L'héroine drogue dure
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L'héroine drogue dure
L'héroine
La consommation d'héroïne entraîne des risques importants, parfois mortels. Depuis les années 1980, la politique de réduction des risques a permis d'enrayer la contamination par le virus du sida.
> L'HÉROÏNE, QU'EST-CE QUE C'EST ?
L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu par synthèse à partir de la morphine, extraite du pavot.
> À QUOI ÇA RESSEMBLE ?
L'héroïne se présente sous la forme d'une poudre ou de granulés à écraser. Longtemps injectée par voie intraveineuse, l'héroïne peut être aussi prisée (sniffée) ou fumée. En France, les pratiques d'injection sont en baisse depuis plusieurs années.
> EFFETS ET DANGERS DE L'HÉROÏNE
L'héroïne provoque très rapidement l'apaisement, l'euphorie et une sensation d'extase. Cet effet immédiat de plaisir intense est suivi d'une sensation de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges et d'un ralentissement du rythme cardiaque. L'héroïne agit ponctuellement comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur.
Quand l'usage se répète, la tolérance au produit s'installe et le plaisir intense des premières consommations diminue. En quelques semaines, le consommateur ressent le besoin d'augmenter la quantité et la fréquence des prises. La vie quotidienne tourne autour de la consommation du produit.
La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. L'héroïnomane oscille alors entre des états de soulagement euphoriques (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des états de manque qui provoquent anxiété et agitation. La dépendance à l'héroïne entraîne presque toujours des risques importants de marginalisation sociale.
Des troubles apparaissent très vite, dont l'anorexie et l'insomnie.
La morphine est le médicament le plus actif contre la douleur. Il arrive que ce médicament soit détourné, avec les mêmes dangers que ceux de l'héroïne.
La surdose (ou overdose) à l'héroïne provoque une dépression respiratoire souvent mortelle. Généralement provoquée par une consommation importante de produit, elle peut aussi survenir avec des doses relativement faibles, notamment lors d'une reprise de consommation après une période d'abstinence.
D'autre part, la pratique de l'injection expose à des infections locales (abcès) lorsqu'une bonne hygiène n'est pas respectée. Surtout, la mise en commun du matériel d'injection et des autres objets de préparation expose à un risque très élevé d'être contaminé par le virus du sida (VIH) ou de l'hépatite C. C'est pour enrayer le phénomène de contamination qu'a été mise en place à partir de 1987 une politique de réduction des risques.
La consommation d'héroïne entraîne des risques importants, parfois mortels. Depuis les années 1980, la politique de réduction des risques a permis d'enrayer la contamination par le virus du sida.
> L'HÉROÏNE, QU'EST-CE QUE C'EST ?
L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu par synthèse à partir de la morphine, extraite du pavot.
> À QUOI ÇA RESSEMBLE ?
L'héroïne se présente sous la forme d'une poudre ou de granulés à écraser. Longtemps injectée par voie intraveineuse, l'héroïne peut être aussi prisée (sniffée) ou fumée. En France, les pratiques d'injection sont en baisse depuis plusieurs années.
> EFFETS ET DANGERS DE L'HÉROÏNE
L'héroïne provoque très rapidement l'apaisement, l'euphorie et une sensation d'extase. Cet effet immédiat de plaisir intense est suivi d'une sensation de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges et d'un ralentissement du rythme cardiaque. L'héroïne agit ponctuellement comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur.
Quand l'usage se répète, la tolérance au produit s'installe et le plaisir intense des premières consommations diminue. En quelques semaines, le consommateur ressent le besoin d'augmenter la quantité et la fréquence des prises. La vie quotidienne tourne autour de la consommation du produit.
La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. L'héroïnomane oscille alors entre des états de soulagement euphoriques (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des états de manque qui provoquent anxiété et agitation. La dépendance à l'héroïne entraîne presque toujours des risques importants de marginalisation sociale.
Des troubles apparaissent très vite, dont l'anorexie et l'insomnie.
La morphine est le médicament le plus actif contre la douleur. Il arrive que ce médicament soit détourné, avec les mêmes dangers que ceux de l'héroïne.
La surdose (ou overdose) à l'héroïne provoque une dépression respiratoire souvent mortelle. Généralement provoquée par une consommation importante de produit, elle peut aussi survenir avec des doses relativement faibles, notamment lors d'une reprise de consommation après une période d'abstinence.
D'autre part, la pratique de l'injection expose à des infections locales (abcès) lorsqu'une bonne hygiène n'est pas respectée. Surtout, la mise en commun du matériel d'injection et des autres objets de préparation expose à un risque très élevé d'être contaminé par le virus du sida (VIH) ou de l'hépatite C. C'est pour enrayer le phénomène de contamination qu'a été mise en place à partir de 1987 une politique de réduction des risques.
Re: L'héroine drogue dure
> HÉROÏNE ET TRAITEMENT
L'objectif de la prise en charge est l'arrêt de la consommation et de la prise compulsive d'opiacés. Cette prise en charge prend en compte les aspects médicaux, psychologiques et sociaux et s'inscrit dans la durée.
Le traitement médical peut prendre la forme :
>> soit directement d'une procédure de sevrage. Celui-ci est réalisé en hospitalisation ou à domicile, avec une supervision médicale pour soigner les symptômes physiques et psychologiques de manque ressentis pendant le sevrage. Un séjour en post-cure de plusieurs mois peut être proposé à certaines personnes.
>> soit d'une prescription de traitement de substitution. Celui-ci consiste à remplacer la consommation d'héroïne par la prise par voie orale de médicaments opiacés : méthadone ou buprénorphine haut dosage (nom de spécialité du Subutex®). Ce traitement de la dépendance peut durer plusieurs mois ou plusieurs années.
Les traitements de la dépendance (sevrage ou traitement de substitution) sont également assurés en prison.
L'objectif de la prise en charge est l'arrêt de la consommation et de la prise compulsive d'opiacés. Cette prise en charge prend en compte les aspects médicaux, psychologiques et sociaux et s'inscrit dans la durée.
Le traitement médical peut prendre la forme :
>> soit directement d'une procédure de sevrage. Celui-ci est réalisé en hospitalisation ou à domicile, avec une supervision médicale pour soigner les symptômes physiques et psychologiques de manque ressentis pendant le sevrage. Un séjour en post-cure de plusieurs mois peut être proposé à certaines personnes.
>> soit d'une prescription de traitement de substitution. Celui-ci consiste à remplacer la consommation d'héroïne par la prise par voie orale de médicaments opiacés : méthadone ou buprénorphine haut dosage (nom de spécialité du Subutex®). Ce traitement de la dépendance peut durer plusieurs mois ou plusieurs années.
Les traitements de la dépendance (sevrage ou traitement de substitution) sont également assurés en prison.
Re: L'héroine drogue dure
Un peu d'histoire
En 1898, un chimiste allemand, Heinrich Dreser, préconise d'employer l'héroïne synthétisée pour soigner la toux et les douleurs des personnes atteintes de tuberculose.
L'héroïne est considérée comme susceptible de se substituer à la morphine. Rapidement, une utilisation abusive se généralise. Aux États-Unis, on estimait à près de 500 000 le nombre de personnes dépendantes à l'héroïne à la veille de la Première guerre mondiale.
En 1923, la Société des Nations déclare le produit dangereux et de faible intérêt thérapeutique.
En 1924, l'utilisation non médicale de l'héroïne est prohibée aux États-Unis ; elle y sera totalement interdite en 1956 et en 1963 en France. Certains pays continuent à l'utiliser dans la pratique médicale.
Sa prescription est prohibée en France. Des traitements de substitution à base d'héroïne sont expérimentés dans certains pays, notamment en Suisse, aux Pays-Bas et en Espagne auprès des héroïnomanes en échec avec toutes les thérapeutiques disponibles. L'héroïne est alors prise en injection ou fumée sous supervision directe dans des centres spécialisés. Lorsque la stabilisation est atteinte, la prise en charge évolue vers des traitements par la méthadone.
http://www.drogues-dependance.fr/heroine-chiffres_substitution.html
En 1898, un chimiste allemand, Heinrich Dreser, préconise d'employer l'héroïne synthétisée pour soigner la toux et les douleurs des personnes atteintes de tuberculose.
L'héroïne est considérée comme susceptible de se substituer à la morphine. Rapidement, une utilisation abusive se généralise. Aux États-Unis, on estimait à près de 500 000 le nombre de personnes dépendantes à l'héroïne à la veille de la Première guerre mondiale.
En 1923, la Société des Nations déclare le produit dangereux et de faible intérêt thérapeutique.
En 1924, l'utilisation non médicale de l'héroïne est prohibée aux États-Unis ; elle y sera totalement interdite en 1956 et en 1963 en France. Certains pays continuent à l'utiliser dans la pratique médicale.
Sa prescription est prohibée en France. Des traitements de substitution à base d'héroïne sont expérimentés dans certains pays, notamment en Suisse, aux Pays-Bas et en Espagne auprès des héroïnomanes en échec avec toutes les thérapeutiques disponibles. L'héroïne est alors prise en injection ou fumée sous supervision directe dans des centres spécialisés. Lorsque la stabilisation est atteinte, la prise en charge évolue vers des traitements par la méthadone.
http://www.drogues-dependance.fr/heroine-chiffres_substitution.html
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