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Un grand Saint : St Augustin et sa Mère Ste Monique
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Un grand Saint : St Augustin et sa Mère Ste Monique
par Maud Lun 27 Aoû 2012 - 15:13
Un grand saint : saint Augustin et sa Mère Sainte Monique
Petite histoire ..
Aujourd’hui, nous fêtons sainte Monique et demain, saint Augustin : la mère et le fils, celle qui a prié sans relâche et « le fils de tant de larmes ».
En août 386, à Milan, Augustin reçoit la visite d’un compatriote qui lui parle de saint Antoine, père des moines.
« Quand le visiteur s’en va, Augustin court se réfugier dans le petit jardin derrière la maison. Alypius (son meilleur ami) le suit. Augustin sent qu’un combat terrible se joue en lui, il confie à son ami avec une grande angoisse :
- Le mal a beaucoup de force en moi, plus que le bien dont je n’ai pas l’habitude ! Je sens que je dois devenir un autre homme, mais j’ai peur ! J’ai peur !
Augustin s’éloigne brusquement et, tombant sous un figuier, il éclate en sanglots. Soudain, de la maison voisine, s’élève une comptine fredonnée par une voix d’enfant. Augustin, au milieu des paroles de la chanson, entend ces mots :
- Prends et lis… Prends et lis…
Augustin se redresse, ses larmes cessent de couler. Il revient vers Alypius et saisit le cahier des écrits de saint Paul qu’il a emporté avec lui dans le jardin. Il l’ouvre et lit :
- « Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises (Lettre aux Romains 13, 13-14, traduction Louis Segond). »
Le manuscrit lui échappe ; il regarde Alypius et murmure :
- Je n’ai pas besoin d’en lire davantage… Mon âme est éclairée d’une lumière rassurante qui se répand dans tout mon cœur… Ma vie jusqu’à aujourd’hui n’est pas digne de ce nom, mais à présent, je crois !
Tous deux s’élancent à la recherche de Monique. Ils lui racontent tout. Augustin, tellement excité autrefois par ses découvertes, est à présent calme, radieux, rempli d’une assurance qu’inonde la joie. Monique exulte :
- Béni sois-tu, Seigneur ! Merci !
La certitude qu’elle a reçu, il y a tant d’années, prend corps devant ses yeux éblouis. Augustin ne sera pas seulement chrétien, il sera un bon chrétien, un grand chrétien. »
Odile Haumonté
(Tiré du livre « Le destin d’un génie – Saint Augustin », d’Odile Haumonté, Téqui, Sentinelles n° 33, 2012)
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Ste Monique avec son fils St Augustin
Petite histoire ..
Aujourd’hui, nous fêtons sainte Monique et demain, saint Augustin : la mère et le fils, celle qui a prié sans relâche et « le fils de tant de larmes ».
En août 386, à Milan, Augustin reçoit la visite d’un compatriote qui lui parle de saint Antoine, père des moines.
« Quand le visiteur s’en va, Augustin court se réfugier dans le petit jardin derrière la maison. Alypius (son meilleur ami) le suit. Augustin sent qu’un combat terrible se joue en lui, il confie à son ami avec une grande angoisse :
- Le mal a beaucoup de force en moi, plus que le bien dont je n’ai pas l’habitude ! Je sens que je dois devenir un autre homme, mais j’ai peur ! J’ai peur !
Augustin s’éloigne brusquement et, tombant sous un figuier, il éclate en sanglots. Soudain, de la maison voisine, s’élève une comptine fredonnée par une voix d’enfant. Augustin, au milieu des paroles de la chanson, entend ces mots :
- Prends et lis… Prends et lis…
Augustin se redresse, ses larmes cessent de couler. Il revient vers Alypius et saisit le cahier des écrits de saint Paul qu’il a emporté avec lui dans le jardin. Il l’ouvre et lit :
- « Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises (Lettre aux Romains 13, 13-14, traduction Louis Segond). »
Le manuscrit lui échappe ; il regarde Alypius et murmure :
- Je n’ai pas besoin d’en lire davantage… Mon âme est éclairée d’une lumière rassurante qui se répand dans tout mon cœur… Ma vie jusqu’à aujourd’hui n’est pas digne de ce nom, mais à présent, je crois !
Tous deux s’élancent à la recherche de Monique. Ils lui racontent tout. Augustin, tellement excité autrefois par ses découvertes, est à présent calme, radieux, rempli d’une assurance qu’inonde la joie. Monique exulte :
- Béni sois-tu, Seigneur ! Merci !
La certitude qu’elle a reçu, il y a tant d’années, prend corps devant ses yeux éblouis. Augustin ne sera pas seulement chrétien, il sera un bon chrétien, un grand chrétien. »
Odile Haumonté
(Tiré du livre « Le destin d’un génie – Saint Augustin », d’Odile Haumonté, Téqui, Sentinelles n° 33, 2012)
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Ste Monique avec son fils St Augustin
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Un grand Saint : St Augustin et sa Mère Ste Monique
par Fa-Victoria Lun 27 Aoû 2012 - 16:25
ah oui, elle est vrmt courageuse et patiente, un vrai modèle!j'avais 8-9 ans quand j'ai lu une biographie en bande dessinée sur St-Augustin, et ça m'a étonnée de savoir que sa mère a prié pour sa conversion pdt plus de 20 ans!
Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: Un grand Saint : St Augustin et sa Mère Ste Monique
par Malou Lun 27 Aoû 2012 - 20:51
Merci pour la "petite" histoire, Maud ! 
Malou- Dans la prière
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