Le Messager de la Mère de Dieu
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Le Messager de la Mère de Dieu
Le messager de la Mère de Dieu
Dans la banlieue de Paris vivait le célèbre docteur Louis Granpas, connu pour son grand talent et sa bienveillance envers les pauvres. Fils d'une famille riche, il avait épousé l'héritière d'une grande fortune. Grand chrétien, il se faisait un devoir de soigner gratuitement tous les pauvres. Il leur consacrait tous ses instants. Même pendant les rares vacances qu'il s'accordait, il trouvait moyen d'exercer sa profession bénévolement.
Un dimanche, il revient tard dans la nuit d'un congrès de médecins. Chargé d'un lourd coffre, il fait signe à un taxi, lui indique la rue et le numéro de sa demeure. Le chauffeur d'une mine sombre et d'une force herculéenne, empoigne le coffre et le place sur le siège près de lui et dit d'un ton sec : "Montez !" D'ordinaire, M. Granpas ne juge personne d'après son extérieur, mais la conduite du chauffeur lui paraît étrange. Il est encore plus étonné, lorsque ce dernier prend à toute vitesse, la direction opposée. Il ouvre la portière et commande au conducteur de s'arrêter. Mais celui-ci n'en tient pas compte et continue sa route à une vitesse vertigineuse. En sortant de la ville, il s'engage sur une mauvaise route interminable ...
D'instinct, le voyageur veut saisir son revolver. Il se souvient de l'avoir laissé dans le coffre, placé près du chauffeur. Alors, il prend son chapelet qu'il porte toujours sur lui et confie à la Mère de Dieu l'issue de cette aventure.
Enfin la voiture stoppe devant une maison bien éclairée. Le chauffeur quitte son siège, ouvre nerveusement la portière et dit : "Entrez vite, docteur, mon enfant est mourant." Du coup, M. Granpas comprend le comportement singulier du chauffeur. La peur pour son enfant, la peur d'arriver trop tard l'a poussé à cette course folle.
Il entre dans la maison où une jeune femme se penche, anxieuse, sur le berceau d'un petit enfant de quelques mois qui se tord dans des convulsions incessantes. "Vite, mon coffre !" Aussitôt dit, aussitôt fait ! Employant tout son art et tous les moyens à sa disposition, le médecin essaie de tranquilliser ce petit corps. Et maintenant, il attend le résultat de son intervention.
Le père retrouve enfin la parole. En sanglotant, il s'excuse d'avoir "kidnapé" le docteur à une heure tardive où, certainement, il aurait préféré rentrer chez lui. "- Voyez-vous, docteur, j'avais fait appel à trois médecins de ma connaissance, mais tous les trois étaient absents. Le coeur gros, j'ai dû quitter mon enfant pour prendre le service de nuit. En vous voyant, je n'avais, dans mon désespoir qu'une idée : sauver mon enfant.
- Oui, mais comment avez-vous su que j'étais médecin ?
- Mais c'était écrit sur votre coffre.
- c'est vrai, je n'y ai pas pensé."
La mère interrompt la conversation et dit :
"- Je ne sais pas si vous êtes croyant, mais lorsque vous êtes entré, j'étais en train de terminer le "Souvenez-vous" récité de toute mon âme."
Alors, souriant, le docteur tire de sa poche son rosaire :
"- Voici, dit-il, l'arme que je maniais durant la course folle qui, d'après moi, devait terminer par un traquenard."
- Vous êtes l'envoyé de la Mère de Dieu", dit la mère, visiblement émue."
****
SOURCE: Témoignage de Suzanne Voiteau, dans " Maria Regina " ,N° 11 , 1952
Rapporté dans le Recueil Marial du frère Albert Pfleger
Dans la banlieue de Paris vivait le célèbre docteur Louis Granpas, connu pour son grand talent et sa bienveillance envers les pauvres. Fils d'une famille riche, il avait épousé l'héritière d'une grande fortune. Grand chrétien, il se faisait un devoir de soigner gratuitement tous les pauvres. Il leur consacrait tous ses instants. Même pendant les rares vacances qu'il s'accordait, il trouvait moyen d'exercer sa profession bénévolement.
Un dimanche, il revient tard dans la nuit d'un congrès de médecins. Chargé d'un lourd coffre, il fait signe à un taxi, lui indique la rue et le numéro de sa demeure. Le chauffeur d'une mine sombre et d'une force herculéenne, empoigne le coffre et le place sur le siège près de lui et dit d'un ton sec : "Montez !" D'ordinaire, M. Granpas ne juge personne d'après son extérieur, mais la conduite du chauffeur lui paraît étrange. Il est encore plus étonné, lorsque ce dernier prend à toute vitesse, la direction opposée. Il ouvre la portière et commande au conducteur de s'arrêter. Mais celui-ci n'en tient pas compte et continue sa route à une vitesse vertigineuse. En sortant de la ville, il s'engage sur une mauvaise route interminable ...
D'instinct, le voyageur veut saisir son revolver. Il se souvient de l'avoir laissé dans le coffre, placé près du chauffeur. Alors, il prend son chapelet qu'il porte toujours sur lui et confie à la Mère de Dieu l'issue de cette aventure.
Enfin la voiture stoppe devant une maison bien éclairée. Le chauffeur quitte son siège, ouvre nerveusement la portière et dit : "Entrez vite, docteur, mon enfant est mourant." Du coup, M. Granpas comprend le comportement singulier du chauffeur. La peur pour son enfant, la peur d'arriver trop tard l'a poussé à cette course folle.
Il entre dans la maison où une jeune femme se penche, anxieuse, sur le berceau d'un petit enfant de quelques mois qui se tord dans des convulsions incessantes. "Vite, mon coffre !" Aussitôt dit, aussitôt fait ! Employant tout son art et tous les moyens à sa disposition, le médecin essaie de tranquilliser ce petit corps. Et maintenant, il attend le résultat de son intervention.
Le père retrouve enfin la parole. En sanglotant, il s'excuse d'avoir "kidnapé" le docteur à une heure tardive où, certainement, il aurait préféré rentrer chez lui. "- Voyez-vous, docteur, j'avais fait appel à trois médecins de ma connaissance, mais tous les trois étaient absents. Le coeur gros, j'ai dû quitter mon enfant pour prendre le service de nuit. En vous voyant, je n'avais, dans mon désespoir qu'une idée : sauver mon enfant.
- Oui, mais comment avez-vous su que j'étais médecin ?
- Mais c'était écrit sur votre coffre.
- c'est vrai, je n'y ai pas pensé."
La mère interrompt la conversation et dit :
"- Je ne sais pas si vous êtes croyant, mais lorsque vous êtes entré, j'étais en train de terminer le "Souvenez-vous" récité de toute mon âme."
Alors, souriant, le docteur tire de sa poche son rosaire :
"- Voici, dit-il, l'arme que je maniais durant la course folle qui, d'après moi, devait terminer par un traquenard."
- Vous êtes l'envoyé de la Mère de Dieu", dit la mère, visiblement émue."
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SOURCE: Témoignage de Suzanne Voiteau, dans " Maria Regina " ,N° 11 , 1952
Rapporté dans le Recueil Marial du frère Albert Pfleger
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Le Messager de la Mère de Dieu
Très beau texte, merci pour cela ma chère Maud, s'il y a d'autres lecture de ce style à lire, je suis preneur et cela fait du bien à méditer.
Re: Le Messager de la Mère de Dieu
Très beau texte, merci Maud. C'est les vrais les témoignages réchauffent le coeur et là encore on constate que la prière porte ses fruits et qu'on ne fait pas appel en vain à la Vierge Marie.
Andrée- Pour le roi
- Messages : 632
Age : 85
Localisation : 44
Inscription : 13/08/2008
Re: Le Messager de la Mère de Dieu
c'est magnifique.
rendons gloire a Dieu.
en UDP
rendons gloire a Dieu.
en UDP
Nicolas77- Contemplatif
- Messages : 1754
Age : 37
Localisation : Seine et Marne
Inscription : 06/05/2011
Re: Le Messager de la Mère de Dieu
Suite et fin de l'histoire ....action miraculeuse de Marie confirmée ....
Le messager de la Mère de Dieu ....
.......Pendant cette conversation à mi-voix, l'enfant s'est endormi et repose maintenant tranquillement dans son petit lit. Le docteur déclare que tout danger est conjuré, qu'il n'y a plus aucun motif de s'inquiéter. Il se prépare à partir.
Lorsque les parents de l'enfant demandent ce qu'ils doivent pour avoir sauvé leur enfant, le généreux médecin répond : "Absolument rien ! L'honneur d'avoir été le messager de la Mère de Dieu me dédommage amplement pour cette nuit mouvementée. Mais maintenant, chauffeur, conduisez-moi vite à la maison."
Arrivé chez lui, M. Granpas demande à son tour ce qu'il doit. "Docteur, répond le chauffeur, avec la joie de conduire chez lui le Messager de la Mère de Dieu, je suis largement payé. Soyez sûr que ma femme priera chaque jour la Sainte Vierge pour vous payer ainsi notre dette de reconnaissance."
Dans la suite, le bon docteur revint plusieurs fois voir le petit enfant à qui il a rendu la vie d'une façon si inattendue. Et chaque année, il reçut une gerbe de fleurs en témoignage de gratitude de ses parents.
Témoignage de Suzanne Voiteau,
dans "Maria Regina", N° 11, 1952,
Rapporté dans le Recueil Marial du frère Albert Pfleger
Le messager de la Mère de Dieu ....
.......Pendant cette conversation à mi-voix, l'enfant s'est endormi et repose maintenant tranquillement dans son petit lit. Le docteur déclare que tout danger est conjuré, qu'il n'y a plus aucun motif de s'inquiéter. Il se prépare à partir.
Lorsque les parents de l'enfant demandent ce qu'ils doivent pour avoir sauvé leur enfant, le généreux médecin répond : "Absolument rien ! L'honneur d'avoir été le messager de la Mère de Dieu me dédommage amplement pour cette nuit mouvementée. Mais maintenant, chauffeur, conduisez-moi vite à la maison."
Arrivé chez lui, M. Granpas demande à son tour ce qu'il doit. "Docteur, répond le chauffeur, avec la joie de conduire chez lui le Messager de la Mère de Dieu, je suis largement payé. Soyez sûr que ma femme priera chaque jour la Sainte Vierge pour vous payer ainsi notre dette de reconnaissance."
Dans la suite, le bon docteur revint plusieurs fois voir le petit enfant à qui il a rendu la vie d'une façon si inattendue. Et chaque année, il reçut une gerbe de fleurs en témoignage de gratitude de ses parents.
Témoignage de Suzanne Voiteau,
dans "Maria Regina", N° 11, 1952,
Rapporté dans le Recueil Marial du frère Albert Pfleger
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Le Messager de la Mère de Dieu
magnifique puissons nous prendre exemple et dans nos geste de tous les jours devenir nous aussi des messager de notre Ste Mère
Nicolas77- Contemplatif
- Messages : 1754
Age : 37
Localisation : Seine et Marne
Inscription : 06/05/2011
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