L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
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L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
2 janvier 2013
En France, 3,5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire, ces produits de première nécessité distribués par les organisations caritatives. Financée grâce au budget européen, cette aide est aujourd’hui remise en cause. Les efforts déployés depuis plusieurs années pour améliorer la qualité de ces aliments, et ne pas enfermer les plus précaires dans la malbouffe, seront-ils réduits à néant ?
120 millions de personnes menacent, en Europe, de sombrer dans la pauvreté. Les gouvernements européens, qui discutent en ce moment du budget 2014-2020, hésitent cependant à prolonger le financement de l’aide alimentaire destinée aux plus pauvres. C’est pourtant une minuscule part d’un énorme budget : 0,4% sur 1 000 milliards d’euros !
Né en 1987, le Programme européen d’aide aux plus démunis prévoit que les excédents agricoles – sous lesquels croule alors l’Europe – soient redistribués à celles et ceux qui en ont besoin. Depuis, les excédents se font rares. L’Europe aligne donc du cash : des subventions versées aux associations au titre de l’aide alimentaire (500 millions d’euros en 2012) et l’achat direct de produits destinés à être redistribués (383 millions) s’ajoutent à la reprise d’excédents agricoles (177 millions).
Tous les États membres ne bénéficient pas de cette aide, qui passe par le budget de la Politique agricole commune (PAC). Certains pays, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni refusent d’y recourir. « L’Angleterre considère que l’Union européenne doit rester un grand marché et l’Allemagne pense que l’Europe ne doit pas s’immiscer dans les politiques sociales, gérées par les Lands », précise Nadège Chambon, chercheuse à l’institut Notre Europe.
Austérité pour les plus démunis
Les principaux bénéficiaires sont l’Italie (95 millions d’euros en 2012), l’Espagne (80 millions d’euros), la Pologne (75 millions d’euros), la France (70 millions d’euros) et la Roumanie (60 millions d’euros). « Le montant de l’aide est calculé en fonction de la proportion de la population ayant un revenu inférieur à 60% du « revenu médian » national [1]. Cela a fait passer l’Espagne en tête cette année », indique Nadège Chambon. En France, quatre associations gèrent cette aide : La Croix rouge, les banques alimentaires, le Secours populaire et les Restos du cœur.
Mais cette aide n’est pas du goût de tout le monde : plusieurs pays, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède [2] considèrent que l’aide aux pauvres relève de l’action de chaque État. Et refusent de payer. Début 2012, l’Allemagne obtient la condamnation de l’aide alimentaire par la Cour de Justice européenne. Le dispositif actuel n’existera donc plus en 2014. Il pourrait être remplacé par un « Fonds européen d’aide aux plus démunis » moins bien doté [3].
Soit « 350 millions par an, à partager entre 28 pays membres, contre 500 millions actuellement, détaille Gaëtan Lassale, de la Fédération française des banques alimentaires. Sachant que de nouvelles thématiques s’ajouteront à l’aide alimentaire : l’achat de biens essentiels à destination des SDF et des enfants en situation de précarité notamment ». Inquiètes, les associations se sont mobilisées pour que ce fonds voit bel et bien le jour.
Les pauvres, abonnés à la malbouffe ?
Il faudra donc aider mieux, et plus de familles, avec moins. Alors même que le nombre de personnes poussant les portes des soupes populaires ne cesse d’augmenter. « 3,5 millions de personnes ont bénéficié de cette aide en France l’année dernière, souligne Marianne Storogenko, de la Direction générale de la cohésion sociale, en charge du dossier.
8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et pourraient donc en bénéficier. En plus des familles monoparentales et des chômeurs, recourent aujourd’hui à l’aide alimentaire les travailleurs pauvres, les étudiants et les personnes à la retraite. »
Autre problème : la qualité de cette aide alimentaire. Les bénéficiaires de cette aide présentent souvent des troubles nutritionnels, pouvant induire des pathologies telles le diabète ou des problèmes cardiovasculaires, selon une étude menée par l’Institut de veille sanitaire [4]. Seule une personne sur dix mange les cinq fruits et légumes par jour recommandés par le Programme national nutrition santé. Suite à cet alarmant constat, les critères d’achat de denrées pour l’aide alimentaire ont été revus.
Dans les appels d’offre lancés par les ministères, la qualité nutritionnelle compte pour 30% de la note, les tests gustatifs pour 40% et le prix pour 30%. « S’alimenter est un besoin fondamental, mais c’est aussi une source de bonne ou de mauvaise santé, rappelle Marianne Storogenko. Et puis, recevoir des produits de qualité, c’est nécessaire aussi pour l’estime de soi. Si on vous offre quelque chose de bon, c’est que vous êtes quelqu’un. »
Des alternatives pour un bon repas
Ces appels d’offre ne couvrent qu’un quart de l’aide alimentaire. Les 75% restants sont collectés auprès des particuliers à la sortie des supermarchés ou remis gracieusement par les enseignes de la grande distribution, qui écoulent ainsi des marchandises qu’elles ne peuvent pas vendre, pour des raisons d’ordre esthétique le plus souvent. Une autre partie des produits vient des partenariats passés entre des grandes entreprises et les associations.
« Dans la relation avec les donateurs, il faut parfois s’armer de courage pour leur dire : « c’est très gentil, mais nous ne prendrons pas la cinquième tonne de pains au chocolat parce que les gens ne mangent pas que des pains au chocolat. Il nous faudrait plutôt des haricots verts » », poursuit Marianne Storogenko.
Des initiatives émergent pour améliorer le contenu de l’assiette de personnes obligées de recourir à l’aide alimentaire. La Fédération des paniers de la mer (PLM), par exemple, travaille avec les criées, lors des retours de pêche, pour valoriser les poissons invendus, créer des emplois sur l’activité de mareyage – l’achat de poissons en gros – et permettre de diversifier les apports en protéines.
« Il ne s’agit pas seulement de remettre un produit aux gens, explique Hélènet Rochet, directrice de la fédération des PLM. Mais de leur donner envie de cuisiner, d’offrir un bon repas à leur famille. » A l’aide de fiches recettes, et à force de communication avec les bénévoles des associations, les paniers de la mer remettent au goût du jour le tacot, le congre, la roussette.
« Les personnes pauvres ne sont pas condamnées à le rester, estime Hélène Rochet. Et quand leurs moyens le leur permettront, ces personnes pourront reprendre le chemin des poissonneries, et participer à la valorisation de produits qu’elles connaîtront déjà. » La démarche emporte l’adhésion des pêcheurs. « Leur métier est rude. Et savoir que le fruit de leur travail n’est pas perdu est très important pour eux. »
Mieux que le discount, les épiceries solidaires
Un autre acteur a fait son entrée dans le monde de l’aide alimentaire : les épiceries sociales et solidaires (regroupées au sein de l’association Andes). Elles proposent en libre-service des produits de consommation courante, contre une participation financière de 10 à 30% du prix normal. En 2011, 130 000 personnes se sont pressées dans les 240 épiceries solidaires que compte désormais le territoire français (voir la carte.).
« Pour lutter dignement contre la faim, il faut permettre aux gens de choisir », affirme Guillaume Bapst, fondateur des épiceries solidaires. « Quand on vous donne un colis, on nie votre identité : ce que vous aimez, votre façon de cuisiner… Et quand on reçoit une seule ration, on ne peut pas inviter quelqu’un à partager son repas. »
Pour remédier au déficit de fruits et légumes, l’Andes lance en 2008 « le potager de Marianne » à Rungis. Un chantier d’insertion dans lequel on trie les fruits et légumes invendus pour approvisionner les circuits de l’aide alimentaire. Des « potagers » qui essaiment à Perpignan, Marseille et Lille. En janvier dernier, une ferme maraîchère solidaire a ouvert ses portes en Basse-Normandie.
Des paysans dépendants de l’aide alimentaire
« Il vaut mieux récupérer des produits alimentaires que de les jeter, rappelle Guillaume Bapst. Mais la lutte contre le gaspillage ne doit pas être la seule finalité de l’aide alimentaire. Sinon, on se contente de donner aux pauvres ce que l’on a récupéré. Et on ne s’intéresse pas à leurs besoins nutritionnels. Il faut laisser l’approche purement caritative pour remettre les gens à leur place de citoyen. » Pour Marianne Storogenko, « la fourchette est un excellent outil d’insertion. Il faut faire en sorte que ces personnes se sentent soutenues et pas assistées. »
Jean-Claude Balbot, éleveur dans le Finistère, est plus radical : « L’agro-industrie produit de la pauvreté. Même des paysans deviennent clients de l’aide alimentaire ! Ou ces employés des usines agro-alimentaires qui se retrouvent sans travail. Finalement, l’agriculture n’a pas tenu ses promesses, à savoir nourrir le monde et donner du travail aux gens. » Membre actif de la fédération nationale des Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), Jean-Claude Balbot participe à un groupe de travail qui planche sur la question de l’accès à l’alimentation. Pour les Civam, il faut rapatrier l’aide alimentaire vers les territoires.
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/01/02/laide-alimentaire-pour-les-plus-pauvres-bientot-supprimee/#more-36080
Article complet sur Bastamag
2 janvier 2013
En France, 3,5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire, ces produits de première nécessité distribués par les organisations caritatives. Financée grâce au budget européen, cette aide est aujourd’hui remise en cause. Les efforts déployés depuis plusieurs années pour améliorer la qualité de ces aliments, et ne pas enfermer les plus précaires dans la malbouffe, seront-ils réduits à néant ?
120 millions de personnes menacent, en Europe, de sombrer dans la pauvreté. Les gouvernements européens, qui discutent en ce moment du budget 2014-2020, hésitent cependant à prolonger le financement de l’aide alimentaire destinée aux plus pauvres. C’est pourtant une minuscule part d’un énorme budget : 0,4% sur 1 000 milliards d’euros !
Né en 1987, le Programme européen d’aide aux plus démunis prévoit que les excédents agricoles – sous lesquels croule alors l’Europe – soient redistribués à celles et ceux qui en ont besoin. Depuis, les excédents se font rares. L’Europe aligne donc du cash : des subventions versées aux associations au titre de l’aide alimentaire (500 millions d’euros en 2012) et l’achat direct de produits destinés à être redistribués (383 millions) s’ajoutent à la reprise d’excédents agricoles (177 millions).
Tous les États membres ne bénéficient pas de cette aide, qui passe par le budget de la Politique agricole commune (PAC). Certains pays, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni refusent d’y recourir. « L’Angleterre considère que l’Union européenne doit rester un grand marché et l’Allemagne pense que l’Europe ne doit pas s’immiscer dans les politiques sociales, gérées par les Lands », précise Nadège Chambon, chercheuse à l’institut Notre Europe.
Austérité pour les plus démunis
Les principaux bénéficiaires sont l’Italie (95 millions d’euros en 2012), l’Espagne (80 millions d’euros), la Pologne (75 millions d’euros), la France (70 millions d’euros) et la Roumanie (60 millions d’euros). « Le montant de l’aide est calculé en fonction de la proportion de la population ayant un revenu inférieur à 60% du « revenu médian » national [1]. Cela a fait passer l’Espagne en tête cette année », indique Nadège Chambon. En France, quatre associations gèrent cette aide : La Croix rouge, les banques alimentaires, le Secours populaire et les Restos du cœur.
Mais cette aide n’est pas du goût de tout le monde : plusieurs pays, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède [2] considèrent que l’aide aux pauvres relève de l’action de chaque État. Et refusent de payer. Début 2012, l’Allemagne obtient la condamnation de l’aide alimentaire par la Cour de Justice européenne. Le dispositif actuel n’existera donc plus en 2014. Il pourrait être remplacé par un « Fonds européen d’aide aux plus démunis » moins bien doté [3].
Soit « 350 millions par an, à partager entre 28 pays membres, contre 500 millions actuellement, détaille Gaëtan Lassale, de la Fédération française des banques alimentaires. Sachant que de nouvelles thématiques s’ajouteront à l’aide alimentaire : l’achat de biens essentiels à destination des SDF et des enfants en situation de précarité notamment ». Inquiètes, les associations se sont mobilisées pour que ce fonds voit bel et bien le jour.
Les pauvres, abonnés à la malbouffe ?
Il faudra donc aider mieux, et plus de familles, avec moins. Alors même que le nombre de personnes poussant les portes des soupes populaires ne cesse d’augmenter. « 3,5 millions de personnes ont bénéficié de cette aide en France l’année dernière, souligne Marianne Storogenko, de la Direction générale de la cohésion sociale, en charge du dossier.
8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et pourraient donc en bénéficier. En plus des familles monoparentales et des chômeurs, recourent aujourd’hui à l’aide alimentaire les travailleurs pauvres, les étudiants et les personnes à la retraite. »
Autre problème : la qualité de cette aide alimentaire. Les bénéficiaires de cette aide présentent souvent des troubles nutritionnels, pouvant induire des pathologies telles le diabète ou des problèmes cardiovasculaires, selon une étude menée par l’Institut de veille sanitaire [4]. Seule une personne sur dix mange les cinq fruits et légumes par jour recommandés par le Programme national nutrition santé. Suite à cet alarmant constat, les critères d’achat de denrées pour l’aide alimentaire ont été revus.
Dans les appels d’offre lancés par les ministères, la qualité nutritionnelle compte pour 30% de la note, les tests gustatifs pour 40% et le prix pour 30%. « S’alimenter est un besoin fondamental, mais c’est aussi une source de bonne ou de mauvaise santé, rappelle Marianne Storogenko. Et puis, recevoir des produits de qualité, c’est nécessaire aussi pour l’estime de soi. Si on vous offre quelque chose de bon, c’est que vous êtes quelqu’un. »
Des alternatives pour un bon repas
Ces appels d’offre ne couvrent qu’un quart de l’aide alimentaire. Les 75% restants sont collectés auprès des particuliers à la sortie des supermarchés ou remis gracieusement par les enseignes de la grande distribution, qui écoulent ainsi des marchandises qu’elles ne peuvent pas vendre, pour des raisons d’ordre esthétique le plus souvent. Une autre partie des produits vient des partenariats passés entre des grandes entreprises et les associations.
« Dans la relation avec les donateurs, il faut parfois s’armer de courage pour leur dire : « c’est très gentil, mais nous ne prendrons pas la cinquième tonne de pains au chocolat parce que les gens ne mangent pas que des pains au chocolat. Il nous faudrait plutôt des haricots verts » », poursuit Marianne Storogenko.
Des initiatives émergent pour améliorer le contenu de l’assiette de personnes obligées de recourir à l’aide alimentaire. La Fédération des paniers de la mer (PLM), par exemple, travaille avec les criées, lors des retours de pêche, pour valoriser les poissons invendus, créer des emplois sur l’activité de mareyage – l’achat de poissons en gros – et permettre de diversifier les apports en protéines.
« Il ne s’agit pas seulement de remettre un produit aux gens, explique Hélènet Rochet, directrice de la fédération des PLM. Mais de leur donner envie de cuisiner, d’offrir un bon repas à leur famille. » A l’aide de fiches recettes, et à force de communication avec les bénévoles des associations, les paniers de la mer remettent au goût du jour le tacot, le congre, la roussette.
« Les personnes pauvres ne sont pas condamnées à le rester, estime Hélène Rochet. Et quand leurs moyens le leur permettront, ces personnes pourront reprendre le chemin des poissonneries, et participer à la valorisation de produits qu’elles connaîtront déjà. » La démarche emporte l’adhésion des pêcheurs. « Leur métier est rude. Et savoir que le fruit de leur travail n’est pas perdu est très important pour eux. »
Mieux que le discount, les épiceries solidaires
Un autre acteur a fait son entrée dans le monde de l’aide alimentaire : les épiceries sociales et solidaires (regroupées au sein de l’association Andes). Elles proposent en libre-service des produits de consommation courante, contre une participation financière de 10 à 30% du prix normal. En 2011, 130 000 personnes se sont pressées dans les 240 épiceries solidaires que compte désormais le territoire français (voir la carte.).
« Pour lutter dignement contre la faim, il faut permettre aux gens de choisir », affirme Guillaume Bapst, fondateur des épiceries solidaires. « Quand on vous donne un colis, on nie votre identité : ce que vous aimez, votre façon de cuisiner… Et quand on reçoit une seule ration, on ne peut pas inviter quelqu’un à partager son repas. »
Pour remédier au déficit de fruits et légumes, l’Andes lance en 2008 « le potager de Marianne » à Rungis. Un chantier d’insertion dans lequel on trie les fruits et légumes invendus pour approvisionner les circuits de l’aide alimentaire. Des « potagers » qui essaiment à Perpignan, Marseille et Lille. En janvier dernier, une ferme maraîchère solidaire a ouvert ses portes en Basse-Normandie.
Des paysans dépendants de l’aide alimentaire
« Il vaut mieux récupérer des produits alimentaires que de les jeter, rappelle Guillaume Bapst. Mais la lutte contre le gaspillage ne doit pas être la seule finalité de l’aide alimentaire. Sinon, on se contente de donner aux pauvres ce que l’on a récupéré. Et on ne s’intéresse pas à leurs besoins nutritionnels. Il faut laisser l’approche purement caritative pour remettre les gens à leur place de citoyen. » Pour Marianne Storogenko, « la fourchette est un excellent outil d’insertion. Il faut faire en sorte que ces personnes se sentent soutenues et pas assistées. »
Jean-Claude Balbot, éleveur dans le Finistère, est plus radical : « L’agro-industrie produit de la pauvreté. Même des paysans deviennent clients de l’aide alimentaire ! Ou ces employés des usines agro-alimentaires qui se retrouvent sans travail. Finalement, l’agriculture n’a pas tenu ses promesses, à savoir nourrir le monde et donner du travail aux gens. » Membre actif de la fédération nationale des Civam (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), Jean-Claude Balbot participe à un groupe de travail qui planche sur la question de l’accès à l’alimentation. Pour les Civam, il faut rapatrier l’aide alimentaire vers les territoires.
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/01/02/laide-alimentaire-pour-les-plus-pauvres-bientot-supprimee/#more-36080
Article complet sur Bastamag
sylvia- Avec les anges
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Inscription : 22/01/2011
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
oui , il y a des agriculteurs qui sont dans la pauvrete et surtout endettes.......
a cause de la politique agricole dictee par Bruxelles............
il y a des fruits et legumes jetes aux ordures...parcequ`ils sont impropres a la consommation....pas un bel aspect...ect........on prefere les fruits et legumes traites ,qui ont un bel aspect ,et qui sont vendeur ..? ailleurs ,on demandait aux eleveurs de jeter le lait a cause de la surproduction....???on oblige les agriculteurs a laisse une partie des terres cultivables en jacheres....??et tout ceci est controle de tres pres ,et puni en cas de non respect.............
ON DEMANDE AUX AGRICULTEURS DE MARCHER SUR LA TETE..
notre systeme politique et economique (europeen et mondial) a fabrique cette pauvrete...
a cause de la politique agricole dictee par Bruxelles............
il y a des fruits et legumes jetes aux ordures...parcequ`ils sont impropres a la consommation....pas un bel aspect...ect........on prefere les fruits et legumes traites ,qui ont un bel aspect ,et qui sont vendeur ..? ailleurs ,on demandait aux eleveurs de jeter le lait a cause de la surproduction....???on oblige les agriculteurs a laisse une partie des terres cultivables en jacheres....??et tout ceci est controle de tres pres ,et puni en cas de non respect.............
ON DEMANDE AUX AGRICULTEURS DE MARCHER SUR LA TETE..
notre systeme politique et economique (europeen et mondial) a fabrique cette pauvrete...
s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
sylvia a écrit:L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
120 millions de personnes menacent, en Europe, de sombrer dans la pauvreté. Les gouvernements européens, qui discutent en ce moment du budget 2014-2020, hésitent cependant à prolonger le financement de l’aide alimentaire destinée aux plus pauvres. C’est pourtant une minuscule part d’un énorme budget : 0,4% sur 1 000 milliards d’euros !
Rien que cette phrase en dit long sur les gouvernements aujourd'hui...
Niko- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 272
Localisation : A l'Eglise
Inscription : 07/11/2012
Climat: la Banque mondiale prédit de "vastes pénuries alimentaires"
Belga | 19 Juin 20
La Banque mondiale craint qu'une hausse de 2°C de la température du globe ne se produise d'ici à 2040, provoquant alors "pénuries alimentaires" et inondations, selon un rapport publié mercredi.
"Des températures extrêmes pourraient affecter les récoltes de riz, de blé de maïs et d'autres cultures importantes, et menacer la sécurité alimentaire" des pays pauvres, prévient l'institution, ajoutant que la part des populations "sous-alimentées" pourrait à terme flamber de 90% dans certains pays africains. La communauté internationale s'est engagée à contenir le réchauffement du thermomètre mondial à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, sans fixer d'échéance précise. Mais selon la Banque mondiale, ce scénario pourrait prendre corps "dans l'espace d'une génération" en cas d'inertie politique à l'heure où le réchauffement a déjà atteint +0,8°C. Les pays en développement en seront les premières victimes même si leurs habitants "ne sont pas maîtres de la hausse de la température mondiale", souligne le président de la BM, Jim Yong Kim, en préambule du rapport. Selon ce scénario, l'Afrique sub-saharienne verrait à terme sa production agricole totale reculer de 10%, et 40% de ses terres dédiées au maïs devenir "inutilisables" dans la décennie 2030. L'Asie du Sud et du Sud-Est serait-elle sous la menace de "crises majeures". Les inondations massives qui ont touché plus de 20 millions de personnes au Pakistan en 2010 pourraient devenir "monnaie courante", selon la BM. De violents épisodes de sécheresse pourraient également frapper l'Inde tandis que la montée des eaux en Asie du Sud-Est, associée à des cyclones, pourrait se traduire par l'inondation d'une "grande partie" de Bangkok dans les années 2030, selon la Banque mondiale. "Un nouvel élan est nécessaire", clame le rapport à l'heure où la mobilisation politique sur le climat marque le pas. Déjà auteur d'un rapport alarmiste sur le sujet en novembre, La Banque mondiale souligne également que le réchauffement climatique fait peser une "menace fondamentale" sur son objectif d'éradiquer l'extrême pauvreté d'ici à 2030. (Belga)
http://www.rtl.be/info/monde/international/1011419/climat-la-banque-mondiale-predit-de-vastes-penuries-alimentaires-
La Banque mondiale craint qu'une hausse de 2°C de la température du globe ne se produise d'ici à 2040, provoquant alors "pénuries alimentaires" et inondations, selon un rapport publié mercredi.
"Des températures extrêmes pourraient affecter les récoltes de riz, de blé de maïs et d'autres cultures importantes, et menacer la sécurité alimentaire" des pays pauvres, prévient l'institution, ajoutant que la part des populations "sous-alimentées" pourrait à terme flamber de 90% dans certains pays africains. La communauté internationale s'est engagée à contenir le réchauffement du thermomètre mondial à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, sans fixer d'échéance précise. Mais selon la Banque mondiale, ce scénario pourrait prendre corps "dans l'espace d'une génération" en cas d'inertie politique à l'heure où le réchauffement a déjà atteint +0,8°C. Les pays en développement en seront les premières victimes même si leurs habitants "ne sont pas maîtres de la hausse de la température mondiale", souligne le président de la BM, Jim Yong Kim, en préambule du rapport. Selon ce scénario, l'Afrique sub-saharienne verrait à terme sa production agricole totale reculer de 10%, et 40% de ses terres dédiées au maïs devenir "inutilisables" dans la décennie 2030. L'Asie du Sud et du Sud-Est serait-elle sous la menace de "crises majeures". Les inondations massives qui ont touché plus de 20 millions de personnes au Pakistan en 2010 pourraient devenir "monnaie courante", selon la BM. De violents épisodes de sécheresse pourraient également frapper l'Inde tandis que la montée des eaux en Asie du Sud-Est, associée à des cyclones, pourrait se traduire par l'inondation d'une "grande partie" de Bangkok dans les années 2030, selon la Banque mondiale. "Un nouvel élan est nécessaire", clame le rapport à l'heure où la mobilisation politique sur le climat marque le pas. Déjà auteur d'un rapport alarmiste sur le sujet en novembre, La Banque mondiale souligne également que le réchauffement climatique fait peser une "menace fondamentale" sur son objectif d'éradiquer l'extrême pauvreté d'ici à 2030. (Belga)
http://www.rtl.be/info/monde/international/1011419/climat-la-banque-mondiale-predit-de-vastes-penuries-alimentaires-
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Malheureusement, la famine mondiale devrait arriver beaucoup plus tôt que cela, avec les risques de méga tsunamis liés à la plaque indienne qui s'agite, aux risque de radioactivité de plus en plus grands avec les centrales nucléaires, de la pollution toujours plus grande, etc,... tout s'accélère très vite.
Merci Lardida pour cette news!
Merci Lardida pour cette news!
Invité- Invité
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Au delà de ces problèmes de climat, le souci fondamental reste la surpopulation, on est trop nombreux sur cette planète, il est urgent de réguler les naissances et surtout à moins consommer....Mais personne n'a envie de cela, donc l'issue est fatale, inexorablement...
Olivier777- Débutant
- Messages : 4
Inscription : 20/05/2013
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
mais non on n'est pas trop nombreux; le problème est que la richesse est mal répartie et tout est de mauvaise qualité.
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Réguler les naissances? Je n'aurais jamais accepté que l'état m'interdise de faire mes enfants.
Je pense que la science a tellement evolué qu'elle a fait avancer l'espérance de vie de quelques décénnies. Ne disait-on pas que l'âge canonique était de 40 ans (il y a très très longtemps), dont peu y arrivait... Si on continue ainsi le monde ne sera plus constitué que d'ancêtres....
Je pense que la science a tellement evolué qu'elle a fait avancer l'espérance de vie de quelques décénnies. Ne disait-on pas que l'âge canonique était de 40 ans (il y a très très longtemps), dont peu y arrivait... Si on continue ainsi le monde ne sera plus constitué que d'ancêtres....
Chaton8- Aime le Rosaire
- Messages : 797
Age : 60
Localisation : Belgique
Inscription : 18/02/2010
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
C'est vrai, on ne doit pas diminuer les êtres voulu par Dieu, si vous remarquez bien la france à voulu réguler les naissances, eh bien les autres sont venus et ça poussent comme des champignons.
anlise- Contemplatif
- Messages : 1753
Inscription : 04/12/2009
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Et Marie à Medjugorje a bien dit : n'ayez pas peur de faire des enfants !
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Faisons plein de bégés!
Invité- Invité
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
plein de bébés, je suppose Jérémie ?
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25726
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Les hommes ont perdus le désir de procréer, disent-ils qu'ils n'ont pas les moyens hors que si vous observez bien chaque enfant vient au monde avec sa grâce.
Regardez bien autour de vous ou chez vous, vous allez voir que vous avez reçu des grâces lors de la naissance de chaque bébé.
Ceci dit, qu'il faut de l'abstinence et la grâce de Dieu suit son cours pour quand même avoir le temps, le moment pour s'occuper de ces bébés.
Il y a d'autres soucis qui sont entrés dans le monde par la faute des hommes en général. L'homme aime bien prendre du plaisir, mais quand vient un bébé certains ne sont pas content, et aussi si j'ose dire forcer la femme à vouloir travailler à l'extérieur du foyer. C'est un point très contesté par certains. C'est le système de la société qui nous fait croire à toutes ces bêttises là.
Dit-on, il faut 2 salaires et on arrivera mieux, c'est une idée conçue, mais quand on vie vraiment de la foi, Dieu se charge de tout. On veut toujours plus, tous ce qu'on voit, on croit toujours avoir besoin de quelques choses sans jamais vouloir s'en passer, c'est ce que j'appelle l'avidité.
Si, on maitrise ses désirs, Dieu nous aide beaucoup plus.
Regardez bien autour de vous ou chez vous, vous allez voir que vous avez reçu des grâces lors de la naissance de chaque bébé.
Ceci dit, qu'il faut de l'abstinence et la grâce de Dieu suit son cours pour quand même avoir le temps, le moment pour s'occuper de ces bébés.
Il y a d'autres soucis qui sont entrés dans le monde par la faute des hommes en général. L'homme aime bien prendre du plaisir, mais quand vient un bébé certains ne sont pas content, et aussi si j'ose dire forcer la femme à vouloir travailler à l'extérieur du foyer. C'est un point très contesté par certains. C'est le système de la société qui nous fait croire à toutes ces bêttises là.
Dit-on, il faut 2 salaires et on arrivera mieux, c'est une idée conçue, mais quand on vie vraiment de la foi, Dieu se charge de tout. On veut toujours plus, tous ce qu'on voit, on croit toujours avoir besoin de quelques choses sans jamais vouloir s'en passer, c'est ce que j'appelle l'avidité.
Si, on maitrise ses désirs, Dieu nous aide beaucoup plus.
anlise- Contemplatif
- Messages : 1753
Inscription : 04/12/2009
Re: L’aide alimentaire pour les plus pauvres bientôt supprimée ?
Oui, Malou, merci de me corriger! hi hi!
Invité- Invité
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