Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
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Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Salut, je me suis dit qu'il serait bien de vous faire partager une petite biographie des saints et bienheureux intercesseurs pour les JMJ à Rio (Brésil) qui aura lieu en 2013 (et que j'aurai la joie de participer si Dieu veut!)
Pour chaque JMJ, il y a des saints qui sont choisis comme étant un modèle pour les jeunes (et aussi pour autres tranches d'âge bien sûr).
1. Sainte Rose de Lima
Fidèle à la volonté de Dieu
Rose naquit à Lima, au Pérou, le 20 avril 1586, et reçut au Baptême le nom d’Isabelle. Sa mère, penchée sur son berceau, ayant cru apercevoir une rose épanouie sur son visage, s’écria : "Désormais, tu seras ma "Rose", changement de nom qui fut confirmé par la Sainte Vierge dans une vision qu’eut plus tard la jeune fille.
La vie de cette petite Sainte a été une suite ininterrompue de souffrances volontairement acceptées et héroïquement supportées. Dès son bas âge, Rose comprit que la vraie sainteté consiste avant tout à accomplir ses devoirs d’état. Une source de difficultés lui vint de concilier l’obéissance à ses parents avec la fidélité aux appels intérieurs dont le Ciel la favorisait. Elle s’ingénia à trouver le moyen d’obéir à la fois à Dieu et à sa mère. Décidée à ne chercher à plaire à personne qu’à Dieu, elle portait néanmoins une couronne de fleurs imposée par sa mère ; mais elle sut y cacher à l’intérieure une aiguille qui faisait de cet ornement un instrument de supplice.
À l’exemple de sainte Catherine de Sienne, Rose se voua à une vie de pénitence. Dès son enfance, elle s’exerça au jeûne et put le pratiquer à un degré héroïque. Elle ne mangeait jamais de fruits. À six ans, elle jeûnait le vendredi et le samedi. À quinze ans, elle fit voeu de ne jamais manger de viande. Plus tard, elle ne mangea qu’une soupe faite de pain et d’eau, sans sel ni autre assaisonnement. Toutes les nuits, elle se frappait cruellement avec des chaînettes de fer, s’offrant à Dieu comme une victime sanglante pour l’Église, l’État, les âmes du purgatoire et les pécheurs. Non contente du lit de planches sur lequel elle reposa longtemps, elle se fit un lit avec des morceaux de bois liés avec des cordes ; elle remplit les intervalles avec des fragments de tuiles et de vaisselle, les acuités tournées vers le haut. Rose coucha sur ce lit pendant les seize dernières années de sa vie.
La vraie sainteté ne réside pas dans la pénitence du corps, mais dans celle du coeur, qui est impossible sans l’humilité et l’obéissance. Toutes les austérités de Rose étaient soumises à l’obéissance ; et elle était toujours prête à tout abandonner. On s’étonnera que ses directeurs aient pu approuver dans une si frêle enfant d’aussi cruelles macérations ; mais il faut savoir que chaque fois que des confesseurs voulurent s’y opposer, il en furent empêchés par une lumière intérieure.
Toute la personne de Rose, défigurée par la pénitence, attirait l’attention du public et la faisait vénérer comme une Sainte. Désolée, elle eut recours à Dieu, afin que ses jeûnes n’altérassent pas les traits de son visage. Chose admirable ! Elle reprit son embonpoint et ses vives couleurs ; ses yeux se ranimèrent. Aussi arriva-t-il qu’après avoir jeûné tout un Carême au pain et à l’eau, elle rencontra des jeunes gens qui se moquèrent d’elle en disant : "Voyez cette religieuse si célèbre par sa pénitence ! Elle revient sans doute d’un festin. C’est édifiant, vraiment, en ce saint temps !" Rose en remercia Dieu.
La charité de Rose pour le salut des âmes était en proportion de son amour pour Jésus-Christ. Elle ressentait une poignante douleur en pensant aux âmes qui se perdent après avoir été si chèrement achetées. Elle pleurait sur le sort des Chinois, des Turcs, et des nombreuses sectes hérétiques qui désolaient l’Europe.
Rose mourut le 24 août 1617, à l’âge de trente et un ans.
Prière
Aidez-moi à rechercher la fidélité au dessein de Dieu pour ma vie. Amen!
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Pour chaque JMJ, il y a des saints qui sont choisis comme étant un modèle pour les jeunes (et aussi pour autres tranches d'âge bien sûr).
1. Sainte Rose de Lima
Fidèle à la volonté de Dieu
Rose naquit à Lima, au Pérou, le 20 avril 1586, et reçut au Baptême le nom d’Isabelle. Sa mère, penchée sur son berceau, ayant cru apercevoir une rose épanouie sur son visage, s’écria : "Désormais, tu seras ma "Rose", changement de nom qui fut confirmé par la Sainte Vierge dans une vision qu’eut plus tard la jeune fille.
La vie de cette petite Sainte a été une suite ininterrompue de souffrances volontairement acceptées et héroïquement supportées. Dès son bas âge, Rose comprit que la vraie sainteté consiste avant tout à accomplir ses devoirs d’état. Une source de difficultés lui vint de concilier l’obéissance à ses parents avec la fidélité aux appels intérieurs dont le Ciel la favorisait. Elle s’ingénia à trouver le moyen d’obéir à la fois à Dieu et à sa mère. Décidée à ne chercher à plaire à personne qu’à Dieu, elle portait néanmoins une couronne de fleurs imposée par sa mère ; mais elle sut y cacher à l’intérieure une aiguille qui faisait de cet ornement un instrument de supplice.
À l’exemple de sainte Catherine de Sienne, Rose se voua à une vie de pénitence. Dès son enfance, elle s’exerça au jeûne et put le pratiquer à un degré héroïque. Elle ne mangeait jamais de fruits. À six ans, elle jeûnait le vendredi et le samedi. À quinze ans, elle fit voeu de ne jamais manger de viande. Plus tard, elle ne mangea qu’une soupe faite de pain et d’eau, sans sel ni autre assaisonnement. Toutes les nuits, elle se frappait cruellement avec des chaînettes de fer, s’offrant à Dieu comme une victime sanglante pour l’Église, l’État, les âmes du purgatoire et les pécheurs. Non contente du lit de planches sur lequel elle reposa longtemps, elle se fit un lit avec des morceaux de bois liés avec des cordes ; elle remplit les intervalles avec des fragments de tuiles et de vaisselle, les acuités tournées vers le haut. Rose coucha sur ce lit pendant les seize dernières années de sa vie.
La vraie sainteté ne réside pas dans la pénitence du corps, mais dans celle du coeur, qui est impossible sans l’humilité et l’obéissance. Toutes les austérités de Rose étaient soumises à l’obéissance ; et elle était toujours prête à tout abandonner. On s’étonnera que ses directeurs aient pu approuver dans une si frêle enfant d’aussi cruelles macérations ; mais il faut savoir que chaque fois que des confesseurs voulurent s’y opposer, il en furent empêchés par une lumière intérieure.
Toute la personne de Rose, défigurée par la pénitence, attirait l’attention du public et la faisait vénérer comme une Sainte. Désolée, elle eut recours à Dieu, afin que ses jeûnes n’altérassent pas les traits de son visage. Chose admirable ! Elle reprit son embonpoint et ses vives couleurs ; ses yeux se ranimèrent. Aussi arriva-t-il qu’après avoir jeûné tout un Carême au pain et à l’eau, elle rencontra des jeunes gens qui se moquèrent d’elle en disant : "Voyez cette religieuse si célèbre par sa pénitence ! Elle revient sans doute d’un festin. C’est édifiant, vraiment, en ce saint temps !" Rose en remercia Dieu.
La charité de Rose pour le salut des âmes était en proportion de son amour pour Jésus-Christ. Elle ressentait une poignante douleur en pensant aux âmes qui se perdent après avoir été si chèrement achetées. Elle pleurait sur le sort des Chinois, des Turcs, et des nombreuses sectes hérétiques qui désolaient l’Europe.
Rose mourut le 24 août 1617, à l’âge de trente et un ans.
Prière
Aidez-moi à rechercher la fidélité au dessein de Dieu pour ma vie. Amen!
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Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
2. Saint Antoine de Sant'Anna Galvao
(premier saint brésilien)
« Homme de paix et de charité », comme il a été dit de lui, il a vécu sa foi en se dévouant à son prochain, aux esclaves et aux plus pauvres.
Il avait une profonde dévotion pour la Vierge Marie, dont il se disait « le fils et l'esclave perpétuel », et était un profond adorateur de l'Eucharistie.
Par ailleurs, il aimait beaucoup la poésie et la littérature, et était tout particulièrement apprécié pour ses sermons et pour les conseils spirituels qu'il prodiguait.
Il aurait eu aussi des dons d'ubiquité et de lévitation.
Tandis qu'il se rendait de Rio de Janeiro à São Paulo, il croisa un homme qui souffrait de maux de reins et lui demanda de le guérir. Antonio écrivit alors sur un petit bout de papier les mots : « Post partum, Virgo, inviolata permansisti. Dei genitrix, intercede pro nobis » et demanda à l'homme d'avaler la boulette de papier en récitant la prière. Instantanément celui-ci fut guéri.
Longtemps après la mort du Père Antonio, plusieurs guérisons ont aussi été constatées. En particulier celle qui concerne le jeune Enzo, dont la mère ne parvenait pas à mener à bien ses grossesses. Après avoir pris une des fameuses pilules, elle mena à terme sa nouvelle grossesse et accoucha d'un petit garçon, qui d'ailleurs assista, alors qu'il avait 11 ans, à la canonisation d'Antonio, à São Paulo, en 2007.
(premier saint brésilien)
« Homme de paix et de charité », comme il a été dit de lui, il a vécu sa foi en se dévouant à son prochain, aux esclaves et aux plus pauvres.
Il avait une profonde dévotion pour la Vierge Marie, dont il se disait « le fils et l'esclave perpétuel », et était un profond adorateur de l'Eucharistie.
Par ailleurs, il aimait beaucoup la poésie et la littérature, et était tout particulièrement apprécié pour ses sermons et pour les conseils spirituels qu'il prodiguait.
Il aurait eu aussi des dons d'ubiquité et de lévitation.
Tandis qu'il se rendait de Rio de Janeiro à São Paulo, il croisa un homme qui souffrait de maux de reins et lui demanda de le guérir. Antonio écrivit alors sur un petit bout de papier les mots : « Post partum, Virgo, inviolata permansisti. Dei genitrix, intercede pro nobis » et demanda à l'homme d'avaler la boulette de papier en récitant la prière. Instantanément celui-ci fut guéri.
Longtemps après la mort du Père Antonio, plusieurs guérisons ont aussi été constatées. En particulier celle qui concerne le jeune Enzo, dont la mère ne parvenait pas à mener à bien ses grossesses. Après avoir pris une des fameuses pilules, elle mena à terme sa nouvelle grossesse et accoucha d'un petit garçon, qui d'ailleurs assista, alors qu'il avait 11 ans, à la canonisation d'Antonio, à São Paulo, en 2007.
Fa-Victoria- Pour le roi
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Inscription : 17/08/2011
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
3. Bienheureux Pier Giogio Frassati, mort à 24 ans!(un de mes préférés!)
L’ascension intérieure d’un jeune étudiant
Pier Giorgio naît un 6 avril. Il est l’aîné de deux enfants. Très tôt ses parents jugent que seule Luciana, d’un an sa cadette, est dotée de toute l’intelligence requise pour succéder un jour à la direction du journal libéral La Stampa. Pas lui.
Son père le taxe d’imbécile et l’humilie fréquemment.
L’enfant, l’adolescent puis le jeune homme ne s’en effarouchera jamais.
Simplement, il redoublera d’efforts. Tout en respectant toujours ses parents, même lorsque, au fil des ans, le ménage manifeste une mésentente conjugale de plus en plus grande.
Le garçon est aussi étonnamment concerné par la souffrance d’autrui. Un jour, encore tout petit, il est seul à la maison lorsqu’une pauvre dame vient réclamer quelques sous. Que faire ? L’idée surgit, désarçonnantede bonté. Pier Giorgio ôte ses chaussures et ses bas, les tend à la mendiante : "Pour vos enfants", lui dit-il.
Son cœur éveillé à la misère grandit durant la première guerre mondiale. Lorsqu’elle éclate, il ne sait comment clamer son refus ; il voudrait s’engager pour la paix, venir en aide aux blessés, aux familles des soldats. Que faire pour que la guerre cesse ? "Je donnerai ma vie !", soutient l’adolescent.
Dès 1918 - il a alors 17 ans -, Pier Giorgio s’investit dans les mouvements catholiques : les équipes Saint-Vincent-de-Paul puis la FUCI (Fédération des Universitaires de l’Action Catholique Italienne). Il y trouve "un réel terrain d’entraînement à la formation chrétienne et des secteurs propices à son apostolat", soulignera Jean-Paul II.
prix des transports en commun qu’il économise pour récolter quelques sous. Il conserve également livres et vieux journaux, fait de multiples quêtes, allant de porte en porte. Le très pragmatique et très enjoué Pier Giorgio parvient ainsi à sortir une foultitude de familles et de personnes seules de leur embarras financiers. Il devient au passage le compagnon de jeux des enfants, le confident des parents, offrant sa présence sympathique et ses paroles réconfortantes.
Paroles d’encouragements, paroles de confiance. Le jeune bienfaiteur incite encore et toujours à prier.
C’est une véritable victoire pour Pier Giorgio lorsqu’il obtient, à 17 ans, la possibilité de communier chaque jour. Jusque là, sa mère y a opposé son veto, méfiante face à de ce qu’elle prend pour de la bigoterie. Entre 19 et 24 ans, il découvre et participe aussi à l’adoration nocturne. On le croise un chapelet en main. Ou déclamant Dante. Ou méditant les paroles de saint Paul.
Les étudiants qui l’entourent respectent cet être entier pour "sa foi ardente, simple, entière, inébranlable", comme l’explique un ami. "Il mettait toujours le Seigneur entre lui et nous", dira une jeune fille qu’il aima en secret ; un amour auquel il renonce, sachant que ce sujet risque de devenir une occasion supplémentaire de discorde entre ses parents.
On admire la droiture de Pier Giorgio. Sa sœur témoignera que la grande pureté de son frère était manifeste aux yeux de tous. Lorsqu’une une conversation dérape par exemple, il ne se gêne pas pour siffler ostensiblement. Son attitude tranche avec celle des autres jeunes et leur inspire respect et sympathie. "Son secret pour gagner les esprits et les cœurs, c’était sa charité sans alliage", assure un ami. Pier Giorgio remplit gaiement mille services anodins : rangement de la salle après une réunion, préparation d’une fête. "Je suis à votre entière disposition", aime-t-il répéter.
Soudainement, Pier Giorgio contracte, auprès d’une famille pauvre, une poliomyélite foudroyante qui l’emportera en six jours. On ne décèle pas immédiatement la cause de son mal. Et, tandis que sa grand-mère agonise dans la chambre à côté, on lui reproche son flegme. Traîner au lit alors que son aïeule est mourante ! A 24 ans (en 1925), son témoignage de vie prend toute sa mesure dans ces jours d’épreuve.
http://www.mavocation.org/vocation/saints/281-pier-giorgio-frassati.html
Prière
Intercède pour moi, afin qu’à chaque étape de ma vie, je donne la préférence à l’amour de Dieu et de mon prochain. Amen
L’ascension intérieure d’un jeune étudiant
Pier Giorgio naît un 6 avril. Il est l’aîné de deux enfants. Très tôt ses parents jugent que seule Luciana, d’un an sa cadette, est dotée de toute l’intelligence requise pour succéder un jour à la direction du journal libéral La Stampa. Pas lui.
Son père le taxe d’imbécile et l’humilie fréquemment.
L’enfant, l’adolescent puis le jeune homme ne s’en effarouchera jamais.
Simplement, il redoublera d’efforts. Tout en respectant toujours ses parents, même lorsque, au fil des ans, le ménage manifeste une mésentente conjugale de plus en plus grande.
Le garçon est aussi étonnamment concerné par la souffrance d’autrui. Un jour, encore tout petit, il est seul à la maison lorsqu’une pauvre dame vient réclamer quelques sous. Que faire ? L’idée surgit, désarçonnantede bonté. Pier Giorgio ôte ses chaussures et ses bas, les tend à la mendiante : "Pour vos enfants", lui dit-il.
Son cœur éveillé à la misère grandit durant la première guerre mondiale. Lorsqu’elle éclate, il ne sait comment clamer son refus ; il voudrait s’engager pour la paix, venir en aide aux blessés, aux familles des soldats. Que faire pour que la guerre cesse ? "Je donnerai ma vie !", soutient l’adolescent.
Dès 1918 - il a alors 17 ans -, Pier Giorgio s’investit dans les mouvements catholiques : les équipes Saint-Vincent-de-Paul puis la FUCI (Fédération des Universitaires de l’Action Catholique Italienne). Il y trouve "un réel terrain d’entraînement à la formation chrétienne et des secteurs propices à son apostolat", soulignera Jean-Paul II.
prix des transports en commun qu’il économise pour récolter quelques sous. Il conserve également livres et vieux journaux, fait de multiples quêtes, allant de porte en porte. Le très pragmatique et très enjoué Pier Giorgio parvient ainsi à sortir une foultitude de familles et de personnes seules de leur embarras financiers. Il devient au passage le compagnon de jeux des enfants, le confident des parents, offrant sa présence sympathique et ses paroles réconfortantes.
Paroles d’encouragements, paroles de confiance. Le jeune bienfaiteur incite encore et toujours à prier.
C’est une véritable victoire pour Pier Giorgio lorsqu’il obtient, à 17 ans, la possibilité de communier chaque jour. Jusque là, sa mère y a opposé son veto, méfiante face à de ce qu’elle prend pour de la bigoterie. Entre 19 et 24 ans, il découvre et participe aussi à l’adoration nocturne. On le croise un chapelet en main. Ou déclamant Dante. Ou méditant les paroles de saint Paul.
Les étudiants qui l’entourent respectent cet être entier pour "sa foi ardente, simple, entière, inébranlable", comme l’explique un ami. "Il mettait toujours le Seigneur entre lui et nous", dira une jeune fille qu’il aima en secret ; un amour auquel il renonce, sachant que ce sujet risque de devenir une occasion supplémentaire de discorde entre ses parents.
On admire la droiture de Pier Giorgio. Sa sœur témoignera que la grande pureté de son frère était manifeste aux yeux de tous. Lorsqu’une une conversation dérape par exemple, il ne se gêne pas pour siffler ostensiblement. Son attitude tranche avec celle des autres jeunes et leur inspire respect et sympathie. "Son secret pour gagner les esprits et les cœurs, c’était sa charité sans alliage", assure un ami. Pier Giorgio remplit gaiement mille services anodins : rangement de la salle après une réunion, préparation d’une fête. "Je suis à votre entière disposition", aime-t-il répéter.
Soudainement, Pier Giorgio contracte, auprès d’une famille pauvre, une poliomyélite foudroyante qui l’emportera en six jours. On ne décèle pas immédiatement la cause de son mal. Et, tandis que sa grand-mère agonise dans la chambre à côté, on lui reproche son flegme. Traîner au lit alors que son aïeule est mourante ! A 24 ans (en 1925), son témoignage de vie prend toute sa mesure dans ces jours d’épreuve.
http://www.mavocation.org/vocation/saints/281-pier-giorgio-frassati.html
Prière
Intercède pour moi, afin qu’à chaque étape de ma vie, je donne la préférence à l’amour de Dieu et de mon prochain. Amen
Fa-Victoria- Pour le roi
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Inscription : 17/08/2011
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Merci pour le partage
Joelle27- Contre le nouvel ordre mondial
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Merci de nous partager cela Fahimy, j'ai connu de nouveaux Saints grâce à toi, je te souhaite d'aller au JMJ, que Dieu t'accompagne
Mais cette Rose de Lima, pour tant de pénitences ? Comme le dit le texte voir, cruelle à sang (si je ne me trompe pas) mais c'est pas de trop ça ?
Mais cette Rose de Lima, pour tant de pénitences ? Comme le dit le texte voir, cruelle à sang (si je ne me trompe pas) mais c'est pas de trop ça ?
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 28
Inscription : 21/06/2011
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
qu'est-ce qui est de trop pour le Bon Dieu?
en parlant de sang, il y a une phrase que je répète souvent ces temps-ci et que j'ai créé : Ô Sang de Jésus Christ, invite-moi à avoir soif de Toi!
en parlant de sang, il y a une phrase que je répète souvent ces temps-ci et que j'ai créé : Ô Sang de Jésus Christ, invite-moi à avoir soif de Toi!
Fa-Victoria- Pour le roi
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Age : 36
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Inscription : 17/08/2011
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Fa-Victoria a écrit:qu'est-ce qui est de trop pour le Bon Dieu?
en parlant de sang, il y a une phrase que je répète souvent ces temps-ci et que j'ai créé : Ô Sang de Jésus Christ, invite-moi à avoir soif de Toi!
Jolie phrase! Je m'y suis reconnu en plus. En effet je me rends compte qu'il faut passer beaucoup de temps à demander au Bon Dieu ne serait-ce que l'envie de L'aimer, voire l'envie de le Lui demander!
Merci en tout cas chère Victoria pour le récit de ces vies!
Gloire à Toi Seigneur, pour avoir donné au monde de si belles âmes!
Audifax- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Je sais je trouve que c'est trop de faire ça ? C'est beau bien sûr d'offrir nos souffrances part amour pour Dieu, des mortifications, jeûnes etc ... Mais Dieu ne veux pas non plus nous voir à l'hôpital, c'est ça que je veux dire, j'ai déjà fait des actes de mortifications, mais toujours selon mon rythme et selon ce que mon corps peux offrir à Dieu
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
oui je suis d'accord Luca, et Dieu ne t'aimera pas moins non plus!Peut-être que Sainte Rose de Lima cherchait à toucher d'autres âmes ou bien à vouloir aimer Dieu d'une manière spéciale!
Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Oui possible tu as raison
PS : Très belle avatar ! Une Fahimy Joyeuse !
PS : Très belle avatar ! Une Fahimy Joyeuse !
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 21/06/2011
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
merci Luca et à vous tous!
Fa-Victoria- Pour le roi
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Inscription : 17/08/2011
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
4. Saint Sébastien, soldat martyr, patron de la ville de Rio de Janeiro, des archers, et invoqué contre la peste
a) La vie de saint Sébastien
Saint Sébastien naît aux alentours de l'année 260 à Narbonne, d'un noble du pays et d'une dame de Milan, tous deux fervents chrétiens. Peu après, les parents de Sébastien s'installent à Milan où est donc élevé celui-ci.
Lorsqu'il atteint l'âge adulte, la 9ème persécution envers les chrétiens éclate à Rome. C'est donc vers Rome que se dirige Sébastien afin de mettre sa foi à l'épreuve.
Bien que n'ayant aucune attirance pour le métier des armes, il s'engage dans l'armée afin d'avoir les mouvements plus libres et des entrées faciles, ce qui lui permet de venir plus aisément en aide aux chrétiens martyrisés.
Dans le même temps, il est remarqué par l'empereur Dioclétien qui le prend en amitié et le nomme capitaine d'un détachement de sa garde.
La foi profonde de Sébastien lui permet de réaliser plusieurs guérisons miraculeuses : Zoé, femme de Nicostrate, était muette depuis 6 ans ; l'application de la Croix sur les lèvres lui rend la parole ; Chromace, préfet de Rome, souffrait des atteintes de la goutte ; Sébastien le guérit et le baptise, lui et toute sa famille. Environ 1400 soldats suivent alors son exemple.
En 288, Dioclétien lui reproche sa conduite et tente de le persuader d'abjurer sa foi, Sébastien refuse. Dioclétien ordonne alors aux soldats Mauritaniens - habiles à l'Arc - qu'il commandait de se saisir de lui et de le mettre à mort. Il est alors lié à un arbre (ou une colonne) et ses archers lui tirent dessus puis le laissent pour mort. C'est alors qu'une femme du nom d'Irène, veuve du saint martyr Catule, venant pour donner une sépulture à saint Sébastien, s'aperçoit qu'il respire ; il est vivant ! (Certains pensent que ses hommes, en raison de l'affection qu'ils avaient pour lui, évitèrent soigneusement de toucher un organe vital).
Transporté chez Irène, celui-ci guérit promptement et se rend devant l'empereur afin de lui reprocher sa conduite et son incroyance. Celui-ci le fait alors assommer à coup de massue et ordonne que l'on jette son corps dans les égouts de Rome, cela se passe le 20 janvier. Mais une chrétienne du nom de Lucine le trouve et le fait enterrer, une église sera construite sur son tombeau.
b) Le culte de saint Sébastien
Initialement, saint Sébastien était un saint fondateur ; c'est au 7ème siècle qu'il devient un saint guérisseur ; en 680, il est invoqué pour délivrer Rome d'une grande peste et garde un rôle protecteur au Moyen-Âge ; au 14ème siècle, plus du tiers de la population disparaît à cause d'une grande épidémie de peste noire.
Saint Sébastien est le patron des archers et en 825, sous le règne de Charles le Chauve, le Pape Eugène II confie aux archers le transfert des reliques du saint dans l'abbaye royale de saint Médard, à Soisson.
Saint Sébastien est également le patron des marchands de ferraille et des confréries de charité.
a) La vie de saint Sébastien
Saint Sébastien naît aux alentours de l'année 260 à Narbonne, d'un noble du pays et d'une dame de Milan, tous deux fervents chrétiens. Peu après, les parents de Sébastien s'installent à Milan où est donc élevé celui-ci.
Lorsqu'il atteint l'âge adulte, la 9ème persécution envers les chrétiens éclate à Rome. C'est donc vers Rome que se dirige Sébastien afin de mettre sa foi à l'épreuve.
Bien que n'ayant aucune attirance pour le métier des armes, il s'engage dans l'armée afin d'avoir les mouvements plus libres et des entrées faciles, ce qui lui permet de venir plus aisément en aide aux chrétiens martyrisés.
Dans le même temps, il est remarqué par l'empereur Dioclétien qui le prend en amitié et le nomme capitaine d'un détachement de sa garde.
La foi profonde de Sébastien lui permet de réaliser plusieurs guérisons miraculeuses : Zoé, femme de Nicostrate, était muette depuis 6 ans ; l'application de la Croix sur les lèvres lui rend la parole ; Chromace, préfet de Rome, souffrait des atteintes de la goutte ; Sébastien le guérit et le baptise, lui et toute sa famille. Environ 1400 soldats suivent alors son exemple.
En 288, Dioclétien lui reproche sa conduite et tente de le persuader d'abjurer sa foi, Sébastien refuse. Dioclétien ordonne alors aux soldats Mauritaniens - habiles à l'Arc - qu'il commandait de se saisir de lui et de le mettre à mort. Il est alors lié à un arbre (ou une colonne) et ses archers lui tirent dessus puis le laissent pour mort. C'est alors qu'une femme du nom d'Irène, veuve du saint martyr Catule, venant pour donner une sépulture à saint Sébastien, s'aperçoit qu'il respire ; il est vivant ! (Certains pensent que ses hommes, en raison de l'affection qu'ils avaient pour lui, évitèrent soigneusement de toucher un organe vital).
Transporté chez Irène, celui-ci guérit promptement et se rend devant l'empereur afin de lui reprocher sa conduite et son incroyance. Celui-ci le fait alors assommer à coup de massue et ordonne que l'on jette son corps dans les égouts de Rome, cela se passe le 20 janvier. Mais une chrétienne du nom de Lucine le trouve et le fait enterrer, une église sera construite sur son tombeau.
b) Le culte de saint Sébastien
Initialement, saint Sébastien était un saint fondateur ; c'est au 7ème siècle qu'il devient un saint guérisseur ; en 680, il est invoqué pour délivrer Rome d'une grande peste et garde un rôle protecteur au Moyen-Âge ; au 14ème siècle, plus du tiers de la population disparaît à cause d'une grande épidémie de peste noire.
Saint Sébastien est le patron des archers et en 825, sous le règne de Charles le Chauve, le Pape Eugène II confie aux archers le transfert des reliques du saint dans l'abbaye royale de saint Médard, à Soisson.
Saint Sébastien est également le patron des marchands de ferraille et des confréries de charité.
Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Merci Fa-Victoria pour ce beau et riche partage
Unissons nos prières pour que le Seigneur exauce ta demande
Maud
Unissons nos prières pour que le Seigneur exauce ta demande
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
5. Bienheureux Adilio Daronch, martyr à 16 ans (1908-1924)
Ce jeune garçon brésilien était le troisième des huit enfants de Pedro Daronch et Judite Segabinazzi’s. Il était né le 25 octobre 1908 à Dona Francisca dans le Cachoeira do Sul (Rio Grande du Sud).
Adílio était un de ces adolescents qui accompagnaient le Père Gonzalez dans ses longues visites pastorales, jusqu’aux Indiens de Kaingang d’où la famille était originaire. Il servait fidèlement la messe du Père Manuel, dont il avait reçu sa formation scolaire.
Quand le Père Manuel reçut la mission d’aller visiter des colons allemands établis non loin du fleuve Uruguay, il emmena avec lui son fidèle Adílio.
En route, il rencontra des révolutionnaires, qu’il exhorta au respect des autres, leur rappelant leur foi catholique commune. Mais un des extrémistes n’apprécia pas son discours, ni non plus le fait que Manuel donnait une digne sépulture aux victimes de ces bandes locales.
Manuel et Adílio continuèrent leur route. On leur déconseilla de s’aventurer dans la forêt, mais Manuel désirait avant tout porter la Bonne Nouvelle, et brava le danger.
Ils rencontrèrent des militaires et leur demandèrent leur chemin. Ces derniers firent semblant de les guider et les conduisirent à un endroit isolé où les attendaient les chefs. On les malmena, on les attacha chacun à un arbre et ils furent ainsi fusillés en haine de la foi, le mercredi 21 mai 1924.
Fait surprenant : si les humains refusèrent le message de respecter les autres, la nature s’en chargea ; en effet, quatre jours après, les habitants de Très Passos retrouvèrent les deux corps des Martyrs encore intacts, sans qu’aucune bête de la forêt les ait touché.
Adílio, en compagnie de son bien-aimé père Manuel, furent reconnus Martyrs, et béatifiés ensemble en 2007 ; le Martyrologe les commémore ensemble aussi le 21 mai.
Ce jeune garçon brésilien était le troisième des huit enfants de Pedro Daronch et Judite Segabinazzi’s. Il était né le 25 octobre 1908 à Dona Francisca dans le Cachoeira do Sul (Rio Grande du Sud).
Adílio était un de ces adolescents qui accompagnaient le Père Gonzalez dans ses longues visites pastorales, jusqu’aux Indiens de Kaingang d’où la famille était originaire. Il servait fidèlement la messe du Père Manuel, dont il avait reçu sa formation scolaire.
Quand le Père Manuel reçut la mission d’aller visiter des colons allemands établis non loin du fleuve Uruguay, il emmena avec lui son fidèle Adílio.
En route, il rencontra des révolutionnaires, qu’il exhorta au respect des autres, leur rappelant leur foi catholique commune. Mais un des extrémistes n’apprécia pas son discours, ni non plus le fait que Manuel donnait une digne sépulture aux victimes de ces bandes locales.
Manuel et Adílio continuèrent leur route. On leur déconseilla de s’aventurer dans la forêt, mais Manuel désirait avant tout porter la Bonne Nouvelle, et brava le danger.
Ils rencontrèrent des militaires et leur demandèrent leur chemin. Ces derniers firent semblant de les guider et les conduisirent à un endroit isolé où les attendaient les chefs. On les malmena, on les attacha chacun à un arbre et ils furent ainsi fusillés en haine de la foi, le mercredi 21 mai 1924.
Fait surprenant : si les humains refusèrent le message de respecter les autres, la nature s’en chargea ; en effet, quatre jours après, les habitants de Très Passos retrouvèrent les deux corps des Martyrs encore intacts, sans qu’aucune bête de la forêt les ait touché.
Adílio, en compagnie de son bien-aimé père Manuel, furent reconnus Martyrs, et béatifiés ensemble en 2007 ; le Martyrologe les commémore ensemble aussi le 21 mai.
Fa-Victoria- Pour le roi
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Re: Les saints et bienheureux intercesseurs des JMJ à Rio en 2013
Merci Fa-victoria de nous faire connaitre ces 2 martyrs de la Foi
Dieu sait combien il doit avoir en ce moment des hommes et des femmes qui meurent pour leur Foi
Ce sont de nouvelles âmes qui intercèdent pour nous au Paradis où elles ont été accueillies par Notre Seigneur.
Prions nous aussi pour tous ceux qui en ce moment sont martyrisés dans le Monde
En union de Prières
Maud
Dieu sait combien il doit avoir en ce moment des hommes et des femmes qui meurent pour leur Foi
Ce sont de nouvelles âmes qui intercèdent pour nous au Paradis où elles ont été accueillies par Notre Seigneur.
Prions nous aussi pour tous ceux qui en ce moment sont martyrisés dans le Monde
En union de Prières
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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