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La Femme dans le christianisme

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Rose lumineuse
Lotfi
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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 19:29

Textes Bibliques:

« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; Et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend. » [1 Corinthiens 11:3-10]

« Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Église. » [1 Corinthiens 14:34-35]

« Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. »[1 Timothée 2:11-14]

« Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes. » [1 Pierre 3:1]

Colossiens 3-18
3.18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur

Ephisiens 5-22/24
5.22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
5.24 Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.

1Pierre 3-1
3.1 Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris,

"Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or ou les habits qu'on revêt."
1 Pierre 3:3

"Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière
décente, avec pudeur et modestie..."
1 Timothée 2:9


******************************************************************
Certaines civilisations antiques qui pratiquaient le culte de la déesse-mère honoraient les femmes comme symboles de fécondité. La femme semble avoir été tenue en haute estime en Babylonie et en Égypte. Ailleurs, cependant, son sort était moins enviable. Dans l’Assyrie antique, un homme pouvait répudier sa femme comme il le désirait, et même la tuer si elle était infidèle. Lorsqu’elle n’était pas chez elle, elle devait porter un voile. En Grèce et à Rome, seules les femmes riches, nombre d’entre elles étant des courtisanes, c’est-à-dire des prostituées de haut rang, avaient accès à l’instruction et jouissaient d’une certaine liberté. Il est donc réconfortant de lire dans un ouvrage spécialisé: “Contrairement à ce qui se passe dans le reste du monde (religieux) oriental, elle [la femme dans les Écritures hébraïques] est reconnue comme une personne et comme la compagne de l’homme.” C’est ce que confirme le dernier livre des Écritures hébraïques, dans lequel l’épouse de l’homme est appelée sa “compagne”; le prophète dit ensuite: “Que nul n’agisse avec traîtrise envers l’épouse de sa jeunesse!” — Malachie 2:14, 15.

Dieu a créé la femme afin qu’elle soit pour l’homme “ une aide qui lui corresponde ”. (Genèse 2:18.) Ainsi donc, la soumission de la femme à son mari ne signifie absolument pas qu’elle lui soit inférieure. Au contraire, elle confère de la dignité à la femme en lui permettant de mettre à profit ses dons et talents nombreux en harmonie avec la volonté divine.

Exemple de Sarah, femme d'Abraham, exemple d'Abigail, femme de Nabal puis de David.

Quelle est la cause profonde de ce refus général de soumission? En termes simples, l’égoïsme et l’orgueil. Voilà ce qui a amené Ève, la première femme, à se laisser tromper par le serpent et à prendre du fruit défendu. Si elle avait été modeste et humble, la perspective d’être comme Dieu — de décider du bien et du mal — ne l’aurait pas tentée. Et si elle n’avait pas été égoïste, elle n’aurait pas désiré quelque chose que son Créateur, Jéhovah Dieu, avait formellement défendu. — Genèse 2:16, 17.

Il est demandé à la femme de se soumettre comme le Christ a été soumis.
Comment la soumission de Jésus s’est-elle manifestée ? Son état d’esprit et la vie qu’il a accepté de mener en venant sur terre prouvent qu’“ il n’a pas songé à une usurpation, c’est-à-dire : pour qu’il soit égal à Dieu ”. Au contraire, “ il s’est vidé lui-même et a pris une forme d’esclave ”. (Phil. 2:5-7.) Aujourd’hui, alors qu’il occupe sa fonction royale, Jésus manifeste toujours le même état d’esprit. Il se soumet humblement à son Père dans tous les domaines et soutient son autorité. — Mat. 20:23 ; Jean 5:30 ; 1 Cor. 15:28.
10 La femme qui soutient l’autorité de son mari imite Jésus. (1 Pierre 2:21 ; 3:1, 2.)


Comment un mari devrait-il exercer son autorité? En suivant l’excellent exemple du Fils de Dieu. La Bible dit: “Le mari est chef de sa femme, tout comme le Christ est chef de la congrégation, lui, le sauveur de ce corps. Maris, continuez à aimer vos femmes, tout comme le Christ a aimé la congrégation et s’est livré lui-même pour elle.” (Éphésiens 5:23, 25). La façon dont Jésus Christ a exercé son autorité a contribué au bonheur de la congrégation. Il n’était pas un tyran. À ses côtés, ses disciples ne se sentaient ni lésés ni opprimés. Au contraire, Jésus a gagné le respect de tous en leur manifestant de l’amour et de la compassion. Il est donc un bel exemple, que les maris doivent suivre dans la façon dont ils se comportent avec leurs femmes.
Il est des maris, cependant, qui ne suivent pas ce bel exemple. Ils utilisent égoïstement l’autorité que Dieu leur a conférée, au lieu de s’en servir pour le bien de leurs femmes. Ils dominent sur elles de façon tyrannique, exigeant de leur part une soumission totale et ne leur permettant de prendre, bien souvent, aucune décision. On comprend donc que les femmes qui ont de tels maris soient malheureuses. Et ces maris souffrent également, car ils n’arrivent pas à gagner le respect et l’amour de leurs femmes.
Il est vrai que Dieu demande à la femme de respecter la position de son mari, qui est le chef de la famille. Mais si un mari désire voir sa femme le respecter du fond du cœur, il doit gagner ce respect; le meilleur moyen d’y parvenir est d’agir avec sérieux et de cultiver les belles qualités chrétiennes d’un chef de famille.
Une soumission relative
L’autorité du mari n’est pas absolue. La soumission de la femme peut être comparée, d’une certaine manière, à la soumission des chrétiens aux dirigeants du monde. Selon le commandement de Dieu, les chrétiens doivent être ‘soumis aux autorités supérieures’. (Romains 13:1.) Mais cette soumission doit toujours être contrebalancée par nos obligations envers Dieu. Jésus a dit: “Rendez les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.” (Marc 12:17). Si César (les gouvernements du monde) demande que nous lui donnions ce qui revient à Dieu, nous nous rappelons les paroles de l’apôtre Pierre: “On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.” — Actes 5:29.
Pareillement, une chrétienne mariée à un homme qui ne comprend pas ou ne respecte pas les principes bibliques n’en est pas moins tenue de lui être soumise. Au lieu de se rebeller contre les dispositions divines, il est préférable qu’elle témoigne à son mari amour et considération, essayant ainsi de gagner sa confiance. La belle conduite de cette chrétienne pourra peut-être faire changer son mari, et même le gagner à la vérité (1 Pierre 3:1, 2). Mais s’il lui ordonne de faire quelque chose que Dieu condamne, elle doit se rappeler que Dieu est son principal Chef. Par exemple, s’il lui demande de se livrer à des pratiques sexuelles impures, telles que les échanges de partenaires, elle est dans l’obligation de ne pas se soumettre (1 Corinthiens 6:9, 10). Sa soumission au mari est déterminée par sa conscience et la soumission qu’elle doit en premier lieu à Dieu.
À l’époque du roi David vivait Nabal, un homme qui ne respectait pas les principes divins. Un jour, cet homme a agi durement envers David et ses compagnons. Ceux-ci avaient protégé les milliers de moutons et de chèvres qui appartenaient à Nabal, mais lorsque David lui a demandé de la nourriture en échange, il a refusé de donner quoi que ce soit.
En apprenant que l’avarice de son mari allait amener un désastre sur sa maison, Abigaïl, femme de Nabal, a pris sur elle la décision d’apporter des aliments à David. “Abigaïl se hâta de prendre deux cents pains, et deux grandes jarres de vin, et cinq moutons apprêtés, et cinq séahs de grain rôti, et cent gâteaux de raisins secs, et deux cents gâteaux de figues pressées, et elle les mit sur les ânes. Puis elle dit à ses jeunes hommes: ‘Passez en avant de moi. Voici que moi je viens derrière vous.’ Mais elle ne dit rien à son mari Nabal.” — 1 Samuel 25:18, 19.
Abigaïl a-t-elle eu tort d’agir à l’encontre de la volonté de son mari? Pas dans ce cas. Sa soumission ne l’obligeait pas à se montrer aussi dure que son mari, surtout que toute sa maisonnée était en danger à cause de l’attitude insensée de Nabal. C’est pourquoi David lui a dit: “Béni soit Jéhovah, Dieu d’Israël, qui t’a envoyée à ma rencontre en ce jour! Et béni soit ton bon sens.” (1 Samuel 25:32, 33). De même, les chrétiennes d’aujourd’hui ne doivent pas se rebeller ou mener une campagne contre l’autorité de leurs maris, mais si ceux-ci prennent une décision non chrétienne, elles ne sont pas tenues de les suivre.
Il est vrai que Paul a dit, dans sa lettre aux Éphésiens: “Comme la congrégation est soumise au Christ, qu’ainsi les femmes le soient aussi en tout à leurs maris.” (Éphésiens 5:24). Le fait que l’apôtre a utilisé le terme “tout” ne signifie pas qu’il n’existe aucune limite à la soumission des femmes. L’expression “comme la congrégation est soumise au Christ” apporte une précision sur ce que Paul voulait dire. Tout ce que Christ demande à sa congrégation est juste et conforme à la volonté de Dieu. Ainsi, la congrégation peut facilement se soumettre à lui en tout et en retirer de la joie. De la même façon, une femme dont le mari chrétien essaie consciencieusement de suivre l’exemple de Jésus sera heureuse de se soumettre à lui en toutes choses. Elle sait qu’il se soucie avant tout de ses intérêts à elle, et qu’il ne lui demandera jamais sciemment de faire quelque chose qui n’est pas en harmonie avec la volonté de Dieu.
Pour conserver l’amour et le respect de sa femme, un mari doit refléter les qualités divines de son chef, Jésus Christ, qui a ordonné à ses disciples de s’aimer les uns les autres (Jean 13:34). Même faillible et imparfait, s’il exerce son autorité de concert avec l’autorité supérieure du Christ, sa femme sera d’autant plus heureuse de l’avoir pour chef (1 Corinthiens 11:3). Si une femme cultive les qualités chrétiennes que sont la modestie et la bonté de cœur, il ne lui sera pas difficile de se soumettre à son mari.
Humbles et raisonnables
Dans la congrégation, les maris et les femmes sont des frères et des sœurs spirituels, qui ont le même statut devant Jéhovah (voir Galates 3:28). Toutefois, Dieu a décidé que ce seraient les hommes qui exerceraient la surveillance sur la congrégation. Les femmes au cœur droit adhèrent joyeusement à cette disposition et s’y soumettent. Et les hommes mûrs de la congrégation acceptent en toute humilité la stricte obligation de ne pas commander en maîtres au troupeau de Dieu. — 1 Pierre 5:2, 3.
Si ce sont de telles relations qui doivent exister entre les hommes et les femmes au sein de la congrégation, comment un chrétien pourrait-il justifier une attitude tyrannique envers sa femme, sa sœur spirituelle? Et comment une femme pourrait-elle disputer la place de chef à son mari? Ils devraient, bien plutôt, se comporter l’un envers l’autre de façon à suivre l’exhortation que Pierre a donnée à tous les membres de la congrégation: “Soyez tous dans de mêmes dispositions, vous mettant à la place d’autrui, ayant de l’affection fraternelle, pleins d’une tendre compassion, humbles d’esprit.” (1 Pierre 3:Cool. Paul a également donné le conseil suivant: “Revêtez-vous (...) des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité d’esprit, de douceur et de longanimité. Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. Tout comme Jéhovah vous a pardonné volontiers, faites de même, vous aussi.” — Colossiens 3:12, 13.
C’est une telle disposition d’esprit que les membres de la congrégation devraient cultiver. Et les maris et les femmes devraient tout particulièrement la cultiver au sein de leur foyer chrétien. Un mari peut montrer sa tendre affection et sa bonté en écoutant les suggestions de sa femme. Il devrait prendre en considération son point de vue avant d’arrêter une décision qui touche la famille. Les femmes chrétiennes ne sont pas des écervelées. Elles peuvent souvent, comme Sara à Abraham, donner de bonnes suggestions à leurs maris (Genèse 21:12). D’un autre côté, une chrétienne ne sera pas trop exigeante avec son mari. Elle fera preuve de bonté et d’humilité d’esprit en suivant sa direction et en soutenant ses décisions, même si parfois elles ne vont pas dans le sens de ses préférences.
Un mari raisonnable, à l’exemple d’un ancien raisonnable, est accessible et bon. Une femme aimante témoigne en retour de la compassion et de la longanimité, reconnaissant les efforts qu’il fait pour s’acquitter de ses responsabilités malgré son imperfection et les tensions de la vie. Lorsque le mari et la femme cultivent une telle attitude d’esprit, la soumission dans le mariage n’est pas un désagrément. Au contraire, elle procure joie, sécurité et bonheur durable.


Lotfi
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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 19:41

http://avenirdelaculture.fr/page/doctrine-chretienne/ce-que-dit-le-catechisme-de-l%E2%80%99eglise-catholique

Les parents tiennent le rôle principal dans l’éducation

Benoît XVI rappelle qu’« éduquer les enfants à un jugement critique dans l’usage des médias relève de la responsabilité des parents, de l’Église et de l’école. »
Mais c’est avant tout aux parents que revient le premier rôle dans l’éducation, contrairement à ce que croit aujourd’hui une minorité qui attribue à l’État la mission d’éduquer :
« Le rôle des parents est primordial. Il est de leur droit et de leur devoir d’assurer une utilisation prudente des médias, en formant la conscience de leurs enfants à exercer un jugement sain et objectif qui les guidera alors dans le choix ou le rejet des programmes qui sont à leur disposition (cf. Jean-Paul II, Exhortation apostolique Familiaris consortio, n. 76). »
Quant aux paroisses et aux écoles, elles doivent aider les parents dans cette mission :
« Pour cela, les parents devraient avoir les encouragements et le soutien des écoles et des paroisses, assurant que ce devoir parental difficile, bien que passionnant, est accompagné par toute la communauté. »

Les médias doivent favoriser la famille

Pour cela, le rôle de l’industrie des médias doit être de favoriser la famille et le mariage :
« Ce désir sincère des parents et des enseignants de conduire les enfants sur les voies du beau, du vrai et du bien, peut être soutenu par l’industrie des médias seulement dans la mesure où il favorise la dignité humaine fondamentale, la vraie valeur du mariage et de la vie familiale, l’accomplissement positif et les desseins de l’humanité. »
Et Benoît XVI lance un appel aux producteurs pour qu’ils respectent la dignité humaine :
« Je lance un nouvel appel aux responsables de l’industrie des médias pour former et encourager les producteurs à sauvegarder le bien commun, à défendre la vérité, à protéger la dignité humaine individuelle et à promouvoir le respect des besoins de la famille. »

L’Église réaffirme les valeurs du mariage et de la famille
Discours de Son Eminence le Cardinal Marc Ouellet
à Mexico, à la rencontre mondiale des familles



Invoquons la Sainte Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame de Guadaloupe, afin qu’elle déverse des grâces en surabondance sur les familles du monde entier

Le 14 janvier 2009, lors de la IVème Rencontre mondiale des familles, à Mexico, Son Éminence le Cardinal Marc Ouellet, Primat du Canada, a prononcé un discours sur la famille diffusé par www.zenit.org. Nous en publions des extraits, gros titres et sous-titres sont de Vers Demain:
Le mariage et la famille sont devenus à notre époque un champ de bataille culturel dans les sociétés sécularisées où une vision du monde sans Dieu tente de supplanter l’héritage judéo-chrétien. Depuis quelques décennies, les valeurs du mariage et de la famille ont subi des assauts répétés qui ont causé de graves dommages au plan humain, social et religieux. À la fragilité croissante des couples se sont ajoutés de graves problèmes d’éducation liés à la perte des modèles parentaux et à l’influence de courants de pensée qui rejettent les fondements mêmes de l’institution familiale. Le bouleversement des valeurs atteint l’identité même de l’être humain, au-delà de sa fidélité à un ordre moral. La crise que traverse l’humanité actuelle se révèle comme étant d’ordre anthropologique et non plus seulement d’ordre moral ou spirituel.
En Occident, par exemple, les philosophies du constructivisme et du genre (gender theory) dénaturent la réalité du mariage et de la famille en refondant la notion du couple humain à partir des désirs subjectifs de l’individu, rendant pratiquement insignifiante la différence sexuelle, au point de traiter équivalemment l’union hétérosexuelle et les rapports homosexuels.
Déconstruction du mariage
Sous la pression de ces idéologies parfois ouvertement antichrétiennes, certains États procèdent à des législations qui redéfinissent le sens du mariage, de la procréation, de la filiation et de la famille, sans égard pour les réalités anthropologiques fondamentales qui structurent les rapports humains. Plusieurs organisations internationales participent à ce mouvement de déconstruction du mariage et de la famille au profit de certains groupes de pression bien organisés qui poursuivent leurs propres intérêts au détriment du bien commun. Bref, un bouleversement des valeurs aux vastes proportions touche l’amour humain, la vie, la famille et la place de la religion dans la société.
L’Église catholique critique fortement ces courants culturels qui obtiennent trop facilement l’appui des moyens modernes de communication. Grâce à la clairvoyance des papes contemporains, l’Église réaffirme les valeurs traditionnelles du mariage et de la famille dans la ligne novatrice du Concile Vatican II. À la suite du synode romain de 1980 sur la famille, l’Exhortation apostolique Familiaris Consortio propose une grande charte de la famille fondée sur la création de l’homme à l’image de Dieu et sur le sacrement du mariage. Cette grande charte pastorale culmine par un appel du pape Jean Paul II: «Famille deviens ce que tu es !»: une communauté de vie et d’amour, une école de communion, une Église domestique.
Le sacrement, bien suprême du mariage
Disons tout d’abord, d’une façon générale, que les circonstances actuelles évoquées plus haut poussent la famille chrétienne à une prise de conscience fondamentale: Seule la rencontre personnelle et authentique du Christ Rédempteur peut lui permettre de relever le défi de l’éducation à la vie chrétienne et aux valeurs humaines qui s’y rattachent. Repartir du Christ signifie concrètement approfondir le sacrement qui est le bien suprême du mariage selon saint Augustin.
L’évêque d’Hippone a résumé la doctrine du mariage en définissant trois biens essentiels du mariage, la fidélité (fides), la procréation (proles) et l’indissolubilité (sacramentum). Alors que la fidélité et la procréation s’enracinent dans la dimension naturelle du mariage, le sacrement appartient plus explicitement à sa dimension surnaturelle. Celle-ci offre un bon point de départ pour une spiritualité du mariage et de la famille qui soit signifiante pour ses membres et en même temps féconde pour l’Église et la société.
Le mariage existe depuis les origines de la création en vue du Christ et de sa grâce rédemptrice qui instaure une plénitude de sens pour l’amour conjugal et familial.
Quand deux baptisés se marient à l’Église, le don du sacrement est fait simultanément au couple et à l’Eglise, car en tous ses dons sacramentels, le Christ aime l’Eglise et fait de ses enfants, avec elle et par elle, des témoins du salut. Par le don du sacrement du mariage, le Christ confère aux époux une grâce qui les unit, qui les guérit et les sanctifie dans leur vie d’amour. Mais il y a plus. Par le don du sacrement, le Christ les consacre comme témoins de son propre amour pour l’Eglise.
L’Église domestique
De fait, par la grâce du sacrement du mariage, les époux chrétiens sont constitués membres de la première cellule de l’Église, appelée à juste titre au Concile «Église domestique». Par le mariage sacramentel, les époux ne sont pas seulement une image de l’Église, ils sont vraiment constitués «une église en miniature» dotée des propriétés de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. On y trouve en effet la communauté de vie, le sacerdoce baptismal, la charité, l’évangélisation et le culte. Ces dimensions constitutives confèrent au couple d’être une réalité ecclésiale authentique et essentiellement missionnaire, à l’instar de la grande Eglise dont elle est une cellule de base.
Dans cette lumière, on perçoit mieux la beauté et l’importance de la mission éducative des époux. Par la grâce du Christ, ils sont une source jaillissante de vie, de croissance, d’éducation et de service; leur union devient dans un sens élargi, un sacrement de la paternité divine et de la filiation divine dans la fécondité de l’Esprit Saint. Saint Thomas a pu comparer la sublimité du ministère éducatif des parents chrétiens au ministère des prêtres: «Certains propagent et entretiennent la vie spirituelle par un ministère uniquement spirituel, et cela revient au sacrement de l’ordre; d’autres le font pour la vie à la fois corporelle et spirituelle, et cela se réalise par le sacrement de mariage, dans lequel l’homme et la femme s’unissent pour engendrer les enfants et leur enseigner le culte de Dieu».
Le sacrement de Pénitence
En corollaire de ces considérations théologiques, certaines valeurs éducatives à promouvoir ressortent au premier plan. En tout premier lieu, une éducation à la vie théologale de foi, espérance et charité, qui doit préparer les époux à leur mariage afin que leur union conjugale et familiale soit fondée sur le roc de la parole de Dieu et pas seulement sur le sable mouvant de leurs sentiments, si sincères soient-ils. Une profonde vie théologale implique la conscience vive des époux de ce que signifie le baptême comme appartenance au Christ et à l’Église; elle implique aussi une vie intense de prière, nourrie de l’Eucharistie et périodiquement renouvelée par le sacrement de pénitence. La vitalité de la famille, Église domestique, dépend de sa cohérence sacramentelle qui assure son ouverture à Dieu et son ouverture apostolique. Cette vitalité grandit ou dépérit selon la fidélité du couple et de la famille à son appartenance ecclésiale.
Quelles que soient les contraintes de la vie moderne, une famille chrétienne doit choisir consciemment et fortement de ne pas abandonner la valeur inestimable du dimanche comme jour de repos, de prière et de vie familiale. Une famille qui respecte et honore le jour du Seigneur par l’écoute de la Parole de Dieu au sein de l’Assemblée dominicale porte un message prophétique au monde d’aujourd’hui.
Le dessein du Créateur sur le mariage
Dans un monde qui facilite les unions libres et qui justifie les ruptures successives, fatales pour l’éducation des enfants, les chrétiens sont appelés à révéler par leur vie le dessein original du Créateur sur l’amour conjugal, le mariage et la famille… Face au mouvement de privatisation de l’amour conjugal qui réduit l’engagement du couple au minimum, les disciples du Christ s’engagent, aujourd’hui comme hier, à vivre au maximum l’amour conjugal dans l’institution sociale et sacramentelle du mariage, valeurs humaines et chrétiennes.
À la lumière de la révélation biblique, l’amour conjugal d’un homme et d’une femme apparaît en effet comme une réalité sacrée, enracinée dans leur être créé à l’image de Dieu: «Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa; mâle et femelle il les créa» (Gn 1,27). À ce couple originel, Dieu donne d’expérimenter la merveille de l’amour: «Voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair» (Gn 2, 23) et de participer à sa seigneurie sur le monde par l’expérience de la fécondité: «Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et soumettez-la» (Gn 1, 28). L’homme et la femme, créés à l’image de Dieu, tendent vers la ressemblance avec Lui en devenant «une seule chair» (Gn2, 24) par un amour fidèle et fécond. L’exégèse de la tradition sacerdotale arrive ainsi à joindre très étroitement le thème de l’image et celui de la famille. «Adam représente Dieu, c’est-à-dire qu’il rend son pouvoir et son autorité présente et il interagit avec Lui, dans la relation de l’homme et de la femme». Selon les spécialistes, Gn. 1,26 suggère «un rapport de ressemblance entre Dieu qui crée et l’homme, mâle et femelle, qui, béni par lui, procrée». Ainsi «l’expression ‘’Dieu le fit à sa ressemblance’’ signifie que Dieu fit l’homme pour être fécond comme Lui».
Unité, stabilité et fécondité
Le pacte d’alliance qui établit entre les époux une «communauté de vie et d’amour» (GS 48) repose par conséquent sur un ordre de choses divinement institué. Il assure ainsi à la société son premier fondement: la famille. D’où l’exigence d’unité, de stabilité et de fécondité qui définit la nature même de l’amour conjugal dans le plan de Dieu, un amour béni de Dieu.
A la lumière du Nouveau Testament, cette doctrine acquiert une force et une beauté encore plus grande. Jésus exhorte ses disciples à la perfection de l’amour dont le modèle suprême est l’amour trinitaire: «Vous, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait». L’amour conjugal et familial participe au modèle suprême par son unité et sa fécondité qui l’assimile à l’amour paternel, filial et fraternel des Personnes divines. Cette participation jette une nouvelle lumière sur la vocation des époux d’être un sacrement de l’amour du Christ Époux pour l’Église Épouse, ce qui veut dire en définitive un sacrement de l’amour trinitaire pour le monde.
Encyclique Humanae Vitae
Le message central de l’Encyclique Humanae Vitae est l’affirmation «que chaque acte conjugal doit rester ouvert à la transmission de la vie». Cette affirmation s’appuie sur la connexion inséparable voulue par Dieu entre les deux significations de l’acte conjugal: la signification unitive et la signification procréative. «En sauvegardant ces deux aspects essentiels, unitif et procréatif, l’acte conjugal conserve intégralement le sens d’un amour mutuel vrai et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité».
Proposer une telle doctrine signifie 1) maintenir tout d’abord la signification sacrée de la transmission de la vie comme un acte de coopération avec Dieu; 2) maintenir le lien entre l’amour vrai et l’ouverture réelle au don de la vie; 3) déclarer immoraux les moyens contraceptifs qui excluent l’ouverture à la vie et donc la communion avec Dieu, puisque les conjoints «ne sont pas les arbitres des sources de la vie humaine, mais plutôt les ministres du dessein établi par le Créateur».
Mentalité contraceptive néfaste
La mentalité contraceptive a obtenu jusqu’à maintenant l’adhésion de la majorité grâce à l’appui des médias de communication, mais ses effets déshumanisants deviennent de plus en plus visibles. La procréation devient ‘reproduction’ d’un individu de l’espèce; elle peut désormais être réalisée sans amour, ni sexe, au moyen de la technique d’insémination artificielle ou même par celle plus aberrante de la clonation. L’Église joue son rôle de gardienne de la vérité de l’homme quand, à la lumière de la révélation et de la loi naturelle, elle dénonce l’usage arbitraire et immoral des techniques au détriment de sa dignité personnelle et du caractère sacré de la vie. Il faut reconnaître toutefois que cet enseignement cohérent et réitéré a été somme toute peu reçu et il est souvent ignoré ou déformé. Les jeunes générations, pourtant ouvertes à ces vérités, s’en trouvent cruellement privées.
La pertinence du Magistère de l’Église apparaît clairement dans la justesse prophétique des prédictions de l’encyclique Humanae Vitae quant au déclin des valeurs morales si on laissait libre cours à l’usage de la contraception. De fait, le rejet de la doctrine de l’Église sur la contraception a ouvert la grande porte à l’infidélité, au divorce, à l’avortement et aux unions libres, même de type homosexuel. Dans ce dernier cas il ne s’agit même plus d’amour conjugal, puisqu’il manque la condition essentielle de la différence sexuelle qui exclut toute possibilité de transmission de la vie. Cette dérive des valeurs du mariage et de la famille s’accompagne d’un obscurcissement de la conscience morale qui affecte grandement l’éducation des nouvelles générations. Une carence grave de points de repère moraux favorise en effet la diffusion des théories du constructivisme et du genre qui sèment la confusion dans la perception de l’identité sexuelle de l’être humain. En réaffirmant le lien intime entre la personne, l’amour, le sexe et la vie, l’Église défend des valeurs morales mais elle protège aussi la dignité de la personne humaine qui se perd sous les assauts conjugués du relativisme éthique et du nihilisme de nos sociétés sécularisées.
La formation des vertus
L’importance de la doctrine de l’Église apparaît clairement dans le domaine de l’éducation où on doit réapprendre que l’acquisition des vertus importe autant sinon davantage que le recours à des techniques. Si prodigieuse et prometteuse que soit la technique, ses produits sont ambigus car ils peuvent être utilisés à des fins qui ne concourent pas à l’épanouissement authentique de l’être humain. Si on confie à la technique des résultats qui doivent venir de la maîtrise de l’homme sur lui-même, on ouvre la porte à de nouveaux esclavages que les multiples phénomènes de dépendance illustrent de façon alarmante. Les résultats inquiétants des techniques de contraception et de reproduction fournissent des exemples suffisants pour qu’on prenne conscience de l’impasse éducative qu’elle entraîne et qu’on mette l’accent désormais sur la formation aux vertus dans l’éducation en général et dans la vie conjugale et familiale en particulier.
Nonobstant les difficultés actuelles, la famille demeure l’héritage le plus précieux de la tradition chrétienne, «le véritable patrimoine de l’humanité», la première école de communion humaine et ecclésiale. Il faut toutefois reconnaître qu’actuellement sa mission éducative est handicapée, faute d’appui dans la culture dominante, bien sûr, mais faute aussi d’une appropriation profonde de son idéal et de ses valeurs. Il manque encore à la pastorale de l’Église un engagement plus déterminé dans la nouvelle évangélisation des familles, mais aussi d’une nouvelle évangélisation à partir des familles qui ont rencontré le Christ.
Des valeurs connues mais encore à découvrir ont été évoquées ici pour préciser le but de la mission éducative de la famille, qui n’est autre que la réalisation de l’Église domestique, fondée sur l’amour conjugal authentique assumé par le Christ et béni par les grâces sacramentelles du mariage. La famille, Église domestique, évangélise, forme les personnes à la communion et à l’apostolat. Quant aux valeurs de l’amour conjugal et des vertus qui lui sont connexes, elles sont à redécouvrir car sous la pression de la culture dominante, hédoniste et relativiste, on ne reconnaît plus leur source et leur articulation morale et spirituelle. Il importe de multiplier les efforts pour faire découvrir et redécouvrir les liens intrinsèques entre l’amour, la vie, la fécondité spirituelle et toutes les vertus qui garantissent la croissance et la stabilité des familles face aux forces adverses.
Cardinal Marc Ouellet

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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 19:44

La stabilité de la famille
est aujourd'hui menacée

Sauvegarder la famille, c'est avoir le courage d'aller
à contre-courant de la culture dominante

S.S. Benoît XVI aux participants à l'assemblée
plénière du Conseil pontifical pour la Famille

Nous tirons de zenit.org ce beau message du Pape sur la Famille.
ROME, Vendredi 19 mai 2006
(ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a adressé aux participants à l’Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la Famille à l’occasion du 25ème anniversaire de la création du dicastère, le samedi 13 mai.
De S.S. le Pape Benoît XVI


Monsieur le cardinal,
Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers frères et sœurs!
C'est pour moi un motif de joie de vous rencontrer au terme de l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la Famille, qui célèbre ces jours-ci son 25e anniversaire, ayant été créé par mon vénéré prédécesseur le pape Jean-Paul II le 9 mai 1981. J'adresse à chacun de vous un salut cordial, avec une pensée particulière pour le cardinal Alfonso López Trujillo, que je remercie de s'être fait l'interprète de vos sentiments communs. Votre réunion vous a donné l'occasion d'examiner les défis et les projets pastoraux concernant la famille, considérée à juste titre comme Eglise domestique et sanctuaire de la vie. Il s'agit d'un domaine apostolique vaste, complexe et délicat, auquel vous consacrez de l'énergie et de l'enthousiasme, dans l'intention de promouvoir l'«Évangile de la famille et de la vie». Comment ne pas rappeler, à ce propos, la vision ample et clairvoyante de mes prédécesseurs, et de manière particulière de Jean-Paul II, qui ont promu, avec courage, la cause de la famille, la considérant comme une réalité décisive et irremplaçable pour le bien commun des peuples?
Un patrimoine pour l'humanité
La famille fondée sur le mariage constitue un «patrimoine de l'humanité», une institution sociale fondamentale; elle est la cellule vitale et le pilier de la société et cela concerne les croyants et les non-croyants. Elle est une réalité pour laquelle tous les Etats doivent avoir la plus haute considération, car, comme aimait à le répéter Jean-Paul II, «l'avenir de l'humanité passe à travers la famille» (Familiaris consortio, n. 86).
En outre, dans la vision chrétienne, le mariage, élevé par le Christ à la très haute dignité de sacrement, confère une plus grande splendeur et profondeur au lien conjugal, et engage plus profondément les époux qui, bénis par le Seigneur de l'Alliance, se promettent fidélité jusqu'à la mort dans l'amour ouvert à la vie. Pour eux, le centre et le cœur de la famille est le Seigneur, qui les accompagne dans leur union et les soutient dans la mission d'éduquer les enfants vers l'âge mûr.
De cette manière, la famille chrétienne coopère avec Dieu non seulement en engendrant à la vie naturelle, mais également en cultivant les germes de la vie divine donnée dans le Baptême. Tels sont les principes bien connus de la vision chrétienne du mariage et de la famille. Je les ai rappelés encore une fois jeudi dernier, en m'adressant aux membres de l'Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille.
Dans le monde actuel, dans lequel se diffusent certaines conceptions équivoques sur l'homme, sur la liberté, sur l'amour humain, nous ne devons jamais nous lasser de présenter à nouveau la vérité sur l'institution familiale, telle qu'elle a été voulue par Dieu dès la création. Malheureusement, le nombre des séparations et des divorces s'accroît, rompant l'unité familiale et créant de nombreux problèmes aux enfants, victimes innocentes de ces situations. La stabilité de la famille est aujourd'hui particulièrement à risque; pour la sauvegarder il faut souvent aller à contre courant par rapport à la culture dominante, et cela exige de la patience, des efforts, des sacrifices et une recherche incessante de la compréhension mutuelle. Mais aujourd'hui aussi, il est possible aux conjoints de surmonter les difficultés et de rester fidèles à leur vocation, en ayant recours au soutien de Dieu avec la prière et en participant assidûment aux sacrements, en particulier de l'Eucharistie. L'unité et la solidité de la famille aide la société à respirer les valeurs humaines authentiques et à s'ouvrir à l'Evangile. C'est à cela que contribue l'apostolat de nombreux Mouvements, appelés à œuvrer dans ce domaine dans une entente harmonieuse avec les diocèses et les paroisses.
Le respect dû à l'embryon humain
Ensuite, un thème plus que jamais délicat de nos jours est le respect dû à l'embryon humain, qui devrait toujours naître d'un acte d'amour et être déjà traité comme une personne (cf. Evangelium vitae, n. 60). Les progrès de la science et de la technique dans le domaine de la bioéthique se transforment en menace lorsque l'homme perd le sens de ses limites et, en pratique, prétend se substituer Dieu créateur. L'Encyclique Humanae vitae réaffirme avec clarté que la procréation humaine doit toujours être le fruit de l'acte conjugal, avec sa double signification unitive et procréative (cf. n. 12). C'est ce qu'exige la grandeur de l'amour conjugal selon le projet divin, comme je l'ai rappelé dans l'Encyclique Deus caritas est: «L'eros rabaissé simplement au “sexe” devient une marchandise, une simple “chose” que l'on peut acheter et vendre; plus encore, l'homme devient une marchandise... En réalité, nous nous trouvons devant une dégradation du corps humain» (n. 5).
La valeur de la chasteté
Grâce à Dieu de nombreuses personnes, en particulier parmi les jeunes, redécouvrent la valeur de la chasteté, qui apparaît toujours davantage comme la garantie sûre de l'amour authentique. Le moment historique que nous vivons demande aux familles chrétiennes de témoigner avec une cohérence courageuse que la procréation est le fruit de l'amour. Un tel témoignage ne manquera pas d'encourager les hommes politiques et les législateurs à sauvegarder les droits de la famille. En effet, on voit comment l'on accorde toujours plus de crédit aux solutions juridiques pour ce qu'on appelle les «unions de fait» qui, bien que refusant les obligations du mariage, prétendent jouir de droits équivalents. En outre, on veut parfois arriver à une nouvelle définition du mariage pour légaliser des unions homosexuelles, en leur attribuant également le droit d'adopter des enfants.
De vastes zones du monde subissent ce qu'on appelle l'«hiver démographique», avec le vieillissement progressif de la population qui s'ensuit; les familles semblent parfois menacées par la peur de la vie, de la paternité et de la maternité. Il faut leur redonner confiance, pour qu'elles puissent continuer à accomplir leur noble mission de procréer dans l'amour. Je suis reconnaissant à votre Conseil pontifical car, lors de diverses rencontres continentales et nationales, il cherche à dialoguer avec ceux qui ont des responsabilités politique et législative à ce propos, de même qu'il s'efforce de tisser un vaste réseau de colloques avec les évêques, en offrant aux Eglises locales l'opportunité de cours ouverts aux responsables de la pastorale...
Merci encore pour le travail que vous accomplissez; que le Seigneur continue à le rendre fécond! Je vous assure pour cela de mon souvenir dans la prière, alors que, en invoquant la protection maternelle de Marie, je vous donne à tous ma Bénédiction, que j'étends volontiers aux familles, afin qu'elles continuent à construire leur foyer sur l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth.
© Copyright du texte original en italien : Libreria Editrice Vaticana. Traduction réalisée par Zenit

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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 19:49

La Femme et la pudeur

«Une femme ne doit pas s'habiller en homme»
Au sujet du port des pantalons pour les femmes nous lisons dans le Deutéronome (22,5):
«Une femme ne portera pas un habit d'homme, et un homme ne mettra pas un vêtement de femme; car quiconque fait cela est en abomination à Yahweh ton Dieu.»


Voici des extraits d'un article tiré de la brochure «Corruption des modes, Corruption des mœurs»», un supplément de la revue »Défense du Foyer», novembre 1962, chapitre III, sur le vêtement féminin:

Le vêtement féminin
Semblablement, la robe des femmes et des jeunes filles, quand elle est suffisamment longue et ample, inspire le respect de cette autre fonction sainte qu'est la maternité ou de cet état privilégié dans l'Église qu'est la virginité. Celles qui adoptent maintenant le pantalon ne se rendent peut-être pas compte qu'elles abdiquent par là leur féminité; ce qui est grave, car Dieu n'a pas voulu la confusion des sexes; et la femme, la jeune fille qui joue même inconsciemment à l'homme risque fort de perdre cette délicatesse, ce respect de soi, cette modestie aux deux sens du mot (à la fois, humilité et respect de soi), qui sont les gardiennes de la fidélité conjugale et de la virginité, et comme le réservoir des trésors du dévouement et d'abnégation que Dieu a mis au coeur de la femme.
Sans compter que le pantalon, généralement collant et associé à un petit juste au corps qui ne voile pas du tout les formes, constitue pour les hommes et jeunes gens une occasion de mauvais désirs aussi redoutables que les jupes aux genoux laissant voir des mollets nus...
On invoquera peut-être, plus légèrement encore, le cas de sainte Jeanne d'Arc qui prit «vêtement d'homme» quand elle quitta Domrémy pour aller à la guerre. C'est oublier que la Pucelle choisit précisément un pourpoint très fortement attaché aux chausses par des aiguillettes pour décourager les tentatives d'une soldatesque sans scrupules et que cet ensemble était complété par une huque, semblable pour la coupe à la dalmatique des diacres, et descendant jusque vers les pieds.

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Message par Rose lumineuse Jeu 26 Jan 2012 - 20:15

Désolée, Lotfi...

Vive la FEMME LIBRE !

et à bas tous les machos !

(de quelque religion et couleur de peau qu'ils soient..... )
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Message par Lotfi Jeu 26 Jan 2012 - 20:21

Désolé ma très chère,
Au nom de la liberté que vous venez d'accorder...Je préfère la Bible.
Chacun est libre comme vous venez de le dire........
Fraternellement
LOTFI

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Message par Rose lumineuse Jeu 26 Jan 2012 - 20:50

@ Lotfi,

Je vous parle sur un ton normal (je précise), non agressif :

Je ne me réfère à aucun texte.

Je préfère parler de mon observation de la nature humaine...
Et ce que j'y vois, c'est -et ce dans toutes les religions- qu'il y a une condamnation de la femme, de sa liberté, sous des prétextes totalement fallacieux.
Quelle hypocrisie partout....
Dans toutes les religions sûrement...je n'en incrimine aucune en particulier croyez-moi.

Il se trouve que j''ai apporté ma modeste contribution à ce forum sur le fil
"Violence conjugale" tout à l'heure, et j'y narrais avoir épousé, il y a 30 ANS, un Marocain - juste pour embêter ma famille, qui le rejetait par racisme -, ce qu'on peut être bête étant jeune Annoyed and disappoi

Mais quand j'étais au Maroc avec lui , je me suis super bien adaptée à la vie avec les femmes de la famille : j'allais au hamman avec elles, j'épluchais les légumes dans la cuisine, assise à même le sol avec elles, nous mangions de façon totalement séparée les hommes des femmes, dans des pièces différentes. Les femmes mangeaient APRES les hommes, après les avoir servis.

Eh bien, pendant que nous nous occupions entre femmes de ces menues tâches, les hommes, tous pratiquants musulmans, regardaient des films pornos au salon tous ensemble, ils appréciaient les belles blondes... Blushy
Je le sais parce qu'un jour je suis entrée dans le salon par inadvertance, et j'ai été tellement choquée...! (par -rapport à leur pratique et à leur mentalité apparente...)

J'ai fait l'expérience du mariage dit "mixte", et franchement ce n'est pas ce que je préfère... Mais cela peut être catastrophique aussi entre personnes de mêmes origines.

TOUT EST QUESTION DE RESPECT ET AUSSI D INTELLIGENCE;

Alors cette"pudeur" dont vous parlez Lotfi me fait légèrement rire... Rigole

Et que dire de toutes ces brimades et violences fates aux femmes dans le monde ? Excision des petites filles, infibulation ...
Que de la domination machiste.

J'en ai fini de cette discussion.

Chaque femme est une Reine, qui porte la Vie, et a droit à tous les égards, ne serait-ce que par galanterie...
Mais le problème c'est que certaines sont devenues aussi machos que les hommes (cf. ce qu'on appelle les "femmes cougars" entre autres !) Bah, cela doit être le retour de bâton de siècles de domination masculine.

je n'ai rien à rajouter. N'y voyez surtout rien de personnel Lotfi Remerciement

Bien sincèrement, et ceci dit sans agressivité ni ironie aucune.
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Message par Invité Jeu 26 Jan 2012 - 22:34

Dans ma bible, il est écrit : 1 Timothée 2 : 11-14

11.Pareillement, les femmes seront dignes, elles ne seront pas médisantes, mais sobres et fidèles en tout.
12. Les Diacres ne doivent avoir été mariés qu'une fois, savoir bien gouverner leurs enfants et leur propre maison. 13. Ceux qui s'acquittent convenablement de leur charge s'acquièrent un rang honorable et une grande assurance dans la foi de Jesus Christ.
14. Je t'écris cela dans l'espoir de bientôt venir te voir.

Votre soeur en Christ

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Message par Lotfi Mer 21 Mar 2012 - 21:46

http://qe.catholique.org/mariage/30729-comment-reussir-son-mariage

Comment réussir son mariage ?
A l’approche du jour J ou au cours de son mariage, on peut se poser la question : comment faire pour réussir mon mariage ? Trois pistes que l’Eglise propose :

Grandir toujours plus dans l’amour réciproque
Le mariage vise notamment la progression dans l’amour, l’épanouissement des époux et plus encore leur croissance mutuelle dans la sainteté.
« En accomplissant leur mission conjugale et familiale avec la force de ce sacrement, pénétrés par l’Esprit du Christ qui imprègne toute leur vie de foi, d’espérance et de charité, ils parviennent de plus en plus à leur perfection personnelle et à leur sanctification mutuelle ; c’est ainsi qu’ensemble ils contribuent à la glorification de Dieu. » (Gaudiem et Spes, 48)

« Les époux et les parents chrétiens, engagés dans la voie qui leur est propre et fidèles et leur amour, doivent s’aider mutuellement dans la grâce durant toute leur vie. » (Lumen gentium, 41)
C’est ce qui a d’ailleurs poussé l’Église, ces dernières années, à offrir le modèle de saints poux chrétiens ; l’exemple le plus récent étant celui des bienheureux Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse de Lisieux.

S’ouvrir à la Vie
« C’est par sa nature même que l’institution du mariage et l’amour conjugal sont ordonnés à la procréation et à l’éducation, qui, tel un sommet, en constituent le couronnement » (Gaudium et spes, 48)
La position de l’Église résulte d’un double refus :
* Refus de la mentalité contraceptive.
« Tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie. » (Paul VI, Humanae vitae, 11)
* Refus du « droit à l’enfant » :
« L’enfant n’est pas un dû, [...] il est plutôt un don, le plus grand et le plus gratuit du mariage, témoignage vivant de la donation réciproque de ses parents. » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, instruction Donum vitae, 2)
Chacune de ces naissances revêt, aux yeux de Dieu, une double finalité. Elles enrichissent d’abord, selon le dessein du Créateur, la famille humaine appelée à croître et à se multiplier. Mais elles augmentent aussi le nombre des baptisés.
« De cette union procède la famille, où naissent les nouveaux citoyens de la société humaine, qui, par la grâce de l’Esprit-Saint, en vue de perpétuer le Peuple de Dieu à travers les siècles, deviennent par le baptême enfants de Dieu. » (Lumen gentium, 11)

Fonder une famille chrétienne
C’est pourquoi l’Église reconnaît dans la famille chrétienne fondée sur le mariage, une « petite Église »,ecclesiola, « Église domestique », à la fois comme un modèle en réduction de l’Église de Dieu, qui est la famille d’un même Père, et parce qu’elle est l’un des lieux où peut se vivre la vie chrétienne en plénitude.
« Dans ce qu’on pourrait appeler “l’Église domestique”, les parents doivent par la parole et par l’exemple être les premiers à faire connaître la foi à leurs enfants et ils doivent cultiver la vocation de chacun d’eux, spécialement la sainte vocation. » (Lumen gentium, 11).

« Tu as voulu, Seigneur, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ; accorde-nous la grâce de pratiquer, comme elle, les vertus familiales et d’être unis par les liens de ton amour, avant de nous retrouver pour l’éternité dans la joie de ta maison. » (Collecte récité lors de la messe du dimanche de la Sainte Famille)

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Message par Luca Mer 21 Mar 2012 - 21:48

Mais Lotfi le port du voile de la femme n est pas oubliger, sa plaie a Dieu, mais ça n est en aucun cas oubliger
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Message par Lotfi Mer 21 Mar 2012 - 22:11

@Flavio si tu veux te marier un jour (comme moi cette année) et fonder une belle famille je viens de poster le site spécialement pour toi......
http://qe.catholique.org/mariage/30729-comment-reussir-son-mariage
Ce site ne parle pas du voile mais du fondement de l'Amour conjugal .

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Message par Luca Mer 21 Mar 2012 - 22:40

D accord merci LOTFI je vais voir ça, si Dieu souhaite que je me marie, ça sera avec une femme qui vie sa foi comme moi, et au fait félécitation pour ton mariage Smile !
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Message par Samaritain Jeu 22 Mar 2012 - 21:32

Pour Rose lumineuse, et pour d'autres si cela vous plait :

Il y a d'autres manuscrits sacrés qui rapportent une autre image de la femme, un autre comportement à adopter avec elle, notamment l'évangile selon Saint Thomas, découvert en 1945 parmi les manuscrits de Nag Hammadhi.
Alors, bien sûr, cet évangile est parfois, souvent contesté. Mais bon, ces manuscrits sont authentifiés très anciens, d'époque, et précisent parfois certaines choses.
Sur la femme, voici ce que l'on peut lire (l'interprétation paraitra très audacieuse pour des esprits non avertis à cet évangile non canonique, merci de ne pas s'offusquer Very Happy ) :

Prenons le Logion 114 de l'évangile de St Thomas :

"Simon Pierre dit : « Que Mariam sorte d’ici, parce que les femmes ne sont pas dignes de la Vie. » Jésus répliqua : « Voici que je l’attirerai, pour la faire mâle, pour qu’elle aussi soit un esprit vivant, semblable à vous les mâles. Car toute femme qui se fera mâle entrera dans le royaume des cieux. »

==> Si on lit ça de façon basique, avec un discernement ordinaire et dilettante non éclairé, on pourrait croire que cela veut dire que l'homme est supérieur à la femme.
Et bien non.
Jésus répond ici en fait au niveau de Pierre et de ses préjugés mysogines. Mariam sera faite mâle au regard de l'esprit. Le "pour la faire mâle" de Jésus est pour répondre spécifiquement au préjugé de Pierre, juste pour lui montrer que l'état de mâle et femelle est illusoire.
Si Pierre demande que Mariam sorte, c'est qu'elle occupe habituellement de plein droit une place de disciple à part entière dans le groupe et qu'elle est qualifiée pour être promue à atteindre le Royaume de Dieu.
La réponse de Jésus exige donc implicitement que les mâles présents doivent eux aussi aller au delà de leur masculinité illusoire, matérielle, pour atteindre le Royaume de Dieu.
Tout cela est confirmée par le Logion 96 :
"Jésus a dit :
« Le royaume du Père est semblable à une femme qui a pris un peu de levain pour le cacher dans la pâte et en faire de gros pains. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! » "
et le Logion 97 :
"« Le royaume du Père est semblable à une femme qui portait une cruche remplie de farine et marchait longuement sur la route. L’anse de la cruche s’étant brisé, la farine se déversa derrière elle sur la route. Comme elle ne le savait pas, elle ne s’en affligea point. Arrivée à la maison, elle posa la cruche par terre et la trouva vide. »

et le Logion 101 qui pose la femme en Dieu :
"Jésus a dit :
« Celui qui ne renonce pas à son père et à sa mère comme moi ne pourra devenir mon disciple. Mais celui qui n’aime pas son Père et sa Mère comme moi ne pourra devenir mon disciple. Car ma mère m’a enfanté, mais ma Mère véritable m’a donné la Vie. »

==> ici, cela rappelle le culte marial bien avant l'heure !

Et surtout, il faut rapprocher ce Logion 114 du Logion 22 :

"Voyant des petits qui tétaient, Jésus dit à ses disciples : « Ces petits qui tètent sont semblables à ceux qui entrent au Royaume. » Ils lui demandèrent : « Devons-nous être petits pour entrer au Royaume ? » Il leur répondit : « Quand pour vous le deux sera l’Unique, quand l’intérieur sera l’extérieur et le haut comme le bas, afin de faire le mâle et la femelle en un seul, de sorte que le mâle ne soit pas mâle et la femelle femelle, quand vous verrez des yeux à la place d'un œil, quand pour vous une main sera une main, quand un pied sera un pied et une image une image, alors vous entrerez dans le Royaume. »

==> Il est très clair ici que sur le plan de l'esprit, seul l'androgyne (l'esprit pur asexué) est qualifié pour avoir accès au Royaume et qu'il faut se préparer à l'androgynie spirituelle en unifiant en soi des composantes féminines et masculines apparemment opposées qui coexistent en chacun de nous. L'homme doit s'ouvrir aux qualités féminines, et inversement, afin que l'être soit complet au regard de l'esprit.

"faire le mâle et la femelle en un seul", c'est faire que le mâle ne devienne pas mâle, et la femelle, femelle : cela propose le dépassement de toute dualité : car la matière, la poussière, n'est pas l'esprit ! Les contingences de la matière ne sont pas celles de l'esprit.

On voit donc ici qu'en fait la femme prend toute sa place et qu'elle n'est inférieure en rien. Il est important de bien interpréter les écrits pour voir l'égalité spirituelle de tout être et de toute chose, car pour ce qui est du matériel, du corps, cela "retourne à la poussière", mais l'esprit, lui, est éternel.

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Message par Malou Jeu 22 Mar 2012 - 21:58

Je ne connaissais pas l'Evangile de Saint Thomas, mais il me plaît beaucoup !
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Message par lardida Jeu 22 Mar 2012 - 22:13

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Message par Samaritain Jeu 22 Mar 2012 - 22:17

Oui, Malou, cet évangile est merveilleux mais en fait, il ne plait pas à tout le monde, car pouvant être interprété d'une façon différente des interprétations habituelles des écritures, par exemple sur le plan de la femme.

Ce n'est pas un évangile canonique, habituel, alors certains contestent cet évangile, parfois, pas toujours..

Mais personnellement, je le considère comme très authentique car je le sens profond, et cette façon de placer la femme à l'égale de l'homme ne me semble pas pouvoir être une manipulation, surtout dans le contexte de l'époque. Cette originalité allant à contre sens des mentalités courantes envers la femme en octroyant une égalité digne de l'Amour de Dieu me semble prouver l'authenticité des écrits.

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Message par Malou Ven 23 Mar 2012 - 7:53

J'ai oublié de féliciter Lotfi pour son beau projet !
J'espère que tu nous tiendras au courant de la date de ce bel évènement !
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Message par Lotfi Ven 23 Mar 2012 - 8:38

@Lardida et Malou
Merci chère soeur

A propos de l'Evangile de St Thomas il contient un sens caché d'après son auteur mais non canonisé car il contient des citations contraires à l'Esprit chrétien.
On n'admet pas que tout l'Evangile n'émane pas de Jésus puisque plusieurs citations du dit livre se trouvent dans les Evangiles canonisés,cependant plusieurs citations ne peuvent pas émaner de Jésus


Dernière édition par Lotfi le Ven 23 Mar 2012 - 9:02, édité 1 fois

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Message par Lotfi Ven 23 Mar 2012 - 8:53

Samaritain a écrit:Oui, Malou, cet évangile est merveilleux mais en fait, il ne plait pas à tout le monde, car pouvant être interprété d'une façon différente des interprétations habituelles des écritures, par exemple sur le plan de la femme.

Ce n'est pas un évangile canonique, habituel, alors certains contestent cet évangile, parfois, pas toujours..

Mais personnellement, je le considère comme très authentique car je le sens profond, et cette façon de placer la femme à l'égale de l'homme ne me semble pas pouvoir être une manipulation, surtout dans le contexte de l'époque. Cette originalité allant à contre sens des mentalités courantes envers la femme en octroyant une égalité digne de l'Amour de Dieu me semble prouver l'authenticité des écrits.


Bonjour Chère Frère

1-Dans l'Evangile de Thomas vous trouvez ceci:
" 105. a dit jésus celui qui connaîtra le père et la mère sera-t-il appelé fils de pute"???
Il y a d'autres citations qui ne peuvent pas être dites par Jésus.....

2-sur l'interprétation du rôle que Jésus aurait réservé à la femme....Je pense plutôt cher frère à un rôle plutôt spirituel qui se démarque du monde temporel qu'était le Judaisme....
Au contraire Samaritain ,le rapport homme_femme est devenu plutôt spirituel.

Voici le texte: de St Thomas:
96 a dit jésus le royaume du père est comparable à une femme elle prit un peu de levure et le cacha dans de la pâte et elle en fit de grands pains celui qui a des oreilles qu’il entende
Mt 11. 33 - Lc 13. 20-21

C’est à l’intérieur de la pâte que la levure est active et qu’elle produit, en harmonie avec la pâte, des grands pains. Dans la réalité l’unité de la levure et de la pâte fait suite à celle de la semence et de la bonne terre. L’expérience intérieure de l’unité nous révèle spontanément la force créatrice qui émane de la royauté du Père. Mais pour y parvenir il est nécessaire de mettre soi-même la main à la pâte… Comme le geste du semeur, celui de la femme est nécessaire pour révéler une évolution naturelle et spontanée. Unir semence et bonne terre, levure et pâte nous semble chose simple… En réalité cette démarche nécessite un nouvel état d’esprit, car le savoir de l’homme a déboussolé les valeurs… L’intégration de la levure dans la pâte ne fait plus partie de notre préoccupation ! Nous consommons des pains que d’autres ont préparés pour nous avec des pâtes religieusement manipulées. Ces pains nous sont présentés comme la manne de YHWH ou le pain que nous offre le Père…L’image de la levure est devenue le symbole d’une foi capable de déplacer des montagnes, de l’enthousiasme aussi avec lequel la parole évangélique inspirerait le monde. Hélas, trop d’hommes «inspirés» se sont présentés comme boulangers…tandis que la femme, qui possède le savoir-faire, fut maintenue à l’écart…

Fraternellement
LOTFI




Dernière édition par Lotfi le Sam 24 Mar 2012 - 19:57, édité 1 fois

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Message par Lotfi Ven 23 Mar 2012 - 9:20


Pour les Amoureuses de la Sainte Vierge Pudique sur terre et Sainte au Ciel:
http://www.andante-europa.net/fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

Théologie chrétienne féminine contemporaine

Ianthe Pratt (80+) est une académicienne, membre de la Newman Association, et la coordinatrice du Christian Women’s Resource Centre (Centre de documentation concernant les femmes chrétiennes) à Londres. Cet article contient des extraits d’une conférence donnée dans son comité local Newman.

Les principales caractéristiques de cette théologie sont les suivantes, et en tant que telles ont beaucoup à offrir à la fois aux hommes et aux femmes:
• La valeur de la diversité, de l’autre.
• L’égalité et l’éthique de l’attention
• Le pouvoir envisagé et pratiqué comme responsabilisant et permettant, pas contrôlant
• Partage de la compréhension de l’importance de l’expérience dans les théologies de la libération.
• La Trinité perçue comme une communauté aimante, que nous devons refléter dans nos vies
• L’interdépendance de toute création, humaine et non humaine
• Le sens de ‘communauté’ menant à la recherche de l’équilibre et de la justice.

Ce genre de pensée théologique est souvent appelé ‘Féminisme chrétien’ mais ces mots semblent pour certains très menaçants, parce qu’ils sont faussement associés au féminisme laïque qui est très différent.
Cette théologie est basée sur l’idée de la Genèse selon laquelle les femmes et les hommes sont créés à l’image de Dieu. Les caractéristiques ci-dessus indiquent qu’elle réfère à une communauté chrétienne aimante et bienveillante. Ce courant de pensée est lié à la théologie de la libération mais diffère dans son accentuation et en particulier a mené à poser une nouvelle vision de la Trinité comme mutualité aimante: c’est une voie d’espoir aussi bien pour les hommes que pour les femmes parce qu’il contient un très fort message anti patriarcal.

Une théologie enracinée dans l’expérience
Pour l’essentiel c’est une nouvelle compréhension de la Trinité en tant que mutualité aimante et non pas un enseignement incompréhensible qui est considéré par beaucoup comme peu important dans leurs vies spirituelles. C’est selon cette mutualité aimante que nous devrions modeler nos vies, c’est une source d’interdépendance tandis que le pouvoir est perçu comme quelque chose qui responsabilise, qui donne des possibilités aux autres, pas comme quelque chose qui les contrôle. D’autres principes sont la valeur de l’autre, de la diversité. Le féminisme chrétien n’est pas anti-hommes ou anti-famille bien que l’on y trouve aussi des extrémistes de temps en temps comme dans tout parti politique ou autre système religieux. Ce qui est recherché c’est l’équilibre et la justice, et ‘la justice à la recherche d’amis’ est une description de ceux et celles qui suivent cet ensemble de valeurs. Cette justice et cette ‘amitié’ s’étendent à l’ensemble de la création, ainsi cette préoccupation est ressentie pour le non-humain ainsi que tout ce qui est humain, et le danger pour la planète Terre est pris au sérieux. Ceci est très proche de la théologie de la création.
Une telle théologie et une telle spiritualité sont inextricablement liées car la spiritualité découle de la compréhension théologique et la spiritualité développe la théologie qui, comme toutes théologies de la libération, est enracinée dans l’expérience.
Avoir un cœur de chair, pas un cœur de pierre
Un éclairage sur les contenus de cette forme de théologie / spiritualité est fourni par deux voix des deux cotés de l’Atlantique, qui chacune cite l’appel prophétique en Ezéchiel (36,26) « avoir un cœur de chair, pas un cœur de pierre ». L’une est Sœur Bénédictine Joan Chittister qui était autrefois à la tête de toutes les religieuses aux Etats-Unis et l’autre voix est celle de Diarmuid O’Murchu, un prêtre du Sacré Cœur, célèbre conférencier sur la spiritualité et qui travaille parmi les sans-abris de Londres.
Le livre de Joan Chittister ‘A Heart of Flesh: Feminist Spirituality for Women and Men’ (un cœur de chair: une spiritualité féministe pour les femmes et les hommes) est en partie une analyse de la théologie patriarcale du pouvoir et des principes étroitement liés du dualisme, de la hiérarchie, de la domination et de l’inégalité – environnement dans lequel « l’obéissance aveugle devenait le comble de la réalisation spirituelle … avec l’infantilisation et la perte d’autonomie concomitantes si destructrices ». Elle fait allusion aux aspects destructeurs de la société laïque ainsi qu’à ceux présents dans la sphère religieuse. Son analyse est que les hommes souffrent autant que les femmes de notre culture actuelle dans les deux sphères. Elle pense que l’accent patriarcal sur la raison a « diminué les hommes en cautérisant leurs cœurs. Le patriarcat définit les hommes comme ceux à qui on refuse les sentiments, et qui se voient attribués les crises cardiaques et l’alcoolisme, Hiroshima et l’holocauste à la place de sentiments masculins. Le pouvoir dévore littéralement les hommes: ils sont poussés dès le plus jeune âge à prendre le devant…, à réussir jusqu’à ce que les germes de l’insatisfaction sapent toute l’énergie de leur âme et font que chaque homme autour d’eux devient une menace possible à leur propre réussite ».

Une autre façon de voir la vie
Cette auteure demande que l’on reconnaisse le fait que la contre-culture au patriarcat, la théologie féministe, est égale envers les hommes et je peux attester de cela car mon mari était un ardent féministe chrétien et disait en public que cette manière de voir les choses était l’espoir des églises. Le féminisme ne relève pas seulement de qualités non reconnues: c’est une autre façon de voir la vie, c’est un autre ensemble de valeurs conçues pour nourrir un monde mourant et venir en aide aux gens qui sont opprimés depuis longtemps. La théologie / spiritualité féministe est une vision globale, et une manière de se relier au reste du monde humain et non humain, une considération de l’égalité des différences. «… Elle critique une culture basée sur le pouvoir pour certains et sur l’impuissance pour beaucoup. Elle exige de nous que nous cessions d’escalader des pyramides et que nous formions des cercles où les gens ne sont pas en haut ou en bas, sans aucune importance ou très utiles, plus haut ou plus bas que l’autre…». Joan Chittister suggère que si nous devions souscrire aux principes de la spiritualité féministe ceci nous mènerait à un ensemble de valeurs qui soulignent respect pour l’altérité, l’égalité, la mutualité, l’interdépendance et le soin de l’autre: une éthique de l’attention portée, un engagement aux béatitudes.

Une manière d’être relationnelle
Diarmuid O’Murchu, prêtre irlandais du Sacré-Cœur, présente dans son livre intitulé ‘Reclaiming Spirituality’ le même ordre d’idées que Joan Chittister. Il mentionne notre besoin de nous dépouiller «…du cadre patriarcal et de son besoin compulsif de tout structurer (y compris la spiritualité) d’une manière qui convenait à la ‘volonté vers le pouvoir’ masculine, avec le désir sinistre de miner le pouvoir spirituel féminin qui l’emportait durant les précédents millénaires ». Un de ses chapitres est intitulé ‘Reclaiming the Feminist Heart’ ce qu’il considère comme essentiel dans le combat contre l’orientation de la possession et du contrôle. Selon lui, la pensée féministe est à la pointe en renommant la nature essentielle de la vie comme nature de ‘ce qui est lié’. Tout est interconnecté et interdépendant. La manière d’être relationnelle exige des ensembles de modèles différents du modèle hiérarchique, «…le premier étant plus égalitaire, participatif et commun dans son essence. Ce principe se développe selon une forme radicale d’égalité où chaque aspect de la vie est considéré comme unique indépendamment de sa place sur l’échelle hiérarchique ». Dans un tel système, pour être efficaces, les relations ont besoin d’ouverture, de confiance et de liberté. Il n’y a pas d’ordre décrété par la volonté divine. Selon la mentalité patriarcale, c’est la recette pour l’anarchie car il n’y a pas de confiance en l’esprit.
Le rappel de la passion
Selon O’Murchu «…reconquérir le mode relationnel comme principale dynamique de vie, à chaque étape de l’existence, est probablement la plus profonde et la plus provocatrice revendication de la spiritualité féministe ». La valeur fondamentale des relations est au cœur de la réalité, «…d’elle jaillit l’énergie et le dynamisme pour s’engager de façon créative et avec but, et de là découle la conviction que l’on ne peut pas continuer à vivre dans des relations désordonnées et dérangeantes qui dominent notre monde actuel. L’appel à travailler sans relâche pour de vraies relations engendre une autre qualité forte de la conscience féministe: la passion ». Ceci ne signifie pas la passion sexuelle mais un profond engagement et une énergie intérieure à œuvrer pour le changement. Il revendique le « rappel de la passion » qui, selon lui, «…est une des exigences spirituelles et culturelles les plus urgentes de notre temps ». C’est en ressentant l’intensité de la douleur et de la joie que viennent l’enthousiasme et la motivation pour nous sortir de notre léthargie culturelle: c’est cet engagement passionné qui nous permettra d’agir en tant que prophètes et de supporter le rejet et l’opposition de la domination patriarcale qui existe toujours et essaie de renverser le visionnaire. « Nous avons besoin de visionnaires de passion pour ranimer le pouvoir de l’imagination, pour rêver de lendemains meilleurs » . O’Murchu n’est-il pas l’un de ces visionnaires, surtout dans le fait qu’il n’est pas théoricien mais qu’il travaille là même où il y a privation? Il en va de même pour une autre visionnaire, la théologienne féministe de la libération Mary Grey, qui passe quelques mois par an à organiser avec son mari le projet des Puits pour l’Inde, apportant l’eau et l’instruction aux opprimés du Rajasthan.
La dernière partie de ‘Reclaiming Spirituality’ fait le point sur la nécessité que la communauté de la foi réclame le royaume ou Basilea de Dieu qui est un thème exceptionnel dans les Evangiles, et à suivre l’exemple de Jésus en défiant la culture sociopolitique d’aujourd’hui, à la fois dans le domaine laïque et religieux. Au lieu de suivre les enseignements subversifs de Jésus, ces enseignements eux même ont été détournés afin que, au sein de l’Eglise, qui est supposée montrer le visage du Christ, nous nous associons à l’exploitation, au pouvoir abusif, à l’injustice et à la dévalorisation de la création, à la fois humaine et non humaine.
Ceci est la vision et l’idée qui nous est offerte et qui pourrait être pour la communauté chrétienne un puissant moyen de renouveler l’Eglise et de la rendre, plus fidèlement, à l’image de Dieu.

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Message par Samaritain Mar 27 Mar 2012 - 0:08

Bonsoir Lotfi,

Je souhaite juste intervenir sur l'évangile selon St Thomas, sur 2 points que tu as mentionnés suite à mon post ci-dessus.

D'abord,Tu écris :

"A propos de l'Evangile de St Thomas il contient un sens caché d'après son auteur mais non canonisé car il contient des citations contraires à l'Esprit chrétien.
On n'admet pas que tout l'Evangile n'émane pas de Jésus puisque plusieurs citations du dit livre se trouvent dans les Evangiles canonisés,cependant plusieurs citations ne peuvent pas émaner de Jésus."


==> Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cela, même si j'avais bien pris la peine de préciser dans mon post de départ que l'évangile de St Thomas n'était pas accepté par tout le monde, à mon avis, par manque de compréhension du message très profond qu'il recèle.
Ainsi , les citations ne sont pas contraires à l'esprit chrétien mais à certaines interprétations de l'église, ce qui est très différent. C'est à cause de cette incompréhension que l'on se méfie de cet évangile, à tort selon moi. Il faut juste comprendre que cet évangile doit être médité pour être bien compris, il n'est pas accessible immédiatement car il nécessite une certaine sensibilité spirituelle, et c'est pour cette raison que lorsqu'on achète le texte, il est systématiquement accompagné de commentaires.
D'où toutes les discussions traditionnelles sur qui fait le meilleur commentaire...


Ensuite, tu écris en 1 (je passe sur ta 2ème remarque avec laquelle je suis d'accord) :

" 1 - -Dans l'Evangile de Thomas vous trouvez ceci:
" 105. a dit jésus celui qui connaîtra le père et la mère sera-t-il appelé fils de pute"???
Il y a d'autres citations qui ne peuvent pas être dites par Jésus....."


==> Tout d'abord, cher frère, le manuscrit dit "prostituée" dans un langage correct, toutes les traductions en attestent, nul besoin d'aller chercher un terme très familier afin de déconsidérer le texte. Very Happy
Ensuite, quand un Logion n'est pas compris, il ne faut pas le rejeter mais essayer de le comprendre si c'est possible, bien sûr. Ainsi, voici l'interprétation que l'on peut tirer de ce logion 105 (l'injure "fils de prostituée est très ancienne et très courante, ça ne date pas de l'argot...) :

Logion 105 :
1 Jésus a dit :
2 celui qui connaitra le Père et la Mère
3 l'appellera t on fils de prostituée ?

Commentaire : Dans l'évangile selon Philippe (II.3 78.12-13, manuscrits de Nag Hammadi), il est dit : "c'est à celui que la femme aime que ceux qu'elle enfantera ressemble". Et Jésus a déclaré selon Thomas, logion 101 : "ma mère m'a enfanté, mais ma Mère véritable m'a donné la vie'. Jésus a affirmé aussi : "ceux qui ... font le vouloir de mon Père, ce sont eux mes frères et ma Mère (logion 99).
Seule compte ainsi la vrai parenté, Celle qui vient du Père et de la Mère Divins. Il n'est donc pas de pire injure que d'appeler "fils de prostituée", celui qui a reçu la vie de la Mère Divine, car il est par là même le fils du Père divin (log 3.11-12).
Peu importe dès lors sa naissance selon la chair ! La mère célibataire était pour les juifs une prostituée. Ce n'est pas Jésus qui lui lancera la pierre.

(selon évangile de Thomas, chez Dervy poche, par Emile Gillabert)

Fraternellement,

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Message par Lotfi Mar 27 Mar 2012 - 0:58

Bonjour cher Frère
1-Dans cet Evangile il y a quelque chose de mystérieux qui va contre l'Esprit Judéo-chrétien:le côté secret
Jésus appelle Thomas et lui parle à l'Oreille.....et Thomas se refuse de partager ce que Jésus lui a dit à l'oreille avec les autres disciples pourtant présents au même lieu avec lui.

2-Il y a aussi le langage traduit du Copte qui ressemble plus à la Gnose qu'aux autres textes Canoniques et même apocryphes.Le Caractère Gnostique est nettement accusé....Ce n'est pas l'Esprit de Jésus...

3-C'est le caractère Esothérique qui est condamné....
En effet ce livre se présente comme une révélation secrète de Jésus à l'Apôtre Thomas."Celui qui en trouvera l'interprétation ne goutera pas à la mort"???????

4-Au sujet du logion 105:il s'agit de la traduction appropriée qui est en cause:
Voici les traductions qui existent:
Évangile selon Thomas divisé en 114 logia, traduction de A. Guillaumont, H.-C. Puech et Al., Paris 1959.
— Évangile selon Thomas divisé en 114 logia, traduction de Jean-Yves Leloup, 1986.
— Évangile selon Thomas divisé en 114 logia, traduction de Métanoïa (Yves Haas, Pierre Bourgeois, Émile Gillabert), Éditions Dervy Livres, Paris, 1979.
— Évangile selon Thomas divisé en 118 logia, traduction de Philippe de Suarez, Éditions Métanoïa (Marsanne), 1974.
— Évangile selon Thomas divisé en 114 logia, traducteur inconnu (1).
— Évangile selon Thomas divisé en 118 logia, traducteur inconnu (2).





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Message par Samaritain Mar 27 Mar 2012 - 1:55

Re-bonsoir cher Lotfi,

Je répond sur chaque point :

1)
Je trouve que cette histoire de méfiance du "secret" ne tient pas, ni par rapport à une vrai Foi, ni par rapport à Qui est le Christ.
Peu importe ce "secret" du moment que nous avons son texte d'évangile. Il est normal et usuel qu'un Maitre, un Saint, ne dise pas tout à tout le monde, a fortiori s'il s'agit de Jésus qui sait TOUT.
Un exemple simple et bête : imaginons que le Christ dise à quelqu'un dans l'oreille : "tu dois aller évangéliser telle contrée car dans un an, c'est la fin du monde."
Cette simple phrase peut elle être dite en public ? non.
De la même façon, beaucoup de choses n'ont pas été dites par Jésus car enfin, Il est le Fils de Dieu, qui a même dit : "mon Père et Moi sommes un".
Donc, Il sait TOUT SUR TOUT, et a t il fait tant de prophéties ? non ! Il nous a donné un chemin spirituel pour aller à Dieu et la plupart de Son Savoir infini et divin est resté caché, bien sûr car c'est à nous de nous rapprocher de Dieu. Notre progrès spirituel nous incombe, tout n'est pas servi sur un plateau, c'est normal.
J'ajouterais que le Judaisme dont Il est issu possède également des textes soit cachés soit mal compris, comme toutes les traditions...

2)
Aucun texte évangélique n'a à être "accusé", il faut être très prudent. Comment des hommes ont ils pris le risque d'accuser un texte provenant potentiellement du Christ ? Même si ce sont des hommes d'église, j'ai du mal...
S'ils se trompent, c'est un blasphème, ni plus ni moins. Une vrai roulette russe... Personnellement, je ne mets pas les doigts dans ce feu brûlant.
les gnoses existent dans toutes les religions et spiritualités, ça ne mange pas de pain, elles décrivent la conscience spirituelle qu'il convient d'obtenir par l'ascèse, quoi de plus naturel ?
Le seul intellect ne peut en outre déterminer si une gnose est exacte, il faut suivre l'ascèse en pratique, c'est le chemin du coeur, pas du mental, il me semble.

3)
il n'y a pas à condamner un caractère ésotérique pour la même raison.
Pourquoi la phrase : "Celui qui en trouvera l'interprétation ne goutera pas à la mort " te gêne t elle tant ?
Il est pourtant assez probable que nous devons obtenir une conscience supérieure, que nous ne nous limitons pas au petit esprit de surface que nous avons actuellement. Si nous sommes fait à l'image de Dieu, nous devons recouvrer notre pleine conscience et notre plein amour, (perdue à la Chute).
Rien que la science dit que nous n'utilisons qu'à peine 5% de nos capacités, et il ne s'agit que de l'intellect. Si on prend en compte nos capacités spirituelles d'amour etc, alors le pourcentage actuel est encore infiniment plus faible, presque à 0.
On voit bien que le seul intellect ne suffit même pas du tout à comprendre les évangiles canoniques.
QUI a réellement compris les évangiles canoniques ? Seulement les Saints. Les Sainte Thérèse de Lisieux, les Saint François d'Assises, les Sainte Thérèse d'Avila, les Saint Jean de la Croix, les Padre Pio, les Curé d'Ars, etc
Nous autres n'avons qu'une compréhension intellectuelle, avec une partie seulement du coeur, et le chemin religieux consiste bien à comprendre les écritures canoniques, en devenant des Saints en pratique, avec le coeur totalement ouvert. Il en va de même de l'évangile de Thomas.
Donc, oui, il faut trouver l'interprétation juste, pratique et profonde de tous les évangiles, c'est notre travail, c'est pour ça qu'ils sont là.
Nous sommes ici pour devenir des Saints, pas pour regarder d'autres le devenir comme des vaches regardant un train passer dans un pré... Very Happy
Soeur Emmanuelle a dit : "je ne savais rien, j'étais faible ! ce que j'ai fait, vous pouvez tous le faire !"
Nous ne comprendrons et interpréterons cette phrase correctement que quand nous aurons eu le même comportement qu'elle. (la compréhension intellectuelle n'ayant pas une valeur assez forte si la pratique ne suit pas).

4)
oui, il existe plusieurs traductions et commentaires de l'évangile selon Thomas, en effet, c'est bien ce que je disais.
les dernières traductions sont les plus fidèles alors inutile de tergiverser sur les mots, c'est l'idée qui compte et son interprétation symbolique, il me semble. Personne ne pourra prouver quels sont les mots exacts prononcés alors nous devons nous attacher au sens, je crois.

Bien à toi,

Samaritain.


Dernière édition par Samaritain le Mar 27 Mar 2012 - 2:38, édité 2 fois
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Message par Samaritain Mar 27 Mar 2012 - 2:16

Tiens, Lotfi, prend ne serait ce que l'évangile du jour figurant sur le forum (mardi 27 mars 2012) :

je cite :

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,21-30

Jésus leur dit encore : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se suicider, puisqu’il dit : ’Là où moi je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller’ ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »


==> et voilà le travail, le même sens que l'évangile de Thomas ! Very Happy
et je n'ai pas eu à chercher bien loin, j'ai juste pris l'évangile du jour et ça tombe impeccablement avec ta phrase de Thomas.
Comme si c'était un signe de QUI l'on sait... hum hum Very Happy

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