de comprendre les nombreuses leçons sur le Royaume (versets 10-11).

Chaque parabole de Jésus, prise individuellement, illustre une leçon spécifique à assimiler. Le Royaume de Dieu est un sujet si vaste, qu’il n’est pas possible de le ramener à une seule comparaison. Les exemples utilisés par Jésus nous aident à comprendre les différents aspects du Royaume.


La parabole du semeur et de la semence

Souvent, l’Evangile selon Matthieu regroupe divers enseignements traitant d’un même sujet, donnés par Jésus à des moments différents. C’est le cas de Matthieu 13, qui mentionne sept paraboles du Royaume. Marc n’en relate que trois sur les sept, tandis que Luc n’en cite qu’une seule.

Dans l’Evangile selon Matthieu, la parabole du semeur et de la semence est la première des sept. Lorsque nous la mettons en parallèle avec le récit de Marc 4 et de Luc 8, nous pouvons nous rendre compte qu’il s’agit de l’une des premières paraboles dites par Jésus, avant d’envoyer les disciples proclamer l’Evangile. Luc 8 montre Jésus prêchant personnellement le message de l’Evangile, guérissant les malades et chassant les démons, tout en enseignant et en entraînant les apôtres qui L’accompagnaient. Dans Luc 9, nous lisons que Jésus envoya les apôtres pour faire ce qu’Il avait Lui-même fait – c’est-à-dire prêcher l’Evangile du Royaume. Ils devaient, en quelque sorte, « planter » le message de l’Evangile et « semer la semence » du Royaume.

C’est pourquoi, les disciples avaient premièrement besoin de comprendre la parabole du semeur et de la semence, pour se faire d’avance une idée des résultats obtenus en semant la semence du Royaume. De nos jours, dans l’Œuvre de Dieu, nous avons également besoin de comprendre cette parabole, puisque nous avons reçu la même mission ; nous devrions donc nous attendre à des résultats similaires.
La parabole décrit quatre sortes de terrains sur lesquels tomba la semence, et chacun d’eux produisit un résultat différent. Chaque type de terrain répondit différemment au message de l’Evangile. Quelques semences tombèrent le long du chemin, et furent mangées par les oiseaux. En d’autres termes, ces semences n’eurent jamais l’occasion de germer. Nombreux furent ceux qui entendirent le message de l’Evangile directement de la bouche de Jésus, sans que cela ne les touche. De la même manière, les disciples devaient s’attendre à un tel résultat. D’autres semences tombèrent dans des endroits pierreux, recouverts seulement d’un peu de bonne terre. Quoique ces semences réussirent à germer et à lever rapidement, elles n’avaient pas de racines profondes ; elles séchèrent sitôt que le temps devint chaud et sec. Jésus compara cet exemple aux gens qui répondent rapidement et émotionnellement à l’Evangile, mais qui ne vont pas au fond des choses ; ils se dessèchent dès que surviennent des épreuves et des difficultés. D’autres semences tombèrent parmi les épines ; elles germèrent et elles levèrent, mais les mauvaises herbes et les chardons finirent par les étouffer. Le Christ les compara aux gens qui répondent à l’Evangile, et qui commencent à progresser en direction du Royaume, mais dont la croissance spirituelle est étouffée par les soucis de cette vie et la séduction des richesses. La dernière partie des semences fut la seule à tomber dans la bonne terre, et à générer une récolte. Certaines produisirent beaucoup de fruits, et d’autres un peu moins, mais toutes crûrent, vinrent à maturité, et furent récoltées.

Le Christ voulait que Ses disciples comprennent que, lors de la proclamation de Son message, beaucoup parmi ceux qui l’entendraient ne s’y intéresseraient vraiment pas. Certains autres seraient enthousiastes, au début, mais faute de profondeur, ils sécheraient rapidement. D’autres persévéreraient un peu plus, mais leur croissance spirituelle serait étouffée par les influences du monde environnant. Enfin, une toute petite partie des semences arriverait à maturité, et donnerait naissance à des plantes porteuses de fruits.


Six paraboles supplémentaires sur le Royaume

La seconde parabole de Matthieu 13 – la parabole de l’ivraie – va plus loin sur ce même thème. Dans cette parabole, le maître sema la bonne semence dans son champ, mais un ennemi vint et sema de l’ivraie parmi le blé, pendant que le maître dormait. Lorsque la semence eut poussé et produisit du fruit, il y avait à la fois du blé et de l’ivraie dans le même champ. L’ivraie est une mauvaise herbe qui ressemble beaucoup au blé, au début ; mais qui ne produit jamais de grain à récolter. Dans cette parabole, le maître dit à ses serviteurs de ne pas tenter d’arracher les racines de l’ivraie durant la pousse, de peur de déraciner en même temps le blé. Il leur recommanda de les laisser croître ensemble jusqu’au moment de la moisson ; à ce moment-là l’ivraie sera liée en gerbes et brûlée. Quant au blé, il sera alors moissonné et amassé dans le grenier du maître.

Le Christ utilisa cette parabole de l’ivraie, comme Il avait utilisé celle du semeur et de la semence, pour apprendre à Ses disciples comment les gens réagiraient en entendant la prédication du Royaume de Dieu. La plupart des « semences » qu’ils sèmeraient ne germeront pas ; elles sècheront à cause des persécutions, ou elles seront étouffées par les soucis de ce siècle. Une petite quantité poussera, néanmoins, jusqu’à la moisson, mais une partie de ce qui aura crû jusqu’à la moisson ne sera pas de la semence qu’ils auront planté. Certains seront de « l’ivraie », semée par un méchant adversaire.

Au cours du 1er siècle apr. J.-C., il devint manifeste que tous ceux qui étaient dans « l’Eglise » n’étaient pas un produit de la semence divine ; beaucoup étaient des gens charnels qui, spirituellement, n’avaient jamais fait partie de l’Eglise. Jésus voulait que Ses disciples comprennent, comme l’histoire de l’Eglise le confirme, qu’Il avait prévu, longtemps à l’avance, ce qui devait arriver !

Les deux paraboles suivantes dans Matthieu 13 traitent d’un point un peu différent. La graine de sénevé est la plus petite semence du jardin ; cependant, elle finit par devenir un grand buisson dans les branches duquel les oiseaux peuvent nicher. La parabole du grain de sénevé enseigne aux disciples que le Royaume de Dieu, quoique paraissant petit au commencement, connaîtra une grande croissance (versets 31-32). Avec la parabole du levain, Jésus compara le Royaume de Dieu à du levain qu’une femme avait préparé pour sa pâte à pain. Elle l’intégra à la pâte et toute la masse leva (verset 33). Ces deux paraboles révèlent que le Royaume ne débuterait pas seulement de presque rien pour devenir grand, mais qu’il finirait par s’étendre partout.

De même que le Christ avait prévu la déconvenue des disciples en répandant la semence, de même Il annonça que leur prédication au sein d’une minorité de personnes, vivant dans une petite partie isolée et obscure de l’Empire romain, croîtrait au point d’envelopper toute la terre.

Deux des paraboles de Matthieu 13 mettent l’accent sur la valeur inestimable du Royaume, que Jésus est venu offrir. Le Christ compara le Royaume à un trésor caché dans un champ, dont la valeur était telle qu’un homme vendit tout ce qu’il possédait pour l’acquérir (verset 44). Celui qui trouve un tel trésor, et en mesure l’extrême valeur, sera disposé à faire tous les sacrifices pour l’obtenir. Le Royaume est, bien sûr, un trésor d’une valeur nettement supérieure à tout ce que nous pourrions posséder. Jésus traite un peu différemment ce point dans la parabole de la perle de grand prix (versets 45-46). Là, Il compara le Royaume à un marchand qui vit une perle de grande valeur, et qui sacrifia tout ce qu’il avait pour se la procurer. Ceux qui finiront par posséder le Royaume seront ceux qui auront compris son inestimable valeur, et qui seront disposés à tout sacrifier pour lui.

La septième parabole du Royaume dans Matthieu 13 est celle du filet de pêcheurs (versets 47-50). Quelques-uns parmi les premiers disciples de Jésus vivaient de la pêche, et ils étaient très familiers avec le lancement des filets, ainsi qu’à leur maniement. Ils savaient que, lorsque le filet rempli était tiré sur la plage, le tri pouvait commencer. Les poissons impurs, ainsi que ceux qui n’étaient pas négociables au marché, étaient rejetés à l’eau, tandis que les autres étaient conservés. Cela arrivera de même, à la fin de cet âge. Le Christ expliqua que Dieu opérera une sélection parmi Ses « prises ». Les disciples pouvaient être rassurés quant à la sélection finale de ceux qui répondraient au message de l’Evangile. Dieu connaît la valeur de chacun.


Les paraboles du jugement et de la joie

Outre les sept paraboles dans Matthieu 13, d’autres paraboles illustrent également d’importantes leçons relatives au Royaume de Dieu. Certaines d’entre elles soulignent le jugement divin à venir, ainsi que les devoirs de ceux qui sont invités à participer au Royaume. En même temps que le jugement, nous avons une leçon importante à apprendre au sujet de la joie que Dieu éprouve à l’égard de notre repentance. Dieu n’est pas seulement Juge ; Il est également rempli de miséricorde.
La parabole des méchants vignerons est une des paraboles de jugement. Jésus en parla peu de temps avant Sa dernière Pâque sur la terre, dont le récit se trouve dans Matthieu 21, Marc 12 et Luc 20. Il s’agit de l’une des trois paraboles rapportées dans les trois Evangiles. Le Christ adressa cette parabole aux dirigeants religieux juifs, en sachant qu’ils conspiraient déjà contre Lui.

Ces dirigeants avaient entendu le message de Jésus pendant trois ans, et ils avaient été les témoins oculaires d’un grand nombre de Ses miracles, y compris celui de la résurrection de Lazare, après sa mort, et qu’il eut séjourné quatre jours dans la tombe. Quelques semaines avant la Pâque, lorsque les sacrificateurs et les pharisiens eurent entendu la nouvelle de la résurrection de Lazare, ils prirent la décision de tuer Jésus (Jean 11 :47-48, 53).

Connaissant leurs desseins, Jésus les mit en face de la lourde conséquence de leur complot. Il raconta l’histoire d’un propriétaire foncier qui avait planté une vigne, qu’il confia à des gérants et qui partit en voyage dans un pays lointain. Plus tard, il envoya des serviteurs afin de récupérer sa part de la récolte. Cela se produisit plusieurs fois, et les gérants exercèrent des violences contre eux, battant certains et tuant les autres. En fin de compte, le propriétaire envoya son fils héritier que les gérants tuèrent pour s’approprier le domaine. « Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » demanda Jésus dans Matthieu 21 :40. Le chef des sacrificateurs et les pharisiens lui répondirent que le propriétaire leur retirerait, sans nul doute, la vigne afin de la confier à d’autres qui lui verseraient son dû. Jésus leur dit que leur réponse était correcte, et que le Royaume leur serait enlevé et donné à une nation qui en rendra les fruits. Les chefs religieux comprirent que cette parabole leur était directement adressée, ce qui renforça leur détermination à vouloir supprimer Jésus » (Matthieu 21 :45-46). Le Christ rendit très clair que l’entrée dans le Royaume de Dieu impliquait des obligations et un jugement.
Dans Luc 14, Jésus-Christ raconta la parabole d’un homme qui avait convié beaucoup de gens à un grand repas. Lorsque l’heure du banquet arriva, et que le serviteur eut invité les convives à entrer, ces derniers invoquèrent toute sorte d’excuses pour ne pas se présenter. Il est manifeste qu’ils n’attachaient pas beaucoup d’importance à l’invitation reçue. L’hôte déclara alors qu’aucun de ceux qui avaient été premièrement invités ne participeront au repas ; il ordonna aux serviteurs d’aller sur les routes, et d’y ramener les pauvres, les estropiés, et les aveugles. Le point souligné par le Christ était que, si les premiers invités à entrer dans Son royaume n’appréciaient pas la valeur de cette invitation, d’autres seraient appelés à occuper leur place. Une fois encore, cette opportunité implique des obligations et un jugement.

Luc 15 rapporte trois paraboles qui montrent la joie que Dieu éprouve lorsqu’une personne se repent. Les deux premières sont assez courtes. L’une concerne un homme qui possédait cent brebis, mais il en manquait une ; la suivante décrit une femme qui avait dix pièces d’argent, et il lui en manquait également une. Dans les deux cas, le point souligné est qu’il était nécessaire d’entreprendre une recherche diligente pour les retrouver, et de montrer la grande joie que cela procura, en fin de compte. Ensuite, le Christ illustra le même point par une histoire plus longue, la célèbre parabole du fils prodigue. Celle-ci est également une histoire qui montre la grande joie que Dieu éprouve lorsqu’un pécheur se repent. Notez que la parabole du fils prodigue ne relate pas simplement l’expérience d’un individu qui a sombré dans la débauche, mais surtout celle d’un homme qui a pris conscience de ce qu’il était devenu réellement. C’est également l’évocation de l’amour d’un père qui voit son fils rentrer à la maison, qui court vers lui pour l’accueillir avec une joie intense. Le Royaume de Dieu n’est pas uniquement un message d’obligations et de jugement, mais c’est également une description de la joie intense du Père, qui retrouve ceux qui étaient égarés.


Le Royaume arrive

Alors que Jésus quittait Jéricho, en compagnie de Ses disciples pour aller à Jérusalem, peu de temps avant l’époque de la Pâque de l’an 31, il y eut un mouvement d’excitation parmi ceux qui Le suivaient. Ils avaient « seulement » entendu que le Royaume de Dieu allait être établi. Connaissant leurs pensées, Jésus leur raconta l’histoire d’un jeune homme de haute naissance, qui devait se rendre dans un pays éloigné pour recevoir un royaume, et revenir ensuite (Luc 19 :11-27). Avant de partir, ce noble personnage distribua dix mines à dix de ses serviteurs, avec des instructions pour qu’ils les fassent fructifier à son profit. Lorsqu’il revint, investi de l’autorité royale, il appela ses serviteurs et leur demanda des comptes. Chaque serviteur fut récompensé par un poste de dirigeant, au sein de l’administration du nouveau royaume, en fonction de ce qu’il avait fait durant l’absence du maître. L’un reçu le gouvernement de dix villes, un autre fut établi sur cinq villes. Parmi eux, un serviteur improductif s’était séparé de sa mine. Cette parabole montrait que le Royaume de Dieu ne devait pas encore être établi immédiatement, mais que le Christ devait Se rendre au loin, vers Son Père – et qu’Il devait ensuite revenir, et récompenser Ses disciples en fonction de leur fidélité et de leur diligence manifestées lors Son absence.

L’une des paraboles dans Luc 14 dénonce la tendance humaine à se laisser éblouir par l’ambition, ainsi que par le désir de s’imposer par des manœuvres politiques. Alors qu’Il participait à un grand dîner de sabbat, offert par un dirigeant pharisien, Jésus nota comment les invités s’imaginaient détenir un certain prestige, et la reconnaissance de leur distinction, en occupant des sièges honorifiques. Jésus adressa alors, à Ses voisins de table, la parabole du repas de noces. Certains convives qui s’étaient installés sur un siège prestigieux furent très embarrassés, lorsqu’on leur demanda de changer de place, là où ils étaient moins en vue. D’autres, qui étaient placés plus modestement, furent agréablement surpris de se voir offrir un siège plus important. La leçon donnée par le Christ montre que ceux qui cherchent à se mettre en avant seront humiliés, tandis que ceux qui sont humbles seront honorés. Dans les gouvernements du monde, les gens qui semblent réussir sont ceux qui utilisent des moyens politiques, et qui sont motivés par leurs ambitions. Dans le gouvernement de Dieu, ce ne sera pas le cas : pour avancer, il ne faut pas rechercher les hautes fonctions, mais servir humblement.

La dernière des trois paraboles est celle que Jésus prononça dans le contexte de la prophétie du mont des Oliviers. Il avait clairement expliqué qu’il y aurait divers signes annonçant le Royaume de Dieu, mais que personne – pas même les anges – ne savait exactement quand celui-ci serait établi. Jésus déclara à Ses disciples : « Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche » (Matthieu 24 :32). De la même façon, lorsque les divers signes annoncés par Jésus (Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21) commenceront à se manifester, Ses fidèles disciples sauront que le Royaume est proche. De même que l’été suit de près le bourgeonnement des arbres, de même le Royaume arrivera dans la génération qui suivra l’apparition de ces signes. Jésus a déclaré que tant que les cieux et la terre ne passeront pas, Ses paroles demeureront.

Jésus a enseigné beaucoup de leçons dans Ses paraboles au sujet des divers aspects du Royaume de Dieu. Alors que nous orientons nos pensées sur la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir, nous devrions réaliser qu’il est important d’étudier les paraboles du Christ, afin de comprendre plus profondément ce que sera ce Royaume. Bien que leur signification réelle soit souvent obscure pour le monde qui nous entoure, les paraboles du Christ révèlent les mystères du Royaume à ceux qui sont appelés par Dieu.

par John H. Ogwyn (1949-2005) : http://www.mondedemain.org/

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Message par Invité Mar 29 Oct 2013 - 16:53

Entrer dans le Royaume ! Ou "Naître de Nouveau"


Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Renaat10


Un soir un docteur de la loi, un juif appelé Nicodème vint trouver le Seigneur Jésus-Christ, car il croyait que Jésus était un homme venu de Dieu à cause des miracles qu'il accomplissait.

Sans qu'il s'y attende il se trouva confronté à un élément fondamental du Royaume de Dieu : la nouvelle naissance, "naître de nouveau"

Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Jean 3:5

C'est aussi ce qu'écrit l'apôtre Paul :

Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. 1 Corinthiens 15:50

Comme Nicodème, nous vivons dans un contexte religieux fait de croyances et de traditions héritées de nos parents. Comme Nicodème nous sommes impressionnés lorsque des manifestations surnaturelles se produisent et nous cherchons à en connaître l'origine et la raison.

En naissant, nous héritons tous, plus ou moins, d'un système religieux et culturel dans lequel nous sommes intégrés, un peu malgré nous, une religion que nous pratiquons avec plus ou moins de bonheur et dans laquelle il ne se passe pas grand chose de bouleversant. C'était le cas de Nicodème. Alors Jésus va l'attirer sur un autre terrain, celui du royaume de Dieu.

Nous devons bien comprendre que le Royaume de Dieu est un monde différent de celui de la religion. C'est un royaume spirituel, régit par des lois spirituelles et seulement ce qui est spirituel peut y entrer et y demeurer. Jésus dit :

Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Jean 3:6

Jésus a bien précisé la condition essentielle pour y entrer : "Il faut naître de nouveau !" C'est indispensable !

Le Seigneur a souligné avec insistance la nécessité d'une nouvelle naissance pour entrer dans le royaume de Dieu :

Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Jean 3.5/7

Alors avec Nicodème nous posons la question : Comment cela peut-il se faire ?

Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jean 3:4

2000 ans après, la question de ce docteur de la loi peut nous faire sourire, mais nous lui ressemblons dans bien des domaines concernant les choses surnaturelles. Lorsqu'elles dépassent notre compréhension, nous posons, incrédules, cette même question : Comment cela peut-il se faire ?

La question de la nouvelle naissance est importante, car elle concerne notre avenir éternel, l'entrée dans la vie éternelle.

Naître de nouveau, c'est recevoir une vie nouvelle que le Seigneur appelle : la vie éternelle, qui n'est pas seulement le fait de vivre éternellement, mais de recevoir la vie même de Dieu, la vie dont Dieu vit, une vie de la même nature, de la même essence que celle de Dieu. Nous n'avons pas naturellement cette vie demeurant en nous. La vie naturelle que nous avons hérité de nos parents et la vie spirituelle accordée par Dieu à ceux qui croient en Jésus, sont deux choses totalement différentes.

Les enfants de Dieu naissent non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1:12,13


Né de la chair

Jésus dit "ce qui est né de la chair est chair". Par ses paroles, le Seigneur ne désigne pas seulement notre être physique, mais l'ensemble de l'être humain : son esprit, son âme, son corps, l'être naturel et Il enseigne que notre être naturel, ce qui est né de l'homme, avec ses facultés naturelles, psychiques ou physiques, n'a pas accès au monde spirituel de Dieu, comme l'écrit aussi l'apôtre Paul :

Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. 1 Corinthiens 2:9,14

C'est pour cela que Dieu donné un moyen pour entrer dans son royaume qui ne relève pas de nos qualités ou de nos œuvres, mais de l'accueil que nous réservons au Fils de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ :

Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Jean 1:12

L'apôtre Paul écrit que ce qui est né de la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, mais au contraire y est opposé.

Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit.
Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas.
Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Romains 8:5-9

Le royaume de Dieu est régi par une loi spirituelle, tandis que notre être naturel, malgré notre bonne volonté, demeure soumis à des lois charnelles.

Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Romains 7.14/15

Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Ephésiens 2:3

Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, Galates 5:17

Il est indispensable que Dieu intervienne pour changer cette situation et nous donne une vie nouvelle, pour que nous devenions enfants de Dieu, afin d'avoir part au Royaume de Dieu.


Une vie nouvelle

Il y a une expérience spirituelle que Jésus appelle "naître de nouveau" ou "naître de l'esprit" par laquelle nous entrons dans le royaume de Dieu, c'est à dire dans le monde spirituel de Dieu.

Naître de nouveau ou naître de l'esprit, c'est don recevoir la vie de Dieu, encore appelée "la vie éternelle". Sa nature est différente de ce que nous connaissons. La Bible dit : "que cette vie est dans son Fils et que celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie." 1 Jean 5.11

Qu'est ce que cette nouvelle naissance ? Que se passe-t-il concrètement lorsque nous naissons de nouveau ?

La Bible répond clairement à notre question : Dieu envoie dans nos cœurs l'Esprit de son Fils :

Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! Galates 4:6

La nouvelle naissance est un miracle. Elle est l'œuvre de Dieu, par le Saint-Esprit. Jésus l'appelle "naître de l'Esprit" parce qu'elle est le produit de l'œuvre du Saint-Esprit dans notre esprit

La vie éternelle vient de Dieu, elle est un don gratuit de Dieu. (Romains 6:23 "Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur"). Nous ne pouvons pas la produire nous-mêmes et nos parents ne peuvent pas nous la donner. Ils peuvent nous transmettre une religion, mais pas la vie éternelle.

Ceux qui sont nés de nouveau sont nés de Dieu :

lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1:13

Une autre question : Comment savons-nous que nous sommes enfants de Dieu et que son Esprit est venu en nous ?

… vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: Abba! Père! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Romains 8.15/16

Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, en ce qu’il nous a donné de son Esprit. 1 Jean 4:13

Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. 1 Jean 5:10

Il ne s'agit pas d'une évolution logique du raisonnement humain, de la connaissance d'une théologie, d'une pratique religieuse, mais d'une action surnaturelle de Dieu, envoyant son Esprit dans notre cœur, en réponse à notre foi.

Cette vie nouvelle, la vie éternelle, ne peut être reçue que lorsque nous sommes réconciliés avec Dieu par le pardon de nos péchés et unis à lui par la foi en Jésus.

Il est bon de reprendre les choses à leur début : NOUS ÉTIONS MORTS par nos offenses et par nos péchés. .

Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Eph.2.1

C'est seulement Dieu qui peut nous rendre à la vie.

Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ ... c’est par grâce que vous êtes sauvés par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Ephésiens 2:4,8

Que faut-il faire pour naître de nouveau ?

Voici ce que Jésus dit :

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5:24

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jean 3:36

Nous pouvons comprendre que pour naître de l'Esprit, recevoir la vie éternelle, il faut croire en Jésus-Christ et le recevoir.

Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1 :12,13

Ce que nous avons à faire est simple : Nous repentir de nos péchés et croire que le Seigneur Jésus les a expiés sur la croix, pour en recevoir le pardon.

Aujourd'hui, le monde ne sait plus ce qu'est le péché, tout devient normal, même les choses les plus abjects.

Mais, nous qui croyons au Seigneur Jésus, nous devons savoir ce qu'est le péché et être conscients de sa gravité.

Il y a un vieux cantique qui dit : C'est pour mes péchés qu'Il dût tant souffrir et supporter l'ignominie.

Si nous voulons connaître la réalité en ce qui concerne la gravité du péché, nous devons considérer la croix du Seigneur Jésus, ses souffrances physiques, morales et spirituelles, sa mort humiliante. Le chapitre 53 du livre du prophète Esaïe, est, avec le Psaume 22, l'un des chapitres de la Bible qui exprime le mieux les souffrances de Jésus sur la croix.

Il y a une porte ouverte pour entrer dans le royaume de Dieu, il n'y en a qu'une : celle que Jésus a ouverte lui-même par son sacrifice dans son corps sur la croix. Et c'est par elle qu'il nous faut entrer. Jean 10.7

Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Matthieu 7.13/14

Aujourd'hui, certains prédicateurs présentent l'Évangile, comme un chemin facile…Mais Jésus n'a jamais trompé ses auditeurs. Il dit "Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie"

La première parole que Jésus prêche dans son Évangile, c'est "repentez-vous"

Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. Matthieu 4:17

Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Luc 13:3

Les apôtres ne prêchaient pas autre chose :

Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Actes 2:38

Paul annonçait aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Actes 20:21

Avez vous remarqué que la repentance vient avant la foi, avant même la conversion ?

Certains disent : Cette prédication est rebutante pour les gens du monde…C'est vrai, mais elle est la seule qui peut amener les pécheurs jusqu'à Dieu, jusqu'à la nouvelle naissance.

Pour entrer dans le royaume de Dieu, il faut recevoir le Roi JÉSUS, et pour qu'il entre dans votre cœur, il faut que vos péchés soient effacés.

Jésus entre dans nos cœurs par son Esprit, si quelqu'un ne reçoit pas l'Esprit de Christ, il ne peut lui appartenir, donc être citoyen du royaume de Dieu.

Pour que le Seigneur vienne habiter son temple, il faut que ce dernier soit purifié et seul le sang de Jésus nous lave de nos péchés, en réponse à la repentance et à la foi.

La repentance est le sentiment de tristesse envers Dieu, qui saisit notre âme, lorsque nous devenons conscients de la souillure de nos péchés, à l'ouïe de la prédication du véritable message de l'Évangile, sous l'action du Saint-Esprit.

Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous ?

Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse.

Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Actes 2:37, 40-41

Tous ces hommes et ses femmes qui ont cru et ont été baptisés au nom du Seigneur Jésus, sont devenus enfants de Dieu

Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1.12/13

Nés d'eau et d'Esprit, ils sont entrés dans le royaume de Dieu, parce qu'en premier lieu ils ont reconnu qu'ils étaient pécheurs et perdus, loin de Dieu et en opposition avec Dieu, et qu'ensuite ils ont cru que Christ avait offert sa vie sur la croix pour les sauver.

Aujourd'hui, certains croient pouvoir servir Dieu, être chrétiens sans passer par la repentance. Ils viennent avec leurs qualités, leurs capacités, leur sagesse et leur intelligence, leur force, leur argent et leur or…Et ils disent : "Me voici ! Je suis une personne bien ! Je ne suis pas comme ces pauvres indigents…! Moi je peux servir Dieu !


Moi, je peux!

Ainsi parle l’Eternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Jérémie 9:23

Et encore : Apocalypse 3:17-20

Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

Il n'y a pas d'autre chemin que la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. C'est le moyen d'entrer par la porte dans le royaume de Dieu et d'être sauvé.

Jésus dit : Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Jean 10.9

Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom(que celui de Jésus) qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Actes 4:12

Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. Actes 10:43

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3:16

Remarquons bien que la repentance à elle seule n'est pas suffisante. La repentance est le sentiment de tristesse qui nous étreint lorsque nous prenons conscience de notre péché, sous la conviction que le Saint-Esprit opère en nous.

Aussi, après avoir été convaincus de péché, nous devons obtenir l'assurance qu'ils sont effacés et cela c'est le produit de la foi.

Après nous avoir convaincus de péché, l'Esprit de Dieu nous conduit à considérer les souffrances et la mort de Jésus, afin que nous ayons l'assurance que nos péchés qui nous attristent ont réellement été expiés par le Christ sur la croix.

Jésus lui-même prend comme exemple un épisode de la vie du peuple d'Israël pendant sa marche dans le désert

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Jean 3.14

Le récit auquel Jésus fait allusion se trouve dans le livre des Nombres au chapitre 21 : 4 à 11

Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Edom. Le peuple s’impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Egypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.

Alors l’Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.

Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Eternel et contre toi. Prie l’Eternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.

L’Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.

Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.

La seule chose qu'ils avaient à faire pour obtenir la guérison de ces morsures de serpents, c'était de regarder le serpent d'airain fixé sur ce bois, qui figurait le mal qui les atteignait, et de croire à la promesse de Dieu :

Quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.


Jésus s'est servi de cette merveilleuse illustration pour nous faire comprendre que par sa mort sur la croix, il a détruit le mal qui nous condamnait : le péché

Regarde et crois ! C'est le regard de la foi, le regard qui considère la croix de Jésus-Christ comme la réalité du salut.

Cela peut nous paraître d'une simplicité désarmante, mais c'est le moyen que Dieu dans sa sagesse, a établi pour l'expiation de nos péchés, afin que nous recevions la vie éternelle.

Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.

Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. 1 Corinthiens 1:21-25

Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.

C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Romains 3: 23-26

Cher ami, toi qui te repens de tes péchés, il te suffit de considérer la croix de Christ, ses souffrances et sa mort. Son sacrifice a été accompli pour expier tes péchés, te réconcilier avec Dieu et te rendre capable de devenir enfant de Dieu, d'entrer dans son royaume.

Regarde à la croix du Seigneur Jésus, crois et reçois le pardon de tes péchés. Quiconque croit en lui a la vie éternelle.

Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jean 3:36

C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix… Héb.3.7


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Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Empty Re: Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

Message par Invité Mer 30 Oct 2013 - 17:47

Benoît XVI ouvre un débat sur le Royaume de Dieu

Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? 031107_le_royaume

Troisième chapitre - L'Évangile du Royaume de Dieu (p. 67 à 84)

1) Le débat

Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l'Évangile de Dieu ; il disait :
"Les temps sont accomplis : le Règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l'Évangile" » (Mc 1, 14-15). C'est en ces termes que l'évangéliste Marc retrace le début du ministère de Jésus et qu'il énonce en même temps le contenu essentiel de son message. Matthieu lui aussi résume ainsi l'activité de Jésus en Galilée : « Parcourant toute la Galilée, (il) enseignait dans leurs synagogues, proclamait l'Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple » (Mt 4, 23 ; cf. 9, 35). Les deux évangélistes désignent la prédication de Jésus comme « Évangile ». Qu'est ce que cela signifie en réalité ?

Récemment le mot Évangile a été traduit par l'expression
« bonne Nouvelle ». Elle sonne bien à l'oreille, mais reste très en deçà de la dimension qu'a le mot « Évangile ». Ce terme, renvoie au langage des empereurs romains qui se considéraient comme les maîtres du monde, ses sauveurs et ses rédempteurs. Les messages de l'empereur portaient le nom d'« évangiles », indépendamment du fait que leur contenu soit particulièrement joyeux et agréable. L'idée sous-jacente était que ce qui émane de l'empereur est un message salvifique, non pas une simple nouvelle, mais une transformation du monde allant dans le sens du bien.

Si les évangélistes reprennent ce mot, qui est devenu depuis le nom générique désignant leurs écrits, c'est parce qu'ils veulent dire que ce que les empereurs, qui se font passer pour dieu, prétendent à tort, se réalise ici réellement : un message délivré en toute autorité, qui est réalité et non simple discours. Dans le langage actuel de la théorie linguistique, on dirait que l'Évangile ne relève pas simplement du discours informatif, mais du discours performatif, qu'il n'est pas seulement communication, mais action, force efficace qui entre dans le monde en le sauvant et en le transformant. Marc parle de l'
« Évangile de Dieu » : c'est Dieu qui a le pouvoir de sauver le monde, et non les empereurs. Il s'agit ici de la parole de Dieu, qui est parole en acte ; elle fait advenir réellement ce que les empereurs ne font qu'affirmer sans avoir la capacité de le réaliser. Car entre ici en action le véritable Seigneur du monde : le Dieu vivant.

Le message central de l'
« Évangile », c'est que le Royaume de Dieu est proche. Une coupure se produit alors dans le temps, quelque chose de nouveau se réalise. Et en réponse à ce don, on demande aux hommes conversion et foi. Au cœur de cette annonce, il y a le message de la proximité du Royaume de Dieu, qui constitue effectivement le noyau de la parole et de l'activité de Jésus. Un élément statistique vient le confirmer : l'expression « Règne » ou « Royaume de Dieu » apparaît en tout cent vingt-deux fois dans le Nouveau Testament, dont quatre-vingt-dix-neuf fois dans les trois Évangiles synoptiques, quatre-vingt-dix d'entre elles correspondant à des paroles prononcées par Jésus. Dans l'Évangile de Jean et les autres écrits néotestamentaires, cette expression a seulement un rôle marginal. On peut dire que si Jésus axe sa prédication pré pascale sur le message du Royaume de Dieu, c'est la christologie qui est au centre de la prédication apostolique postérieure à Pâques.

Mais alors, cela signifie-t-il qu'il y a abandon de la véritable annonce faite par Jésus ? Est-il juste de dire, comme le fait Bultmann, que le Jésus de l'histoire n'a pas sa place dans la théologie du Nouveau Testament, mais qu'il faudrait encore le considérer comme un maître juif qui, tout en devant être compté parmi les présupposés essentiels du Nouveau Testament, n'en ferait pas partie personnellement ?

Une autre variante de ces conceptions qui creusent un fossé entre Jésus et la prédication apostolique est inscrite dans la phrase désormais célèbre du moderniste catholique Alfred Loisy :
« Jésus annonçait le Royaume et c'est l'Église qui est venue. » On peut y voir de l'ironie, mais également de la tristesse : au lieu du Royaume de Dieu tant attendu, du monde nouveau transformé par Dieu lui-même, est venu quelque chose de tout à fait autre et ô combien misérable : l'Église.

Cette vision des choses est-elle juste ? La formation du christianisme dans la prédication apostolique, dans l'Église qu'elle a bâtie, signifie-t-elle en réalité une chute d'une attente non réalisée vers quelque chose d'autre ? Le passage du sujet « Royaume de Dieu » au sujet « Christ » (avec pour corollaire l'avènement de l'Église) constitue-t-il vraiment l'écroulement d'une promesse et l'apparition de quelque chose d'autre ?

Tout dépend de la façon dont nous comprenons la parole de Jésus concernant le « Royaume de Dieu », de la relation entre ce qu'il proclame et lui-même, celui qui le proclame : est-il seulement un messager qui doit défendre une cause en définitive indépendante de lui, ou bien le messager est-il lui-même le message ? La question primordiale n'est pas celle de l'Église, mais celle du rapport entre le Royaume de Dieu et le Christ : c'est de la réponse à cette question que dépend la façon dont nous pouvons comprendre l'Église.

Avant de nous plonger plus avant dans les paroles de Jésus pour comprendre son message - son action et sa souffrance -, il peut être utile d'examiner brièvement les différentes acceptions du mot
« Royaume » dans l'histoire de l'Église. Chez les Pères, on peut distinguer trois dimensions dans l'interprétation de ce terme clé.

La première est la dimension christologique. Origène a appelé Jésus - à partir de la lecture des paroles de ce dernier — autobasileia, à savoir le Royaume en personne. Jésus lui-même est le
« Royaume » ; le royaume n'est pas une chose, il n'est pas un espace de souveraineté au même titre que les royaumes terrestres. Il est une personne, il est Lui. L'expression « Royaume de Dieu » serait donc en elle-même une christologie voilée. Par la manière dont il parle du « Royaume de Dieu », Jésus guide les hommes jusqu'au fait énorme qu'en Lui, Dieu lui-même est présent parmi les hommes, qu'il est la présence même de Dieu.

Une deuxième interprétation de la signification du
« Royaume de Dieu » est celle que nous pourrions appeler « idéaliste » ou encore mystique ; elle considère que le Royaume de Dieu est fondamentalement établi dans l'intériorité de l'homme. C'est encore Origène qui a inauguré ce courant d'interprétation. Dans son traité Sur la prière, il dit : « II est donc évident que celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu. Dans tous les saints qui ont Dieu pour roi (à savoir qu'existé la seigneurie, le Royaume de Dieu) [...], le Seigneur habite comme dans une cité bien administrée. [...] Si donc nous voulons que Dieu règne sur nous (que son royaume soit en nous), que jamais le péché ne règne dans notre corps mortel (cf. Rm 6, 12) [...], le Seigneur se promènera en nous comme en un paradis spirituel (cf. Gn 3, 8.); il régnera seul en nous avec son Christ (PG XI, n. 25, col. 495-499 ; La Prière, Paris, DDE, coll. « Les Pères dans la foi », 1977, n. 25, p. 80-82). » L'idée fondamentale est claire : le « Royaume de Dieu » n'est pas un point sur une carte géographique. Ce n'est pas un royaume à la manière des royaumes terrestres ; son lieu, c'est l'intériorité de l'homme. C'est là qu'il grandit et c'est à partir de là qu'il agit.

Une troisième dimension dans l'interprétation du Royaume de Dieu est celle que l'on pourrait appeler ecclésiastique : elle met en relation, sous différents aspects, le Royaume de Dieu et l'Église, et elle établit entre les deux un rapport de plus ou moins grande proximité.

Pour autant que je puisse en juger ce dernier courant a fini par prendre le pas sur les autres, surtout dans la théologie catholique de l'époque moderne, même si l'interprétation qui va dans le sens de l'intériorité de l'homme et de sa relation au Christ n'a jamais totalement disparu. Mais dans la théologie du XIXe siècle et aussi du début du XXe siècle, on parlait volontiers de l'Église en tant que Royaume de Dieu sur terre ; l'Église était considérée comme la réalisation du Royaume à l'intérieur de l'histoire. Mais, dans le même temps, la philosophie des Lumières avait suscité dans la théologie protestante un bouleversement dans l'exégèse, induisant en particulier une interprétation nouvelle du message de Jésus relatif au Royaume de Dieu. Toutefois, cette nouvelle interprétation s'est très vite divisée en de multiples courants.

Représentant de la théologie libérale au début du XXe siècle, Adolf von Harnack voyait dans l'annonce du Royaume de Dieu par Jésus une double révolution par rapport au judaïsme de l'époque. Alors que dans le judaïsme tout aurait été axé sur la collectivité, sur le peuple élu, l'annonce de Jésus aurait été strictement individualiste : Jésus se serait adressé à l'individu et aurait précisément reconnu la valeur infinie de l'individu, faisant de celle-ci le fondement de son enseignement. Une seconde opposition est fondamentale chez Harnack. À son avis, ce qui aurait dominé dans le judaïsme, c'est l'aspect cultuel (et donc, avec lui, la classe sacerdotale), alors que Jésus, lui, aurait écarté l'aspect cultuel, son message aurait été orienté dans un sens strictement moral. Il n'aurait pas visé la purification et la sanctification cultuelles, mais l'âme humaine : l'agir moral de l'individu, ses œuvres d'amour, décideraient de son entrée dans le Royaume ou de son exclusion.

Cette opposition entre culte et morale, entre collectif et individu, a fait ressentir ses effets pendant très longtemps et, à partir des années 30 environ, elle a été largement reprise par l'exégèse catholique elle-même. Chez Harnack, toutefois, elle était aussi liée à l'opposition entre les trois grandes formes du christianisme, le christianisme catholique romain, gréco-slave et protestant germanique. Selon Harnack, ce dernier avait rétabli le message du Christ dans toute sa pureté. Cependant, dans le protestantisme précisément, sont apparues des positions résolument antithétiques : l'objet de la promesse ne serait pas l'individu en tant que tel, mais la communauté, et, comme membre de cette dernière, l'individu accéderait au salut. L'important ne serait donc pas ce que l'homme accomplit sur le plan éthique ; le Royaume de Dieu se situerait bien plutôt « au-delà de l'éthique » et relèverait strictement de la grâce, comme le montrent bien les repas que Jésus prend avec les pécheurs (Cf. par exemple K.L. Schmidt, in ThWNT I, 587f). 

Sources: www.vatican.va

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Message par Olympus-13 Mer 13 Nov 2013 - 18:59

Merci beaucoup Lumen Smile 

Je suis entièrement d'accord avec l'interprétation de Origène, personnellement.

L'incarnation de l'Homme a pour but qu'il trouve la paix, la plénitude, le royaume. Nous sommes tourmentés tant que nous ne l'avons pas trouvé, une soif mystérieuse nous accable, nous tentons désespérément de l'assouvir par des moyens matériels: c'est le leurre.

Luc 17:20

"La venue du royaume ne se laisse pas observer, et l'on ne dira pas: "voici, il est ici ! ou bien: il est là !" Car voici que le royaume de Dieu est au milieu de vous."

L'amour est la clé de ce royaume de l'esprit que nous venons retrouver dans ce monde, que nous avons perdu en commettant le péché originel.


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Message par Invité Mer 27 Nov 2013 - 15:50

Merci pour votre commentaire cher frère en Jésus Christ. Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Images?q=tbn:ANd9GcSgAb1dBAjz4MZAJZP9fttUdgtG-rTpozCVOO7sioY9Xcdxy0Ej

Olympus-13 a écrit:L'amour est la clé de ce royaume de l'esprit que nous venons retrouver dans ce monde, que nous avons perdu en commettant le péché originel.





Je partage tout à fait votre avis. Mais quel combat, pour vivre dans ce monde qui n'est plus
le nôtre, lorsque nous choisissons Jésus. Cependant en Lui est notre Paix, notre Joie, notre Force...

PSAUME 62 (2-13)

(62 :2) Oui, c'est en Dieu que mon âme se confie ; De lui vient mon salut.

(62 :3) Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut ; Ma haute retraite : je ne chancellerai guère.

(62 :4) Jusqu'à quand vous jetterez-vous sur un homme, Chercherez-vous tous à l'abattre, Comme une muraille qui penche, Comme une clôture qu'on renverse ?

(62 :5) Ils conspirent pour le précipiter de son poste élevé ; Ils prennent plaisir au mensonge ; Ils bénissent de leur bouche, Et ils maudissent dans leur coeur. -Pause.

(62 :6) Oui, mon âme, confie-toi en Dieu ! Car de lui vient mon espérance.

(62 :7) Oui, c'est lui qui est mon rocher et mon salut ; Ma haute retraite : je ne chancellerai pas.

(62 :8.) Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; Le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu.

(62 :9) En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, Répandez vos coeurs en sa présence ! Dieu est notre refuge, -Pause.

(62 :10) Oui, vanité, les fils de l'homme ! Mensonge, les fils de l'homme ! Dans une balance ils monteraient Tous ensemble, plus légers qu'un souffle.

(62 :11) Ne vous confiez pas dans la violence, Et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine ; Quand les richesses s'accroissent, N'y attachez pas votre coeur.

(62 :12) Dieu a parlé une fois ; Deux fois j'ai entendu ceci : C'est que la force est à Dieu.

(62 :13) A toi aussi, Seigneur ! la bonté ; Car tu rends à chacun selon ses œuvres.






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Message par Olympus-13 Ven 29 Nov 2013 - 20:39

Pour une personne éveillée à l'esprit de Dieu, la vie en ce monde est pleine de joie.
I love you 

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Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Empty Re: Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

Message par Invité Dim 1 Déc 2013 - 16:28

Tout à fait Maxime, heureux êtes-vous d'avoir compris cela !
Aimer l'Evangile, la Parole de Dieu nous rapproche de Lui et éclaire
notre route.
"Ta Parole Seigneur est Vérité et ta Loi, délivrance..."

CHRIST EST MON ROI, DIEU EST MA JOIE.

C'est la devise que l'Esprit de Dieu a mis dans mon coeur et elle
est sur la bannière -dupliquée en 110 exemplaires- qu'Il m'a confiée et qui a fait le tour de la France avec les "Vierges Pèlerines" sous l'instigation de Notre Dame de France à Baillet.

http://notre-dame-de-france.com/fr/sens-et-but-pelerinage-sainte-vierge

http://notre-dame-de-france.com/fr/naissance-projet-vierges-pelerines

http://notre-dame-de-france.com/fr/les-108-statues-qui-ont-pelerine-en-france-en-1995-et-1996

Fraternellement, votre soeur en Jésus Christ. Lumen



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Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ? Empty Re: Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

Message par Olympus-13 Dim 1 Déc 2013 - 23:56

C'est charmant de votre part d'avoir retenu mon prénom. Wink 

Merci encore pour ce topic fort intéressant.

Amicalement.

Olympus-13
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