Une histoire : Les monstres ( drame)

Voici une histoire un peu spéciale ^^ : Les monstres

23 novembre 1905 :
Bonjour toi , moi c’est maxime , j’ai 10 ans et aujourd’hui c’est mon anniversaire . Ma maman m’a offert ce cahier pour écrire ce que je veux dedans, je suis content car c’est la première fois qu’elle m’offre quelques chose, j’ai dû être drôlement sage cette année alors.

24 novembre 1905 :
Aujourd’hui, maman m’a encore traité de monstre ! Je ne comprends pas très bien pourquoi elle me dit cela ?! Je ne suis pas un monstre pourtant, je suis un enfant ! Maman et papa ne veulent jamais que je sorte dehors pour m’amuser. Je ne comprends pas vraiment, ai-je fait quelque chose de mal pour rester tout le temps dans ma chambre ?
En parlant de ma chambre, moi je la trouve très triste et trop sombre. Il y a mes chaînes qui sont reliées au mur et quelques morceaux de bois pour chauffer la maison d’en haut, il y a des escaliers qui mènent vers le salon de la maison de papa et maman et c’est tout.

25 novembre 1905 :
Aujourd’hui je me suis fait gronder dessus par ma maman, car j’ai fait une grosse bêtise. Maman et papa avaient de la visite, j’entendais des rires venant en haut de ma chambre. Je voulais moi aussi rire avec eux, même si maman voulait pas que je monte, je me suis détaché grâce à la clé que j’avais pris à maman sans qu’elle le sache puis je me dirigeai vers les rires bruyants qui émanaient du salon. Une fois arrivé au salon, les gens qui me vîmes crièrent, certains tombèrent dans les pommes, j’avais peur je comprenais pas pourquoi ils criaient ainsi. Maman calma le monde et m’empoigna le bras pour qu’on se dirige vers ma chambre, elle était vraiment en colère, elle se mit à me frapper violemment tout en me disant que j’étais un monstre et que je n’aurais jamais dû naître. J’avais vraiment mal au cœur, des larmes noyaient mon visage je voyais trouble mais je pu distinguer mon papa qui se dirigea vers moi et se mit lui aussi à me frapper beaucoup plus fort que maman, du sang s’échappa de mes nouvelles plaies.

J’ai perdu connaissance. Juste après, une fois réveillé, j’étais de nouveau attaché avec de nouvelles chaînes qui ornaient mes poignets. J’ai très mal !

29 novembre 1905 :
Aujourd’hui maman et papa sont partis ce matin, j’ai pu les voir partir grâce au petit trou de ma chambre. Ce petit trou, c’est papa qui me la fait pour que je puisse voir dehors quand je le voulais, car ma chambre ne comprenait aucune fenêtre , c’était vraiment triste sans ce petit trou .
J’espère que maman et papa vont revenir ce soir !

30 novembre 1905 :
Depuis hier matin, maman et papa ne sont toujours pas revenus, je suis triste qu’ils ne m’aient pas emmené avec eux. J’espère qu’ils reviendront vite, je me sens vraiment tout seul et je commence à avoir vraiment faim. Ça fait deux jours que maman ne m’a rien donné à manger, ni à boire, ça doit être ma punition pour la grosse bêtise que j’ai faite.
Mes blessures me font moins mal, elles ont commencé à former des croûtes sur mon visage, parfois j’ai très envie de les gratter mais ça empirerait donc je me retiens. J’ai honte, j’ai dû me faire pipi dessus aujourd’hui car je ne pouvais pas aller aux toilettes, maman va sûrement se mettre en colère en me voyant ainsi.

1er décembre 1905 :
Mes parents ne sont toujours pas rentrés, j’ai très faim et soif. Une souris m’a rendu visite aujourd’hui, la pauvre elle devait avoir faim, je n’avais rien à lui donner, ça m’a rendu triste de la voir comme ça, il y avait plein de petites souris autour d’elle qui sont venues la rejoindre, ça devait être une famille.
Moi aussi je voudrais pouvoir être avec ma famille, et pouvoir rendre heureux papa et maman car depuis que je suis né ils n’ont jamais souri avec moi. Peut-être qu’ils ne reviendront pas ? Qu’ils en ont marre de moi ?

2 Décembre 1905
Je suis vraiment fatigué, je n’arrive pas à dormir, j’attends toujours l’arrivée de mes parents. Je regarde dans le petit trou tous les jours en espérant les voir revenir.
Ils m’ont sûrement abandonné, je ne fais que pleurer, mes larmes sont de moins en moins salées. Mon ventre me fait horriblement mal et réclame à manger par de gros bruits. J’ai essayé de me libérer mais je n’y arrive pas, je n’ai plus de force …. J’attends seul dans le noir avec un espoir de revoir mes parents.

3 décembre 1905
Mes poignets me font mal, je n’arrive plus très bien à écrire. J’entends des bruits venant de dehors, je suis tellement fatigué que je n’arrive plus à avoir la force pour regarder dans le petit trou. Je suis content, ça doit être maman et papa qui reviennent, ils ne m’ont pas abandonné, je souris, je suis tout excité de les retrouver. J’entends des pas venant du salon puis ils s’approchent de la porte de ma chambre, la porte s’ouvre et la fin de ma souffrance est là.

Info supplémentaire :
Le 29 novembre, les parents du petit maxime l’ont abandonné, ils ne supportaient plus que leur seul enfant soit un «monstre», celui-ci n’avait pas de place dans leur vie.

Le petit Maxime était malformé depuis la naissance et il a toujours était enfermé dans la cave pour que les autres ne le voient pas. L’enfant a toujours été sous nourri et maltraité par ses parents, malgré le mauvais traitement qu’il subissait, celui-ci aimait énormément ses parents.

Le 3 décembre, le petit maxime ne put regarder à l’extérieur, il pensait que c’était ses parents mais non ! C’était des cambrioleurs, ceux-ci sont descendus à la cave et quand ils ont vu l’enfant, ils ont pris peur et l’ont tué croyant que c’était un monstre qui les attaquait. L’enfant souriait, des larmes se sont frayées un chemin sur son visage quand la lame d’un poignard lui transperça sa peau. Sa souffrance venait de prendre fin !

car il y a toujours une parti de moi qui y es dedans

Boya a écrit: