Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
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Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Vatican - La Mohawk Kateri Tekakwitha, enterrée à Kahnawake dans la région de Montréal, sera canonisée le 21 octobre, a annoncé aujourd'hui le pape Benoît XVI.
Kateri Tekakwitha, qui a passé la majeure partie de sa vie dans le nord de l'État de New York, deviendra la première Amérindienne à être sacrée sainte. Six autres personnalités seront également canonisées au cours de la cérémonie l'automne prochain, qui doit être célébrée au Vatican.
Le pontife a déjà sanctionné les miracles qu'aurait accomplis l'Amérindienne, ce qui constitue la dernière étape sur le parcours vers la sainteté. Surnommée la «Lys des Mohawks», Kateri Tekakwitha est née dans ce qui deviendra l'État de New York en 1656.
L'autochtone est décédée il y a quelque 332 ans, et le processus de sa canonisation avait été amorcé en 1884 - depuis 128 ans déjà.
Elle avait été déclarée vénérable en 1943. Le pape Jean-Paul II l'avait béatifiée en 1980, faisant d'elle la «première autochtone d'Amérique» à recevoir ce titre, selon un organe de presse à vocation religieuse et basé aux États-Unis, le Catholique News Service.
Kateri Tekakwitha est enterrée dans un tombeau de marbre dans l'église St François-Xavier, à Kahnawake, près de Montréal.
Kateri Tekakwitha, qui a passé la majeure partie de sa vie dans le nord de l'État de New York, deviendra la première Amérindienne à être sacrée sainte. Six autres personnalités seront également canonisées au cours de la cérémonie l'automne prochain, qui doit être célébrée au Vatican.
Le pontife a déjà sanctionné les miracles qu'aurait accomplis l'Amérindienne, ce qui constitue la dernière étape sur le parcours vers la sainteté. Surnommée la «Lys des Mohawks», Kateri Tekakwitha est née dans ce qui deviendra l'État de New York en 1656.
L'autochtone est décédée il y a quelque 332 ans, et le processus de sa canonisation avait été amorcé en 1884 - depuis 128 ans déjà.
Elle avait été déclarée vénérable en 1943. Le pape Jean-Paul II l'avait béatifiée en 1980, faisant d'elle la «première autochtone d'Amérique» à recevoir ce titre, selon un organe de presse à vocation religieuse et basé aux États-Unis, le Catholique News Service.
Kateri Tekakwitha est enterrée dans un tombeau de marbre dans l'église St François-Xavier, à Kahnawake, près de Montréal.
Fa-Victoria- Pour le roi
- Messages : 640
Age : 36
Localisation : Canada
Inscription : 17/08/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Tellement magnifique, et je suis particulièrement touchée pour cette région où j'ai résidé !
lardida- Combat l'antechrist
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Inscription : 23/08/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Merci Famhiy, c est hors du comun une Sainte commsa, je parle de la culture indienne, c est aussi une tres belle image, elle me fait beaucoup penser a Pocahontas
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 28
Inscription : 21/06/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
J'en suis très heureux car c'était ma sainte de l'année 2011 et l'annonce de sa canonisation a eu lieu le jour de mon anniversaire...
vinz 109- Contemplatif
- Messages : 1858
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Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
alors félicitations !
lardida- Combat l'antechrist
- Messages : 2076
Inscription : 23/08/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
wow mais c'est toute une coïncidence!gloire à Dieu!
Fa-Victoria- Pour le roi
- Messages : 640
Age : 36
Localisation : Canada
Inscription : 17/08/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Mini-biographie de Ste Kateri
Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amériques du Nord).
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enlève ses père, mère et petit frère. La petite échappe à la mort, mais la maladie lui laisse la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installe un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk.
Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensent aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchent un mari convenable. Consternation des siens : elle ne veut épouser aucun des prétendants. Ses parents usent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fait. Son seul désir: recevoir le baptême.
En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, avait prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué. La jeune fille lui confie le secret de son coeur – devenir chrétienne ! Cependant le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa foi, l'oblige de suivre la voie ordinaire des catéchumènes. Six mois plus tard, le dimanche de Pâques 1676, le missionnaire la baptise. Elle a vingt ans.
Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorge de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous. Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évade de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur:
C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt.
Gardez-le donc bien...
Le P. Frémin se rend vite compte qu'elle est bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnent rapidement le coeur de toute la population. Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assiste à la sainte messe. En tout elle est aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laisse aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle fait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement. Détail intéressant, jamais elle ne se livre à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombe.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permet à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progresse comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvient même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine".
Elle répond à une veuve qui l'incite à se marier: "Si vous estimez tellement le mariage, convolez! Quant à moi, tout ce que je désire, c'est la paix!" Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu. Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un monastère à l'Ile aux Hérons. Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait voeu de chasteté: "La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir bien examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de lui."
Au début de 1680, sa santé qui n'a jamais été florissante s'altère davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de la Semaine Sainte, elle reçoit le saint Viatique. On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé. Le lendemain, un peu après trois heures, en murmurant: "Jésus, Marie", elle va à la rencontre du Seigneur. Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure, son visage devient d'une beauté à ravir les missionnaires et tous les siens.
http://www.jesuites.com/histoire/tekakwitha.htm
Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Ossernenon (Auriesville, New York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier (Les Algonquins, les Agniers - ou Iroquois - et les Hurons étaient des tribus des Indiens d'Amériques du Nord).
En 1660, une épidémie de petite vérole lui enlève ses père, mère et petit frère. La petite échappe à la mort, mais la maladie lui laisse la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installe un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk.
Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensent aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchent un mari convenable. Consternation des siens : elle ne veut épouser aucun des prétendants. Ses parents usent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fait. Son seul désir: recevoir le baptême.
En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, avait prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué. La jeune fille lui confie le secret de son coeur – devenir chrétienne ! Cependant le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa foi, l'oblige de suivre la voie ordinaire des catéchumènes. Six mois plus tard, le dimanche de Pâques 1676, le missionnaire la baptise. Elle a vingt ans.
Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorge de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous. Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçoit le nom de Catherine, en iroquois Kateri.Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évade de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur:
C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il,
comme vous le connaîtrez bientôt.
Gardez-le donc bien...
Le P. Frémin se rend vite compte qu'elle est bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnent rapidement le coeur de toute la population. Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assiste à la sainte messe. En tout elle est aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laisse aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle fait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement. Détail intéressant, jamais elle ne se livre à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombe.
Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permet à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progresse comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvient même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine".
Elle répond à une veuve qui l'incite à se marier: "Si vous estimez tellement le mariage, convolez! Quant à moi, tout ce que je désire, c'est la paix!" Une visite aux Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu. Avec son amie Marie-Thérèse Tegaiaguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder un monastère à l'Ile aux Hérons. Ce projet n'a pas de suite, mais elle fait voeu de chasteté: "La chose était si nouvelle, écrit le Père Cholenec, que je crus ne devoir rien précipiter ( ... ) après avoir bien examiné sa conduite et les grands progrès qu'elle faisait en toute sorte de vertus et surtout avec combien de profusion Dieu se communiquait à sa servante, il me sembla que ce dessein de Kateri ne pouvait venir que de lui."
Au début de 1680, sa santé qui n'a jamais été florissante s'altère davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de la Semaine Sainte, elle reçoit le saint Viatique. On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé. Le lendemain, un peu après trois heures, en murmurant: "Jésus, Marie", elle va à la rencontre du Seigneur. Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure, son visage devient d'une beauté à ravir les missionnaires et tous les siens.
http://www.jesuites.com/histoire/tekakwitha.htm
Fa-Victoria- Pour le roi
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Localisation : Canada
Inscription : 17/08/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Bonjour Fa-Victoria,
Je vous remercie
Amitiés,
Nicolas
Je vous remercie
Amitiés,
Nicolas
Invité- Invité
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Très belle vie que celle de sainte Kateri ! et qui rejoint le Père la semaine sainte...
Merci Fa-Victoria !
Merci Fa-Victoria !
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
Voici pour vous fa-victoria, une vidéo ou plutot deux.
http://es.gloria.tv/?media=166604
http://es.gloria.tv/?media=166603
Votre soeur en Christ
http://es.gloria.tv/?media=166604
http://es.gloria.tv/?media=166603
Votre soeur en Christ
Invité- Invité
Fa-Victoria- Pour le roi
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Localisation : Canada
Inscription : 17/08/2011
Re: Sainte Kateri Tekakwitha, première Amérindienne à être canonisée
oui merci beaucoup mariejésus, j aime les vidéo's sa explique bien
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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