Saint Arnoul
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Saint Arnoul
Saint Arnoul
évêque de Metz
Naissance vers 582
Lay-Saint-Christophe
Décès 18 juillet 640 ou 641
Saint-Mont, Saint-Amé
Nationalité franque
Fête 18 juillet
Saint patron des brasseurs lorrains
Serviteur de Dieu • Vénérable • Bienheureux • Saint
Maires du Palais
Pépin l'Ancien (615-629)
Grimoald (650-661)
Pépin le Jeune (679/687-714)
Charles Martel (714/719-741)
Carloman (741-747)
Drogon (747-753)
Pépin le Bref (741-751)
Carolingiens
Arnoul de Metz, Arnould, Arnoulf, Arnulf, Arnulfus, dit saint Arnoul, né vers 582 à Lay-Saint-Christophe et mort probablement en 640 ou 641 au Saint-Mont de Saint-Amé, était le 27e évêque de Metz. Il gouverna dans les faits avec Pépin de Landen le royaume d'Austrasie, puis devint moine au Saint-Mont.
C’est le fondateur de la dynastie des Arnulfiens, alliée des Pépinides. Père d’Ansegisel, aïeul de Pépin de Herstal, quadrisaïeul de l’empereur Charlemagne, il est l'ancêtre de la dynastie carolingienne.
C'est un saint chrétien fêté localement le 18 juillet
L’ascendance d’Arnoul fait débat depuis le IXe siècle. Les documents contemporains le disent de la plus haute noblesse franque, tandis que des généalogies ultérieures lui attribuent pour père soit Arnoald évêque de Metz, soit Bodogisel, ambassadeur franc à Constantinople.
Article détaillé : Origine des Arnulfiens.
Il appartient donc à une grande famille de la noblesse franque située dans la Woëvre et dont les biens s’étendaient entre Metz et Verdun. On possède sur Arnoul deux Vita Arnulfi, la première écrite peu de temps après sa mort par un moine, la seconde par un certain Ummo au Xe siècle. D’après ce second texte, il est né sous Maurice Ier, dans la villa Layum probablement Lay-Saint-Christophe près de Nancy. Sa naissance remonterait donc entre 582 et 590. Il reçut l’enseignement qui était alors en vigueur dans les familles aisées3.
Il travaille ensuite au palais d’Austrasie auprès de Gundulf, son grand-oncle, qui exerçait au poste de chef du palais et de conseiller du roi4. Puis il entre, pendant une douzaine d’années, au service du roi Théodebert II dont il est un temps intendant des domaines royaux3,5,6.
Il songe à se retirer pour mener une vie ascétique mais sa famille parvient à le marier vers 610 à Dode avec qui il aura deux fils Chlodulf († 697) et Ansegisel († av.679)5,6.
Par sa position de leude à la cour, il entre dans l’opposition contre Brunehilde et, associé à Pépin de Landen, fait appel au roi de Neustrie Clotaire II, qui vainc et fait exécuter la vieille reine. Arnoul et Pépin marient ensemble leur enfant respectif Ansegisel et Begga, donnant ainsi naissance à la dynastie carolingienne6.
En 613, Clotaire II devient maître de tout le royaume et récompense ses fidèles. Le roi Clothaire II l’invite expressément à accepter le siège épiscopal de l’évêché de Metz qui est la capitale du royaume d’Austrasie. Il est ainsi le 29e évêque de Metz de 613 à 628, et fait preuve d’un dévouement dans l’accomplissement de ses attributs. Il est pour cela très apprécié et Clotaire II continue à l’associer au gouvernement de l’Austrasie. Il a donc tenu un rôle très important, tant dans la vie de l’église que dans la gestion du royaume d’Austrasie6.
Clotaire II le nomme précepteur de son fils Dagobert Ier, dernier grand roi mérovingien. Il est domesticus, c’est-à-dire conseiller de celui-ci. Lorsque Clotaire II nomma Arnoul évêque de Metz, son épouse Dode entra au couvent puisqu’un évêque ne peut être marié6.
Selon l’historiographie en 629, lorsque meurt Clotaire II, il se retire et entre dans les ordres, malgré la détermination de Dagobert Ier qui menaçait de faire tuer ses fils pour le forcer à rester à son poste. Quand on sait que Dagobert écarte Pépin de Landen de la mairie du palais, les menaces de Dagobert avaient plus probablement pour objet de faire partir Arnulf de ses charges, afin d’éloigner des deux principaux chefs de l’aristocratie austrasienne5. Il rejoint son ami Romary, fondateur du monastère de Remiremont (Romaryci Mons) selon la règle de saint Colomban6.
Arnoul meurt au Saint-Mont, près de Remiremont un 18 juillet, probablement en 640. Ses restes sont transférés à Metz dans l’église des Saints-Apôtres, qui prit le nom de Saint-Arnoul en 717.
Patron des brasseurs.
Son nom reste associé à un trésor de la cathédrale de Metz qui a miraculeusement échappé à la rapacité révolutionnaire : un anneau, en or fin massif, d'un travail assez grossier, comportant une agate onyx sur laquelle est gravée un poisson engagé dans une nasse autour de laquelle se noient deux autres poissons.
Cette scène n'est pas sans rappeler le fait historique ou anecdotique lié à cet anneau et rapporté par l'écrivain Paul Diacre, qui le tenait de la bouche même de Charlemagne. Selon cet auteur, saint Arnoul passant sur un pont de la Moselle jeta dans le fleuve ledit anneau en priant Dieu de le lui rendre en témoignage du pardon de ses fautes. Quelque temps après, on retrouva dans les entrailles d'un poisson l'anneau épiscopal.
« Saint Arnoul décida un beau jour de jeter son anneau dans la Moselle. Son geste est une preuve d'humilité. En le jetant, il dit : « Je croirai que Dieu m'a pardonné mes péchés quand je retrouverai cet anneau ». De là est née cette fameuse légende qui laisse penser qu'un poisson avala l'anneau et fut servi peu de temps après à la table épiscopale. À en croire la légende, Dieu est entré indirectement en contact avec Arnoul qui fut lavé de ses péchés et fit de lui un représentant légitime de Dieu sur terre. »
C'est en souvenir de ce fait que depuis on le portait en procession à l'église de Saint-Arnoul le jour de la fête du saint évêque. Enlevé en 1793 avec les vases sacrés de la cathédrale, il fut racheté par un des officiers de la monnaie. ll fut rendu au trésor en 1846.
Sa vie, où il a laissé le souvenir d'un grand d'Austrasie, malgré son opposition à Brunehaut, mais aussi surtout sa légende, dite Légende de saint Arnoul a marqué profondément la mémoire des régions de l'est de la France.
Saint Arnoul est le saint patron des brasseurs lorrains. Peu de temps après sa mort, ses reliques furent rapportées de Remiremont à Metz. Arrivées près de Champigneulles (ou de Nossoncourt selon d'autres versions de la légende7), les personnes qui les rapportaient manquèrent de bière et prièrent saint Arnoul afin d’avoir de quoi se restaurer. Leurs prières furent exaucées lorsqu’ils retrouvèrent miraculeusement de la bière dans leurs tonneaux vides8. Ce sujet rare a été représenté par Jean-Baptiste de Champaigne.
(Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnoul_de_Metz)
évêque de Metz
Naissance vers 582
Lay-Saint-Christophe
Décès 18 juillet 640 ou 641
Saint-Mont, Saint-Amé
Nationalité franque
Fête 18 juillet
Saint patron des brasseurs lorrains
Serviteur de Dieu • Vénérable • Bienheureux • Saint
Maires du Palais
Pépin l'Ancien (615-629)
Grimoald (650-661)
Pépin le Jeune (679/687-714)
Charles Martel (714/719-741)
Carloman (741-747)
Drogon (747-753)
Pépin le Bref (741-751)
Carolingiens
Arnoul de Metz, Arnould, Arnoulf, Arnulf, Arnulfus, dit saint Arnoul, né vers 582 à Lay-Saint-Christophe et mort probablement en 640 ou 641 au Saint-Mont de Saint-Amé, était le 27e évêque de Metz. Il gouverna dans les faits avec Pépin de Landen le royaume d'Austrasie, puis devint moine au Saint-Mont.
C’est le fondateur de la dynastie des Arnulfiens, alliée des Pépinides. Père d’Ansegisel, aïeul de Pépin de Herstal, quadrisaïeul de l’empereur Charlemagne, il est l'ancêtre de la dynastie carolingienne.
C'est un saint chrétien fêté localement le 18 juillet
L’ascendance d’Arnoul fait débat depuis le IXe siècle. Les documents contemporains le disent de la plus haute noblesse franque, tandis que des généalogies ultérieures lui attribuent pour père soit Arnoald évêque de Metz, soit Bodogisel, ambassadeur franc à Constantinople.
Article détaillé : Origine des Arnulfiens.
Il appartient donc à une grande famille de la noblesse franque située dans la Woëvre et dont les biens s’étendaient entre Metz et Verdun. On possède sur Arnoul deux Vita Arnulfi, la première écrite peu de temps après sa mort par un moine, la seconde par un certain Ummo au Xe siècle. D’après ce second texte, il est né sous Maurice Ier, dans la villa Layum probablement Lay-Saint-Christophe près de Nancy. Sa naissance remonterait donc entre 582 et 590. Il reçut l’enseignement qui était alors en vigueur dans les familles aisées3.
Il travaille ensuite au palais d’Austrasie auprès de Gundulf, son grand-oncle, qui exerçait au poste de chef du palais et de conseiller du roi4. Puis il entre, pendant une douzaine d’années, au service du roi Théodebert II dont il est un temps intendant des domaines royaux3,5,6.
Il songe à se retirer pour mener une vie ascétique mais sa famille parvient à le marier vers 610 à Dode avec qui il aura deux fils Chlodulf († 697) et Ansegisel († av.679)5,6.
Par sa position de leude à la cour, il entre dans l’opposition contre Brunehilde et, associé à Pépin de Landen, fait appel au roi de Neustrie Clotaire II, qui vainc et fait exécuter la vieille reine. Arnoul et Pépin marient ensemble leur enfant respectif Ansegisel et Begga, donnant ainsi naissance à la dynastie carolingienne6.
En 613, Clotaire II devient maître de tout le royaume et récompense ses fidèles. Le roi Clothaire II l’invite expressément à accepter le siège épiscopal de l’évêché de Metz qui est la capitale du royaume d’Austrasie. Il est ainsi le 29e évêque de Metz de 613 à 628, et fait preuve d’un dévouement dans l’accomplissement de ses attributs. Il est pour cela très apprécié et Clotaire II continue à l’associer au gouvernement de l’Austrasie. Il a donc tenu un rôle très important, tant dans la vie de l’église que dans la gestion du royaume d’Austrasie6.
Clotaire II le nomme précepteur de son fils Dagobert Ier, dernier grand roi mérovingien. Il est domesticus, c’est-à-dire conseiller de celui-ci. Lorsque Clotaire II nomma Arnoul évêque de Metz, son épouse Dode entra au couvent puisqu’un évêque ne peut être marié6.
Selon l’historiographie en 629, lorsque meurt Clotaire II, il se retire et entre dans les ordres, malgré la détermination de Dagobert Ier qui menaçait de faire tuer ses fils pour le forcer à rester à son poste. Quand on sait que Dagobert écarte Pépin de Landen de la mairie du palais, les menaces de Dagobert avaient plus probablement pour objet de faire partir Arnulf de ses charges, afin d’éloigner des deux principaux chefs de l’aristocratie austrasienne5. Il rejoint son ami Romary, fondateur du monastère de Remiremont (Romaryci Mons) selon la règle de saint Colomban6.
Arnoul meurt au Saint-Mont, près de Remiremont un 18 juillet, probablement en 640. Ses restes sont transférés à Metz dans l’église des Saints-Apôtres, qui prit le nom de Saint-Arnoul en 717.
Patron des brasseurs.
Son nom reste associé à un trésor de la cathédrale de Metz qui a miraculeusement échappé à la rapacité révolutionnaire : un anneau, en or fin massif, d'un travail assez grossier, comportant une agate onyx sur laquelle est gravée un poisson engagé dans une nasse autour de laquelle se noient deux autres poissons.
Cette scène n'est pas sans rappeler le fait historique ou anecdotique lié à cet anneau et rapporté par l'écrivain Paul Diacre, qui le tenait de la bouche même de Charlemagne. Selon cet auteur, saint Arnoul passant sur un pont de la Moselle jeta dans le fleuve ledit anneau en priant Dieu de le lui rendre en témoignage du pardon de ses fautes. Quelque temps après, on retrouva dans les entrailles d'un poisson l'anneau épiscopal.
« Saint Arnoul décida un beau jour de jeter son anneau dans la Moselle. Son geste est une preuve d'humilité. En le jetant, il dit : « Je croirai que Dieu m'a pardonné mes péchés quand je retrouverai cet anneau ». De là est née cette fameuse légende qui laisse penser qu'un poisson avala l'anneau et fut servi peu de temps après à la table épiscopale. À en croire la légende, Dieu est entré indirectement en contact avec Arnoul qui fut lavé de ses péchés et fit de lui un représentant légitime de Dieu sur terre. »
C'est en souvenir de ce fait que depuis on le portait en procession à l'église de Saint-Arnoul le jour de la fête du saint évêque. Enlevé en 1793 avec les vases sacrés de la cathédrale, il fut racheté par un des officiers de la monnaie. ll fut rendu au trésor en 1846.
Sa vie, où il a laissé le souvenir d'un grand d'Austrasie, malgré son opposition à Brunehaut, mais aussi surtout sa légende, dite Légende de saint Arnoul a marqué profondément la mémoire des régions de l'est de la France.
Saint Arnoul est le saint patron des brasseurs lorrains. Peu de temps après sa mort, ses reliques furent rapportées de Remiremont à Metz. Arrivées près de Champigneulles (ou de Nossoncourt selon d'autres versions de la légende7), les personnes qui les rapportaient manquèrent de bière et prièrent saint Arnoul afin d’avoir de quoi se restaurer. Leurs prières furent exaucées lorsqu’ils retrouvèrent miraculeusement de la bière dans leurs tonneaux vides8. Ce sujet rare a été représenté par Jean-Baptiste de Champaigne.
(Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnoul_de_Metz)
Joelle27- Contre le nouvel ordre mondial
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