Pays-Bas: un pas de plus vers l'Aktion T4 ?

par **Fabrice Remy** Mar 19 Fév 2013 - 12:14

Pays-Bas: un pas de plus vers l'Aktion T4 ?

Dans une émission télévisée, Els Borst, ancienne ministre néerlandaise de la Santé, a jugé que les malades mentaux ne peuvent plus s'opposer à leur euthanasie si, par le passé, ils avaient souhaité être euthanasié en cas de démence.

Des patients mal informés sur l'euthanasie des malades mentaux

Il y a un malentendu entre les médecins et les patients sur l'euthanasie des déments. 46% des personnes âgées font confiance à leur médecin pour toujours appliquer leurs directives anticipées et mettre en oeuvre leur euthanasie, mais ce n'est pas vrai. Les médecins prodiguent seulement l'euthanasie lorsque le patient la confirme lui-même en situation. Sinon, l'euthanasie est non valide, confirme la KNMG (association royale des médecins néerlandais).

Els Borst, ancienne ministre de la Santé et membre de la KNMG, n'est pas d'accord avec cette déclaration. Elle se fonde pour cela sur une section distincte de la loi indiquant que les directives préalables sur l'euthanasie dans la démence équivalent à une demande verbale. "Il a vraiment été l'intention du législateur de donner une vie digne aux personnes atteintes de démence", dit-elle dans une émission de Zembla.

Au contraire, la situation des personnes démentes peut évoluer, selon Lode Wigersma, directeur de la politique et des conseils de la KNMG, qui souligne que la situation va changer lorsque quelqu'un qui l'a souhaité n'est pas en mesure de confirmer son souhait. «La personnalité d'une personne est modifiée de sorte que vous ne pouvez plus savoir si la personne est toujours la même que lorsqu'elle a rédigé des directives anticipées."

Bert Keijzer pense également que vous ne pouvez pas tuer quelqu'un si la personne ne sait pas ce qui se passe. Mais, pour lui, la mort librement consentie est possible en cas de démence : «Au début de la démence, l'euthanasie est possible. Alors, vous savez ce qui vous arrive, vous êtes mentalement capable », dit Keijzer. "Si vous ne voulez pas devenir fou, vous avez besoin de confirmer, si il est encore raisonnable, de mettre fin à votre vie."

Une enquête menée par l'organisation RAOB (le lobby néerlandais pro-euthanasie) auprès des personnes âgées montre que 73% des 10.000 personnes interrogées souhaitent que l'euthanasie leur soit prodiguée en cas de démence. 46% croient que leur médecin souscrira à une telle demande d'euthanasie sur la base d'une directive anticipée. En outre, 91% des sondés souhaitent également que le médecin applique cette directive si le patient n'est pas capable de confirmer sa volonté.

Source : http://www.artsennet.nl/Nieuws/Op-tv/Uitzending/128246/Patient-slecht-geinformeerd-over-euthanasie-bij-dementie.htm
Traduction Google retravaillée

En clair, les personnes âgées atteintes de démence doivent être considérées comme des sous-hommes, au nom de la "dignité".

Si la maladie mentale s'installe, elles ne pourront plus s'opposer à leur élimination physique puisqu'elles s'étaient montrées favorable à l'euthanasie à un autre moment de leur vie.

Le royaume des Pays-Bas se rapproche chaque jour davantage du modèle de l'Aktion T4 (politique d'élimination des malades mentaux mise en oeuvre par l'Allemagne nazie) et du "Gnadentod" ("mort miséricordieuse").

Affiche de propagande nazie

Pays-Bas: un pas de plus vers l'Aktion T4 ? 270px-EnthanasiePropaganda

"60 000 RM :
C'est ce que va coûter à la communauté nationale ce malade héréditaire durant toute sa vie.
Camarade ! C'est aussi ton argent.